- Rassemblement pour la République
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Pour les articles homonymes, voir RPR.
Rassemblement pour la République Présentation Anciens présidents Jacques Chirac
Alain Juppé
Philippe Séguin
Nicolas Sarkozy (intérim)
Michèle Alliot-Marie
Serge Lepeltier (intérim)Fondation 5 décembre 1976 Disparition 21 septembre 2002 (dissout dans l'UMP) Idéologie Gaullisme, conservatisme, conservatisme libéral Couleurs Bleu et rouge Le Rassemblement pour la République (RPR) est un parti politique français de droite, se revendiquant du gaullisme, à savoir d’une politique inspirée par Charles de Gaulle et la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale.
Créé en 1976 sous l’impulsion de Jacques Chirac, alors en conflit personnel (mais non idéologique)[1] avec le président de la République issu des Républicains indépendants, Valéry Giscard d'Estaing, le RPR était considéré comme l'équivalent français du Parti conservateur britannique. Il s'est auto-dissout dans l'UMP en 2002.
Sommaire
Historique des mouvements gaullistes
- 1947 - 1953 : Rassemblement du peuple français (RPF)
- 1953 - 1956 : Union des républicains d'action sociale (URAS)
- 1956 - 1958 : Centre national des républicains sociaux (CNRS)
- 1958 - 1962 : Union pour la nouvelle République (UNR)
- 1958 - 1962 : Union démocratique du travail (UDT)
- 1962 - 1967 : Union pour la nouvelle République - Union démocratique du travail (UNR - UDT)
- 1967 - 1968 : Union démocratique pour la Ve République (UD-Ve)
- 1968 - 1971 : Union pour la défense de la République (UDR)
- 1971 - 1976 : Union des démocrates pour la République (UDR)
- 1976 - 2002 : Rassemblement pour la République (RPR)
Histoire
Le Rassemblement pour la République est créé par Jacques Chirac le 5 décembre 1976.
Ce parti voulait « soutenir une politique fondée sur le respect intransigeant de la souveraineté du peuple et de l’indépendance nationale, de la liberté, de la responsabilité et de la dignité de l’homme » (statuts). Comme le RPR va s’opposer ouvertement à la politique menée par Barre, au nom de l’héritage gaullien d’intervention de l’État, les ministres devront souvent avoir recours à l’article 49-3 qui dispose qu'un texte proposé est adopté si une motion de censure ne recueille pas de majorité.
Après la création récurrente de cartels électoraux avec ses alliés de l'UDF et divers droite, comme l'URC (Union de la République et du centre) en 1988 ou l'UPF (Union pour la France) en 1993, la direction RPR prône - après l'élection de Jacques Chirac à la présidence de la République - à un rapprochement plus étroit des structures partisanes.
C'est ainsi que, sous l'égide de Philippe Séguin, est créée en 1998 l'Alliance, qui regroupe le RPR, l'UDF et DL. Cette structure tombera en déshérence en 1999, à la suite du refus de l'UDF de constituer une liste commune aux élections européennes.
En 2000, le RPR lance un chantier de création d’un parti unique de la droite parlementaire : l'Union en mouvement (UEM) se donne pour tâche de préparer l’élection présidentielle de 2002, en rassemblant les tendances gaullistes, libérales et démocrates chrétiennes.
Le 24 avril 2002, le RPR approuve la création d'une Union pour la majorité présidentielle (UMP), destinée à soutenir Jacques Chirac pour le second tour de la présidentielle. Le 21 septembre de la même année, les assises extraordinaires de Villepinte adoptent à 86,5 % la dissolution du RPR au sein de l'UMP, nouveau parti dont les assises fondatrices - qui lui donneront le nom d'Union pour un mouvement populaire - auront lieu le 17 novembre 2002.
L'Union des jeunes pour le progrès (UJP, fondée en 1965) et l'Union des étudiants pour le progrès (UEP) ont tout d'abord constitué les mouvements de jeunesse des mouvements gaullistes successifs, avant que ne soient créés les Jeunes RPR, dont l'un des premiers responsables nationaux fut Nicolas Sarkozy (voir Jeunes Populaires).
