Faye Dunaway

Faye Dunaway

Faye Dunaway

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Faye Dunaway en 2008.

Nom de naissance Dorothy Faye Dunaway
Naissance 14 janvier 1941 (1941-01-14) (70 ans)
Bascom, Floride (États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Profession Actrice
Productrice
Scénariste
Films notables Bonnie et Clyde
L'Affaire Thomas Crown
Little Big Man
Les Trois mousquetaires
Chinatown
La Tour infernale
Les Trois Jours du condor
Network
Les Yeux de Laura Mars
Maman très chère
Barfly

Faye Dunaway, née Dorothy Faye Dunaway le 14 janvier 1941 à Bascom en Floride, est une actrice, productrice et scénariste américaine.

Elle commence sa carrière de comédienne au milieu des années 1960. L'immense succès du film Bonnie et Clyde en 1967 fait d'elle une star. Sex-symbol dans les années 1960 et 1970, elle joue les femmes froides et sensuelles, à poigne et névrosées, guettées par la déchéance dans des films comme L'Affaire Thomas Crown, Chinatown ainsi que Network pour lequel elle reçoit un oscar. Sa carrière, qui a connu des hauts et des bas (elle reçut un Razzie Awards dans la catégorie Pire actrice pour Maman très chère), est néanmoins qualifiée d'exceptionnelle par la critique de cinéma.

Considérée comme un « modèle de sophistication et de grâce intemporelle[1] », elle est également connue pour son tempérament difficile. Au cours de sa carrière, elle a travaillé avec les plus grands acteurs sous la direction des plus fameux réalisateurs de sa génération. Les films qu'elle tourne dans les années 1970, de Little Big Man aux Yeux de Laura Mars font d'elle l'une des actrices les plus notables de cette décennie[2].

Sommaire

Biographie

Naissance, enfance et débuts au théâtre

Faye Dunaway naît le 14 janvier 1941 à Bascom (situé en Floride, aux États-Unis) d'une mère au foyer, Grace Smith (née en avril 1922, décédée en 1958)[3], et d'un père officier de l'armée, John MacDowell Dunaway, Jr[4] (né le 9 août 1920, décédé le 6 juin 1984)[3].

« Ma mère, Grace, une beauté rousse, tomba amoureuse de mon père lors d'une fête de la cacahuète. Elle avait 15 ans, il en avait 17. Ce fut le début d'une cour assidue. Le dimanche, ils se rendaient à la messe en buggy et le mercredi, ils se retrouvaient pour les prières du soir[5]. »

Elle passe son enfance en voyageant à travers les États-Unis et l'Europe. Les disputes fréquentes entre ses parents aboutissent à leur séparation et Faye Dunaway, alors à peine âgée de dix ans, se sent responsable de la situation. Elle n'a alors qu'un objectif, celui d'être la meilleure quoi qu'il arrive. Elle suit des cours de danse, de claquettes, de piano et de chant, puis étudie aux université de Boston, de l’État de Floride[6] et de Floride[7] d'où elle ressort avec un diplôme. En 1962, à l'âge de 21 ans, elle suit des cours de théâtre à l'American National Theater and Academy. Repérée par Llyod Richards dans l'adaptation des Sorcières de Salem, elle est recommandée à Elia Kazan, en quête de jeunes talents pour le Lincoln Center Repertory Company qui vient d'être créé. Sa vie privée est alors instable : elle est dépressive. Pour se débarrasser de ce conflit latent, elle consulte différents psychanalystes. Kazan le ressent bien : « Il y a quelque chose chez Faye qui rappelle Jeanne Moreau. Elle est toujours en train de se précipiter quelque part et il semble émaner d'elle une impression de drame permanent[5]. » Elle multiplie les compositions à succès et est encensée par la critique pour ses prestations dans Après la chute d'Arthur Miller et Hogan's Goat.

Mais Dunaway souhaite également percer au cinéma et devenir une star. Comme le remarque sa partenaire de Bonnie and Clyde, Estelle Parsons, « Je n'ai jamais rencontré quelqu'un avec une énergie aussi démoniaque pour devenir star de cinéma[8]. » Pour ce faire, Dunaway refuse, en 1965, un rôle récurrent dans le feuilleton télévisé Haine et Passion[9]. Elle souhaite jouer aux côtés de Marlon Brando et Robert Redford dans La Poursuite impitoyable (1966), mais les producteurs ne la trouvent pas assez jolie et lui préfèrent Jane Fonda[10].

Débuts au cinéma

Faye Dunaway dans Bonnie and Clyde avec Warren Beatty.

Otto Preminger l'engage pour Que vienne la nuit en 1966 et lui fait signer un contrat d'une durée de cinq ans. Le film, avec Michael Caine et Jane Fonda, est un calvaire pour elle. Le réalisateur ne comprend pas, selon elle, « le processus de jeu d'un acteur ». À la sortie du film, elle met un terme à leurs relations conflictuelles et rachète son contrat : « Ça m'a coûté beaucoup d'argent pour ne pas retravailler avec Otto... Je regrette de l'avoir payé [mais] il était affreux[n 1],[11]. »

Alors qu'elle songe à remettre en cause sa carrière cinématographique, Kazan la recommande au réalisateur Arthur Penn. Ce dernier cherche désespérément, avec Warren Beatty (qui interprète Clyde Barrow), celle qui sera parfaite pour incarner la criminelle Bonnie Parker dans Bonnie and Clyde. Le rôle a déjà été refusé par Jane Fonda, Tuesday Weld, Ann-Margret, Leslie Caron, Carol Lynley, Sue Lyon et Natalie Wood[12]. Dunaway l'accepte. Le tournage se déroule sur les lieux mêmes où le couple de hors-la-loi a commis ses crimes[13].

Bonnie and Clyde est le film qui a lancé la carrière de Dunaway.

« Warren Beatty (interprète de Clyde Barrow et également producteur) s'est battu comme un lion. Il a rêvé et produit un film dont personne ne voulait. »

— Faye Dunaway

Lors de sa sortie, le film est critiqué pour avoir idéalisé l'image des deux tueurs, mais également pour sa violence et son humour noir[14],[15]. Il est cependant un énorme succès commercial et fait de la jeune actrice une star. Elle est pour la première fois nommée à l'Oscar de la meilleure actrice[16] et obtient un BAFTA. Newsweek la décrit comme « la révélation de l'année. Première star depuis Monroe respirant à la fois la sophistication, l'élégance, la grâce et l'expérience. » L'actrice Joan Crawford déclare à son propos : « De toutes les actrices modernes, elle seule a le talent et le courage d'être une vraie star[n 2],[17]. » Le rôle de Bonnie est celui que Dunaway a préféré jouer dans sa carrière[18]. En France, le film est également un succès avec près de 1,9 millions d'entrées. Il influence considérablement les jeunes de l'époque et ils adoptent le style de Dunaway dans le film (béret, jupe longue, cheveux blonds lisses[13]etc.)

