- Département de l’Ain
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Ain (département)
Pour les articles homonymes, voir Ain.Ain Administration Région Rhône-Alpes Préfecture Bourg-en-Bresse Préfet de département Pierre Soubelet Président du
conseil généralRachel Mazuir (PS) Sous-préfecture(s) Belley
Gex
NantuaStatistiques Population totale 573 500 hab. (2007) Densité 100 hab./km2 Superficie 5 762 km2 Subdivisions Arrondissements 4 Cantons 43 Intercommunalités 38 Communes 419 Le département de l'Ain est un département français dont le nom vient de la rivière l'Ain. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 01.
Sommaire
Histoire
Article détaillé : Histoire de l'Ain.Préhistoire
Les premières traces de peuplement de la région sont attestées vers 15 000 av. JC suite au recul du glacier du Rhône qui libéra des terres. Ce peuplement semblait se constituer principalement de chasseurs et de pêcheurs qui ont aussi laissé des traces d'une certaine forme d'art[1].
Période gauloise et conquête romaine
En Gaule cinq peuples se partageaient la région : les Séquanes, les Ambarres, les Eduens, les Ségusiaves et les Allobroges. Mais les déplacements des Helvètes suite aux pressions exercées par les peuples germains provoquent des tensions. C'est à cette même période que Jules César entame sa conquête de la Gaule. Deux grands ensembles divisent alors l'Ain : Grande Séquanaise et la Lyonnaise[1].
Parmi les vestiges de cette époque se trouve le temple d'Izernore ou l'aqueduc de Vieu.
Moyen Âge
La fin de l'Empire romain vers 450, suite aux invasions barbares, entraine le passage du pays de l'Ain au cœur du royaume burgonde puis plus tard au royaume franc. Au début du VIe siècle le diocèse de Belley est créé en conséquence des progrès de la christianisation dans la région[1].
L'époque carolingienne se caractérise par une subdivision de l'Ain en plusieurs "pagi" (pays) gouvernés par des comtes qui constitueront plus tard les grands fiefs qui apparaitront à la fin du IXe siècle[1].
En 843, le traité de Verdun abouti au partage du royaume entre les trois fils de Louis le Pieux. L'Ain fait partie du royaume de Lothaire Ier alors que la Bresse revient à Charles le Chauve. Les frontières ouest (La Saône) et nord du futur département sont alors fixées et ont constitué une limite culturelle entre le nord (langue d'oïl,…) et le sud (franco-provençal,…)[1].
États de Savoie
Au XIe siècle, les comtes de Savoie s'installent dans la région de Belley et en Valromey. Ils vont peu à peu s'étendre jusqu'au début XVe siècle, permettant ainsi d'unifier progressivement les différents pays de l'Ain. En 1272, la Bresse leur est donnée en dot puis le Revermont cédé par le duc de Bourgogne. Cette volonté expansionniste se heurte au Dauphiné qui convoite les mêmes région, et, au début du XIVe siècle, la guerre entre la Savoie et le Dauphiné éclate. Cette guerre pris fin avec le Traité de Paris en 1355.
Le château de Pont-d'Ain est l'une des résidences favorites des princes ou Louise de Savoie, mère de François Ier, naît en 1476.
Du rattachement à la France à la révolution
La guerre qui oppose Henri IV et Charles-Emmanuel Ier de Savoie prend fin au traité de Lyon de 1601, négocié par René de Lucinge, seigneur des Allymes. La France cède le marquisat de Saluces et reçoit en contrepartie les provinces savoyardes de la rive droite du Rhône, qui sont rattachées à la province de Bourgogne. Seule la vallée de la Valserine reste au duché de Savoie.
Les départements de l'Ain et du Léman sont créés en 1790 suivant des frontières définies depuis le Moyen-Âge. L'Ain est alors divisé en 9 districts, 49 cantons et 501 communes-paroisses.
Révolution & création du département
Le département de l'Ain a été l'un des 83 départements créés à la Révolution française, le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir de quatre provinces : la Bresse, le Bugey, la Dombes, le pays de Gex et d'une partie de la province de Franc-Lyonnais. La Bresse, le Bugey et le pays de Gex étaient administrés selon les coutumes de la Bourgogne depuis leur cession par les ducs de Savoie à la France en 1601.
Le pays de Gex en fut séparé de 1798 à 1814 quand fut créé le département du Léman.
Du XIXème siècle à aujourd'hui
Six communes du sud-ouest du département, dans la banlieue lyonnaise ont été rattachées au Rhône en 1967 lors de la création de la Communauté urbaine de Lyon.
Politique
Article détaillé : Politique de l'Ain.Géographie
Article détaillé : Géographie de l'Ain.L'Ain est caractérisé par la dualité de son relief. La rivière homonyme le traverse du nord au sud. On peut donc dire que la partie ouest est un pays de plaines (Bresse, plaine de l'Ain, Val de Saône) ou de bas plateau (Dombes), à l'exception du Revermont qui annonce les premiers contreforts du Jura, contrastant avec l'est (Pays de Gex, Bugey) constitué de cluses, vallées et montagnes de type jurassien, dont les sommets du Jura. Le point culminant du massif du Jura et du département est le Crêt de la Neige (1 720 m).
