Champigny-la-Bataille

Champigny-la-Bataille

Champigny-sur-Marne

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48°49′N 2°30′E / 48.817, 2.5

Champigny-sur-Marne

L'hôtel de ville de Champigny-sur-Marne
L'hôtel de ville de Champigny-sur-Marne

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Canton chef-lieu de trois Cantons
Canton de Bry-sur-Marne
Code Insee abr. 94017
Code postal 94500
Maire
Mandat en cours
Dominique Adenot (PCF)
2008-2014
Site internet http://www.champigny94.fr/
Démographie
Population 74 863 hab. (2006)
Densité 6 625 hab./km²
Gentilé Campinoises, Campinois
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 02″ Nord
       2° 30′ 56″ Est
/ 48.8172222222, 2.51555555556
Altitudes mini. 32 m m — maxi. 106 m m
Superficie 11,3 km²

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Voir la carte administrative

Champigny-sur-Marne est une ville francilienne, située dans le Val-de-Marne, au sein de la banlieue sud-est de Paris, sur la Marne. Ses habitants sont les Campinois. C'est une des 27 dernières mairies communistes de la banlieue parisienne[1](sur 806 en France). Étymologiquement ce nom viendrait de "champagne", vaste plaine de craie, couverte de vignoble. D'après le latiniste Gaffiot il s'agit de la traduction de Campiniacum.

Localisation de Champigny-sur-Marne dans le Val-de-Marne

Sommaire

Administration

Découpage

Champigny-sur-Marne est divisée en quatre cantons, mais n'est chef-lieu que de trois d'entre eux:

  • Le canton de Champigny-sur-Marne-Centre (25 917 habitants),représenté par M. Maurice Ouzoulias (PCF) (19..-2011)
  • Le canton de Champigny-sur-Marne-Est (23 733 habitants),représenté par Mme Marie Kennedy (PCF)(2001-2014)
  • Le canton de Champigny-sur-Marne-Ouest (16 679 habitants),représenté par M. Christian Favier (PCF) (1994-2014)

La quatrième partie de la commune appartient au canton de Bry-sur-Marne (8 534 habitants pour la partie campinoise). Il est représenté au Conseil général par Dominique Roblin (UMP).

Maires successifs

Le premier maire élu se nommait Contamine. Il siégea de 1790 à 1791. Il fut destitué, sur plainte des habitants de Cœuilly, grâce au nouveau droit de pétition, par Bailly maire de Paris. Pranville, curé de la paroisse, fut élu à sa place par les "grands électeurs" le 16 juin 1791. Il le restera jusqu'au 8 juillet 1794 (20 messidor an II). Théophile Daussy a présidé la délégation spéciale de Pétain (1940-41). Vichy nomma Gabriel Jobelin[2] maire pendant l'Occupation (1941-44). Louis Merlane est devenu maire à la Libération (1944-45).

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1945 1950 René Émile Desvilettes SFIO agent EDF
1950 1975 Louis Talamoni PCF Sénateur
1975 2004 Jean-Louis François Bargero PCF Conseiller Général
2004 2014 Dominique Adenot PCF

Adresses

  • L'hôtel de ville 14, rue Louis-Talamoni
  • Annexe-mairie du Plant-Tremblay 164 Ave du Gal de Gaulle
  • Annexe-mairie de Cœuilly rue de l'Abreuvoir
  • Annexe-mairie du Bois-l'Abbé place Rodin
  • Annexe-mairie des Cités-Jardins 95, ave de la République

Héraldique

Blason Champigny-sur-Marne 94.svg

Les armes de Champigny-sur-Marne se blasonnent ainsi : Écartelé: au 1er, d'azur au croissant d'or surmonté de deux étoiles du même ; au 2e, de gueules à la grappe de raisin tigé et feuillée au naturel ; au 3e, de gueules à la barque antique d'or équipée et habillée d'argent voguant sur une rivière du même mouvant de la pointe ; au 4e, d'azur au croissant d'or surmonté d'une étoile du même[3].