Sa carrière est lancée. Dès lors, elle travaille avec les plus grands acteurs hollywoodiens sous la direction de réalisateurs de renom.

Néanmoins, alors que Bonnie and Clyde n'est pas encore sorti (13 août 1967), elle accepte la proposition du réalisateur John Frankenheimer de jouer aux côtés de David Niven dans son prochain film. Elle commence le tournage de The Extraordinary Seaman en avril 1967. Le film est une comédie se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale. Le résultat final est un « désastre » selon Dunaway elle-même et le studio producteur, et le film ne sortira que deux ans plus tard[n 3],[19].

Brigitte Bardot vient de refuser L'Affaire Thomas Crown et Eva Marie Saint est pressentie pour la remplacer dans le rôle de l'inspecteur chargé d'enquêter pour les assurances sur le riche homme d'affaires Thomas Crown. Lorsque Dunaway se présente au casting, Steve McQueen et le réalisateur Norman Jewison sont réticents[20]. C'est lorsque sort Bonnie and Clyde qu'elle est finalement engagée. Le film est un succès, resté célèbre entre autres pour la séquence de baiser de plus d'une minute entre McQueen et elle[21], et achève de fixer « l'image aseptisée d'un amour glacé[5] » qu'elle représente.

Elle joue ensuite sur le continent européen, tout d'abord dans Le Temps des amants qui lors de sa sortie est considéré par la critique comme un film « horrible », ou, selon le Los Angeles Times, « le plus médiocre depuis 1926[22]. » Néanmoins, c'est sur le tournage de ce film qu'elle rencontre Marcello Mastroianni avec qui elle entretient une liaison durant deux ans. Éprise de l'acteur italien, elle souhaite dorénavant une vie de famille et non une carrière. Pour cela elle refuse, au grand dam de ses agents, la plupart des rôles qui lui sont proposés[n 4],[23]. Néanmoins, lorsqu'elle demande à Mastroianni de lui donner un enfant, celui-ci refuse et ils se séparent après une querelle dans un hôtel italien. Elle déclare alors avoir trop donné sur le plan amoureux et décide de privilégier sa carrière[n 5],[24].

Flattée d'avoir été pressentie pour La Maison sous les arbres, elle accepte le rôle que lui offre René Clément dans ce qui sera son plus « mauvais film » malgré sa présentation au festival de Cannes[25].

Lors du tournage de Bonnie and Clyde, la production du film fait appel au photographe Jerry Schatzberg pour faire des portraits de Dunaway. Schatzberg souhaite réaliser son premier film, Portrait d'une enfant déchue qui s'inspire de la vie du mannequin Ann Saint Marie. C'est avec le soutien de la jeune comédienne qu'il parvient à trouver le financement nécessaire auprès de Paul Newman et sa femme Joanne Woodward ainsi que le studio Universal Pictures[26]. Cependant, ce dernier ne parvient pas à trouver à cette histoire d'une ancienne égérie de mode abîmée par la dépression et les excès un quelconque potentiel commercial. Le film ne sort que dans une seule salle de Manhattan. Il est toutefois remarqué par les cinéphiles français qui lui assurent une distribution. Néanmoins, ce premier long métrage est resté oublié jusqu'à sa ressortie en 2011. Les critiques sont unanimes quant à la qualité du film (« Un des chefs-d’œuvre les plus singuliers et les plus purs de l'histoire du cinéma américain[27]. » selon Le Nouvel Observateur) et la performance de Dunaway (« L'un de ses plus beaux rôles[28]. » selon L'Express). Pour sa prestation, Dunaway obtient une nouvelle proposition au Golden Globe[29].

Malgré certains films notables comme L'Arrangement (1969) avec Kirk Douglas, elle voit se dérober devant elle les occasions comme lorsqu'elle refuse le rôle principal de Rosemary's Baby. Elle joue un second rôle dans Little Big Man, interprète Wallis Simpson dans le téléfilm The Woman I Love (1972) avant de donner la réplique à George C. Scott sous la direction de Stanley Kramer dans L'Or noir de l'Oklahoma puis incarne le personnage diabolique de Milady de Winter dans Les Trois mousquetaires et sa suite On l'appelait Milady.

Consécration

Roman Polanski, sensible à « à sa beauté étrange, un peu démodée[30] » l'impose aux financiers de Chinatown qui préfèrent Jane Fonda à une actrice réputée querelleuse et dépressive. Le réalisateur ne tarde pas à regretter sa décision. Sur le plateau, la star et son metteur en scène se conduisent en chiffonniers. Elle rechigne à se faire une teinture, il répugne à lui donner les motivations de son personnage, femme riche perverse et nymphomane. Elle l'accuse de lui avoir arraché les cheveux[31], il la traite de « dingue et d'emmerdeuse[32]. » Leurs démêlés font la une des journaux à scandales. Le film est néanmoins un très grand succès critique et commercial. Robert Evans, le producteur, déclare même : « Faye Dunaway a tout, le talent, la beauté et l'esprit. Elle sera là très longtemps encore pour le prouver et nous en convaincre définitivement[24]. » Elle est de nouveau proposée pour un Oscar[33], un Golden Globe[34] et un BAFTA de la meilleure actrice.

La même année, Dunaway épouse le musicien Peter Wolf, accepte ensuite le rôle de la petite amie de Paul Newman dans le film catastrophe La Tour infernale (1974) et, à la même époque, déclare ne plus aimer jouer pour le cinéma, estimant son jeu ébranlé par des films qui la détruisent en tant qu'actrice[n 6],[24]. Elle accepte néanmoins d'être la partenaire de Robert Redford dans Les Trois Jours du condor (1975). Dans ce thriller d'espionnage réalisé par Sydney Pollack, elle joue une femme kidnappée par Redford et admet avoir eu des difficultés à feindre avoir peur tellement elle était attirée par l'acteur[35]. Le film est un succès et bien reçu par la critique[36].

C'est deux ans plus tard qu'arrive la consécration lorsqu'elle remporte l'Oscar[37] et le Golden Globe[38] de la meilleure actrice pour son rôle de productrice de télévision dans Network, main basse sur la télévision de Sidney Lumet.

« Jamais je n'oublierai cette sensation lorsque j'ai entendu mon nom. L'Oscar représentait le rêve de toute une vie. J'avais réussi mon métier d'actrice, j'avais eu raison d'y croire[5]. »

Pendant près d'une année, elle refuse tous les scénarii qui lui sont proposés, dont certains qu'elle regrette tels Complot de famille d'Alfred Hitchcock ou Julia[39] de Fred Zinnemann, et d'autres comme Touche pas à mon gazon pour lesquels elle n'éprouve aucun regret[40]. Elle parvient à trouver un scénario qui retient son attention et accepte l'un des rôles principaux de Le Voyage des damnés (1976) de Stuart Rosenberg[41]. Le film se déroule en 1939 et raconte l'histoire de 937 réfugiés juifs allemands qui fuient l'Allemagne nazie en embarquant sur le paquebot SS Saint Louis et qui se voient refuser l'asile à Cuba et aux États-Unis.

