Ligne U du Transilien

Ligne U du Transilien
Transilien U
La Défense - La Verrière
Sncf veri2 stcloud.jpg
Une rame Z 8800 en gare de Saint-Cloud.
Réseau Transilien Paris Saint-Lazare & Paris-Rive-Gauche
Année d’ouverture 1995
Mise en service de la ligne
Terminus La Défense à
La Verrière
Exploitant SNCF
Conduite (système) Conducteur
Matériel utilisé Z 8800
(16 éléments au 13/10/2010)
Dépôt d’attache Trappes
Points d’arrêt 10
Longueur 31 km
Communes desservies 9
Jours de fonctionnement Tous les jours
Fréquentation
(moy. par an)
≈ 20 millions
Lignes connexes Lignes du Transilien
(A) (B) (C) (D) (E) Ligne H du Transilien Ligne J du Transilien Ligne K du Transilien Ligne L du Transilien Ligne N du Transilien Ligne P du Transilien Ligne R du Transilien Ligne U du Transilien (4)
« Régions » du Transilien
Paris-Nord Paris-Est Paris Sud-Est Paris Rive-Gauche Paris-Saint-Lazare
Tangentielles
Transilien UTangentielle Légère Nord (TLN)Tangentielle Ouest (TGO)Tram-train Évry – Massy

La ligne U du Transilien, également appelée La Défense - La Verrière (ou également Transilien U), est une ligne tangentielle du réseau Transilien qui dessert l'ouest francilien au départ de La Défense. Elle relie le quartier d'affaires, situé dans la « région » Transilien de Paris Saint-Lazare au sud-ouest parisien à la gare de La Verrière, située dans la « région » Transilien de Paris Rive-Gauche, et également desservie par la ligne N.

Cette ligne est exploitée par les régions Transilien de Paris Saint-Lazare (de La Défense au viaduc de Viroflay) et de Paris Rive-Gauche (du viaduc de Viroflay à La Verrière). Aujourd'hui longue de 31 kilomètres, elle transporte chaque jour de semaine 50 000 voyageurs[1].

Après des travaux qui ont duré trois ans, elle est ouverte à l'approche de l'été 1995, le 28 mai 1995. La totalité de la ligne se situe en Île-de-France, donc dans le ressort du Syndicat des transports d'Île-de-France (STIF). La ligne présente la particularité de ne pas desservir la capitale.

Sommaire

Histoire

Lancement du projet

Une rame Z 6400 à Sèvres.

Le schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme de 1976 prévoit une liaison entre la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et le quartier d'affaires de La Défense. Il a pour objectif d'améliorer la trame de desserte pour satisfaire une demande croissante de transport, essentiellement pour des migrations domicile-travail et de désengorger les autoroutes de l'ouest parisien en voie de saturation[2].

Cette nouvelle liaison doit emprunter des infrastructures existantes, soit successivement la ligne Paris-Montparnasse - Rambouillet, le raccordement de Viroflay, puis la ligne Paris-Saint-Lazare — Versailles - Rive Droite. Toutefois, cette liaison nécessite des modifications lourdes des infrastructures existantes, pour éviter les cisaillements de voies sur ces itinéraires au trafic très dense. Le coût élevé des travaux à réaliser retarde longtemps cette opération.

À partir du début des années 1980, la SNCF met en place une liaison par bus entre les gares de Viroflay-Rive-Gauche et Viroflay - Rive Droite, distantes d'un kilomètre, afin d'éviter le cheminement croissant de piétons effectuant la correspondance à travers une voirie très chargée et dangereuse. Un premier schéma de principe est proposé au syndicat des transports parisiens le 22 juillet 1988 mais doit faire l'objet de compléments d'études. Ce schéma n'est finalement approuvé qu'en juillet 1991[2].

Des travaux à la mise en service

Viaduc de Viroflay vu depuis l'avenue du Général-Leclerc à Viroflay.