Remarque: Le traitement usuel apporté au Revermont ne satisfait pas la réalité géographique. À cheval verticalement sur l'Ain et le Jura, cette région qui s'étend horizontalement entre la Bresse et le Bugey ne fait vraisemblablement partie ni de l'un, ni de l'autre :
- la première, région de plaine s'arrête aux premières montagnes du Jura,
- la seconde est historiquement délimitée à l'ouest par la rivière d'Ain.
Entre les deux se trouve le Revermont dont la devise est "Entre Ain et Suran, ni Bugiste, ni Bressan"...
Climat
Article détaillé : Climat de l'Ain.Le climat est tempéré dans l'ensemble. Les hivers sont froids dans le Haut-Bugey et le pays de Gex et plus modérés sur le reste du département. Les étés sont très chauds, voire étouffants dans le bas Bugey, la région Ambaroise et le sud du département. Les pluies y sont acceptables. La plaine de l'Ain est souvent balayée par des vents et des bises (vent de nord) plus ou moins forts. Le climat se prête assez bien aux cultures du département.
Économie
Article détaillé : Économie de l'Ain.Agriculture
L'Ain est souvent représenté comme une région rurale, pourtant l'agriculture n'est plus depuis longtemps l'activité prépondérante. Les productions les plus fameuses concernent
- l'élevage :
- les fromages:
- le vignoble
La culture céréalière est importante en Dombes et Bresse.
Industrie
C'est surtout l'industrie légère qui est présente dans l'Ain, avec des bassins spécialisés (plasturgie à Oyonnax), constructions automobiles.
Autres activités
Bourg-en-Bresse est une ville administrative, siège d'une université dépendant de celle de Lyon.
Démographie & population
Article détaillé : Démographie de l'Ain.Il n'existe pas de gentilé pour désigner les habitants de l'Ain de façon générale. L'Ain étant composé de 4 régions principales (les pays de l'Ain), les gens adoptent le nom du pays où ils habitent : Bressans pour la Bresse, Dombistes pour la Dombes, Bugistes (Bugeysiens pour les spécialistes) pour le Bugey et Gessiens pour le pays de Gex.
L'Ain ne possède aucune grande ville, sauf Bourg-en-Bresse, mais un réseau dense de bourgs et de petites villes. Après avoir un peu diminué dans la deuxième moitié du XIXe siècle, en raison de l'exode rural, puis très fortement au moment de la Première Guerre mondiale, le nombre d'habitants a recommencé à augmenter après la Seconde Guerre mondiale. Dynamisé par la proximité de Lyon, dont la banlieue atteint le sud-ouest du département, et de Genève, dont la banlieue s'étend en partie sur le pays de Gex, l'Ain a connu une forte augmentation de sa population, surtout au cours des trente dernières années, passant de 339 262 habitants en 1968 à 515 270 en 1999 et à 565 000 en 2006. Depuis quelques années, l'ouest du département connait une embellie démographique grâce à la proximité de Mâcon, préfecture de Saône-et-Loire et limitrophe de l'Ain, dont l'agglomération tend à s'étendre sur une bande d'environ 15km
Communes ayant plus de 10% de résidences secondaires
En 1999 le département comptait 7.9% de résidences secondaires. Ce tableau indique les principales communes de l'Ain dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10% des logements totaux.
Communes ayant plus de 10% de résidences secondaires[2] Année Ville Population SDC Nombre de logements Résidences secondaires % résidences secondaires 1999 Lélex 221 684 559 81,73% 2005 Mijoux 375 663 480 72,40% 1999 Le Poizat 321 267 126 47,19% 2004 Hotonnes 306 300 126 42,00% 2006 Belmont-Luthézieu 461 361 126 34,90% 2006 Matafelon-Granges 641 390 124 31,79% 2005 Hautecourt-Romanèche 727 445 118 26,52% 1999 Ceyzérieu 814 513 124 24,17% 2007 Corbonod 1 105 591 134 22,67% 2006 Lhuis 805 471 105 22,29% 2007 Divonne-les-Bains 7 572 4 718 1 044 22,13% 1999 Saint-Martin-du-Mont 1 302 517 101 19,54% 1999 Jujurieux 1 700 952 158 16,60% 2004 Saint-Rambert-en-Bugey 2 167 1 219 157 12,88% 1999 Ferney-Voltaire 7 083 4 040 424 10,50% Culture
Article détaillé : Culture dans l'Ain.Héraldique
Blasonnement Écartelé : en 1 d’azur au lion contourné d’hermine, en 2 d’azur aux trois morailles d’or rangées en pal et au chef d’argent chargé d’un lion issant de gueules, en 3 d’azur aux trois fleurs de lys d’or et au bâton péri en bande de gueules et en 4 de gueules au lion d’hermine ; sur l’écartelé la croix tréflée d’argent.Commentaires : Le blason de l'Ain représente les seigneurs de Bresse en 1, le pays de Gex et la famille champenoise de Joinville en 2, la Dombes en 3 et les seigneurs du Bugey en 4. La croix tréflée est celle de l’ordre de Saint-Maurice.Références
Voir aussi
Liens internes
- Communes de l'Ain
- Anciennes communes de l'Ain
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Liens externes
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