Dunaway accepte ensuite d'interpréter pour la télévision le rôle titre de The Disappearance of Aimee. Elle se réjouit à l'idée de travailler avec Bette Davis[n 7],[42], mais les deux comédiennes ne s'entendent pas sur le tournage. Davis demande à ce que son rôle ait plus d'importance. Le scénario réécrit selon ses indications, le personnage qu'interprète Dunaway a pratiquement disparu. Cette dernière accepte que Davis aient des rôles équivalents, mais refuse que le sien soit à ce point amputé[n 8],[43]. Furieuse, Davis est mécontente de jouer aux côtés de Dunaway et dès que le réalisateur finit une scène, elle quitte le plateau[n 9],[44]. Par ailleurs, elle décrit sa partenaire dans plusieurs interviews comme « non professionnelle[45] » et « très difficile à travailler avec[n 10],[46]. »

Après deux ans d'absence, Dunaway joue une photographe qui subit d'étranges visions dans lesquelles un tueur sadique assassine ses proches dans Les Yeux de Laura Mars (1978) de Irvin Kershner. Le film est un succès tant bien critique que commercial. Dunaway interprète ensuite le rôle d'une mère indigne qui, après avoir abandonné son fils, souhaite le récupérer dans Le Champion (1979) avec Jon Voight. Ce remake du film éponyme de King Vidor est considéré comme le plus triste de l'histoire. En effet, de nombreux laboratoires de psychologie dans le monde l'utilisent lorsqu'ils veulent rendre triste un sujet d'expérience[47]. Toujours en 1979, après cinq ans de vie commune, Dunaway et Wolf décident de se séparer et divorcent.

Les années 1980

Faye Dunaway interviewée par Army Archerd sur le tapis rouge à l'occasion de la 60e cérémonie des Oscars, le 11 avril 1988. Photo d'Alan Light.

Pour avoir l'opportunité de travailler avec Frank Sinatra, elle accepte un rôle court dans De plein fouet (1980)[n 11],[48] et tient le rôle titre d'un téléfilm sur Eva Perón en 1981.

Le réalisateur Frank Perry, qui l'a déjà dirigé dans Doc Holliday (1971), propose à Dunaway d'incarner Joan Crawford dans l'adaptation du livre écrit par sa fille et qui suit leurs rapports conflictuels, Maman très chère. Dunaway, qui admire Crawford, accepte sans même lire le livre. Pour l'interpréter, elle fait beaucoup de recherches sur la légende du cinéma et rencontre plusieurs de ses amis et proches dont George Cukor (qui avait prévu de réaliser un biopic sur Victoria Woodhull avec Dunaway)[n 12],[49]. Dunaway s'immerge intensément dans son rôle, au point de ressentir la présence de Crawford à ses côtés pendant le tournage[n 13],[50]. À sa sortie, le film est un échec critique mais un succès commercial. Roger Ebert le commente par « Je ne peux imaginer qui voudrait être le sujet de ce film[51] ». Dunaway déclare regretter que l'action se concentre seulement sur les moments de démence de Crawford[49]. Ce rôle est pour elle le plus difficile, mais aussi ce qu'elle considère comme sa plus grande erreur. « Tout le monde a trouvé ça merveilleux. Mais ce qui me gênait, c'est d'être identifiée à elle et qu'elle devienne un peu moi. Ce qui a été le cas dans une certaine mesure[52]. » Elle considère que le film a « brisé » sa carrière et refuse encore aujourd'hui qu'il en soit fait mention dans ses interviews[53]. Son rôle est néanmoins classé 41e par l'American Film Institute sur les 50 plus grands méchants du cinéma américain[54].

Dunaway reprend ensuite le rôle de Grace Kelly dans une adaptation pour la télévision de Une fille de la province (1982). Elle reçoit ensuite le scénario de La Dépravée (1983) et, bien qu'elle n'en soit pas entièrement satisfaite, accepte en pensant pouvoir le rendre meilleur[n 14],[55]. Le tournage est pour elle merveilleux, mais lors de la sortie, le film n'est pas un succès[n 15],[56]. La même année, elle épouse le photographe de mode britannique Terry O'Neill, avec qui elle entretient une liaison depuis 1979[3]. Elle est ensuite contactée pour jouer une sorcière dans Supergirl (1984). « Le film était une parodie et j'ai eu beaucoup de plaisir à jouer Selena (son personnage) » écrit-elle dans son autobiographie[n 16],[57]. Le film est un échec cuisant[58].

Dunaway se retire alors à Londres - « Une façon d'affirmer ma liberté dans un métier où l'on aime vous avoir sous contrôle » - et découvre la maternité. Elle continue à tourner, mais cette fois-ci pour la télévision dont deux mini-séries, Christopher Columbus (1985) et Ellis Island (1984), pour lequel elle remporte un Golden Globe. Elle joue dans un remake de Casanova avec Richard Chamberlain (1987), ainsi que dans deux adaptations de romans d'Agatha Christie, Le Couteau sur la nuque (1985) et Témoin indésirable (id.). C'est à cette période que tourner des films lui manque et que les scénarios pour la télévision qu'elle reçoit ne l'intéressent plus[n 17],[57].

En 1987, après son divorce d'avec O'Neill, Dunaway retourne aux États-Unis dans l'espoir de se reconstruire une carrière en apparaissant dans plusieurs drames indépendants[7]. Elle renoue ainsi avec le succès avec Barfly, l'un de ses films préférés, où elle joue le rôle d'une alcoolique qui s'éprend du personnage de Mickey Rourke, un poète également alcoolique. Ce dernier dit de l'interprétation de Dunaway « Elle a l'air d'une déesse en détresse. »

Les années 1990

Faye Dunaway à la cérémonie des Emmy Awards en 1994.

Elle décide alors de tourner avec de jeunes cinéastes - « Nous avons beaucoup à apprendre d'eux. C'est bon d'être secoués [5]! » - et privilégie d'Arizona Dream à Don Juan DeMarco, deux films avec Johnny Depp qu'elle définit comme « magique », les projets originaux.