Divisions internes
Le parti reste longtemps centré sur la personnalité seule de Jacques Chirac, avec toutefois dès le départ une certaine hostilité des « barons » toujours attachés à un gaullisme des origines (dont les anciens Premiers ministres Michel Debré ou Pierre Messmer, voire Jacques Chaban-Delmas ou encore des « barons » locaux comme le ligérien Olivier Guichard) et des ministres des gouvernements Barre. L'autorité du président du parti est pourtant de plus en plus remise en question à partir de son second échec à une élection présidentielle de 1988, avec un éloignement progressif de ses anciens lieutenants (Pierre Juillet, Marie-France Garaud, Charles Pasqua et Édouard Balladur), certaines dissensions idéologiques (notamment concernant la construction européenne ou la vision économique et sociale) et l'arrivée d'une nouvelle génération.
Certains représentants de cette dernière, menés par le député-maire d'Épinal et ancien ministre des Affaires sociales Philippe Séguin et comprenant surtout le député-maire de Lyon Michel Noir, celui de Grenoble Alain Carignon, le député adjoint au maire de Versailles Étienne Pinte, le député-président du conseil général de la Savoie Michel Barnier et le député-maire de Sablé-sur-Sarthe François Fillon, font partie d'un groupe de jeunes élus issus du RPR et de l'UDF (dont François Bayrou ou Dominique Baudis), baptisé « les Rénovateurs », réunis par un ressentiment partagé envers les trois « anciens » dirigeants de la droite et du centre (Raymond Barre, Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing), devenus à leurs yeux synonymes de « machine à perdre ». Ils ambitionnent alors de présenter une liste unique d’opposition aux élections européennes de juin 1989[2],[3].
La popularité de Dominique Baudis (ancien présentateur de télévision devenu maire UDF-CDS de Toulouse en 1983 en succédant à son père, Pierre Baudis) et Michel Noir (récemment élu maire de Lyon) vaut un certain succès, notamment médiatique, au mouvement. Toutefois des dissensions apparaissent, en particulier sur l'Europe, où les positions souverainistes de Philippe Séguin s'avèrent incompatibles avec l'approche fédéraliste des centristes. Au final, la tentative des « rénovateurs » échoue, la liste conduite par Simone Veil aux élections européennes recueillant seulement 8,43 % des voix. Quoiqu'il en soit, à l'approche des assises du RPR du début 1990 où pour la première fois, la formation gaulliste va désigner ses instances dirigeantes à la proportionnelle, Philippe Séguin et les rénovateurs du RPR font alliance avec Charles Pasqua[4] pour « régénérer le RPR » en s'inspirant « du message du général de Gaulle ». Ils sont notamment rejoints dans leur démarche par Franck Borotra, Élisabeth Hubert, Jean de Boishue ou Jacques Kosciusko-Morizet. Tous défendent une ligne souverainiste sur les questions européennes et se revendiquent d'une position authentiquement gaulliste.
Sentant le danger, Jacques Chirac, qui avait initialement prévu de se tenir au-dessus de la mêlée, s'engage fermement en faisant sien le texte proposé par un des jeunes parlementaires qui lui est resté fidèle, Alain Juppé. Au final, le courant Pasqua-Séguin obtient 31,68 % des voix lors des assises du RPR au Bourget, le 11 février 1990, et Jacques Chirac est réélu président du parti[5]. La division entre ces deux camps se fait jour également lors du référendum sur le traité de Maastricht du 20 septembre 1992, puisque Charles Pasqua et Philippe Séguin font tous deux campagne pour le « non » tandis que Jacques Chirac ou encore Édouard Balladur s'engagent fermement pour le « oui ».
