Unité urbaine de Montargis

Unité urbaine de Montargis

Montargis

Montargis

Le canal de Briare à Montargis
Le canal de Briare à Montargis

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Centre
Département Loiret
(sous-préfecture)
Arrondissement Montargis
(chef-lieu)
Canton Montargis
(chef-lieu)
Code Insee abr. 45208
Code postal 45200
Maire
Mandat en cours
Jean-Pierre Door
2008-2014
Intercommunalité Agglomération Montargoise et Rives du Loing
Site internet www.montargis.fr
Démographie
Population 15 794 hab. (2006)
Densité 3 541 hab./km²
Gentilé Montargois
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 52″ Nord
       2° 44′ 00″ Est
/ 47.9977777778, 2.73333333333
Altitudes mini. 82 m — maxi. 112 m
Superficie 4,46 km²

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Voir la carte administrative

Montargis est une commune française située dans le département du Loiret et la région Centre.

Sommaire

Géographie

Le canal de Briare à Montargis

Montargis est située à environ 120 km au sud de Paris par la route nationale 7, l'autoroute A6 ou par l'autoroute A77, à 70 km à l'est de la préfecture Orléans par la route nationale 60, et à 42 km au nord de Gien par la route nationale 7 et par la route départementale 940. La ville se situe aux confluents du Loing, du Puiseaux et du Vernisson. Traversée en outre par le canal de Briare, il est si fréquent d'y traverser un pont que, de longue date, certains en ont fait un slogan touristique : « Montargis, la Venise du Gâtinais ».

Accès

Montargis est à proximité de l'intersection de l'autoroute A77 et de l'autoroute A19 (à moins de 10 km, sur le territoire de la commune de Gondreville). Le péage de sortie de l'A77 pour Montargis se situe à l'Ouest, sur la commune de Pannes, le péage de sortie de l'A19 pour Montargis se situe au Nord, sur la commune de Fontenay-sur-Loing.

Elle est desservie par une gare située sur la ligne Paris-Clermont-Ferrand.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini et INSEE[1])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6500 6394 6514 6568 6781 7757 7301 7397 7527
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7553 8010 8103 8196 9175 11164 10984 11600 11314
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12351 13104 12927 12564 12564 12859 13885 14615 15117
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 - -
15996 18225 18380 16110 15020 15030 15794 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


En 2005, Montargis comptait 15 700 habitants, soit une augmentation de 0,7% par rapport à 1999.

Unité urbaine et aire urbaine de Montargis

L'unité urbaine de Montargis regroupe les 10 communes de l'agglomération de Montargis (AME) et environ 56 023 habitants : Montargis (16701), Châlette-sur-Loing (13 969), Amilly (11 497), Villemandeur (5 650), Pannes (2 913), Corquilleroy (2 395), Cepoy (2 292), Vimory (1 081), Paucourt (860) et Conflans-sur-Loing (356).

L'aire urbaine de Montargis regroupe 32 communes pour environ 68 000 habitants. Outre les 10 communes de l'unité urbaine de Montargis, elle comprend les communes suivantes : Saint-Germain-des-Prés (1864), Montcresson (1301), Chevillon-sur-Huillard (1189), Saint-Maurice-sur-Fessard (1056), Girolles (700), La Selle-en-Hermoy (642), Gy-les-Nonains (632), Solterre (475), Saint-Firmin-des-Bois (460), Gondreville (381), Oussoy-en-Gâtinais (378), Mignères (329), Mignerette (323), Treilles-en-Gâtinais (278), Louzouer (277), La Chapelle-Saint-Sépulcre (277), Lombreuil (240), Villevoques (222), Moulon (180), Mormant-sur-Vernisson (117), Cortrat (86), Thorailles (83).

Communes limitrophes

Toponymie

Le Pont du Moulin de la Pêcherie

Le «s» final de Montargis est muet mais, à la différence de la ville assez proche de Lorris, aucun mouvement ne semble se dessiner, localement, pour en modifier la prononciation.

Montargis a été appelée, à diverses époques mais de manière très marginale, Montargis-le-Franc, en référence à son histoire médiévale et à ses armoiries. On désigne parfois la ville sous le nom de « Venise du Gâtinais», en raison de ses canaux et de ses 131 ponts et passerelles.

Histoire

Article détaillé : Histoire de Montargis.

