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Eugène Frot
Pour les articles homonymes, voir Frot.Eugène Frot Parlementaire français Naissance 2 octobre 1893 Décès 10 avril 1983 Mandat Député (1924-1940) Début du mandat Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Loiret Groupe parlementaire SFIO (1924-1936)
USR (1936-1940)IIIe République Eugène Frot est un homme politique français né le 2 octobre 1893 à Montargis dans le Loiret et décédé le 10 avril 1983 à Château-Landon en Seine-et-Marne.
Il se présente pour la première fois aux élections législatives de 1919 à l'age de 26 ans en tête d'une liste de "concentration et rénovation républicaine". Il n'obtient que 8645 voix sur 78215 votants. Aucun des candidats de sa liste n'est élu.
En 1924, il est candidat sur la liste de rassemblement de la gauche qui remporte les 5 sièges du Loiret. Il rassemble alors 46916 voix sur son nom pour 86368 votants. Il s'oppose alors fortement à la politique du Bloc national mais également aux révolutionnaires communistes. À la chambre, il siège au sein du groupe socialiste.
En 1928, les élections ont lieu au scrutin d'arrondissement. Il se présente à Montargis où il réside et est réélu dès le 1er tour comme candidat de l'Union des gauches radicales et socialistes. Son mandat est renouvelé dans les mêmes conditions en 1932.
Il entame alors une brillante carrière ministérielle :
- Sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil du 18 décembre 1932 au 31 janvier 1933 dans le gouvernement Joseph Paul-Boncour;
- Ministre de la Marine Marchande du 31 janvier au 26 octobre 1933 dans le gouvernement Édouard Daladier (1);
- Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale du 16 octobre au 26 novembre 1933 dans le gouvernement Albert Sarraut (1);
- Ministre de la Marine Marchande du 26 novembre 1933 au 9 janvier 1934 dans le gouvernement Camille Chautemps (2);
- Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale du 9 au 30 janvier 1934 dans le gouvernement Camille Chautemps (2);
- Ministre de l'Intérieur du 30 janvier au 7 février 1934 dans le gouvernement Édouard Daladier (2).
Dans ce dernier poste, il aura a gérer les violences de la manifestation du 6 février 1934. Il est accusé d'avoir donné l'ordre aux policier de tirer et même d'avoir organisé des provocations. On l'accuse après coup d'avoir été un "ministre de l'intérieur aux mains sanglantes". Il s'en défend mais voit sa carrière ministérielle brisée alors qu'on lui avait fait miroiter la présidence du Conseil[1].
Réélu une dernière fois aux législatives de 1936, il siège avec l'Union socialiste républicaine.
Le 10 juillet 1940, il fait partie des 549 parlementaires à voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
Voir aussi
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Références
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