Elle devient l'héroïne d'une sitcom, It Had to Be You, avec Robert Urich en 1993. Mais la série est annulée après quatre épisodes. Elle prend alors contact avec l'acteur Peter Falk pour avoir la possibilité de travailler avec lui. Falk a justement écrit un épisode pour sa série Columbo qu'il conserve jusqu'à ce qu'il ait trouvé la meilleure comédienne pour l'interpréter[59]. Il soumet le scénario de l'épisode Meurtre aux deux visages à Dunaway qui accepte, frappée par « l'affection entre Columbo et Lauren (son personnage), et le fait qu'elle soit vulnérable et romantique[n 18],[59]. » Pour sa performance, Dunaway est nommée pour le Golden Globe de la meilleure actrice dans une minisérie ou un téléfilm et reçoit l'Emmy Award de la meilleure actrice invitée dans une série dramatique. « Je ne pouvais pas y croire quand j'ai entendu mon nom. Vous espérez toujours gagner, mais même si je pensais avoir bien joué, je ne pensais pas gagner. Les autres avaient accompli de très bonnes performances. Quand je suis allée à la tribune, tout le monde applaudissait. Les gens étaient debout, ils me serraient, ils m'applaudissaient[n 19],[59]. »

En 1994, Andrew Lloyd Webber lui propose de remplacer Glenn Close pour la comédie musicale Sunset Boulevard, mais elle est finalement écartée du projet, Webber estimant que sa voix chantante n'était pas à la hauteur du personnage[60]. Dunaway lui réclame alors six millions de dollars en justice, mais perd son procès[3].

En 1996 sortent ses mémoires qu'elle intitule À La Recherche de Gatsby, le titre fait référence au film Gatsby le magnifique où elle avait essayé d'avoir le rôle de Mia Farrow. La même année, elle joue dans le premier film comme réalisateur de Kevin Spacey, Albino Alligator. Elle remporte un quatrième Golden Globe pour sa performance dans Femme de rêve (1998) où elle donne la réplique à Angelina Jolie. L'année suivante, elle accepte d'incarner Yolande d'Aragon pour le Jeanne d'Arc de Luc Besson et apparaît dans le remake de L'Affaire Thomas Crown, Thomas Crown (1999), où Pierce Brosnan reprend le rôle de McQueen et Rene Russo celui de Dunaway. Elle joue ensuite dans The Yards (2000) de James Gray où elle côtoie pour l'occasion Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix ou encore Charlize Theron, et refuse de jouer dans Requiem for a Dream[39].

Des années 2000 à aujourd'hui

Après avoir passé trente-trois ans devant la caméra, elle passe derrière et produit, écrit et réalise un court-métrage qui se situe dans les années 1930, intitulé The Yellow Bird qu'elle tourne en numérique dont l'intérêt est selon elle « l'accessibilité »[61]. Elle interprète par la suite une mère accro au Xanax qui ignore tout de l'homosexualité de son fils dans Les Lois de l'attraction (2002). Tout au long de la décennie des années 2000, elle apparaît dans plusieurs films indépendants et, au grand étonnement des critiques, aux génériques de séries télévisées telles que Alias, Les Experts ou encore Grey's Anatomy.

Dunaway déplore le sexisme d'Hollywood et le fait qu'elle ne se voit pas proposer de grands rôles dans des films importants comme c'est le cas pour les acteurs. « Je suis furieuse qu'ils pensent que je suis trop âgée pour jouer une femme dont serait amoureuse Jack Nicholson ou Clint Eastwood. Pourquoi devrais-je jouer des sœurs et des mères, tandis qu'eux, qui sont plus âgés que moi, ont à l'écran des maîtresses qui ont la moitié de leur âge[62]? » Elle estime également que le cinéma n'est plus ce qu'il était.

« Je pense que Bonnie and Clyde et Chinatown seraient aujourd'hui des films indépendants, produits par Miramax. C'est La Guerre des étoiles qui a marqué la fin d'une époque, d'un glamour qui existait depuis les années 30 et où j'avais, à mes débuts, un pied. J'étais une nouvelle Ava Gardner et les studios aiment encore construire des films dans la grande tradition romanesque de Casablanca. Puis est arrivé Lucas, ses effets spéciaux, son merchandising et les studios ont suivi parce que cela générait d'énormes bénéfices. Alors, bien sûr, lorsqu'il s'agit de choisir entre Miss Daisy et son chauffeur et Terminator, ils n'hésitent pas. »

— Faye Dunaway, Studio Ciné Live n°30.

Faye Dunaway avec le réalisateur Dariusz Zawiślak sur le plateau de l'un de ses derniers films Balladyna (2008).

En 2011, c'est une photographie de Dunaway qui est choisie pour l'affiche du Festival de Cannes. Le communiqué officiel dit de l'actrice qu'elle représente un « modèle de sophistication et de grâce intemporelle, incarne un rêve de cinéma que le Festival de Cannes souhaite entretenir »[63]. Le cliché choisit est de Jerry Schatzberg et lors du festival, le film Portrait d'une enfant déchue ressort dans une version restaurée. Lors de la présentation du film, Dunaway, qui le considère comme son film le plus sous-estimé, déclare « J'espère qu'il s'agit d'une renaissance pour cette œuvre. » A l'occasion de sa présence à Cannes, Dunaway est faite officier de l'ordre des Arts et des Lettres.

En 1996, Dunaway a joué au théâtre le rôle de Maria Callas dans Les leçons de Maria Callas d'après Terrence McNally. Depuis plusieurs années, elle travaille son adaptation au cinéma et commence le tournage de Master Class en 2009. Entre les différents tournages de ce film, Dunaway se rend à plusieurs festivals de cinéma pour apprendre les différentes techniques et connaissances sur la fabrication d'un film[64]. À Cannes, en 2011, elle annonce que le film sera prêt à la fin de l'année[65].

Popularité

Faye Dunaway au Festival de Cannes 2001.

Aujourd'hui, Faye Dunaway est toujours considérée comme l'une des plus grandes comédiennes depuis les années 1960. Elle est en effet l'une des actrices les plus connues des années 1970 où sa popularité était alors à son comble[7]. Lors de son passage au Grand Journal en 2008, le présentateur Michel Denisot la présente en utilisant le terme « légende ». Dunaway reste néanmoins une actrice mystérieuse et n'accorde que très rarement des entrevues[39].