L'élection présidentielle de 1995 est une nouvelle occasion de scission interne. Édouard Balladur, Premier ministre depuis 1993 et jouissant d'une importante popularité, annonce sa candidature le 28 janvier 1995 contre Jacques Chirac. Il reçoit le soutien d'une grande partie des trentenaires et « quadra » du parti tels Nicolas Sarkozy (son porte-parole de campagne), François Fillon, Patrick Devedjian ou Dominique Perben, mais aussi de Charles Pasqua. Pour sa part, outre les « chiraquiens » qui lui sont restés fidèles (Alain Juppé, Jacques Toubon, Bernard Pons, entre autres), Jacques Chirac est rallié par Philippe Séguin qui inspire en grande partie son discours sur la fracture sociale. La victoire du président du RPR entraîne une certaine mise à l'écart d'Édouard Balladur et de la plupart de ses partisans (dont surtout Nicolas Sarkozy, tandis que certains, comme François Fillon ou Dominique Perben, sont tout de même présents dans le gouvernement Juppé). Après la défaite aux élections législatives de 1997, les « gaullistes sociaux » (ou séguinistes) et les « libéraux » (ou balladuriens) s'allient pour prendre la direction du parti : Philippe Séguin devient président et Nicolas Sarkozy secrétaire général.
Parmi les représentants des principales tendances qui divisent le RPR durant les années 1990 figurent :
- « Chiraquiens » ou « Néo-gaullistes légitimiste » : attachement avant tout au dirigeant du parti, Jacques Chirac. Il est marqué par un certain pragmatisme idéologique oscillant entre libéralisme (tout en ayant une certaine méfiance à l'égard du capitalisme), un certain progressisme social hérité du radicalisme et l'attachement au principe « d'indépendance nationale » du gaullisme traditionnel qui le rapproche des « gaullistes sociaux » mais aussi un ralliement à une Europe politique et économique plus intégrée. Cette tendance se rapproche de certains centristes (Philippe Douste-Blazy, Jean-Pierre Raffarin) et du Parti radical valoisien. Outre Jacques Chirac, y figurent Alain Juppé, Jacques Toubon, Bernard Pons, Jean-Louis Debré, Jean-François Mancel, Roger Romani, Pierre-André Périssol, Jean-Jacques de Peretti, Guy Drut, Françoise de Panafieu, Jean Tibéri, François Baroin, Hervé Gaymard, Jean-François Copé, Jean-Paul Delevoye (candidat à la présidence du RPR en 1999), Dominique de Villepin, Josselin de Rohan, Lucette Michaux-Chevry, Gaston Flosse, Jacques Lafleur (même s'il a appelé à voter pour Édouard Balladur en 1995), voire Michèle Alliot-Marie (même si elle a refusé de trancher entre Chirac et Balladur en 1995 et s'est présentée à la présidence du parti en 1999 contre le candidat de l'Élysée, Jean-Paul Delevoye). Au sein de l'UMP après 2002, ils forment le noyau soutenant Alain Juppé à la présidence du mouvement entre 2002 et 2004 puis constituent le courant dit des « chiraco-villepinistes » ou le mouvement Le Chêne de Michèle Alliot-Marie.
- « Balladuriens » ou « Néo-gaullistes libéraux » ou « Conservateurs libéraux », se rapprochant des tendances légitimistes et surtout orléanistes de la classification traditionnelle de la droite française par René Rémond. Assez proches de l'UDF, et plus particulièrement de ses ailes libérales (Parti républicain puis Démocratie libérale) voire centristes (le CDS puis Force démocrate, Simone Veil). Ils sont nettement pro-européens jusqu'à la défense du fédéralisme, attachés à un certain conservatisme fiscal et à la maîtrise des dépenses publiques pour répondre aux critères de convergence de Maastricht et à un certain niveau de dérégulation et déréglementation dans le domaine économique et social afin de mieux insérer la France dans le processus de mondialisation (tout en gardant une forme de patriotisme économique). Cette tendance soutient tout particulièrement la réduction du poids du secteur public et les privatisations initiées par Édouard Balladur en tant que ministre de l'Économie et des Finances puis que Premier ministre de 1986 à 1988 et d 1993 à 1995. Peuvent être cités, outre Édouard Balladur, Nicolas Sarkozy (qui reprend l'initiative au sein de cette tendance après 1997), Patrick Devedjian (candidat à la présidence du RPR en 1999), Dominique Perben, Michel Barnier, Michel Giraud, Georges Tron, Patrick Balkany, Christian Estrosi, Bernard Accoyer, Philippe Goujon, Jacques Baumel, Jean-Claude Étienne ou Thierry Mariani. Beaucoup d'entre eux se retrouvent parmi les partisans de la première heure de Nicolas Sarkozy au sein de l'UMP, même si certains (dont Georges Tron) ont rallié le courant de Dominique de Villepin.