La devise de la ville est : Ny fer, ny feu, rien ne me peult

Ses armoiries (fin XIXe) dues à Henri Caillot, rappelle son histoire, par sa couronne murale, de cité fortifiée. Les cantons un et quatre (haut gauche et bas droit) consacrent l'ascension nobilaire des Bochart. Le troisième célèbre la Marne (barque à l'antique d'argent voguant sur une rivière du même,mouvant à la pointe) et le deuxième évoque l'activité passée (à la grappe de vigne d'argent sur champ de gueules).

Sa devise « ny fer, ny feu, rien ne me peult » remémore le passé guerrier de la ville.

Voies de communication

Une seule station du RER E, Les Boullereaux - Champigny dessert la commune. La station du RER A du nom de Champigny est située à Saint-Maur-des-Fossés, de l'autre côté de la Marne. Le train de banlieue affiche un arrêt aux Boullereaux. Enfin de nombreux bus sillonnent la ville : les 106, 108, 110, 111, 112, 116, 117, 201, 208 a et b, 306, 308, 317 (Itinéraires Bus), le bus Noctilien. L'autoroute A4 propose deux sorties Champigny la fourchette ou Champigny centre. On peut également accéder à Champigny en voiture par la nationale 4 qui part de Joinville-le-Pont.

Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 434 1 286 1 210 1 263 1 434 1 459 1 533 1 619 1 610
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 030 1 944 2 353 2 190 2 813 3 084 3 896 4 624 5 302
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 655 8 555 10 426 13 571 20 289 27 450 28 883 30 239 36 903
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
57 876 70 419 80 291 76 176 79 486 74 237 74 863 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Jumelages

  • Drapeau de l'Allemagne Bernau bei Berlin (de) (Allemagne) depuis 1962Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge
  • Écosse Musselburgh (en) (Écosse)Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge

Personnages célèbres

  • Marie-Françoise de Beauharnais (1757/1822)épouse de son cousin, François de Beauharnais(1778), et donc belle-sœur de Joséphine. Réfugiée à Champigny (1793), suite à la loi sur les nobles, chez une dame Sarobert.
  • Albert Thomas, né à Champigny le 16/06/1878, mort à Paris (gare de l'Est) le 08/05/1932, député socialiste, ministre de l'Armement (1916-1918) et directeur du BIT (1921-1932) maire de la ville de 1912 à 1921. Une rue honore ce personnage. Il est inhumé au cimetière du centre.
  • Samuel Benchetrit, né à Champigny le 26/06/1973, écrivain, acteur, scénariste, réalisateur, metteur en scène français.
  • Guy Bontempelli, né à Champigny-sur-Marne en 1940, auteur-compositeur interprète. Il vit actuellement à Buis-les-Baronnies dans la Drôme.
  • Jacques Inaudi,(13/10/1867 Italie - 10/11/1950 Champigny) calculateur prodige, a fini ses jours rue Saint Eugène. Il est inhumé au cimetière du centre.
  • Étienne Brûlé, né à Champigny vers 1592 aventurier et coureur des bois au Canada, vivant dans une tribu huron, il fut l'interprète de cette langue pour Champlain. Cette communauté pratiquant l'anthropophagie, il disparut vers 1633, sans doute, de cette cause.
  • Baron de Pointis, (Jean-Bernard Louis Desjean) (1645 en Bretagne - 24/04/1707 Champigny), seigneur de Champigny par location. Corsaire, amiral, chef d'escadre, directeur des corsaires (après Jean Bart). Il prit part à de nombreuses expéditions aux côtés de Duquesne et Tourville. Il fit bombarder Carthagène (Colombie)en 1697, ce qui lui rapporta une rente conséquente de Louis XIV.
  • Georges Marchais, (07/06/1920 La Hoguette - 16/11/1997 Paris), secrétaire général du PCF de 1972 à 1994, député du Val-de-Marne (1973/1997), a vécu à Champigny et y repose au cimetière du centre
  • Angelin Preljocaj, chorégraphe, a grandi à Champigny-sur-Marne. Ses ballets furent un temps installés rue Guy-Môquet.
  • Mélanie Quentin,(06/02/1946 Neuilly-sur-Seine), sculpteur. Ses œuvres Hommage à Tati et Mon Oncle sont visibles à Saint-Maur.
  • Tonton David (David Grammont) (12/10/1967 La Réunion), chanteur de reggae, a vécu à Champigny-sur-Marne et y a installé son studio d'enregistrement.
  • Séverine Vandenhende (12/01/1974 Dechy), judokate campinoise, championne du monde en 1997 à Paris et championne olympique à Sydney le 19 septembre 2000.
  • Yann Lachuer, né à Champigny le 05/08/1972 (footballeur professionnel évoluant à l'ESTAC). Fut capitaine de l'A.J. Auxerre.
  • Alain Mimoun (01/01/1921) champion olympique du marathon en 1956 à Melbourne, vit à Champigny et s'y entraîne toujours.
  • Jérémy Hierso, né à Champigny le 15/03/1982 joueur professionnel de rugby à XV, formé au RC Massy.
  • Bernard Farjat, (07/09/1945) champion de France au cheval d'arçon (1971), sélectionné aux JO 1972 et 1976, puis dirigeant du club de gymnastique de Champigny (1976-2008)
  • Ferdinand Gilson, né à Champigny le 20/10/1898 était le dernier poilu du Loiret, décédé le 26 février 2007 à l'hôpital de Gien.
  • René Desvilettes (06/09/1912 Alfortville - 31/07/1950 Champigny) : cet agent EDF fut maire de 1945 à sa mort, alors qu'il était en exercice, en 1950. Un square, quartier des Boullereaux, porte son nom.
  • Leslie Djhone (18/03/1981 Abidjan) a passé une partie de son enfance à Champigny-sur-Marne. Champion du 400 m plat.
  • Daniel Gluckstein, candidat à l'élection présidentielle de 2002, a vécu à Champigny où il a fréquenté le lycée.
  • Surya Bonaly (15/12/1973 Nice) quintuple championne d'Europe de patinage (1991 à 1995), s'est entraînée à la patinoire de Champigny.
  • David Douillet (17/02/1969 Rouen), judoka, champion olympique en 1996 et 2000.
  • Georges Séguy (16/03/1927 Toulouse), ancien secrétaire général de la CGT (1967/1982). déporté au camp de Mauthausen à 17 ans.
  • Louis Talamoni (19/12/1912 Vezzani - 30/04/1975 Champigny), maire (1950/1975) et sénateur de la Seine, puis du Val-de-Marne (1963/1975). Il participa au combat pour la libération de la Corse. Une rue honore sa mémoire. Il est inhumé au cimetière du centre.
  • Jean-Louis Bargero (05/05/1938 Conflans-Sainte-Honorine), instituteur puis professeur de collège, maire (1975-2004) honoraire, conseiller général (1977-2001) honoraire, conseiller régional (1977-1979), ancien dirigeant du PCF (1994-1997), secrétaire général (1991) puis président de l'ANECR[4](2005).
