- Adrien Gouteyron
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Adrien Gouteyron Mandats Sénateur de la Haute-Loire 1978 – 2011 Prédécesseur Jean Proriol (RI) Successeur Gérard Roche (DVD) Secrétaire général
du Rassemblement pour la République1999 – 2001 Prédécesseur Nicolas Sarkozy Successeur Serge Lepeltier Conseiller général du canton de Vorey 1976 – 2008 Prédécesseur Benoît Ranchoux (DVG) Successeur Georges Boit (UMP) Maire de Rosières Actuellement en fonction Depuis le 1989 Prédécesseur François Garnier[1] Biographie Date de naissance 13 mai 1933 Lieu de naissance Rosières
(Haute-Loire)Nationalité française Parti politique UDR
RPR
UMPDiplômé de Faculté des lettres d'Aix-en-Provence Profession Inspecteur général honoraire de l'Éducation nationale
Sénateurs de Haute-Loire modifier Adrien Gouteyron, né le 13 mai 1933 à Rosières (Haute-Loire), est un haut fonctionnaire et homme politique français, membre du Rassemblement pour la République (RPR) puis de l'Union pour un mouvement populaire (UMP).
Sommaire
Biographie
Fils d'un commerçant de Rosières (Haute-Loire)[2], il poursuit ses études au Pensionnat Notre-Dame-de-France du Puy-en-Velay, puis au lycée du Parc (Lyon) et à la Faculté des lettres d'Aix-en-Provence[2]. À 25 ans, il est reçu à l'agrégation de lettres[3], et débute une carrière de professeur de lycée[4] dans l'Éducation nationale, qui le mène successivement à Barcelonnette[5], à Armentières[6], à Roanne et au Puy-en-Velay[2].
Devenu inspecteur d'académie (1966-1970)[2], proche du mouvement gaulliste[7], il participe après 1971 aux cabinets ministériels des ministres successifs de l'Éducation nationale : Olivier Guichard (UDR), Joseph Fontanet (CDP) et René Haby (RI)[2]. Enfin, en 1975, il est nommé par ce dernier inspecteur général de l'Instruction publique et, parallèlement, directeur d'administration centrale.
Parallèlement à ses activités professionnelles, il débute dans les années 1960 une carrière d'élu dans son département d'origine, la Haute-Loire. Après un mandat au conseil municipal du Puy-en-Velay[6], sous la mandature de Célestin Quincieu[8], et un échec aux élections législatives de 1973, il remporte trois ans plus tard le poste de conseiller général de Vorey[9]. Dès lors, il devient vice-président du conseil général (1976-2008) puis, en 1989, maire de Rosières, sa commune natale de l'Emblavez, fonctions dans lesquelles il a été constamment reconduit depuis lors[9].
Activité sénatoriale
Le 11 juin 1978, il remporte l'élection sénatoriale partielle organisée à la faveur de la démission de Jean Proriol, devenu député[10], et devient sénateur de Haute-Loire. Il est réélu aux scrutins ultérieurs de 1983, 1992 et 2001.
Au Palais du Luxembourg, il s'impose comme un spécialise des questions de culture et d'éducation. Président de la commission des affaires culturelles de 1995 à 2001, membre du bureau de la section française de l'Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), membre du groupe français de l'Union interparlementaire (UIP), il est finalement élu vice-président du Sénat le 3 octobre 2001, poste qu'il conserve jusqu'en 2008.
En 2011, il annonce son intention de ne pas se représenter aux élections sénatoriales, mettant ainsi un terme à sa carrière parlementaire[9], à l'issue de trente-trois années de mandat. « Je représentais un territoire auquel je suis viscéralement attaché », déclarera-t-il à cette occasion à L'Éveil de la Haute-Loire[11].
Activité politique
Sur le plan politique, après avoir été brièvement membre du comité central de l'UDR (1975-1976), Adrien Gouteyron retrouve des responsabilités nationales en 1999, à la faveur de l'élection de Michèle Alliot-Marie à la présidence du Rassemblement pour la République (RPR). Nommé par cette dernière secrétaire général du parti gaulliste[12], il succède ainsi au jeune Nicolas Sarkozy et occupe cette fonction de décembre 1999 à avril 2001, date à laquelle il est remplacé par le sénateur-maire de Bourges, Serge Lepeltier.
En 2002, il rejoint la nouvelle Union pour un mouvement populaire (UMP), même s'il déclare par la suite ne pas avoir été « spontanément »[13] favorable à un tel regroupement et ne pas s'y sentir toujours « très à l’aise »[13].
En Haute-Loire, il constitue, avec le député Marcel Raffier (UNR), l'une des très rares figures du gaullisme dans un département très marqué par le courant démocrate-chrétien.
Notes et références
- http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/09/14/necrologie-francois-garnier-ancien-maire-de-rosieres
- Source : notice Who's who
- À cette époque, les deux agrégations de lettres modernes et de lettres classiques n'étaient pas encore différenciées.
- déclarations à la presse, mai 2011) « Une carrière professionnelle dont je suis très fier », affirmera-t-il par la suite (cf.
- Article de Zoom d'ici). En tant que maître auxiliaire (cf.
- Entretien avec Jean-Paul Vincent de France 3 Clermont
- conférence de presse, mai 2011), rappelant son attachement à la personne du général de Gaulle (cf. Entretien avec Jean-Paul Vincent de France 3 Clermont) « J'ai toujours été gaulliste », déclarera-t-il par la suite (cf.
- http://www.leprogres.fr/haute-loire/2011/10/01/mon-premier-engagement-etait-a-gauche
- Article du Progrès
- Site du Sénat. Jean Proriol a défait le socialiste René Chazelle, dernier parlementaire de gauche qu'ait connu la Haute-Loire.
- Article de L'Éveil
- Article de Libération
- Déclarations à James Taffoirin
Liens externes
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