Le chantier se porte principalement sur la pose d'une quatrième voie entre Trappes et La Verrière, sur la ligne de Rambouillet, l'ajout de communications en amont et en aval de la gare de Versailles-Chantiers, l'ajout d'une voie en gare de Chaville - Vélizy, servant de terminus partiel, la modernisation du viaduc de Viroflay, avec réfection de la maçonnerie et suppression d'un passage à niveau, la création d'un saut-de-mouton sur la ligne de Versailles - Rive Droite afin d'éviter tout cisaillement de voie et le réaménagement de la gare de la Défense, avec création de deux nouvelles voies dans la partie ouest de la gare, le nombre de voies à quai restant toutefois fixé à 4, les deux anciennes voies 1 et 3 étant aujourd'hui utilisées par le tramway T2. Des écrans anti-bruit sont posés sur certains tronçons, en particulier à Viroflay, et des installations permanentes de contre-sens (IPCS) sont créées sur la ligne de Versailles, entre La Défense et Le Val d'Or, afin de fluidifier le trafic en cas d'incident sur ce tronçon très chargé[3]. Dans la réalité, le secteur La Défense - Saint-Cloud étant sur-saturé, elles restent inexploitables sauf dans de très rares cas d'incident spécifique et important.

La nouvelle liaison est mise en service le 28 mai 1995, lors du service d'été, avec du matériel bicourant Z 20500 ou Z 8800, à raison d'un train à la demi-heure aux heures creuses et au quart d'heure aux heures de pointe[3].

Un nouvel atelier de maintenance

En mars 2005, un nouvel atelier de maintenance du matériel est mis en service, dans la commune de Trappes (Yvelines). Inauguré en janvier 2005, après presque deux ans de travaux d'un coût avoisinant les 12 millions d'euros entièrement pris en charge par la SNCF, il permet le remplacement d'un atelier existant. Il bénéficie également d'une station d’épuration intégrée au site, de bacs de rétention des huiles et effectue le tri sélectif des déchets industriels produits sur place[4].

Léger renforcement

Transilien U aurait pu, à compter de cette date, être significativement renforcé mais la régularité de la ligne aura eu raison de ce projet[5].

À l'origine, le Syndicat des transports d'Île-de-France, autorité organisatrice des transports de la région parisienne, souhaitait que la ligne Transilien U soit cadencée et renforcée à partir du 13 décembre 2009. En effet, du lundi au vendredi, il y aurait eu quatre trains par heure toute la journée, le samedi, deux trains par heure en extrémité de journée et quatre trains par heure pendant les autres périodes de la journée, et le dimanche, deux trains par heure toute la journée. Mais, c'est en raison des risques que ce renforcement faisait peser sur la robustesse de la grille horaire et sur la régularité des trains circulant sur cet axe, que Transilien proposa au STIF en février 2009 de ne pas mettre en œuvre dans sa globalité le renforcement prévu tout en préconisant néanmoins quelques aménagements de l’offre existante.

Finalement, la ligne a bénéficié de la mise en unité multiple du train DEFI au départ de La Verrière à 9 h 08 du lundi au vendredi, pour tenir compte de son niveau de fréquentation, et les trains qui circulaient à vide en contrepointe, quittant respectivement les gares de La Défense à 9 h 14 et de La Verrière à 15 h 53, ont désormais été utilisables par les voyageurs. Le service d'été a été supprimé, les horaires de la ligne étant identiques toute l’année ; des modifications des horaires ont été effectuées en parallèle sur les relations du Groupe II de Paris-Saint-Lazare pour renforcer le cadencement, afin d'améliorer la régularité et la lisibilité de l’offre.

Infrastructure

La ligne

Bifurcation de Viroflay.

La ligne U emprunte la ligne Paris-Saint-Lazare - Versailles-Rive-Droite, ouverte en août 1839, de La Défense à Chaville-Rive Droite, puis le raccordement de Viroflay, ouvert en juillet 1852, et enfin la ligne Paris-Montparnasse - Brest, du nœud de Versailles-Chantiers jusqu'à La Verrière, tronçon ouvert en juillet 1849.

Tensions d'alimentation

La ligne est découpée en deux parties pour l'alimentation électrique, situation qui découle de l'histoire de l'électrification du réseau ferroviaire national et qui impose l'usage de matériel bicourant[6].

La ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive Droite, comme tout le réseau de Paris-Saint-Lazare, est électrifiée en 25 000 volts monophasé. La ligne de Paris-Montparnasse à Brest est électrifiée en 1 500 volts continu jusqu'au Mans, inclus. Une section de séparation se situe sur le raccordement de Viroflay.

Vitesses limites

Les vitesses limites autorisées s'étagent de 90 à 120 km/h selon les tronçons.

Liste des gares

La liste complète

La gare de Saint-Quentin-en-Yvelines.