  • Guy Poussy, conseiller général ( -1994) honoraire, ancien dirigeant du PCF et premier secrétaire de la fédération du Val-de-Marne.
  • Christian Favier (1951), conseiller général en 1994, président du conseil général du Val-de-Marne depuis 2001.
  • Manu Dibango (12/12/1933 Douala) musicien, saxophoniste et compositeur de jazz. Vit à Champigny.
  • Pierre Santini (08/08/1938), comédien et metteur en scène. Créateur et directeur du TBM, Théâtre des Boucles de la Marne en 1983, dont le siège était au théâtre Gérard-Philipe.
  • Georges Wilson, né à Champigny le 16/10/1921, acteur, metteur en scène, directeur du TNP (1963-1972).
  • Jacques Bouanich, acteur, résident campinois.
  • Annick Dumont (14/02/1960 Montreuil), consultante télé, entraîneuse de champions à la patinoire de Champigny.
  • Sarah Bernhardt (Rosine Bernard) (22/10/1844 - 26/03/1923 Paris), comédienne. Elle habita Champigny dans le manoir médiéval d'Albert Darmont, toujours visible rue A. Darmont.
  • Albert Darmont, comédien, créateur et animateur du Théâtre Antique de la Nature, ce, grâce à l'entregent de son égérie et de Juliette de Wils. La première eut lieue le 23 juillet 1905 devant 4000 spectateurs dont ministres et intelligentsia de l'époque. Ce théâtre périclita à la mort de son fondateur en 1913.
  • Juliette de Wils, (née Descours,épouse Duval), poétesse et auteure dramatique, bienfaitrice de la ville. Une rue porte son nom.
  • Joseph Martelet,(28/08/1805-14/07/1876 Paris), polytechnicien, maire de 1853 à 1870, conseiller général de la Somme. C'est sur son ancienne propriété que Darmont édifia son théâtre. Une rue rappelle son souvenir.
  • Charles Garnier,(06/11/1925-03/08/1898 Paris), artiste officiel, architecte de l'opéra de Paris et du casino de Monte-Carlo. Il avait une résidence à Champigny. Une rue évoque l'homme.
  • Laura Flessel-Colovic,(06/11/1971 Pointe-à-Pitre) (la guêpe) épéiste, 5 fois championne de France, d'Europe 1 fois, du Monde 6 fois, Olympique 2 fois. Réside à Champigny.
  • Santiago Carrillo (18/01/1915 Gijon), ancien secrétaire général du PC espagnol (1960-1982)(résident clandestin, ave de la Liberté).
  • Julian Grimau (Madrid 1911/1963), ancien dirigeant du PC espagnol, résida clandestinement à Champigny, avant de partir à Madrid, toujours clandestin, diriger le PCE. Dénoncé, arrêté, torturé et défenestré par la police franquiste, il fut « jugé » et fusillé sur ordre de Franco. Une rue se souvient du martyr.
  • Jean Allemane (1843-1935), typographe, emprisonné pour fait de grève (1862), communard, dénoncé et arrêté il est déporté en Nouvelle-Calédonie. Il est amnistié en 1879 malgré son refus de participer à la répression anti-Kanak. Député socialiste de Champigny. Une rue porte son nom.
  • René Bonnet, vécut à Champigny. Il a notamment installé le siège social des Automobiles René Bonnet, son entreprise de fabrique d'automobiles de course dans cette même ville (avenue Charles-de-Gaulle).
  • Alfred Grévin (28/01/1827 Epineuil-1892 Saint-Mandé), sculpteur, dessinateur, caricaturiste et créateur de costumes de théâtre. Avec le journaliste Arthur Meyer il a fondé le musée de cire qui porte son nom. Il logeait dans l'actuelle rue G. & M. Sembat. Son nom est attaché à une rue.
  • Émilie Bouchaud dite Polaire,(14/05/1874 Alger-14/10/1939 Champigny), chanteuse et actrice. Vécut et mourut rue Marx-Dormoy. Elle chanta Scotto, posa pour Toulouse-Lautrec, fut aimée de Colette. Elle est inhumée au cimetière du centre.
  • Charles Picard (25/08/1872 Paris-07/06/1957), ingénieur, inventeur de la soudure autogène, puis des chalumeaux à aiguille, oxy-coupeur, coupeur sous l'eau, basse pression...dans son laboratoire campinois, préfiguration de L'Air liquide.
  • Jacques Guedj, metteur en scène, créateur et animateur de La Compagnie du Pain d'Orge, siégeant au centre Gérard-Philipe.
  • Paul Mefano (06/03/1937 Bassorah), compositeur, élève d'Olivier Messiaen, il crée et dirige l'ensemble 2E2M (études et expressions des modes musicaux) en 1972 dont le siège est à Champigny. La même année il est nommé directeur du conservatoire de la ville ; il le restera jusqu'en 1988.
  • Les peintres des bords de Marne:

Leteurtre, Georges Duval (aquarellistes),Grison père(le bateau-lavoir), Étienne Daret, Maronnier, Gaston Cornil avec

ont trouvé leur inspiration dans les méandres de la Marne campinoise.


  • Les fusillés pour faits de résistance : Auguste Taravella, auteur du premier sabotage campinois le 11 avril 1941.

René Damous, Pierre-Marie Derrien, André Dreyer, Jack Gourevitch, André Kalck, Maurice Pirolley, Jean Savu, Albert Vinçon célébrés par une rue, mais aussi Armand Bled, André Cosson, Lucien Rigollet, Roland Martin, Gaston Chuet.

  • Les morts au combat : Paul Belanjon, Jean Bos, Eugène Brun dont une rue évoque la mémoire, et Jean-Claude Delubac, Robert Birou, Victor Coupé, Georges Audinet, Victor Cabouat, Jacques Gauchy, Georges Brocherieux, André Capronnier, Marcel Lebailly, Vital Percebois, Marcel Quievreux, César Valin, Raymond Mary.
  • Les 46 morts en déportation dont Paul Venzac et Maurice Denis honorés par une rue.

Enfin, un recensement non exhaustif, selon l'historien campinois Jean Morlet, mentionne 32 morts aux armées, 4 morts en captivité, 36 victimes civiles, sans compter les centaines de résistants anonymes et autres victimes du STO.