- « Séguinistes » ou « Gaullistes sociaux » : les héritiers du courant représenté dans les années 1970 par Jacques Chaban-Delmas, de tendance sociale-libérale et défendant une forme de réformisme social-démocrate sans toutefois remettre en cause l'économie de marché, voire du gaullisme de gauche (à travers surtout le Mouvement solidarité participation, rejetant partiellement ou totalement le capitalisme). Ils sont généralement hostiles à une Europe supranationale et trop libérale, défendant une meilleure gouvernance économique et sociale sécurisant notamment l'État-providence français avant de pousser à une intégration plus poussée. Ils s'approchent sur ce point du « souverainisme » des gaullistes orthodoxes, avec lesquels ils veulent revenir aux valeurs jugées fondamentales du gaullisme mais plus pour leur part sur un plan social. Ils sont également plutôt libéraux et progressistes sur les questions de société, Philippe Séguin ayant notamment voté pour l'abolition de la peine de mort tandis que certaines personnalités pouvant être rapprochés de ce courant, telle Roselyne Bachelot, défendent le droit à la contraception, à l'avortement voire le mariage homosexuel. En dehors de Philippe Séguin se manifestent dans la mouvance « gaulliste sociale » : François Fillon (candidat à la présidence du RPR en 1999), Jean de Boishue, Franck Borotra, Étienne Pinte, Roger Karoutchi, Nicolas Dupont-Aignan, Roselyne Bachelot ou Serge Lepeltier. Parmi les quelques personnalités restantes se réclamant du gaullisme de gauche au RPR : Yves Guéna, Alain Terrenoire, Jean Peyrelevade ou Alain Marleix. Beaucoup se retrouvent au sein de l'UMP dans le club France.9 de François Fillon, le club Nouveau siècle (pour les gaullistes de gauche) ou en partie dans le Mouvement initiative et liberté, mais aussi dans des partis souverainistes tels que le Rassemblement pour la France (RPF) de Charles Pasqua ou plus encore Debout la République (DLR) de Nicolas Dupont-Aignan.
- « Gaullistes orthodoxes » : tout particulièrement représentés par Charles Pasqua (à travers son association Demain la France fondée en 1991) et d'autres membres du Mouvement initiative et liberté (MIL), ils forment l'aile droite du RPR et la plus attachée au gaullisme tel que l'incarnait Charles de Gaulle. Très critiques à l'égard de la gauche socialiste et communiste mais aussi, dans une certaine mesure, du capitalisme, ils défendent le principe d'indépendance nationale et sont souverainistes, refusant tout réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN et toute évolution vers une Europe fédérale ou supranationale (position qu'ils partagent souvent avec les gaullistes sociaux ou de gauche). Ils sont ceux qui s'approchent le plus du bonapartisme de la classification traditionnelle de la droite française par René Rémond. Favorables à un État et à un exécutif forts, ils militent pour le maintien d'un ordre public par la lutte active contre la délinquance, le grand-banditisme et les groupes terroristes mais aussi contre l'immigration clandestine, symbolisée par la politique menée par Charles Pasqua au ministère de l'Intérieur de 1986 à 1988 et de 1993 à 1995. Outre Charles Pasqua, les membres de Demain la France incluent : William Abitbol, Isabelle Caullery, Jean-Charles Marchiani, Paul-Marie Coûteaux, Lionnel Luca ou Jean-Jacques Guillet. Demain la France forme une liste intitulée « Rassemblement pour la France et l'Indépendance de l'Europe » dissidente de celle unissant le RPR à DL aux élections européennes du 13 juin 1999, en s'alliant avec le Mouvement pour la France (MPF) de Philippe de Villiers. Elle obtient 13,05 % et 13 élus soit le 2e meilleur score derrière le PS mais devant le RPR-DL. Ils quittent le RPR le 21 novembre 1999 pour créer le Rassemblement pour la France (RPF, dont la plupart des membres disposent après 2002 d'une double appartenance avec l'UMP à travers surtout l'association Nation et progrès, d'autres ont rejoint Debout la République). Peuvent également être cités parmi les « gaullistes orthodoxes » : Bernard Debré, Jacques Myard, Xavier Deniau, Philippe de Gaulle, Jacques Godfrain ou Robert Pandraud.