La ligne U dessert au total 10 gares[1], reliant ainsi la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines (La Verrière - Trappes - Montigny-le-Bretonneux) au quartier d'affaires de La Défense.

      Gare Zone Communes desservies Correspondances[7]
  o   La Verrière 5 La Verrière Transilien Ligne N du Transilien
  o   Trappes 5 Trappes Transilien Ligne N du Transilien
  o   Saint-Quentin-en-Yvelines 5 Montigny-le-Bretonneux (RER) (C)
Transilien Ligne N du Transilien
  o   Saint-Cyr 5 Saint-Cyr-l'École (RER) (C)
Transilien Ligne N du Transilien
  o   Versailles-Chantiers 4 Versailles (RER) (C)
Transilien Ligne N du Transilien
TER Centre
TER Pays de la Loire
TGV
  o   Saint-Cloud 3 Saint-Cloud Transilien Ligne L du Transilien
  o   Le Val d'Or 3 Saint-Cloud Transilien Ligne L du Transilien
  o   Suresnes-Mont-Valérien 3 Suresnes Transilien Ligne L du Transilien
  o   Puteaux 3 Puteaux (T) (2)
Transilien Ligne L du Transilien
  o   La Défense 3 Puteaux, Courbevoie (M) (1)
(RER) (A)
(T) (2)
Transilien Ligne L du Transilien

(Les gares en gras servent de départ ou de terminus à certaines missions)

Les gares importantes

Le pôle d'échanges de la Défense
La Verrière, gare terminale occidentale de la ligne.

Parmi les dix gares de la ligne, cinq d'entre elles sont des pôles majeurs :

La Défense 
Terminus oriental de la ligne, la gare offre une correspondance avec la ligne 1 du métro, le RER A, la ligne de tramway T2 et la ligne L du réseau Transilien Paris Saint-Lazare. À l'avenir, le RER E (Éole) sera prolongé à l'ouest en passant par la Défense.
Saint-Cloud 
Cette gare assure la correspondance avec la ligne L du réseau Transilien Paris Saint-Lazare, et elle est la gare de bifurcation des branches de Versailles-Rive-Droite et de Saint-Nom-la-Bretèche de la ligne éponyme. La gare joue le rôle de terminus de certains trains de la ligne L.
Versailles-Chantiers 
Au centre d'une étoile ferroviaire à sept branches, la gare offre une correspondance avec le RER C, la ligne Transilien N, et les services TER Centre et TER Basse-Normandie. Le réseau Grandes Lignes dessert la gare de Versailles-Chantiers avec l'arrêt de quelques trains Intercités ou TGV. À l'avenir, ce pôle sera restructuré et devrait être desservi par une ligne de transport en site propre reliant Versailles-Pont-Colbert au Chesnay-Hôpital Mignot.
Saint-Quentin-en-Yvelines - Montigny-le-Bretonneux 
Cette importante gare, en termes de fréquentation, est la gare principale de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle assure la correspondance avec la ligne N du réseau Transilien Paris-Montparnasse et constitue le terminus d'une des branches du RER C (un projet existe pour déplacer ce terminus à la gare de La Verrière ou à celle de Coignières.
La Verrière 
Terminus occidental de la ligne, cette gare offre une correspondance avec la ligne ligne N du réseau Transilien Paris-Montparnasse reliant Paris-Montparnasse à Rambouillet. La gare permet d'accéder aux villes de La Verrière, Maurepas et Élancourt.

Exploitation

Une rame Z 8800 arrive en gare de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle assure la mission VERI en direction de La Verrière.

La ligne U est une ligne exploitée par la SNCF, de La Défense à La Verrière, qui fonctionne de 5 heures du matin à minuit, à l'aide de seize rames Z 8800. Ces rames utilisent le raccordement de Viroflay qui fut, à cette occasion, ouvert au trafic commercial, afin de relier les terminus extrêmes en 40 minutes. De plus, en semaine, la ligne assure 89 départs quotidiens[1]. Enfin, elle ne fonctionne pas lors du service nocturne, intitulé « Nuit Festive », mis en place à l'occasion d'évènements importants comme la Fête de la Musique et la nuit du Nouvel An.