Administration

Montargis est chef-lieu de l'actuel canton de Montargis (limité à Montargis) et de l'arrondissement de Montargis, qui regroupe, depuis 1926, les anciens arrondissements de Gien et de Montargis. La ville est également le siège de la communauté d'agglomération intitulée Agglomération Montargoise et Rives du Loing (près de 50 000 habitants).

Montargis fut, jusque dans les années 1970, le chef-lieu de l'ancien canton de Montargis regroupant 15 communes.

Liste des maires successifs de 1944 à aujourd'hui[2]
Période Identité Parti Qualité
26 mars 2001 en cours Jean-Pierre Door UMP Cardiologue, député
23 octobre 1997 26 mars 2001 Jacques Reboul PCF Cheminot, conseiller régional
24 mars 1989 23 octobre 1997 Max Nublat PCF Instituteur, conseiller général
19 mars 1983 24 mars 1989 Michel Brisson RPR Avocat
24 mars 1977 19 mars 1983 Max Nublat PCF Instituteur, conseiller général
26 mars 1971 24 mars 1977 Gérard Bouche Divers droite Expert-comptable
17 janvier 1954 26 mars 1971 Robert Szigeti[3] Centre gauche Médecin, député
26 octobre 1947 16 janvier 1954 Jean Viscardi Avoué
4 septembre 1944 25 octobre 1947 Maurice Meunier[4] Instituteur


Économie

L'économie de l'agglomération tourne principalement autour de Hutchinson, premier fournisseur mondial de caoutchouc industriel. Néanmoins, la tendance actuelle à la délocalisation fait que dans quelque temps, ce site aura moins d'influence que par le passé.

Montargis possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie du Loiret.

Le 10 octobre 2008, le ministère de l'intérieur a annoncé la fermeture de l'école de la gendarmerie nationale qui assurait la formation des gendarmes auxiliaires[6].

Culture

L'Hôtel Durzy
  • Bibliothèque municipale dite bibliothèque Durzy ;
  • Archives municipales, dans l'ancienne mairie ;
  • Musée Girodet, situé dans l'hôtel Durzy. Il comporte 26 peintures du peintre et quelques centaines de ses dessins, rue du faubourg de la Chaussée (ancienne mairie, entrée par la façade) ;
  • Musée du Gâtinais ;
  • Musée des Tanneurs ;
  • Société d'émulation de l'arrondissement de Montargis (SEM) ;
  • Écoles de musique et de danse.

Gastronomie

Les Praslines Mazet : amandes grillées et caramélisées selon une recette attribuée à un officier de bouche du duc de Praslin, sous Louis XIII. Cette recette a été reprise, à la fin du XIXe siècle par les établissements Mazet, propriétaires d'une confiserie à Montargis, et s'est perpétuée jusqu'à nos jours.

Article détaillé : Praline.

Personnalités liées à la commune

Monuments et lieux touristiques

Château de Montargis

Plan du château de Montargis[8]

Il reste la tour carrée dite "poterne" édifiée par Philippe Auguste, une tour d'angle qui dominent la ville et des vestiges dont certains se visitent sur demande (office du tourisme): crypte du XIIe siècle de l'église Sainte Marie, les caves du jardin royal (XIIIe siècle).Les remparts face à la ville sont encours de restauration ainsi que la re-création d'une partie des jardins médiévaux-renaissance du chateau, dits "Jardin d'agrément" lesquels formaient une "collerette" autour des remparts et douves sèches. Un parcours pietonnier et documenté permet aux visiteurs de se faire une idée de ce "chateau royal".

