Folpersviller

Folpersviller

Sarreguemines

Sarreguemines

Centre ville en 2004
Centre ville en 2004

Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Lorraine
Département Moselle
Arrondissement Sarreguemines
Canton Sarreguemines (chef-lieu)
Sarreguemines-Campagne (chef-lieu)
Code Insee abr. 57631
Code postal 57200
Maire
Mandat en cours
Céleste Lett
2008 - 2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences
Site internet www.sarreguemines.fr
Démographie
Population 21 733 hab. (INSEE 2006)
Densité 732 hab./km²
Aire urbaine 42 077 hab.
Gentilé Sarregueminois, Sarregueminoises
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 40″ Nord
       7° 04′ 05″ Est
/ 49.1111111111, 7.06805555556
Altitudes mini. 192 m — maxi. 293 m
Superficie 29,67 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Sarreguemines est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est.

Sommaire

Géographie

Sarreguemines est située à la frontière allemande, au confluent de la Sarre et de la Blies. Cette configuration est confirmée par l’étymologie du lieu, le mot allemand gemund signifiant confluence se retrouve dans le nom allemand de la ville, Saargemünd. Elle fait partie de l’eurodistrict de Sarrebruck-Forbach qui avoisine les 700 000 habitants.

Son agglomération s’étend de part et d’autre de la frontière. L’aire urbaine compte 42 077 habitants pour sa partie française.

Le tram-train reliant Sarreguemines à Sarrebruck

Il s’agit après Metz, Thionville, Montigny-lès-Metz et Forbach de la cinquième commune la plus peuplée du département de la Moselle. D’après le dernier recensement, sa population repasse derrière celle de Forbach.

Depuis 1999, la population des ménages a diminué de 1 646 personnes, soit une baisse de 7,4 %. Depuis 1999, la commune compte 84 ménages supplémentaires, soit une augmentation de 0,9 %. Enfin, la commune compte 217 logements de plus qu’en 1999, ce qui représente une augmentation de 2,1 %.

La part des ménages disposant au moins d’une voiture est de 76 % au 1er juillet 2005 et de 78 % en 1999

Depuis 1997, Sarreguemines est desservie par le Saarbahn (tram-train) de Sarrebruck.

Quartiers

  • Allmend
  • Beausoleil
  • Blauberg
  • Blies
  • Cité des faienceries (f f)
  • Folpersviller (ancienne commune rattachée à Sarreguemines en 1971)
  • Himmelsberg
  • Neunkirch (ancienne commune rattachée à Sarreguemines en 1964)
  • Welferding (ancienne commune rattachée à Sarreguemines en 1964)

Histoire

En 1297, Sarreguemines passa du duché de Deux-Ponts au duché de Lorraine, lequel revint à la France en 1766 en vertu du Traité de Vienne de 1735/1738. La ville était le chef-lieu du bailliage d’Allemagne, les habitants parlant un dialectique germanique (le platt).

Intégrée à l’Empire allemand en 1871, dans le Reichland Elsaß-Lothringen, la ville repassa à la France en 1918. Son annexion de fait par l’Allemagne nazie en juillet 1940, ne suscita qu’une tardive et molle réaction de la part du gouvernement de l’État français. Redevenue Française en 1944, la ville, aujourd’hui, se veut Européenne…

Rattachements géographiques

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 1995 Robert Pax
mars 1995 mars 2001 René Ludwig NI
mars 2001 mars 2008 Céleste Lett UDF
2008 Celeste Lett UMP
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[1] et INSEE[2])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 402 2 529 2 972 3 608 - 4 113 4 243 - -
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
- 6 075 6 802 6 863 8 466 9 573 10 719 13 076 13 888
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 685 14 919 14 253 14 197 13 812 14 371 16 001 13 375 14 947
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
17 866 24 846 25 684 24 763 23 117 23 202 21 733 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Économie

  • Fonderies
  • Constructions mécaniques
  • Serrurerie
  • Bonneterie
  • Pneumatiques (siège français de Continental AG)
  • Céramique
  • Faïencerie