Sa carrière d'actrice est considérée par beaucoup comme exceptionnelle. Stephen Rebello écrit dans l'article Throught the Eyes of Faye Dunaway en 2002 qu'aujourd'hui « une actrice aurait de la chance avec seulement une fraction des films de Dunaway sur sa filmographie[39]. »

Lorsqu'il lui remet les insignes d'officier de l'ordre des Arts et des Lettres, Frédéric Mitterrand lui déclare : « Votre impressionnante filmographie conjugue le cinéma d'auteur et le cinéma grand public, contribuant à forger votre mythologie personnelle à mi-chemin entre la star inaccessible – à l'instar d'une Garbo – et la simplicité d'une Jane Fonda. Vous incarnez un rêve américain frotté aux failles de l'humanité[66]. »

Elle est également réputée pour être une actrice au tempérament difficile et plusieurs anecdotes ont été racontées à son sujet sur différents tournages à ce propos. Jerry Schatzberg déclare qu'elle est « peut-être la dernière diva du cinéma, même si ce n’est pas une actrice facile. Et elle ne l’a jamais été, à part peut-être au tout début[67]. ». George C. Scott, quant à lui, la définit comme « difficile et qui manque de professionnalisme comme je n'ai jamais pensé l'être[n 20],[68]. »

En 2008, lors d'une interview sur sa carrière, le journaliste Xan Brooks lui demande s'il est vrai qu'elle a jeté un pot d'urine à la figure de Roman Polanski pendant le tournage de Chinatown[69]. Elle met alors un terme à l'interview : « C'est comme si un courant électrique avait traversé son corps » remarque le journaliste.

Sur le même tournage, le réalisateur est contraint de lui arracher un de ses cheveux qui accrochait la lumière. « C'était le genre de situation épouvantable où, si l'on ne faisait rien, toute l'attention du public serait mobilisée par un cheveu illuminé[31]. » Après s'être fait arracher ce cheveu, Dunaway se met à hurler : « Non mais c'est pas vrai ! Cet enculé m'arrache les cheveux maintenant ! » Elle refuse de revenir sur le plateau finir la scène et, lorsque Polanski lui affirme devant le producteur et l'agent de l'actrice qu'elle n'est qu'une « dingue et une emmerdeuse », « Faye, au paroxysme de la fureur, déversa un tel flot d'injures épouvantables que ni Evans ni Fields ne savaient plus ou se mettre[32]. »

Dunaway s'en défend et déclare « Lorsqu'un homme est difficile, les gens l'applaudissent... alors qu'une femme qui essaie de faire ce qu'il faut pour réussir est considérée comme une emmerdeuse[n 21],[70]. » En ce qui concerne ses différends avec Roman Polanski, elle écrit dans son autobiographie : « Roman était très autocrate, toujours à vouloir forcer les choses. Cela allait du physique au mental. Il était très autoritaire et a clairement indiqué qu'il voulait manipuler les performances. Cette approche n'a jamais réussi avec moi[n 22],[71]. » et pense que ce qu'il lui a fait subir sur le tournage de Chinatown est proche du harcèlement sexuel[n 23],[71]. Selon certains critiques, le fait que sa carrière ait décliné après Maman très chère viendrait plus de son tempérament que du film lui-même[2].

L'actrice vue par elle-même

L'art et le fait d'être un artiste sont d'après elle deux choses très importantes. Elle estime qu'il faut être « fort » pour devenir acteur.

« Le jeu est une affaire d'instinct, de confort et de satisfaction mais également d'angoisse. »

— Faye Dunaway[65]

Elle se considère comme quelqu'un qui a eu beaucoup de chance en début de carrière. Son rôle de Bonnie Parker est son favori parce qu'elle a pu s'identifier à elle. « C'est le rôle le plus proche de moi. Je suis une fille du Sud comme Bonnie. Nous partageons la même frustration de vivre dans ce petit environnement[72]. » Elle pense également que certains de ses rôles ne sont pas formidables, comme l'affirment certains journalistes.

« Je ne sais pas si j'étais formidable. Peut-être que certains des rôles l'ont été. Mais vous ne pouvez pas dire Bonnie and Clyde a été formidable, ou même Chinatown. Network a été formidable dans le sens où je jouais une femme avant-gardiste. »

— Faye Dunaway, The Guardian.

L'actrice vue par la critique

Faye Dunaway au festival de Cannes 2011. À cette occasion lui ont été remis les insignes d'officier de l'ordre des Arts et des Lettres.

Le rôle dans Bonnie and Clyde permet à Faye Dunaway d'accéder au-devant de la scène. Pour ce film, la critique est enthousiaste pour son interprétation de Bonnie Parker. Roger Ebert la décrit comme « impeccable » et ajoute qu'avec Beatty « ils surpassent tout ce qu'ils ont fait sur l'écran auparavant et deviennent (un peu à ma surprise) des acteurs importants[n 24],[73]. » Cependant, après L'Affaire Thomas Crown et jusqu'à Chinatown, les critiques déplorent plusieurs de ses films[n 25],[24].

Le choix de ses films durant les années 1970 fait l'unanimité. Le directeur général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux, estime qu'elle possède « l'une des plus merveilleuses filmographies qu'aucune autre actrice. Regardez ses films dans les années 70, elle n'a fait que des bons choix. Elle a une carrière incroyable[74]. » Sa prestation dans Chinatown (1974) est acclamée et « force le respect[75] » et le personnage de Evelyn Mulwray est considéré comme l'un des meilleurs de ceux qu'elle a joués[76]. Malgré leurs différends, Roman Polanski déclare : « Je n'ai jamais rencontré une actrice qui prend son travail aussi sérieusement. C'est une maniaque[24]. »

Son interprétation de productrice de télévision prête à tout pour faire grimper l'audimat dans Network et jugée « séduisante[77] » et lui apporte la reconnaissance de ses pairs. Elle remporte pour ce rôle son seul et unique Oscar à ce jour.

Malgré son échec critique, sa performance de Joan Crawford dans Maman très chère est louée. « Sa personnification de Crawford est incroyablement suggestive et convaincante[51] » écrit Ebert, bien qu'il déteste le film. Néanmoins, elle reçoit pour ce même rôle le Razzie Award de la pire actrice. Elle sera nommée à sept autres reprises dans la même catégorie[78], ce qui ne fait que confirmer que les films qu'elle tourne après Maman très chère soient d'une qualité inférieure à ceux des années 1970.

Son rôle dans Barfly est salvateur. La critique est excellente : « Faye Dunaway ressemble à une ivrogne, mais elle a toujours ce chic qui lui appartient » écrit Ebert dans sa critique, avant d'ajouter que le film lui permet, à elle et Mickey Rourke, « d'évoluer en tant qu'acteurs » ainsi que d'avoir « l'opportunité de faire des choses extrêmes[79]. »

Vie privée

Faye Dunaway épouse Peter Wolf, musicien et membre du groupe rock américain J. Geils Band le 1er août 1974[9]. Ils divorcent en 1979[9].

En 1983, elle épouse le photographe de mode britannique Terry O'Neill avec lequel elle a son fils unique, Liam Dunaway O'Neill, né en 1980[9]. Ils divorcent 4 ans après en 1987[9]. En 2003, Terry O'Neill révèle que leur fils a en réalité été adopté contrairement à ce que prétendait son ex-femme[80]. « Faye mourait d'envie d'avoir un bébé. Elle voulait être mère parce qu'elle a eu une enfance malheureuse. Mais nous n'avons pas réussi à en avoir un. » a-t-il déclaré pour le magazine Star[80]. Il poursuit en expliquant avoir demandé à Faye de dire la vérité sur l'adoption, ce qu'elle a refusé. C'est à l'âge de six ans que son fils a appris la vérité[80].