Lieux et monuments

  • Le monument commémoratif de la bataille de Champigny (guerre de 1870) : érigé par le département de la Seine, sur un projet de Joseph Auguste Émile Vaudremer, architecte de la ville de Paris, en 1873. En application du traité franco-allemand, l'État français complète l'édifice par un important ossuaire, composé de 33 caveaux, le long de 70 mètres de galerie, conçu et construit par les architectes A.Riviére et M.Lerout. Il fut inauguré le 2 décembre 1878. Le discours inaugural fut prononcé par le va-t-en guerre Paul Dérouléde. Il abrite les corps de plus de 1 000 soldats français et environ 400 Allemands.
  • Stèle dédiée aux mobiles de la Côte d'Or (les Moblots)(1883). Due aux architectes Rossi et Pagani, payée par souscription. Elle serait dressée là où furent stoppés les Allemands (angle rue G. Môquet/sentier des voies de Bonne eau)(face au dernier mur des fours à chaux).
  • Stèle,(49 rue de Dunkerque) en l'honneur des morts allemands à Champigny, dessinée par l'architecte Tremd, sur commande de l'état du Wurtemberg.
  • La cité-jardin (1931-1933) : elle fait partie de la quinzaine de cités-jardins construites par l'Office HBM de la Seine, dirigé alors par Henri Sellier. Elle a été conçue par les architectes Pelletier et Tesseire. Elle comprend alors un théâtre, aujourd'hui Centre Albert-Thomas, Centre musical Olivier-Messiaen et une école (maternelle et primaire Albert-Thomas). Une sculpture en buste du grand homme orne l'entrée extérieure de la primaire. Une partie de la cité a logé jusqu'au début des années 2000 des Gardes Républicains.
  • Le musée de la Résistance nationale (ouvert tous les jours sauf le mardi). Inauguré en novembre 1985 dans une propriété de la ville :"La fondation Joseph Berne"(dite Dames des pauvres, accueil de jeunes filles en difficulté). Elle est entourée d'un magnifique parc :"parc Vercors", ouvert au public, avec une vue sur la Marne du plus bel effet.
  • Croix de Lorraine, monument à la gloire des FFI à Cœuilly.
  • Église Saint-Saturnin (XIIe siècle), classé monument historique le 23 mai 1913. Des textes attestent l'existence de quatre saints de ce nom. Des controverses attribuent à cette église une influence de Notre-Dame-de-Paris. Or, il est probable qu'elle fut bâtie cinquante ans auparavant. De Pointis y gît sous une dalle.
  • Église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, XVIIIe siècle, 2 rue de l'Abreuvoir.
  • Le château de Cœuilly, propriété de la famille Bochart, par dot de Jeanne Simon à Jean II Bochart (1593), et ce jusqu'à Jean-Baptiste-Gaspard Bochart (né en 1730), premier président au Parlement de Paris, mathématicien, astronome, avocat, membre de l'Académie des sciences en 1781. Il fut dénoncé comme anti-révolutionnaire, arrêté le 18 décembre 1793 et guillotiné le 20 avril 1794.
  • Pont de Champigny, pont reconstruit en 1842 à 5 arches en charpente, détruit en partie lors de la guerre de 1870, reconstruit avec tablier métallique en 1872, pont actuel construit en 1934.
  • L'ancienne mairie,construite en 1857,détruite pendant guerre de 1870, reconstruite en 1879-80 sur des esquisses de L. Ducerf (architecte municipal) et repris par Jules Simonet et maintes fois modifiée, jusqu'à son beffroi, exigence de la préfecture.
  • La mairie actuelle (face à l'ancienne) fut acquise en 1927. Elle était la propriété de la congrégation des filles de la charité de Saint Vincent de Paul. La municipalité s'y installa, en 1952, après travaux dirigés par Julien Heulot, architecte municipal. La salle des mariages y est située dans l'ancienne chapelle. Une extension a été réalisée en 1999.
  • Le fort de Champigny (sis rue A.Briand à Chennevières), construit après la guerre 1870-71, il était destiné à la défense de la capitale. Ce fort est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (16/05/1979).(visite guidée).
  • Maison, rue du Four, lieu où s'installa la municipalité à son retour "d'exil" à Paris depuis 1871. Cette maison est, par sa façade marquée d'éclats d'obus, la seule trace restante de Champigny-la-Bataille.
  • Le parc du Tremblay, c'est un parc de loisirs, crée en 1976 et géré par le département et la ville de Paris. Sur une étendue de 73 hectares, ce lieu propose aux petits et aux grands espaces verts, parcours sportifs, jeux, terrains de sports... Il est implanté sur l'ancien champ de courses du Tremblay réalisé en 1906.
  • La maison scandinave, due à Charles Garnier, pour l'exposition universelle de 1889, maison toute de bois sur socle de pierre. Inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1995.
  • Le parc départemental du Plateau, situé entre les rues de Bernaü et l'avenue Marx-Dormoy, il s'étend sur 19 hectares. C'est un espace diversifié, esplanades, allées de détente, terrasse et belvédère sur la vallée de la Marne et Paris. Ces jardins thématiques, jardin des plantes, bambouseraie, érablière, verger, vignoble et prairies fleuries en font un lieu de découvertes horticoles. Le sport y trouve naturellement sa place avec des aires spécifiques et de pique-nique. Également lieu d'histoire et de culture. Le site a été marqué par de violents combats en 1870 et il abrita le plus grand bidonville de France dans les années 1960.

Des œuvres d'artistes contemporains y sont exposées :

  1. Conditions 6 de Jean Clareboudt
  2. Cascade de Irmgard Sigg
  3. Table d'orientation de Sylvie Sandjian
  4. Systèmes de pliage de Éric Solé
  • L'île de l'Abreuvoir,(0,20 ha) réserve naturelle départementale. En groupe (uniquement) on peut y découvrir l'étonnante biodiversité de ce milieu préservé.
  • L'île Pissevinaigre,(0,40 ha)grandement boisée et colonisée par une végétation typique des bancs de vase dont la cuscute d'Europe.
  • Îles des Gords, 2 îles de 0,43 ha,où l'on trouve une végétation de type forestier. La présence de vase favorise le développement de plantes rares comme la moutarde noire et le soucher brun.