Résultats électoraux
Présidentielles
- 1981 : Jacques Chirac (18,00 % au premier tour)
- 1988 : Jacques Chirac (19,96 % au premier tour ; 45,98 % au second tour)
- 1995 :
- Édouard Balladur (18,58 % au premier tour)
- Jacques Chirac (20,84 % au premier tour ; 52,64 % au second tour)
- 2002 : Jacques Chirac (19,88 % au premier tour ; 82,21 % au second tour)
Législatives
- 1978 : 22,62 % au premier tour (1er parti) ; 26,11 % au second tour (2e parti, derrière le PS) ; 150 élus
- 1981 : 20,83 % au premier tour (2e parti, derrière le PS) ; 22,35 % au second tour (2e parti, derrière le PS) ; 85 élus
- 1986 :
- 1988 : 19,19 % au premier tour (2e parti, derrière le PS) ; 23,06 % au second tour (2e parti, derrière le PS) ; 126 élus
- 1993 : 19,83 % au premier tour (1er parti) ; 27,85 % au second tour (2e parti, derrière le PS) ; 242 élus
- 1997 : 15,70 % au premier tour (2e parti, derrière le PS) ; 22,81 % au second tour (2e parti, derrière le PS) ; 139 élus
Personnalités ayant exercé une fonction ou mandat national
Président de la République
- 1995 - 2007 : Jacques Chirac (élu en tant que RPR en 1995 et 2002)
Premiers ministres
- 1986 - 1988 : Jacques Chirac
- 1993 - 1995 : Édouard Balladur
- 1995 - 1997 : Alain Juppé
Ministres
Ne sont listés ici que les ministres, non les secrétaires d'État et ministres délégués.
5 ministres RPR sur 16 ministères (dont 1 ministre d'État sur 3) :
- Justice (ministre d'État) : Olivier Guichard
- Défense : Yvon Bourges
- Coopération : Robert Galley
- Relations avec le Parlement : Robert Boulin
- Qualité de la vie : Vincent Ansquer
3 ministres RPR sur 13 puis 14 ministères :
- Justice : Alain Peyrefitte
- Défense : Yvon Bourges
- Coopération : Robert Galley
7 puis 6 puis 5 ministres RPR sur 19 puis 18 puis 17 ministères :
- Justice : Alain Peyrefitte
- Défense :
- Yvon Bourges (1978 - 1980)
- Joël Le Theule (1980, décédé en décembre 1980)
- Robert Galley (1980 - 1981)
- Travail et Participation : Robert Boulin (1978 - 1979, décédé en octobre 1979)
- Coopération : Robert Galley
- Budget : Maurice Papon
- Transports : Joël Le Theule (1978-1980)
- Commerce extérieur : Michel Cointat (1980-1981)
- Culture et Communication : Jean-Philippe Lecat (1978-mars 1981)
Outre le Premier ministre, 6 ministres RPR sur 14 ministères (dont l'unique ministre d'État) :
- Économie, Finances et Privatisation (ministre d'État) : Édouard Balladur
- Justice : Albin Chalandon
- Intérieur : Charles Pasqua
- DOM-TOM : Bernard Pons
- Affaires sociales et Emploi : Philippe Séguin
- Coopération : Michel Aurillac
Outre le Premier ministre, 11 puis 10 ministres RPR sur 23 puis 22 ministères (dont 1 des 4 ministres d'État) :
- Intérieur et Aménagement du Territoire (ministre d'État) : Charles Pasqua
- Affaires étrangères : Alain Juppé