Faye Dunaway a également partagé sa vie avec le réalisateur Jerry Schatzberg de 1966 à 1968, l'acteur italien Marcello Mastroianni de 1968 à 1970 et l'acteur Harris Yulin de 1970 à 1972[3]. Elle aurait également une liaison avec le réalisateur Robert Altman[81].

Filmographie

Cinéma

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

  • 2000 : Stanley's Gig (Stanley's Gig) de Marc Lazard : Leila
  • 2001 : Yellow Bird (également producteur et scénariste) de Faye Dunaway : Aurora Beavis
  • 2001 : Festival in Cannes de Henry Jaglom : Elle-même
  • 2002 : Mid-Century de Scott Billups : Blue/Mother
  • 2002 : Changing Hearts de Martin Guigui : Betty Miller
  • 2002 : Les Lois de l'attraction (The Rules of Attraction) de Roger Avary : Eve Denton
  • 2002 : The Calling (Man of Faith) de Damian Chapa : Mae West
  • 2003 : Blind Horizon de Michael Haussman : Madame K
  • 2004 : Last Goodbye de Jacob Gentry : Sean Winston
  • 2004 : El Padrino de Damian Chapa : Atty. Gen. Navarro
  • 2004 : Jennifer's Shadow de Daniel de la Vega et Pablo Parés : Mary Ellen Cassi
  • 2005 : Ghosts Never Sleep de Steve Freedman : Kathleen Dolan
  • 2006 : Cut Off de Gino Cabanas : Marilyn Burton
  • 2006 : Love Hollywood Style de Michael Stein : Dieu
  • 2006 : Rain de Craig DiBona : Isabel Hudson
  • 2007 : Killer Hacker (The Gene Generation) de Pearry Reginald Teo : Josephine Hayden
  • 2007 : Cougar Club de Christopher Duddy : Edith Birnbaum
  • 2007 : Say It in Russian de Jeff Celentano : Jacqueline de Rossy
  • 2007 : Flick de David Howard : Lieutenant Annie McKenzie
  • 2008 : Fashion: The Movie de Jeff Espagnol : Flora Fortuna
  • 2009 : The Seduction of Dr. Fugazzi de October Kingsley : Detective Rowland
  • 2009 : Balladyna de Dariusz Zawislak : Dr Ash
  • 2009 : The Magic Stone de Jowita Gondek : Filomena
  • 2009 : 21 and a Wake-Up de Chris McIntyre : Major Rose Thorn
  • 2012 : Master Class (également producteur et scénariste) de Faye Dunaway : Maria Callas

Télévision

Théâtre

Récompenses et propositions de récompenses

Au cours de sa carrière, Faye Dunaway a reçu et a été nommée pour plusieurs récompenses[87] parmi lesquelles un Oscar, deux BAFTA et quatre Golden Globes. Depuis le 2 octobre 1996[88] une étoile lui est attribuée sur le Hollywood Walk of Fame au 7021 Hollywood Boulevard[89]. De plus, en octobre 1997, le magazine Empire la classe 65e plus grande star de tous les temps[9].

En plus des distinctions personnelles qu'elle a reçues, trois de ses films : Bonnie and Clyde, Chinatown et Network, main basse sur la télévision figurent au National Film Registry[90] et sont classés dans le « top 100 » de l'American Film Institute[91]. Toujours dans les classements établis par l'American Film Institute, deux des personnages qu'elle a interprétés, Bonnie Parker[92] et Joan Crawford[93], figurent dans le « top 50 » des plus grand méchants du cinéma[94].

Distinctions

Année Cérémonie ou récompense Prix Film
1968 BAFTA Award Meilleur espoir féminin[95] Que vienne la nuit et Bonnie and Clyde
Golden Globes Meilleure révélation féminine [96] Que vienne la nuit
Golden Laurel Meilleure performance dramatique Bonnie and Clyde
1974 Hasty Pudding Theatricals Femme de l'année
1977 Oscar Oscar de la meilleure actrice Network
Kansas City Film Critics Circle KCFCC Award de la meilleure actrice
Golden Globes Meilleure actrice dans un film dramatique
1982 Razzie Awards Pire actrice[97] Maman très chère
1985 Golden Globes Meilleure actrice dans un second rôle dans une série, un feuilleton ou un téléfilm [96] Ellis Island, les portes de l'espoir
1994 Emmy Award Meilleure actrice dans une série dramatique Columbo – Le meurtre au deux visages
Razzie Awards Pire actrice dans un second rôle[98] Meurtre par intérim
1999 Golden Globes Meilleure actrice dans un second rôle dans une série, un feuilleton ou un téléfilm [96] Femme de rêve

Nominations

Année Cérémonie ou récompense Prix Film
1967 Golden Laurel 9e meilleur nouveau visage
1968 Oscar Oscar de la meilleure actrice[99] Bonnie and Clyde
Golden Globes Meilleure actrice dans un film dramatique[96] Bonnie and Clyde
Golden Laurel 4e star féminine
1970 Golden Laurel 7e star féminine
1971 Golden Globes Meilleure actrice dans un film dramatique[96] Portrait d'une enfant déchue
1975 Golden Globes Meilleure actrice dans un film dramatique[96] Chinatown
BAFTA Award Meilleure actrice
Oscar Meilleure actrice[100]
1976 Golden Globes Meilleure actrice dans un film dramatique[96] Les Trois Jours du condor
1978 BAFTA Award Meilleure actrice Network
1981 Razzie Awards Pire actrice[101] De plein fouet
1984 Pire actrice[102] La Dépravée
1985 Pire actrice[103] Supergirl
1988 Golden Globes Meilleure actrice dans un film dramatique[96] Barfly
1990 Razzie Awards Pire actrice de la décennie [104]
1994 Golden Globes Meilleure actrice dans un feuilleton ou un téléfilm[96] Columbo: It's All in the Game
1997 Razzie Awards Pire actrice dans un second rôle[105] L'Héritage de la haine
1998 Pire actrice dans un second rôle[106] Albino Alligator
1999 Satellite Awards Golden Satellite Award de la meilleure actrice dans un second rôle dans une série, un feuilleton ou un téléfilm Femme de rêve
2001 Golden Globes Meilleure actrice dans un second rôle dans une série, un feuilleton ou un téléfilm [96] Running Mates