Sur ces réserves naturelles départementales, la faune y croît avec des espèces remarquables : la vespertilion de Daubenton (chauve-souris), le martin-pêcheur d'Europe, la grande aeschne (libellule).

Autres curiosités

  • Fresque la vie de Saint-Joseph -1943- (église Saint-Joseph du Tremblay)
  • Jésus tombe pour la seconde fois -1938- (église Sainte-Bernadette)
  • Fonts baptismaux -1934- (église Sainte-Bernadette)
  • Vitraux -1956- (église Sainte-Libératrice du Plant)
  • Repas pantagruélique des Marmousets (hall de la mairie)
  • Œuvre de Gérard Vincent (école Anatole-France)
  • Formes mathématiques (lycée Langevin-Wallon) bas-relief en cuivre de Francis Burette -1967-
  • Œuvre de Jean-Michel Dalbin -1974- pour le lycée Marx-Dormoy (visible par la rue du Monument)
  • Pleureuses (cimetière)
  • Table du café Le Croissant,dessus en marbre, tour en bois, sur laquelle fut assassiné Jean Jaurès le 31 juillet 1914, donnée par Albert Wiedmer propriétaire du café, à la commune en souvenir d'Albert Thomas.
  • Les Guinguettes (île du Martin Pêcheur) (Moulin Vert)
  • La foire aux cochons (début novembre) réhabilitée dans les années 1970, sa tradition remonte à 1563.

Statues remises à la ville, mais toujours possession de la ville de Paris (les 4 dernières ayant disparues ?):

  • François Villon escollier, non identifiée comme telle. Bronze de Jean-François Etcheto (1853/1889) (installée square Monge à Paris en 1883) . Elle serait l'une des trois rescapées, cachées par la résistance à Paris, des destructions ordonnées par Vichy, pour être fondues, pour fournir les nazis. Déposée à Champigny depuis 1950.(angle des rues E.Reclus/Côte d'or)
  • Chienne dogue de forte race avec ses petits, fonte de fer peinte de Pierre-Louis Rouillard (1820/1881).(angle rue Proudhon/K.Marx).
  • Les Hirondelles, marbre de Peiffer -1878- Déposée à Champigny depuis 1947.(centre technique rue de la Plage)
  • Le Préféré, (petite fille et l'agneau) marbre de Peyre. Déposée à Champigny depuis 1942 (CMS Maurice-Ténine).
  • Le Charmeur de serpents, bronze -1923-par Albert Aublet (1851/1938) (place de la Résistance). Déposée à Champigny depuis 1950.
  • Le Petit Chat, marbre de Bianchi -1910- (H.1m36) représentant un enfant nu un chat dans les bras un autre à ses pieds.
  • Le Terrassier roi de Paris, marbre de Bailly (H.2m30) installée place de la Fontaine en 1942. Remise à Champigny en 1938. Cette statue fut décapitée puis disparue lors des travaux de l'A4 en 1974. (enterrée dans les carrières stade N. Mandela ?)
  • Confidences, marbre de Couteilhas -1920-. Remise à Champigny en 1950.
  • Homme assis, bronze de Alfred Benon -1936- Stade René-Rousseau. Volée en 1999

Enseignement

  • Écoles maternelle et primaire Albert-Thomas
  • Écoles maternelle et primaire Marcel-Cachin
  • École maternelle Danielle-Casanova
  • École maternelle Jeanne-Vacher
  • Écoles maternelle et primaire Irène-Joliot-Curie
  • Écoles maternelle et primaire Georges-Politzer
  • Écoles maternelle et primaire Maurice-Denis
  • École maternelle Léon-Frapié
  • Écoles maternelle et primaire Jacques-Decour
  • Écoles maternelle et primaire Henri-Bassi
  • Écoles maternelle et primaire Eugénie-Cotton
  • Écoles maternelle et primaire Maurice-Thorez
  • Écoles maternelle et primaire Anatole-France
  • Écoles maternelle et primaire Jacques-Salomon
  • Écoles maternelle et primaire Romain-Rolland
  • École maternelle Paul-Vaillant-Couturier