Selon la tradition, Montargis, aurait pour origine une haute et puissante tour fortifiée sur la colline édifiée par le roi Clovis afin d’assurer la défense de la porte de son royaume contre les incursions qui ravageaient alors le pays. Vers 1130, Miles de Courtenay entreprend la construction d’un nouveau château à proximité immédiate de la vieille tour. L’achèvement de ces travaux en 1149 coincide avec la mise en place d’une première enceinte réalisée par Renaud de Courtenay, fils de Miles ; celle-ci protège l’agglomération située au pied du château. L’église Sainte-Marie est construite par Miles qui, au XIIe siècle, constituait l’église paroissiale de Montargis.D’autres constructions sont attribuées à Pierre Ier de Courtenay, septième enfant du roi Louis le Gros, devenu seigneur de Montargis, par son mariage avec Elisabeth de Courtenay (1151). Leur fils Pierre II de Courtenay (1155-1219)sera couronné Empereur latin d'Orient à Constantinople en 1216. Il avait épousé en seconde noce en 1193 Yolande de Hainault. Deux de leurs enfants, Robert Ier (1201 † 1228), et Baudouin II (1218 † 1273), furent empereurs latin de Constantinople. Ce dernier épousa Marie de Brienne fille de Jean de Brienne, roi de Jérusalem. Leur fils Philippe 1er devint empereur titulaire de Constantinople. Il n'eut qu'une fille Catherine (1274 † 1307) qui épousera Charles de Valois fils de Philippe le Hardi en 1301(Fils de roi, frère de roi, oncle de trois rois, père de roi, mais jamais roi lui-même). Leur fille Jeanne épousera en 1318 Robert III comte d'Artois. Le beau-fils de Catherine, Philippe, deviendra roi de France sous le nom de Philippe VI et fondera la dynastie des Valois. Voilà la raison pour laquelle Charles V et Charles VI, ses petit-fils et arrière petit-fils aimèrent séjourner au Chateau de Montargis dont la décoration de la grande salle entreprise par Charles V, de par l'héraldisme décrit par Perec au XVIème siècle, racontait l'origine et les alliances de la famille de Valois.

En 1184, Philippe Auguste réunit Montargis à la couronne condition au mariage de son cousin Pierre II de Courtenay avec Agnès de Nevers. Cette unification à la couronne concernait le chateau, ses terres et le fief de Courtenay.Le mariage eut lieu en l'église du chateau devant le Roi et la Cour. Pierre II de Courtenay accompagna Philippe-Auguste en Croisade en 1190. Le roi, qui réside au château à plusieurs reprises, fait élever un donjon. À partir de 1370, Charles V, « second fondateur de Montargis », entreprend des travaux d’extension et de rénovation. Il charge Raymond du Temple, le célèbre architecte du Louvre et des châteaux de Vincennes et de Sully, de la réalisation dont les pièces maîtresses sont la « grande salle des armes » et une nouvelle chapelle intégrée dans le logis royal. En 1379, le gros-œuvre est achevé. Les travaux se terminent en 1380 par la pose d’une horloge, une des premières de France. Simultanément est entreprise la réalisation d’une deuxième enceinte autour de la ville.

Après la mort d'Hercule II d'Este, duc de Ferrare son mari, Renée de France fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne se retire à Montargis qui fait partie de son apanage. La princesse fait du château un refuge pour les protestants. Aussitôt après son arrivée en 1561, elle entreprend d’importants travaux pour rendre habitable sa résidence gravement endommagée par l’incendie qui a dévasté la ville en 1525 et par les destructions des huguenots en 1562. Jacques Androuet du Cerceau est chargé de la réalisation : il y fait allusion dans ses Plus excellents bastiments de France : « Laquelle (Renée de France) estant veuce, et retirée en France l’an 1560 trouvant ce lieu ainsi beau, et tel que dessus, toutefois fort descheu et demoly, et par ce moyen rendu quasy inhabitable, l’a amplement réparé, embelly et enrechichy d’aucuns nouveaux bastiment, jardins, et d’autres commoditez, tel qu’on la voit à présent, et y a fait sa demeure ordinaire iusques à son trépas ». On peut attribuer à Du Cerceau les tonnelles ou « galeries de charpenteries lesquelles de présent sont couvertes de lierre », inspirées de celles que Bramante réalisa dans les jardins du Vatican, et les nombreuses portes monumentales formant point de vue dans les allées du jardin.

Pendant la minorité de Louis XIII, Marie de Médicis rachète aux héritiers d’Anne d'Este la seigneurie de Montargis qui en 1612, devient l’apanage du duc d’Orléans et qui demeure dans cette maison jusqu’à la Révolution. À la fin de l’Ancien Régime, le château subsistait encore presque en son entier, à l’exception du donjon et de l'église Sainte-Marie que Philippe de France chatellain de Montargis et duc d'Oréléans, frère deLouis XIV, avait fait raser (1697). En 1804 est commencée la démolition qui se termine en 1827 avec la destruction de la tour de l’Horloge.