Industrie de la faïence

La réputation de la faïence de Sarreguemines n’est plus à faire. En deux siècles, la petite industrie familiale née à la Révolution a fait du chemin. De nombreux amateurs de ces pièces gaies et colorées sont disséminés un peu partout dans le monde. Paul Utzschneider et Paul de Geiger, véritables hommes-orchestre, ont propulsé la petite ville au tout premier rang de l’industrie faïencière : dès le XIXe siècle, Sarreguemines propose dans le monde entier une vaste collection de faïences, vases, cache-pot, fresques murales, cheminées…

L’activité débute en 1790. Nicolas-Henri Jacobi et deux autres associés installent la première manufacture. Toutefois, la conjoncture n’est guère favorable. Jacobi achète alors un moulin à huile qu’il transforme en moulin de cailloutage situé en bord de rivière, mais sa bonne volonté ne suffit pas : les difficultés d’approvisionnement en matières premières, l’hostilité et la méfiance des habitants, la concurrence des manufactures anglaises et françaises et les troubles de la Révolution poussent Jacobi à céder la place…

  • Paul Utzschneider et le début de l’expansion

Ce jeune Bavarois dynamique reprend la manufacture en 1800 et la redresse rapidement. Napoléon Ier devient un de ses meilleurs clients et lui passe plusieurs commandes. Le jeune homme, inventif, introduit de nouvelles techniques de décoration. L’expansion est telle qu’il doit ouvrir de nouveaux ateliers. Il fait ainsi l’acquisition de plusieurs moulins. Les protestations suscitées par les déforestations l’amènent à l’utilisation de la houille en substitution du bois, mais il faut attendre 1830 pour que soient construits les premiers fours à houille.

  • Le temps de l’industrialisation

En 1836, Utzchneider confie la direction de la manufacture à son gendre, Alexandre de Geiger. Ce dernier fait édifier de nouvelles constructions en respectant l’harmonie du paysage. Le Moulin de la Blies est édifié en 1841 dans cet esprit. En 1838, Alexandre de Geiger s’était rapproché de Villeroy & Boch. Cet accord a contribué à la croissance de l’activité. La révolution industrielle bat son plein, une architecture nouvelle apparaît, avec l’apparition de toits en sheds et de hautes cheminées à section ronde évitant la retombée des fumées sur les habitations voisines. Les nouvelles usines construites en 1853 et 1860 fonctionnent ainsi uniquement à la vapeur. Dans les ateliers, la modernisation porte essentiellement sur les énergies nécessaires aux machines.

  • La consolidation et le changement de siècle

En 1871, suite à l’annexion de la Moselle à l’Allemagne, Alexandre de Geiger quitte Sarreguemines et se retire à Paris. Son fils, Paul de Geiger, assure alors la direction. Deux nouvelles usines sont construites à Digoin et à Vitry-le-François… Paul de Geiger meurt en 1913, année où Utzschneider & Cie est scindée en deux sociétés, l’une gérant l’établissement de Sarreguemines, l’autre les usines françaises. En 1919, après la première guerre mondiale, l’unité se reconstitue sous le nom de Sarreguemines-Digoin-Vitry-le-François et est administrée par la famille Cazal. Durant la Seconde Guerre mondiale, la faïencerie fut mise sous séquestre et sa gestion confiée de 1942 à 1945 à Villeroy & Boch.

  • Les années Lunéville :

En 1978, suite à une OPA, la manufacture est rachetée par le groupe Lunéville-Badonviller-St-Clément. C’est le tournant décisif de l’histoire de la faïence à Sarreguemines : la fabrication de vaisselle est abandonnée en 1979 et l’usine se concentre sur celle de carrelage, murs et sols. Le site du moulin de la Blies est abandonné. En 1982, la faïencerie prend le nom de Sarreguemines Bâtiment.