Trois lycées polyvalents :

  • Langevin-Wallon : 1850e/1871 (classement national)[5]
  • Louise-Michel : 1638e/1871[6]
  • Marx-Dormoy : 1727e/1871[6]

Un lycée professionnel (Gabriel-Péri)
Six collèges (Sainte-Thérèse ,qui est un collège privé,Musselburgh, Paul-Vaillant-Couturier, Elsa-Triolet, Lucie-Aubrac, Henri-Rol-Tanguy)

Social

Entrée de l'espace RMI.
  • Espace RMI : Lieu ressource pour les bénéficiaires du RMI (Conseil général)
  • C.C.A.S. (Centre communal d'action social)
  • Centres municipaux de santé :CMS (Maurice-Ténine et Pierre-Rouqués)
  • Maison de la justice et du droit
  • Foyers des anciens
  • Maison de retraite
  • Point Ecoute Jeunes
  • Maison pour tous du Bois l'Abbé
  • Maison pour tous Youri-Gagarine

Crèches

  • 1 crèche collective départementale
  • 2 crèches départementales
  • 3 crèches municipales

Culture

  • 4 centres culturels (Gérard-Philipe, Olivier-Messiaen (anciennement centre de loisirs Albert-Thomas), Youri-Gagarine, Jean-Vilar)
  • 4 bibliothèques et médiathèques (Jean-Jacques-Rousseau, André-Malraux, Gérard-Philipe, La Ribambelle)
  • 1 cinéma (studio 66)
  • 1 conservatoire (Olivier-Messiaen)
  • 1 école d'arts plastiques (Maison des arts plastiques Claude-Poli)

Sports

  • 3 complexes sportifs (Auguste-Delaune, {stade-dojo-gymnase-piscine} Nelson-Mandela, {rugby-tennis} Jean-Guimier, {piscine-gymnase})
  • 8 gymnases (dont Delaune et Guimier) (Daniel-Féry, Paul-Émile-Victor, Pascal-Tabanelli, Maurice-Baquet, Léo-Lagrange, Simone-Jaffray)
  • 3 salles de sport : tennis de table, boxe-Haltérophilie-musculation, escrime
  • 4 stades (dont Delaune) (René-Rousseau, Léon-Duprat, Charles-Solignat)
  • 1 patinoire
  • 1 base nautique : cette ancienne baignade des années 1930, avec ses galeries, cabines et balcons, accueille des activités de canoë-kayak et d'aviron
  • 1 boulodrome

Sources

  • Jean Morlet, Champigny hier aujourd'hui, préface de Jean-Louis Bargero, Éditions Messidor / Temps Actuels, Paris, 1981
  • Léo Lorenzi, Champigny, vies quotidiennes, Éditions Messidor, Paris, 1988
  • Isabelle Duhau, Bry et Champigny-Dans les méandres de la Marne, Éditions l'Inventaire, 2007
  • Alain Croix, Histoire du Val-de-Marne, Éditions Messidor/Conseil général 94, Paris 1987
  • Publications municipales et départementales

Notes et références

  1. Les municipalités communistes sont au nombre de 12 dans le Val-de-Marne, 4 dans les Hauts-de-Seine, 11 dans le département de Seine-Saint-Denis
  2. qui a été maire RPF de Nogent en 1947
  3. Banque du Blason
  4. Association nationale des élus communistes et républicains
  5. Classement 2008 du magazine L'Express http://www.lexpress.fr/palmares/lycees/lyceeg.asp?id=0940113M
  6. a  et b Classement 2008 du magazine L'Express http://www.lexpress.fr/palmares/lycees/lyceeg.asp?id=0940112L

Liens externes

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