Grâce aux plans et dessins de Jacques 1er Androuet Du Cerceau, aux sources du XVIIIe siècle et aux estampes du début du XIXe siècle notamment celles de Girodet, une restitution est possible. Le château était situé sur le rebord du plateau dominant la vallée du Loing, à l’ouest de la ville. Il s’inscrivait dans un polygone irrégulier ceint, d’une muraille munie de tours et d’un fossé. Au nord s’élevait le donjon de Philippe Auguste. À celui-ci se rattachait la « grande salle », édifiée pour Charles V, constituée d’un rez-de-chaussée et d’un étage carré. Un escalier extérieur en bois, qui se dressait librement devant le bâtiment, desservait l’étage. À la suite de la « grande salle » se trouvait une première chambre qui précédait la chapelle édifiée par Charles V. Celle-ci était en communication avec la chambre du roi, à laquelle était annexé un cabinet placé dans une tour ronde. Le logis royal s’achevait par l’appartement de la reine. Le centre du polygone était marqué par la « Vieille tour », de plan annulaire avec une cour centrale, que l’on identifiait avec la tour construite par Clovis. À proximité se trouvait l’église Sainte-Marie, bâtie à la fin du XIIe siècle pour Lambert de Courtenay . Au-dessous de cette église, était la chapelle Saint-Ginefort. Le château avait trois accès : au sud-est , la « poterne » qui ouvrait vers la ville, à l’ouest, un accès desservant la cour d’Orléans devant le logis royal ; le « guichet » sous la tour de Clovis au nord.

Les jardins d'agrément dessinés et réalisés par Jerome Teste, jardinier, que Renée de France fit venir d'Italie. Il eu le titre de "Jardinier du Roi et de Madame renée de France". Les jardins d'agrément étaient entourés du jardin de susbsistance. Ces deux jardins faisaient comme une deuxième et une troisième enceinte, presque complètes. Ils furent abimés par les gueres de religion et malgré la volonté du fils de Renée de France et de sa fille ils ne furent plus entretenus à compter de 1604. Par la suite sur ces terrains furent cédés à des montargois. Sur une partie de ceux-ci sera édifié un télégraphe de Chappe sous Napoléon 1er. Il fonctionna peu de temps.

Église paroissiale Sainte-Madeleine

Le clocher

Cette église date des XIIe, XVe et XVIe et seconde moitié du XVIIe siècle, restaurée et complétée sous la direction de Viollet-le-Duc à partir de 1863. Elle est classée au titre des monuments historiques par arrêtés des 10 février 1909 (ensemble sauf la tour-clocher) et 10 juillet 2000 (tour-clocher).

La nef, construite à la fin du XIIe siècle, est le reste de la première église paroissiale indépendante du château, probablement fondée par Philippe Auguste. Les chapelles du flanc gauche ont été ajoutées à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle.

Le chœur est la partie la plus remarquable. Il a été construit après l'incendie du 25 juillet 1525, qui détruisit presque toute la ville. L'aide financière du roi arrive dès 1526. La voûte de la dernière chapelle à droite porte la date de 1545. Les travaux durent être interrompus dans la période trouble de 1562-1567, où la Madeleine est pillée par les huguenots. Les chapelles du flanc gauche sont voûtées en 1571-1572. Une fois achevé l'étage des chapelles, on passe à la construction des piliers. Le 31 janvier 1574 est signé le marché de construction d'un pilier. La voûte du déambulatoire derrière le maître-autel est datée de 1586. Les travaux auraient été achevés en 1608 : la dédicace a eu le 22 avril 1618. Les voûtes du vaisseau central, en brique et en plâtre, datent de 1860. Il semble que le vaisseau central soit resté couvert d'une charpente jusqu'à cette date. La construction de chœur a été attribuée, sans preuve mais non sans vraisemblance, à Jacques Androuet du Cerceau, le célèbre architecte de Renée de France.

