- Michel Roussin
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Michel Roussin Michel Roussin à Coëtquidan, en 2009Mandats Ministre de la Coopération 30 mars 1993 – 12 novembre 1994 Président François Mitterrand Premier ministre Édouard Balladur Gouvernement Gouvernement Édouard Balladur Prédécesseur Marcel Debarge Successeur Bernard Debré Député de la troisième circonscription de Paris 21 mars 1993 – 1er mai 1993 Élection Élections législatives françaises de 1993 Législature Xe législature Prédécesseur Édouard Frédéric-Dupont Successeur Martine Aurillac Biographie Date de naissance 3 mai 1939 Lieu de naissance Rabat Nationalité Française Parti politique RPR modifier Michel Roussin est un homme politique français né le 3 mai 1939 à Rabat, ancien officier supérieur de gendarmerie, préfet hors cadre, ancien député, ancien ministre. Directeur de cabinet d'Alexandre de Marenches, directeur du SDECE (maintenant DGSE) jusqu'à l'élection de François Mitterrand à la Présidence de la République en mai 1981, il est ensuite chef de cabinet puis directeur de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris et à Matignon pendant la première cohabitation entre 1984 et 1993. Nommé ministre de la Coopération au sein du gouvernement Balladur en 1993, il démissionne l'année suivante suite à une mise en examen. Inculpé dans plusieurs affaires de financement occulte du RPR, il est temporairement incarcéré puis bénéficie de plusieurs non-lieux dans certaines affaires.
Nommé à la Présidence de SAE International, entreprise de construction dans l'orbite de la banque Paribas, Michel Roussin cumule en 1997 cette fonction avec la présidence du comité Afrique du MEDEF et la délégation de la francophonie à la mairie de Paris, avant de devenir vice-président du groupe Bolloré de 2000 à 2010. Il a créé et animé l'émission Paroles d'Afrique sur Direct 8, chaîne du groupe Bolloré, dont les premiers invités furent l'ambassadeur du Congo Brazzaville, Henri Lopès, et Louis Gardel, écrivain, scénariste de Fort Saganne ; Denis Sassou N'Guesso, président du Congo Brazzaville, fit l'objet d'un reportage au cours de cette émission[1]. Il est actuellement conseiller du président d'EDF.
Son appartenance supposée à la franc-maçonnerie a été évoquée par Patrice Burnat et Christian de Villeneuve[2], son affiliation supposée à la GLUA a été évoquée par Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre[3].
Sommaire
Chronologie
- 1972 - 1974 : Commandant militaire de l’Hôtel Matignon successivement sous les gouvernements de Jacques Chaban-Delmas, Pierre Mesmer et Jacques Chirac
- 1975 - 1976 : Sous-préfet à Tours (Indre-et-Loire)
- 1977 - 1981 : Directeur de cabinet d’Alexandre de Marenches au SDECE
- 1981 : Chef de service au ministère de la Défense
- 1981 - 1983 : Chargé de mission auprès du président de la Générale des eaux
- 1984 - 1988 : Chef de cabinet de Jacques Chirac à la Ville de Paris puis à Matignon.
- 1988 - 1993 : Directeur de cabinet du maire de Paris
- Mars 1993 - mai 1993 : Député de la troisième circonscription de Paris[4]
- Mai 1993 - novembre 1994 : Ministre de la Coopération
- Novembre 1994 : Mis en examen dans « l’affaire des HLM de Paris », il démissionne de ses fonctions ministérielles, puis bénéficie d’un non-lieu
- 1996 - 1999 : Président de SAE International, une filiale du groupe Eiffage, il est parallèlement Président du comité Afrique-Caraïbes-Pacifique au sein du Medef International
- 2000 - 2010 : Vice-Président du groupe Bolloré
- Depuis mai 2010 : Conseiller du Président d'EDF
Intégrité publique
Dans l'affaire des marchés publics d'Île-de-France, Michel Roussin a été condamné en première instance en octobre 2005 pour « complicité et recel de corruption » à quatre ans de prison avec sursis, 50 000 euros d'amende et cinq ans de privation des droits civiques, civils et familiaux. Mis en cause par une vingtaine de témoins, le tribunal lui a attribué des fonctions « multiples et centrales » dans l'organisation de la corruption.
Devant le tribunal, Michel Roussin a nié avoir eu un rôle dans la corruption. Il a néanmoins admis avoir eu connaissance du dispositif de corruption au cœur du procès, une stratégie qui ne lui a pas permis d'avoir la relaxe qu'il demandait. Michel Roussin s'est refusé à évoquer le rôle éventuel de son ancien mentor, Jacques Chirac. Roussin a ensuite fait appel de cette décision mais la condamnation est confirmée le 7 novembre 2006[5] et son pourvoi en cassation rejeté le 20 février 2008[6].
Bibliographie
- Le gendarme de Chirac publié en avril 2006 aux éditions Albin Michel
- Afrique majeure Éditions France-Empire
Notes et références
- Les émissions - Paroles d'Afrique - Direct 8
- Les Francs-maçons des années Mitterrand, Grasset, 1994 (p.105)
- L'Express n°2598, 19 avril 2001 Interview donnée à
- Fiche sur le site de l'Assemblée nationale
- Métro Paris, 9 nov. 2006
- Condamnation définitive pour Michel Roussin, Nouvel Obs.com, 20 février 2008. Consulté le 20 février 2008
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégories :- Ancien ministre de la Cinquième République
- Militaire français
- Ministre français de la Coopération
- Personnalité du Rassemblement pour la République
- Personnalité française du monde des affaires
- Naissance en 1939
- Affaire des marchés publics d'Ile-de-France
- Financement illégal du RPR
- Personnalité des organisations patronales
- Personnalité politique condamnée lors d'une affaire politico-financière
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