Une étude, publiée dans le journal 20 minutes a présenté cette liaison comme étant avant-dernière d'Île-de-France en termes de respect des horaires, parce qu'il s'agit d'une liaison transversale directement influencée par le trafic des réseaux Montparnasse et Saint-Lazare et devant s'inscrire dans un trafic saturé[8] entre La Défense et Saint-Cloud, et entre Versailles-Chantiers et Saint-Quentin-en-Yvelines.

Noms des Missions

Les codes missions de la ligne U du Transilien sont composés de quatre lettres. Ils apparaissent dans les horaires, et sur les écrans d'affichage. Ils sont utilisés par la SNCF pour l'exploitation de la ligne mais aussi pour faciliter la vie des voyageurs :

DEFI : Dessert toutes les gares du parcours de La Verrière à La Défense
VERI : Dessert toutes les gares du parcours de La Défense à La Verrière

Plan de transport de la ligne

Du lundi au vendredi

Du lundi au vendredi, l'exploitation de la ligne comprend, dans les deux sens de circulation :

  • un train tous les quarts d'heure aux heures de pointe[9] ;
  • un train toutes les demi-heures aux heures creuses ;
  • un train toutes les heures en soirée.

Samedis

Tous les samedis, l'exploitation de la ligne comprend, dans les deux sens de circulation :

  • un train toutes les demi-heures en journée ;
  • un train toutes les heures en soirée.

Dimanches et fêtes

Tous les dimanches et jours fériés, l'exploitation de la ligne comprend un train toutes les heures, toute la journée, dans les deux sens de circulation.

Matériel roulant

Une rame Z 8800 arrivant en gare de La Verrière, vue de derrière. Elle assure la mission DEFI.
Articles détaillés : Z 20500 et Z 8800.

À la mise en service de la ligne, le 28 mai 1995, la ligne U était exploitée, avec des rames Z 20500 et Z 8800, tous deux matériels bicourants[3]. Mais depuis quelques années, les rames Z 20500 ont été échangées avec les Z 8800 des lignes Transilien J et L, laissant les rames Z 8800 continuer seules d'assurer la desserte. Actuellement, au nombre de seize, les Z 8800 sont couplées par deux en heure de pointe, afin de pouvoir doubler la capacité d'accueil.

Ateliers

Article détaillé : Ateliers du RER et Transilien.

Le matériel roulant de la ligne U est entretenu dans le dépôt de Trappes, dans les Yvelines.

En mars 2005, un nouvel atelier de maintenance du matériel a ouvert le long des voies du triage de Trappes dans les Yvelines, en remplacement d'un atelier existant, pour un coût proche de douze millions d'euros, entièrement financés par la SNCF. Il est équipé de trois voies (deux électrifiées et une non électrifiée) avec fosse de visite, dont une dotée d'une caténaire commutable 1 500/25 000 volts. Des nacelles élévatrices permettent les interventions en hauteur. Il prend en charge l'entretien des seize Z 2N (Z 8800) du Transilien U, ainsi que des vingt rames Z 5600 à six caisses « Evolys » de la ligne RER C et d'une soixantaine de voitures Corail. Il assure aussi la maintenance de niveau 3 des TER 2N Centre, Pays de la Loire et Haute Normandie. De plus, il dispose à proximité d’une machine à laver, d’un tour en fosse et d’un chantier de préparation permettant le nettoyage et de menues opérations d’entretien[4].

Le personnel d'exploitation

Les agents de conduite

Les agents de conduite ne sont pas forcément uniquement affectés à la ligne U. En effet, les conducteurs de la ligne dépendant soit de la région de Paris-Saint-Lazare, soit de celle de Paris-Rive-Gauche ; ils peuvent ainsi également assurer d'autres trains sur les autres lignes dépendant de leur région.

La gestion de la ligne

La gestion opérationnelle de la ligne U est assurée par les agents du Centre Opérationnel Transilien (COT) des lignes N et U. Le COT est situé au sein de l'ex-Centre régional des opérations ou CRO de Paris Rive Gauche à la gare de Paris-Montparnasse (Vaugirard), à côté du COT du RER C, et des centres de gestion du TER Centre et de la LGV Atlantique.

Le Centre Opérationnel Transilien (COT) des lignes N et U a pour objectif d'assurer l'exécution du plan de transport des lignes N et U du Transilien, en prenant si nécessaire les mesures visant à optimiser la gestion des moyens tant en matériel (trains) qu'en personnel (agents de conduite,...), que ce soit en situation normale comme en situation perturbée. Le plan de transport exprime les souhaits exprimés par le STIF, l'autorité organisatrice des transports en Île-de-France en termes d'horaires, de dessertes des trains... et détermine entre autres la composition des trains (train court ou long).

