- Aroue-Ithorots-Olhaiby
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Aroue-Ithorots-Olhaïby
Aroue-Ithorots-Olhaïby La chapelle d'Olhaïby Pays France Région Aquitaine Département Pyrénées-Atlantiques Arrondissement Bayonne Canton Saint-Palais Code Insee 64049 Code postal 64120 Maire
Mandat en coursJean-Pascal Barneix
2008-2014Intercommunalité communauté de communes d'Amikuze Latitude
LongitudeAltitude 89 m (mini) – 231 m (maxi) Superficie 17,85 km² Population sans
doubles comptes260 hab.
(2006)Densité 14,6 hab./km² Localisation sur la carte départementaleAroue-Ithorots-Olhaïby est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Son nom basque est Arüe-Ithorrotze-Olhaibi. Jean-Baptiste Orpustan[1] indique qu'Ithorots pourrait signifier 'source, fontaine froide' et Olhaïby 'le gué des cabanes'.
Sommaire
Géographie
Situation
Aroue-Ithorots-Olhaïby fait partie de la province basque de Soule.
Accès
La commune est desservie par la route départementale 11.
Hydrographie
La commune est traversée[2] par des affluents du Saison, les ruisseaux Lafaure (et par le tributaire de celui-ci, le ruisseau le Hourquet) et de Lauhirasse (et par l'affluent de ce dernier, le Thiancoeniaerreka).
Lieux-dits et hameaux
- L'Abbadie
- Aroue
- Ithorots
- Larrartia
- Olhaïby
Communes limitrophes
- Etcharry au nord
- Nabas au nord-est
- Charritte-de-Bas et Lichos à l'est
- Domezain-Berraute à l'ouest
- Ainharp et Lohitzun-Oyhercq au sud
Toponymie
Le toponyme Aroue apparaît sous les formes Aroe (1337[1]), Aroa (1385[3], collection Duchesne volume CXIV[4]), Aroe et Sent Stephen d'Aroe (respectivement[3] 1460 et 1469, contrats d'Ohix[5]), Degaierie de Aroa (1520[1]) et Aroue (1690[1]).
Le toponyme Abbadie est mentionné en 1863 (dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[3]) et provient de l'abbaye laïque d'Ithorots, vassale de la vicomté de Soule.
Le toponyme Ithorots apparaît sous les formes Ithorrodz (1337[1]), Uthorrotz (1469[1]), Itorrotz, Utorrotz, Uturrotz et Ytorrotz (respectivement[3] 1469, 1478, vers 1480 et 1482, contrats d'Ohix[5]), Uthurrotz (1480[1]), Yptorrotz et Iptorrotz (1690[1]).
Le toponyme Olhaïbi apparaît sous les formes Olhaivie (1308[1]), Olhabie (1375[3], contrats de Luntz[6]), Olƒabie (1376[3], montre militaire de Béarn[7]), Olhaibie et Olhabia (respectivement[3] 1385 et 1407, collection Duchesne volume CXIV[4]), Olhayvi (1496[3], contrats d'Ohix[5]), Olharby (1563[3], aveux de Languedoc[8]), Olhayby et Olhaybié (1690[1]).
Histoire
Paul Raymond[3] note qu'Aroue était un des sept vics de la Soule, et dependait de la messagerie de la Barhoue.
Il y avait à Ithorots une abbaye laïque[3] vassale de la vicomté de Soule.
Le fief d'Olhaïby était vassal de la vicomté de Soule, et son titulaire était l'un des dix potestats de Soule[3].
La commune fut "temple de la Raison" pendant la Révolution, sans doute à cause du voisinage béarnais, Aroue fut la seule commune basque à adopter la politique jacobine antireligieuse.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1995 2001 Franz Duboscq 2001 2008 Marcel Gégu 2008 2014 Jean-Pascal Barneix Toutes les données ne sont pas encore connues. Intercommunalité
La commune appartient à huit structures intercommunales :
- communauté de communes d'Amikuze
- syndicat AEP du pays de Mixe
- syndicat AEP du pays de Soule
- syndicat de regroupement pédagogique d'Arbérats-Sillègue, Arbouet-Sussaute, Aroue et Etcharry
- syndicat départemental d'électrification
- syndicat intercommunal pour le fonctionnement des écoles d'Amikuze
- syndicat mixte forestier des chênaies des vallées basques et béarnaises
- syndicat pour le soutien à la culture basque
Démographie
Économie
Culture et patrimoine
Patrimoine civil
C’est un village à l’architecture typique de l’ouest du Pays basque : toits à deux pentes couverts de tuiles, murs blanchis à la chaux, avec, dans le bourg, des maisons du XVIe siècle.
À l'ouest, vers Etcharry, se trouve le château d'Elgart (XIXe siècle), de style Renaissance, qui abrite un centre de formation agricole.[réf. nécessaire]
Comme dans tous les villages basques, le fronton de pelote voisine avec l’église.
Patrimoine religieux
- La commune se trouve sur le Gr 65. Elle marque le début du 7e tronçon de ce GR inscrit par l'UNESCO au Patrimoine mondial. Le dossier de présentation à l'UNESCO la situe sur la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il n'y a pas de véritable justification historique à cela mais c'est un fait contemporain important pour cette petite localité. Une justification a été trouvée par le docteur Urrutibetehy, pionnier du tracé des chemins dans la région (c'est lui qui a installé la stèle dite de Gibraltar et en a fait un point de convergence de ces chemins). Il a vu dans le cavalier figurant sur le linteau de la porte de la sacristie une représentation de saint Jacques Matamore (voir une photo sur le lien ci-dessous).
- L’église Saint-Étienne[9], romane remaniée au XIXe siècle présente parmi ses sculptures du XIIe siècle un saint Jacques à cheval, image espagnole du « matamoro » ;
- L'église Saint-Samson[10], d'Ithorots, date du XIXe siècle.
- L'église d'Olhaïby recèle du mobilier[11] du XVIIIe siècle, inventorié par le ministère de la Culture (retables, chandeliers, statues, tableaux, croix).
Personnalités liées à la commune
Notes
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i et j Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque, Presses universitaires de Bordeaux 2006 (ISBN 2 86781 396 4)
- ↑ Notice du Sandre sur Aroue-Ithorots-Olhaïby
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k et l Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- ↑ a et b Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France
- ↑ a , b et c Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du XVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Contrats retenus par Luntz, notaire de Béarn - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Aveux de Languedoc, Archives de l'Empire
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Étienne
- ↑ Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Samson
- ↑ ministère de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'église d'Olhaïby
Pour approfondir
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