- Travail, Emploi et Formation professionnelle : Michel Giraud
- Culture et Francophonie : Jacques Toubon
- Budget (porte-parole jusqu'en janvier 1995) : Nicolas Sarkozy
- Enseignement supérieur et recherche : François Fillon
- Environnement : Michel Barnier
- Coopération :
- Michel Roussin (1993 - 1994)
- Bernard Debré (1994 - 1995)
- DOM-TOM : Dominique Perben
- Jeunesse et Sports : Michèle Alliot-Marie
- Communication :
- Alain Carignon (1993 - 1994)
- Nicolas Sarkozy (1994 - 1995)
Outre le Premier ministre, 13 ministres RPR sur 26 ministères :
- Justice : Jacques Toubon
- Aménagement du Territoire, Équipement et Transports : Bernard Pons
- Intérieur : Jean-Louis Debré
- Relations avec le Parlement : Roger Romani
- Santé publique et Assurance maladie : Élisabeth Hubert
- Intégration et Lutte contre l'exclusion : Éric Raoult
- Solidarité entre les générations : Colette Codaccioni
- Logement : Pierre-André Périssol
- Technologies de l'Information et Poste : François Fillon
- Outre-mer : Jean-Jacques de Peretti
- Jeunesse et Sports : Guy Drut
- Tourisme : Françoise de Panafieu
- Anciens combattants et Victimes de guerre : Pierre Pasquini
Outre le Premier ministre, 6 ministres RPR sur 16 ministères :
- Justice : Jacques Toubon
- Équipement, Logement, Transports et Tourisme : Bernard Pons
- Intérieur : Jean-Louis Debré
- Relations avec le Parlement : Roger Romani
- Industrie, Poste et Télécommunications : Franck Borotra
- Fonction publique, Réforme de l’État et Décentralisation : Dominique Perben
9 ministres RPR sur 15 ministères :
- Intérieur, Sécurité intérieure et Libertés locales : Nicolas Sarkozy
- Affaires sociales, Travail et Solidarité : François Fillon
- Justice : Dominique Perben
- Affaires étrangères, Coopération et Francophonie : Dominique de Villepin
- Défense et Anciens combattants : Michèle Alliot-Marie
- Écologie et Développement durable : Roselyne Bachelot
- Agriculture, Alimentation, Pêche et Affaires rurales : Hervé Gaymard
- Culture et Communication : Jean-Jacques Aillagon
- Fonction publique, Réforme de l’État et de Aménagement du territoire : Jean-Paul Delevoye
Président du Sénat
- 1998 - 2002 (reste président jusqu'en 2008) : Christian Poncelet
Présidents de l'Assemblée nationale
- 1976 - 1978 : Edgar Faure
- 1978 - 1981 / 1986 - 1988 : Jacques Chaban-Delmas
- 1993 - 1997 : Philippe Séguin
- 2002 (reste président jusqu'en 2007) : Jean-Louis Debré
Députés à l'Assemblée nationale
- 1978 - 1981 : 154 membres dont 11 apparentés (sur 491)
- 1981 - 1986 : 88 membres dont 9 apparentés (sur 491)
- 1986 - 1988 : 155 membres dont 8 apparentés (sur 577)
- 1988 - 1993 : 130 membres dont 3 apparentés (sur 577)
- 1993 - 1997 : 257 membres dont 12 apparentés (sur 577)
- 1997 - 2002 : 140 membres dont 6 apparentés (sur 577).