Notes et références

Notes

  1. (en)« It cost me a lot of money to not work for Otto again... I regretted paying him [but] I thought he was awful. »
  2. (en)« Of all the actresses ... only Faye Dunaway has the talent and class and courage it takes to make a real star. »
  3. (en)« You make choices based on what's offered you, and the talent attached to those projects - in this case, John Frankenheimer, David Niven - and you throw the dice. Nevertheless, The Extraordinary Seaman was a disaster. The studio was livid at the results. »
  4. (en)« There were choice roles that came my way during those years, but I turned down most of them to spend time with Marcello. And despite protests from my agents, I was too much in love to regret it. »
  5. (en)« I gave too much. I gave things I have to save my work. »
  6. (en)« Movies destroy me as an actress. »
  7. (en)« When my agent asked if I would be interested in playing Aimee, I decided to consider it. It had been years since I had done television, and the idea of working with Bette was too good to turn down. She was nearing the end of her career and there would not likely be many more chances to do so »
  8. (en)« As it was rewritten, 90 percent of the argument would have been Bette's and I would have been left with virtually nothing. And I looked him right at him and said, 'No. I will give her 50-50 - you can give us both an equally strong.' »
  9. (en)« Bette Davis absolutely took a dislike to Faye Dunaway... I would line them up for a two-shot, then look through the camera, and I couldn't see Bette. » (Interview du réalisateur Anthony Harvey, New York Times, le 20 décembre 1993.)
  10. (en)« Miss Dunaway is very difficult to work with. »
  11. (en)« In early 1980, I finally accepted a small part in The First Deadly Sin, which was set to film in New York and star Frank Sinatra. The movie was the first Frank had done in nearly a decade, and I wanted this opportunity to work with him. »
  12. (en)« I talked to about 20 people that she had known, from George Cukor to Myrna Loy to a man named Michael O'Shea, who knew her for a long time, to a woman...who was with her at her death and was a trusted confidant for years before her death, and many, many other people. I read all the things written about her. »
  13. (en)« Years later when I was doing Mommie Dearest there were nights I could feel Joan Crawford's presence in the room, sitting sitting in the window. »
  14. (en)« I read Michael's take on The Wicked Lady and though I was not entirely happy with the script, signed on to do it believing there was enough there that we could make it better. »
  15. (en)« Though I loved making The Wicked Lady, in the end it just didn't have the juice it needed to be a hit. »
  16. (en)« The film was really just a send-up, a spoof, and I had a lot of fun with Selena. »
  17. (en)« Though the work was involving, I missed doing movies. The television scripts I was getting were thin. There is no comparison between those and a Chinatown script. »
  18. (en)« When I read the script I was struck by the real affection between these two, and she was vulnerable and romantic. »
  19. (en)« Nevertheless, I could not quite believe it when I heard my name called. You always hope, and though I felt very good about the role and the way I had played it, I had not expected to win. There were other very strong performances by Stockard Channing, Laura Dern, Bonnie Bedelia, Marlee Matlin, and Penny Fuller that I was competing against. It was no small matter to have been chosen. As I made my way up to the podium to accept the Emmy, it was as if I was carried along by the applause. People stood, they hugged me, they cheered.  »
  20. (en)« George C. Scott, on the other hand, presumably told Faye setside she « was more difficult and umprofessional than I ever thought of being. » »
  21. (en)« The fact is a man can be difficult and people applaud him...a woman can try to get it right and she's a 'pain in the ass.' »
  22. (en)« Roman was very much an autocrat, always forcing things. It ranged from the physical to the mental. He was very domineering and abrasive and made it clear he wanted to manipulate the performance. That approach has never succeeded with me. »
  23. (en)« Now I think what he did to me throughout the film bordered on sexual harassment. »
  24. (en)« The performances throughout are flawless. Warren Beatty and Faye Dunaway, in the title roles, surpass anything they have done on the screen before and establish themselves (somewhat to my surprise) as major actors. »
  25. (en)« Her next 10 films - from The Extraordinary Seaman to the current romp, The Three Musketeers - were either well-roasted turkeys or feathers in other stars' caps. »

