- Amorots-Succos
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Amorots-Succos Administration Pays France Région Aquitaine Département Pyrénées-Atlantiques Arrondissement Bayonne Canton Saint-Palais Code commune 64019 Code postal 64120 Maire
Mandat en coursArnaud Abbadie
2008-2014Intercommunalité communauté de communes d'Amikuze Démographie Population 218 hab. (2007) Densité 14 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 65 m — maxi. 266 m Superficie 15,20 km2 Amorots-Succos est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune fait partie du pays de Mixe, dans la province basque de Basse-Navarre.
Accès
Amorots-Succos est desservie par la route départementale D14.
Hydrographie
Située dans le bassin versant de l’Adour, la commune est traversée[2] par le Lihoury, affluent de la Bidouze, et par ses tributaires, les ruisseaux le Pataréna, de Chirrita, d'Othéguy et d'Isaac-borda.
Le Jeloséko erreka, arrose également la commune. Paul Raymond[3] indique également sur Amorots-Succos le ruisseau le Pacharéta.Lieux-dits et hameaux
Communes limitrophes
- Arraute-Charritte et Orègue au nord
- Masparraute au nord-est
- Méharin à l'ouest
- Béguios au sud-est
- Beyrie-sur-Joyeuse au sud
Toponymie
Son nom basque est Amorotz(e)-Zokotz(e)[5]. Pierre Lhande, dans son dictonnaire basque-français[6], note pour Succos la graphie basque Sokuez(e).
Le toponyme Amorots apparaît sous les formes Sanctus Vicentius de Maroz, Maroth et Morotz (1160[5]), Amoros (1268[5]), Amarotz (1305 et 1306[5]), Amaroz (1350[5]), Amoroz (1402[3], titres de Soule) et Amorotz (1413[5], ou 1513[3], titres de Pampelune[7]).
Brigitte Jobbé-Duval[1] propose pour Amorots, une origine végétale, ’le lieu de chênes’.Le toponyme Succos apparaît sous les formes Sanctus Martinus de Trussecalau (1160[5]), Sucox (1268[5]), Succos (1304[5]), Ssucos (1350[5]), Çucoz (1413[5]) et Suquos (1513[3], titres de Pampelune[7]).
Pour Brigitte Jobbé-Duval[1], Succos pourrait provenir du basque zoko, signifiant ’lieu écarté’La croix d’Ichobox désignait un pèlerinage[3].
Ospitaléa est une ferme mentionnée sous les graphies Zabala y l’Ospital (1513[3], titres de Pampelune[7]), L’Hopital d’Amorots (1708[3], règlement de la commanderie d'Irissarry[8]) et Ospital (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[3]).
Paul Raymond[3] indique la présence d'une chapelle près de cette ferme, dépendant de la commanderie d’Irissarry.Histoire
Le village de Succos s'est uni à Amorots le 16 août 1841.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1995 2001 Arnaud Abbadie 2001 2008 Arnaud Abbadie 2008 2014 Arnaud Abbadie Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
La commune appartient à six structures intercommunales[9] :
- la communauté de communes d'Amikuze ;
- le syndicat AEP du pays de Mixe ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour le fonctionnement des écoles d'Amikuze ;
- le syndicat pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat regroupement pédagogique d'Amorots-Succos, Arraute-Succos, Arraute-Charrite, Béguios, Masparraute et Orègue.
Démographie
En 1350, 5 feux sont signalés à Amorots et 10 à Succos[10].
Le recensement[11] à caractère fiscal de 1412-1413, réalisé[12] sur ordre de Charles III de Navarre, comparé à celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deça les ports[13], révèle une démographie en forte croissance. Le premier indique à Amorots la présence de 4 feux, le second de 13 (12 + 1 feu secondaire). De même à Succos, le recensement de 1412-1413 relève 5 feux et celui de 1551 19 (16 + 3 feux secondaires).
Le recensement de la population de Basse-Navarre de 1695[14] dénombre 40 feux à Amorots et 32 à Succos. Le rôle de la taille de 1758 recense, quant à lui, 74 feux[15] à Amorots.Source jusqu'en 1999 : projet Cassini de l'EHESS[16].
De 1793 à 1836, la population indiquée ne reflète que celle d'Amorots, encore séparé de Succos, dont la population durant cette même période est décrite ci-dessous[17].Économie
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture et patrimoine
- Langues
D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Amorots-Succos est le bas-navarrais oriental.
Patrimoine civil
Patrimoine religieux
L'église de Succos[18], et plus particulièrement sa benoiterie avec son mur servant de fronton est inscrite aux monuments historiques depuis le 11 juin 1993.
L'église Sainte-Luce[19], à Amorots, date, quant à elle, de 1880, et est inscrite à l’Inventaire général du patrimoine culturel depuis 2003.Patrimoine environnemental
Équipements
- éducation
Amorots-Succos, Masparraute, Orègue, Béguios et Arraute-Charritte se sont associées pour créer un regroupement pédagogique intercommunal (R.P.I. AMOBA[20]).
Personnalités liées à la commune
Notes
- Brigitte Jobbé-Duval, Dictionnaire des noms de lieux - Pyrénées-Atlantiques, Archives et Culture, 2009 (ISBN 978-2-35077-151-9)
- Notice du Sandre sur Amorots-Succos
- Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- Géoportail - Institut géographique national (France), « Géoportail ». Consulté le 31 octobre 2011
- Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque, Presses universitaires de Bordeaux 2006 (ISBN 2 86781 396 4)
- Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, dialectes labourdin, bas-navarrais et souletin, Beauschène, Paris, 1926
- Titres publiés par don José Yanguas y Miranda
- Irissarry - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques Titres de la commanderie d'
- Intercommunalité des Pyrénées-Atlantiques ». Consulté le 9 novembre 2011 Cellule informatique préfecture 64, «
- Ouvrage collectif, Amikuze - Le Pays de Mixe, Éditions Izpegi - 1992 (ISBN 2 909262 05 7), page 77 Jean-Baptiste Orpustan,
- Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), page 26. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu. Recensements cités par
- Transcrit et publié par Ricardo Cierbide, Censos de población de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1993
- Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54
- Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), page 299. Bibliothèque nationale, 6956, registre Moreau 979, cité par
- Manex Goyhenetche, Histoire générale du Pays basque - tome 3, Elkarlanean 2001 (ISBN 2 9131 5634 7), page 282. Recensement cité par
- Fiche d'Amorots-Succos sur le site du projet Cassini de l'EHESS
- Fiche de Succos sur le site du projet Cassini de l'EHESS
- L’église de Succos, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- L’église Sainte-Luce, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Site du R.P.I. AMOBA
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune des Pyrénées-Atlantiques
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