Adhérents[6]
- 1976 : 285 000
- 1977 : 401 000
- 1979 : 760 000
- 1981 : 670 000
- 1983 : 850 000
- 1986 : 885 000 (35 % de femmes)
- 1995 : 454 000
- 2002 : 90 000
Responsables
Liste des présidents
- 1976 - 1994 : Jacques Chirac
- 1994 - 1997 : Alain Juppé
- 1997 - 1999 : Philippe Séguin
- 1999 : Nicolas Sarkozy (intérim)
- 1999 - 2002 : Michèle Alliot-Marie (première et seule fois que le président du parti est élu directement par les militants)
- Résultats de l'élection du président du RPR de 1999 :
- 1er tour (20 novembre 1999) :
- Jean-Paul Delevoye : 35,26 %
- Michèle Alliot-Marie : 31,19 %
- François Fillon : 24,62 % (se désiste en faveur de Michèle Alliot-Marie pour le second tour)
- Patrick Devedjian : 8,92 % (se désiste en faveur de Michèle Alliot-Marie pour le second tour)
- 2e tour (4 décembre 1999) :
- Michèle Alliot-Marie : 62,71 %
- Jean-Paul Delevoye : 37,29 %
- 1er tour (20 novembre 1999) :
- Résultats de l'élection du président du RPR de 1999 :
- 2002 : Serge Lepeltier (intérim)
Liste des secrétaires généraux
- 1976 - 1979 : Jérôme Monod
- 1979 - 1979 : Alain Devaquet
- 1979 - 1984 : Bernard Pons
- 1984 - 1988 : Jacques Toubon
- 1988 - 1995 : Alain Juppé
- 1995 - 1997 : Jean-François Mancel
- 1997 - 1999 : Nicolas Sarkozy
- 1999 - 2001 : Adrien Gouteyron
- 2001 - 2002 : Serge Lepeltier
Liste des présidents de groupe parlementaire
Assemblée nationale
- 1976 - 1986 : Claude Labbé
- 1986 - 1988 : Pierre Messmer
- 1988 - 1995 : Bernard Pons
- 1995 - 1997 : Michel Péricard
- 1997 - 2002 : Jean-Louis Debré
Sénat
- 1976 - 1978 : Pierre Carous
- 1978 - 1981 : Marc Jacquet
- 1981 - 1986 : Charles Pasqua
- 1986 - 1988 : Roger Romani
- 1988 - 1993 : Charles Pasqua
- 1993 - 2002 : Josselin de Rohan
Intégrité publique
Article détaillé : Financement illégal du RPR.Le RPR a été impliqué dans de multiples affaires de financement illégal, touchant son administration ou des élus locaux.
Anecdotes
- Les chansonniers des années 1970 ont beaucoup ironisé sur le fait que l’on était passé du RPF à l’UNR, puis de l’UNR-UDT à l'UD-Ve et de l’UDR au RPR « Plus ça change, plus c’est la même chose », reprirent-ils. Le passage de "RPF, UDR" à "UDF, RPR" a fait quelques beaux soirs du Théâtre de dix heures et du Caveau de la République.
- C’est curieusement le dessinateur Sempé qui a été le premier à mentionner un parti politique nommé Rassemblement pour la République, et cela dès les années 1960 ! Le nom apparaît en effet dans un de ses dessins de l’époque représentant une manifestation. Il semble qu’il avait voulu choisir à l’époque un nom aussi neutre que possible, n’évoquant ni la droite, ni la gauche. L’histoire ne dit pas s’il a reçu ou non des droits d’auteurs.
- Remarque : le sigle « RPR » a été utilisé, plus anciennement encore, sur les parchemins timbrés notariaux des XVIe et XVIIe siècles, pour désigner les croyants de la « religion prétendue réformée », c’est-à-dire les protestants.
- L'hymne officiel du RPR débutait par ces paroles : "Du fin fond des départements, la France entière se met en mouvement. C’est vrai que nous en sommes fiers, d’être compagnons du RPR !"
- Le 22 août 1996, le siège du RPR a été occupé par une cinquantaine de personnes demandant la régularisation de tous les « sans-papiers » (collectif Des Papiers Pour Tous)
- Music Sounds Better With You du groupe Stardust servit de bande sonore pour leurs meeting politiques
- Le dernier logo du RPR, créé en 1991, est l'oeuvre du designer français Michel Disle.
Notes et références
- http://www.politique.net/annees-giscard/creation-rpr-udf.htm
- Éric Zemmour, « Vingt ans après, les rénovateurs », Le Figaro, 16 avril 2009.
- Gilles Bresson et Jean-Michel Thénard, Les vingt et un jours qui ébranlèrent la droite, Grasset, 1989 (ISBN 2-246-42661-8, 9782246426615), p. 276
- « RPR, histoire d'un complot », L'Express, 12 janvier 1990. Dominique de Montvalon et Florent Leclerq,
- Dominique Frémy et Michèle Frémy, Quid 2004, Robert Laffont, 2003, 2190 p. (ISBN 978-2-221-09960-5), p. 806
- Dominique et Michèle Frémy, Robert Laffont Quid 2004,
Voir aussi
Catégories :- Ancien parti politique conservateur en Europe
- Ancien parti politique français
- Mouvement gaulliste
- Parti politique disparu en 2002
- Parti politique fondé en 1976
- Rassemblement pour la République
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