  • La fin :

En 2002, suite à un plan de reprise de 19 salariés et cadres devenus actionnaires, l’entreprise prend le nom de Céramiques de Sarreguemines. Il reste 130 ouvriers qui essayent de maintenir l’outil de production. En 2005, l’entreprise est placée en liquidation judiciaire. La production continue avec une soixantaine d’ouvriers. Le 9 janvier 2007, le tribunal ordonne la liquidation et la fin de l’activité au 1er février 2007. La faïencerie de Sarreguemines n’existe plus.

Lunéville-St Clément continue à produire certains modèles qui en avaient fait la renommée.

Administration

Sarreguemines a absorbé quelques communes voisines au cours de son histoire : Neunkirch-lès-Sarreguemines et Welferding en 1964, et Folpersviller en 1971.

Sarreguemines est chef-lieu de deux cantons :

Personnages célèbres

Lieux et monuments

  • Vestiges gallo-romains : villa-palais, tuiles.
  • Ruines du château XIIe siècle : deux tours, une porte. surplombant le centre ville.
  • Château de Neunkirch 1906.

Édifices religieux

Édifices civils

Monument aux morts
  • Palais de justice construit sous le régime allemand.
  • Le musée de la Faïencerie de Sarreguemines et le circuit de la faïence.
  • Le musée des techniques faïencières au Moulin de la Blies avec reconstitution d’ateliers (l’ampleur et l’originalité du lieu en font un musée unique en Europe). Il accueille souvent des écoles, formant et informant les élèves sur ces techniques.
  • Ancien casino de la Faïencerie : casino, décors extérieurs en faïence, pavillon Geiger,
  • Kiosque à musique.
  • Monument aux morts.
  • Le four, unique rescapé de son type en Europe à côté de la Mairie.
  • Le Casino au bord de l’eau, il n’est pas une salle de jeux mais un espace culturel contenant un théâtre.
  • Les cités ouvrières.
  • Le Parc de l’Hôpital
  • Les ruines du complexe industriel SESA et juste à côté les anciennes casernes, qui constituent aujourd’hui le lycée professionnel hôtelier et le collège Fulrad.
  • Le Jardin des Faïenciers accueille les visiteurs du Musée des techniques faïencières. Il fait partie du réseau transfrontalier de jardins nommé Jardins sans Limites.

Enseignement

  • lycée Henri Nominé ;
  • lycée Jean-de-Pange ;
  • lycée Simon-Lazard ;
  • institution Sainte-Chrétienne ;
  • collège Fulrad ;
  • collège du Himmelsberg ;
  • collège Jean-Jaurès ;

Enseignement supérieur

Sarreguemines accueille un Institut de Formation en Soins Infirmiers et une antenne de l’Institut Universitaire Technologique de Metz, département Gestion Logistique et Transport. De plus, un département Droit a été créé, et une licence professionnelle « Assistant en Gestion et Logistique Transfrontalière » permet d’acquérir une formation supérieure très spécifique.

  • IUT de Metz à Sarreguemines
  • Faculté de Droit
  • Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM)
  • Institut de Formation des Soins Infirmiers

Vie sportive

  • le Club de lutte de Sarreguemines, fondé en 1896, est le plus vieux de France. Le club a connu ses heures de gloire dans les années 1970, puis il connut un passage à vide d’une quinzaine d’année qui l’a presque vu disparaître. Cependant, en 1987, Eric Cirk son actuel entraîneur a repris l’activité du Club. En quelques années il a su en faire le meilleur de France, en effet depuis une quinzaine d’année le Club de Sarreguemines truste tous les podiums nationaux et cela dans toutes les catégories d’âge.
  • football : l’Association sarregueminoise de football 93 (club doyen fondé en 1919), le RC Sarreguemines et l’AS Neunkirch sont les clubs de la cité, accompagnés de l’AS Welferding, le CS Folpersviller et le FC Istanbul.
  • golf de Sarreguemines

Références

Source

  • Robert Doegé (1910-1978), « 2000 Jahre Sarregueminer Geschichte » Histoire de Sarreguemines écrite en dialecte local : le « platt », Éditions Pierron, 1979, 392 pages.

Liens externes

  • Portail de la Lorraine Portail de la Lorraine
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