Références

  1. Selon les organisateurs du Festival de Cannes.
  2. a et b Steven Jay Schneider, 501 Acteurs [« 501 Movie Stars »], Omnibus, 2010 (ISBN 978-2-258-08129-1), p. 471 
  3. a, b, c, d et e (en) Biographie de l'actrice sur NNDB.
  4. (en) Biographie de l'actrice sur FilmReference.com.
  5. a, b, c, d et e Studio Ciné Live, Mythe Parade : Faye Dunaway, n°13, p. 112-115.
  6. (en) Office of Greek Life. Florida State University.
  7. a, b et c (en) Biographie de l'actrice sur Yahoo Movies.
  8. (en) Biographie de Estelle Parsons sur IMDb
  9. a, b, c, d, e et f (en) Biographie de Faye Dunaway sur IMDb
  10. (en) Anecdotes sur The Chase sur notstarring.com
  11. Dunaway et Sharkey 1996, p. 113-114
  12. (en) Anecdotes sur Bonnie and Clyde sur notstarring.com
  13. a et b Secrets de tournage de Bonnie and Clyde sur AlloCiné.
  14. Gianetti, Flashback, p. 306.
  15. Kaufman, Dave "Bonnie and Clyde" (review) Variety (Août 1967)
  16. (en) 1967. The Oscar Site.
  17. (en) Critique de Maman très chère par Kurt Andersen pour Time Magazine, le 23 mars 1981.
  18. Interview de l'actrice au Grand Journal, le 24 mai 2008.
  19. Dunaway et Sharkey 1996, p. 154
  20. Documentaire sur Steve McQueen : Steve McQueen: The King of Cool de Robert Katz, 1998
  21. The Thomas Crown Affair (1968) sur tmc.com
  22. Harry Medved et Randy Dreyfuss, The Fifty Worst Films of All Time (And How They Got That Way), Warner Books, 1978 (ISBN 0-445-04139-0.) 
  23. Dunaway et Sharkey 1996, p. 197
  24. a, b, c, d et e (en) Article sur l'actrice : A Gauzy Grenade par Brad Darrach sur People.
  25. Faye Dunaway sur le site festival-cannes.com
  26. Studio Ciné Live, Flash-back 1970 : Portrait d'une enfant déchue, n°30, p. 107-108.
  27. Critiques de Portrait d'une enfant déchue sur AlloCiné.
  28. Article sur Portrait d'une enfant déchue : Un film sacrifié par Thomas Baurez sur L'Express, le 29 septembre 2011.
  29. Puzzle Of a Downfall Child sur le site des Golden Globes
  30. Roman Polanski, Roman par Polanski [« ROMAN by Polanski »], Robert Laffont, 1984 (ISBN 2-221-00803-0), p. 390 
  31. a et b Polanski, p.391
  32. a et b Polanski, p.392
  33. (en) Nominés et Gagnants des Oscars 1975 sur le site des Oscars.
  34. (en) Chinatown sur le site des Golden Globes.
  35. (en) Article : Dunaway Struggled With Role Opposite 'Gorgeous' Redford sur contactmusic, le 6 octobre 2008.
  36. Critique de Les Trois Jours du condor par Vincent Candy pour The New York Times, 25 septembre 1975.
  37. (en) Nominés et Gagnants des Oscars 1977 sur le site des Oscars.
  38. (en) Network sur le site des Golden Globes.
  39. a, b, c et d (en) Interview de l'actrice : Faye Dunaway : Through The Eyes Of Faye Dunaway par Stephen Rebello, le 1 juin 2002.
  40. (en) Anectodes sur Fun with Dick and Jane sur notstarring.com
  41. Dunaway et Sharkey 1996, p. 284
  42. Dunaway et Sharkey 1996, p. 306
  43. Dunaway et Sharkey 1996, p. 136
  44. (en)Anecdotes sur The Disappearance of Aimee sur IMDb.
  45. James Spada, , Brown and Company, 1993 (ISBN 0-316-90880-0), p. 416 
  46. Interview de Bette Davis par Larry King, Larry King Live, 24 février 1988.
  47. Article : Quel est le film le plus triste de l'histoire ? par Olivier Delcroix sur Le Figaro le 1er août 2011.
  48. Dunaway et Sharkey 1996, p. 331
  49. a et b Conférence de presse pour Maman très chère : Faye Dunaway talks about Crawford Mommie Dearest. St Petersburg Independent le 23 septembre 1981.
  50. Dunaway et Sharkey 1996, p. 111
  51. a et b Critique de Maman très chère par Roger Ebert, 1 janvier 1981.
  52. Interview de Faye Dunaway, Faye Dunaway Chambre 347 par Anne Andreu, le 27 septembre 1987
  53. (en)Anecdotes sur Mommie Dearest sur IMDb.
  54. AFI's 100 Years... 100 Heroes and Villains sur American Film Institute
  55. Dunaway et Sharkey 1996, p. 334
  56. Dunaway et Sharkey 1996, p. 345
  57. a et b Dunaway et Sharkey 1996, p. 348
  58. Article : Box Office Bombs May Turn Into Skyrockets On Videotape par Steve Stecklow pour Chicago Tribune, le 19 avril 1985.
  59. a, b et c (en) Article : Faye Dunaway Recalls Acting With Peter Falk sur columbo-site.freeuk.com
  60. (en) Article : Hollywood waits for courtroom theatrics to outshine stage: Faye Dunaway is suing Sir Andrew Lloyd Webber for pounds 3.87m after being fired from one of his musicals. Phil Reeves reports par Phil Reeves sur independent.co.uk le 27 août 1994.
  61. Article : Faye Dunaway réalisatrice numérique sur AlloCiné
  62. (en) Article : Dunaway Slams Hollywood's 'Female Ageism' sur contactmusic.com, le 14 mai 2007.
  63. Communiqué de presse : L'AFFICHE DU 64e FESTIVAL sur festival-cannes.fr
  64. (en) Article : Dunaway Studying Other Filmmakers' Work For Directorial Debut sur contactmusic.com, le 27 septembre 2010.
  65. a et b Vidéo : Interview de Faye Dunaway - officier des arts et lettres sur youtube.
  66. Article : Faye Dunaway décorée par Frédéric Mitterrand par Yan Bernard-Guilbaud sur madame.lefigaro.fr le 15 mai 2011.
  67. Interview de Jerry Schatzberg : C’est comme une renaissance par Fabrice Rousselot sur liberation.fr, le 28 septembre 2011.
  68. (en) Article : Faye Dunaway : The Crux Of A Multi-Media Explosion] par Joyce Haber pour Sarasota Journal, le 22 juin 1973.
  69. Le Nouvel Hollywood : Coppola, Lucas, Scorsese, Spielberg... la révolution d'une génération [« Easy Riders, Raging Bulls: How the Sex-Drugs-and-Rock 'N' Roll Generation Saved Hollywood »], Le Cherche Midi, coll. « Documents », 2002, 513 p. (ISBN 2-86274-892-7) 
  70. (en) Critique de Looking for Gatsby par Mark Harris sur ew.com, le 17 novembre 1995.
  71. a et b Dunaway et Sharkey 1996, p. 257
  72. (en) Interview de l'actrice : Rebels, robbers - and rages par Xan Brooks pour The Guardian, le 7 octobre 2008.
  73. (en) Critique de Bonnie and Clyde par Roger Ebert, le 25 septembre 1967.
  74. (en) Article : Faye Dunaway Honoured At Cannes sur contactmusic, le 16 mai 2011.
  75. Faye Dunaway en 10 films incontournables par Thomas Baurez, lexpress.fr.
  76. (en) 5 Best Faye Dunaway Movies par Chris Pence sur mademan.com
  77. Critique de Network par Roger Ebert, le 29 octobre 2000.
  78. Ou également pire actrice dans un second rôle.
  79. Critique de Barfly par Roger Ebert, le 18 décembre 1987.
  80. a, b et c (en) Article : Dunaway's Son Liam Adopted, Says Ex sur contactmusic, le 11 mars 2003.
  81. (en) Article : Faye Dunaway Almost Broke Up Director's Marriage par Michael Musto, le 28 janvier 2011.
  82. A Man for All Seasons sur IBDB
  83. After the Fall sur IBDB
  84. But For Whom Charlie sur IBDB
  85. The Changeling sur IBDB
  86. The Curse of an Aching Heart sur IBDB
  87. (en)Faye Dunaway – Awards sur IMDb.com.
  88. Faye Dunaway sur Comme au cinéma.
  89. (en) « Hollywood Walk of Fame » sur Hollywood & Los Angeles.
  90. (en) « Films Selected to The National Film Registry, Library of Congress 1989-2007 » sur le site de la Bibliothèque du Congrès.
  91. (en) « AFI's 100 Years...100 Movies » sur AFI.com.
  92. Classé trente-deuxième.
  93. Classé quarante et unième.
  94. (en) « AFI's 100 Years...100 Heroes & Villains » sur AFI.com.
  95. Dunaway&w=true The BAFTA site - Film Most Promising Newscover to Leading Film Roles 1967
  96. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j Faye Dunaway sur le site des Golden Globes.
  97. Razzie Awards 1981
  98. Razzie Awards 1993
  99. Academy Awards Database 1967
  100. Academy Awards Database 1974
  101. Razzie Awards 1980
  102. Razzie Awards 1983
  103. Razzie Awards 1984
  104. Razzie Awards 1990
  105. Razzie Awards 1996
  106. Razzie Awards 1997

Annexe

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Bibliographie

  • Faye Dunaway et Betsy Sharkey, À la recherche de Gatsby, Simon & Schuster (texte en anglais), 1996, 416 p. (ISBN 0671675265) 
  • Pascal Merigeau, Faye Dunaway, Pac (Paris), 1996 

Liens externes

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