Le COT gère également les perturbations qu'elles soient d'origine interne à la SNCF (train en panne, train avarié...) ou d'origine externe (tirages de signaux d'alarme abusifs, vandalisme, agression, obstruction de la fermeture des portes, intempéries, accident de personne...), quitte à adapter le plan de transport afin de permettre un retour à la normale du trafic, le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions, en supprimant le minimum de trains et en tentant de réduire les retards. De ce fait, il est également chargé de communiquer à la clientèle, les informations concernant l'état du trafic et, si nécessaire, ses conséquences sur le plan de transport (trains retardés, supprimés, mise en place de bus de remplacement), afin de pouvoir lui offrir la meilleure qualité de service possible.

La circulation des trains

La circulation des trains proprement dite est gérée par les régulateurs du Centre Opérationnel de Gestion des Circulations (COGC) de Paris Saint-Lazare, pour la partie La Défense - Viroflay et par ceux du COGC de Paris Rive Gauche, situé à proximité immédiate du COT, pour la partie Viroflay - La Verrière.

Les COGC contrôlent dix-sept secteurs de circulation et vingt-et-un postes d'aiguillage, de technologie très variée, du poste mécanique des années 1930 au poste d'aiguillage à relais à commande informatique (PRCI)[10]. Ils dépendent de la branche SNCF Infra, et sont chargés de l'exploitation de l'ensemble des circulations ferroviaires qu'elles soient SNCF (TER, Transilien, Fret...) ou d'autres Entreprises Ferroviaires, tout en garantissant un accès équitable à toutes ces activités et entreprises, pour le compte de l'entreprise Réseau Ferré de France (RFF), propriétaire des voies du réseau ferré national depuis 1997.

De part la ligne U, le COT des lignes N et U est ainsi un des clients du COGC de Paris-Rive-Gauche, au même titre que le sont le COT de la ligne C et les Centres de Gestion du TER Centre et de la LGV Atlantique, mais aussi du COGC de Paris-Saint-Lazare, comme le sont le COT de Saint-Lazare (Gestion des lignes A, L et J), les Centres de Gestion du TER Haute-Normandie, des lignes Intercités...

Tarification et financement

La tarification de la ligne est identique à celle en vigueur sur tout le reste du réseau et est accessible avec les mêmes titres de transport. Le prix d'un billet Île-de-France varie en fonction de la distance. Comme pour toutes les autres relations Transilien, un carnet de dix tickets offre 20 % de réduction sur le plein ou demi-tarif.

Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la SNCF. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, le STIF, présidé depuis 2005 par le président du Conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques[11].

Projet

Le terminus de Rambouillet.

Un projet existe pour déplacer le terminus occidental de La Verrière à Rambouillet. Ce projet est défendu par le département des Yvelines[12].

Impact socio-économique

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • (fr) Bernard Collardey, Les trains de banlieue, tome II, Éd. La Vie du Rail, 1999, 335 p. (ISBN 2902808763)

Notes et références

  1. a, b et c Transilien - La ligne U en chiffres
  2. a et b Bernard Collardey, Les Trains de Banlieue Tome II, p. 245
  3. a, b et c Bernard Collardey, Les Trains de Banlieue Tome II, p. 246
  4. a et b Métropole - Les rames du RER C passent à Trappes
  5. Délibération du Conseil du 8 avril 2009 - Transilien 2010
  6. [PDF] RFF - Carte des lignes électrifiées
  7. Pour alléger le tableau, seules les correspondances avec les transports guidés (métros, trains, tramways, ...) et les correspondances en étroite relation avec la ligne sont données. Les autres correspondances, notamment les lignes de bus, sont reprises dans les articles de chaque station.
  8. La saturation du réseau ferré francilien, Syndicat des transports d'Île-de-France [PDF]
  9. particularité de la ligne U : étant une ligne transversale, la pointe est dans les deux sens, le matin et le soir
  10. Rail passion, n° 147, janvier 2010, RER : les 30 ans de la ligne C, p. 58
  11. Le financement des transports franciliens - Site du STIF
  12. Schéma des déplacements des Yvelines: Infrastructures ferroviaires



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