Du Cerceau vient à Montargis et travaille pour Renée de France dès 1560. En 1581, il habite en permanence à Montargis. L'on admet généralement que si Du Cerceau est intervenu sur le chantier de la Madeleine, ce ne pourrait être que trop tardivement pour participer à la définition du parti. Rien n'est moins sûr. Car ce qui fait l'originalité du chœur de Montargis, ce n'est pas son plan, assez banal, mais le traitement des vaisseaux en église-halle : le vaisseau central, les collatéraux et le déambulatoire, très élancés, ont la même hauteur. Ce parti rappelle certaines églises italiennes, les églises gothiques du Sud-Ouest de la France ou les Hallen-Kirche du gothique tardif de l'Allemagne du Sud. Or, le choix de ce parti, que l'on ne peut attribuer qu'à un maître, a bien pu n'intervenir que tardivement puisque l'implantation des piliers ne date que des années 1570. La première allusion à Jacques Androuet Du Cerceau comme architecte du chœur de la Madeleine remonte à 1630.

Les voûtes de la nef ont souffert de l'effondrement du clocher en 1656. Sans doute ont-elles été refaites, au moins partiellement, à cette occasion.

Les derniers grands travaux datent de 1860 et ont été menés par Viollet-le-Duc et Anatole de Baudot : construction des parties hautes et de la flèche de la tour-clocher, des chapelles droites de la nef, du portail du bras droit, des voûtes du vaisseau central du chœur ; peinture polychrome pour l'ensemble.

L'ensemble des vitraux date des années 1860, sortis des ateliers Lobin de Tours.

Autres édifices

Passerelle sur le canal
  • Ancien couvent des Ursulines, devenu hôpital de l'hôtel dieu (de la Révolution à 1993), fermé après la construction d'un nouvel hôpital, comportant une maison de retraite l'ancien hôpital est reconverti depuis en logements sociaux. Construit à partir de 1644, façade de la rue Jean-Jaurès reconstruite de 1926 à 1932. Classement partiel à l'Inventaire des monuments historiques le 11 avril 1994.
  • Place du 18 juin 1940, plus couramment appelée « Le Pâtis » ou, de son ancien nom officiel, « place du Pâtis », une des plus grandes places de France.
  • Magasin de la prasline (rue du général-Leclerc, à proximité de l'église de la Madeleine, sur la place Mirabeau) : copie d'une maison néo-gothique qui fût construite en 1920 par René Coffre avec des sculptures de Jean Boucher, pour abriter le magasin de vente des établissements Mazet.
  • Ancien Hôtel de Ville de style néo-classique tardif, construit entre 1859 et 1861 par Étienne-Albert Delton pour abriter la fondation (école technique et bibliothèque) créée par Philippe Durzy, capitaine dans les armées de Napoléon. Racheté par la ville en 1881, il abrite aujourd'hui une bibliothèque et un musée et les archives municipales. La salle des mariages date de vers 1925 et de style néo-gothique. Dans le jardin sont visibles les vestiges d'une maison de Lorris, dite Tournemotte du XIIIe siècle.
  • Ancienne caisse d'épargne (en face de l'ancien hôtel de ville), construite en 1904 par un certain Brochon, architecte à Montargis.

Jumelages

  • Drapeau de l'Allemagne Greven (Allemagne)Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge/Modèle Lien absent, voir Greven (de)
  • Drapeau du Royaume-Uni Crowborough (Royaume-Uni)Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge/Modèle Lien absent, voir Crowborough (en)

Cadre de vie

Évènement

  • Le festival Musik'air en juin, depuis 2002, au vélodrome de la ville[10].

Divers

Notes et références

  1. Cassini, données antérieures à 1968 ; recensements INSEE, depuis 1968 ; 2005, donnée provisoire issue de l'enquête de l'INSEE.
  2. www.francegenweb.org/mairesgenweb. MairesGenWeb, recensement des maires de France à travers l'Histoire. Consultation : octobre 2008.
  3. Robert Szigetison : maire, son nom a été donné à une rue de la ville.
  4. Maurice Meunier : maire, son nom a été donné à une école de la ville.
  5. Paul Baudin : maire démissionnaire, son nom a été donné à une avenue de la ville.
  6. AFP. L'Intérieur annonce la fermeture de quatre écoles de gendarmerie. 10/10/2008.
  7. La République du Centre, éditions Orléans du 22 février 2007, p16.
  8. Illustration de la page de garde du Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle, par Eugène Viollet-le-Duc, 1856.
  9. www.villes-et-villages-fleuris.com. Montargis, ville fleurie (3 fleurs), palmarès 2007. Consultation : octobre 2008.
  10. www.musikair.com. Consultation : novembre 2008.

Voir aussi

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