- Masparraute
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Masparraute Administration Pays France Région Aquitaine Département Pyrénées-Atlantiques Arrondissement Bayonne Canton Saint-Palais Code commune 64368 Code postal 64120 Maire
Mandat en coursBernard Larramendy
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes d'Amikuze Démographie Population 246 hab. (2007) Densité 30 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 26 m — maxi. 123 m Superficie 8,16 km2 Localisation carte nationale
Masparraute est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Le gentilé est Martxuetar.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune fait partie du pays de Mixe, dans la province basque de Basse-Navarre.
Accès
Masparraute est desservie par les routes départementales D11 et D246.
Hydrographie
La commune est traversée[1] par un affluent du Lihoury, le ruisseau le Patarena, par un tributaire de la Bidouze, le Minhurrieta erreka ainsi que par l'affluent de ce dernier, le Fayturico erreka.
Lieux-dits et hameaux
- Elycibarre
- Berhoco
- Celhay
- Saldorits
- Ibarre
Communes limitrophes
- Arraute-Charritte et Bergouey-Viellenave au nord
- Labets-Biscay à l'est
- Amorots-Succos au sud-ouest
- Béguios au sud
Toponymie
Panneau bilingue sur la D246
L'église Saint-Étienne
Le fronton de 1960
La mairie
Linteau sculpté de 1760
Un lavoirSon nom basque est Martxuta. Jean-Baptiste Orpustan[2] indique que Masparraute signifie 'la manse[3] du lieu de broussailles' ou 'le lieu de broussailles de la manse'.
Le toponyme Masparraute apparaît sous les formes Mansbarraute (1080 et 1119[2]), Mauzbarraute (1080[4], collection Duchesne volume CXIV[5]), Mazberraute (1119[2]), Sanctus Stephanus de Manzberraute (1160[2]), Mans-Barraute et Mazbarraute (XIIe siècle[4] pour les deux formes, cartulaire de Sorde[6]), Mazperaute (1309[2]), Mazparraute (1402[4], titres de Navarre[7]), Mazparraute et Marchoete (1413[2]), Mazperaute, Masberrauta, Masparrauta et Masperrauta (respectivement[4] 1434, 1443, et 1462 pour les deux dernières formes, notaires d'Oloron[8]) et Mazparrauta (1513[4], titres de Pampelune[9]).
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1995 2001 Bernard Larramendy 2001 2008 Bernard Larramendy 2008 2010 Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
La commune appartient à six structures intercommunales :
- communauté de communes d'Amikuze
- syndicat AEP du pays de Mixe
- syndicat départemental d'électrification
- syndicat intercommunal pour le fonctionnement des écoles d'Amikuze
- syndicat pour le soutien à la culture basque
- syndicat regroupement pédagogique d'Amorots-Succos, Arraute-Charritte, Béguios, Masparraute et Orègue.
Démographie
En 1350, 28 feux sont signalés à Masparraute[10].
Le recensement[11] à caractère fiscal de 1412-1413, réalisé[12] sur ordre de Charles III de Navarre, comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deça les ports[13], révèle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Masparraute la présence de 9 feux, le second de 49 feux.
Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[14] dénombre 120 feux à Masparraute.Économie
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture et patrimoine
Patrimoine civil
Patrimoine religieux
L'église Saint-Étienne[15] date du XVIIIe siècle.
Stèle discoïdale de 1760
Stèle de 1740Patrimoine environnemental
Équipements
- éducation
Amorots-Succos, Masparraute, Orègue, Béguios et Arraute-Charritte se sont associées pour créer un regroupement pédagogique intercommunal (R.P.I. AMOBA[16]).
Personnalités liées à la commune
Notes
- Notice du Sandre sur Masparraute
- Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque, Presses universitaires de Bordeaux 2006 (ISBN 2 86781 396 4)
- Les manses désignent un ensemble de domaines ruraux
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
- Cartulaire de l'abbaye Saint-Jean de Sorde, publié par extraits dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
- Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
- Jean-Baptiste Orpustan, Ouvrage collectif, Amikuze - Le Pays de Mixe, Éditions Izpegi - 1992 (ISBN 2 909262 05 7), page 77
- Recensements cités par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), page 26. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu.
- Transcrit et publié par Ricardo Cierbide, Censos de población de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1993
- Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54
- Bibliothèque nationale, 6956, registre Moreau 979, cité par Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), page 299.
- Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Étienne
- Site du R.P.I. AMOBA
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune des Pyrénées-Atlantiques
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