- Département du Léman
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Léman (département)
Pour les articles homonymes, voir Léman (homonymie).Léman
1798 — 1815
Carte de la région indiquant sa division en départements
Informations généralesStatut Ancien département de la Révolution et du Premier Empire français Chef-lieu Genève Langue(s) {{{langues}}} Religion(s) {{{religion}}} PIB {{{pib}}} PIB/hab. {{{pib hab}}} Monnaie {{{monnaie}}} Fuseau horaire {{{fuseau horaire}}} Dom. internet {{{domaine internet}}} Ind. tél. {{{indicatif téléphonique}}} {{{infgen1 titre}}} {{{infgen1}}} {{{infgen2 titre}}} {{{infgen2}}} {{{infgen3 titre}}} {{{infgen3}}} {{{infgen4 titre}}} {{{infgen4}}} {{{infgen5 titre}}} {{{infgen5}}}
Population{{{population}}} {{{population2}}} {{{population3}}} {{{population4}}} {{{population5}}}
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Histoire et événements1798 Création 1815 Dissolution {{{evt3}}} {{{evt4}}} {{{evt5}}} {{{evt6}}} {{{evt7}}} {{{evt8}}} {{{evt9}}} {{{evt10}}} {{{evt11}}} {{{evt12}}}
Pouvoir exécutif{{{titre leaderA}}} {{{leaderA1}}} {{{leaderA2}}} {{{leaderA3}}} {{{leaderA4}}} {{{leaderA5}}} {{{titre leaderB}}} {{{leaderB1}}} {{{leaderB2}}} {{{leaderB3}}} {{{leaderB4}}} {{{leaderB5}}} {{{titre leaderC}}} {{{leaderC1}}} {{{leaderC2}}} {{{leaderC3}}} {{{leaderC4}}} {{{leaderC5}}} {{{titre leaderD}}} {{{leaderD1}}} {{{leaderD2}}} {{{leaderD3}}} {{{leaderD4}}} {{{leaderD5}}} {{{titre leaderE}}} {{{leaderE1}}} {{{leaderE2}}} {{{leaderE3}}} {{{leaderE4}}} {{{leaderE5}}}
Pouvoir législatif{{{parlement}}} {{{parlement1}}} {{{parlement2}}} {{{parlement3}}} {{{parlement4}}} {{{parlement5}}}
Entités précédentes Entités suivantes République de Genève Ain Mont-Blanc Suisse Royaume de Sardaigne Ain Le département du Léman est un ancien département français, dont le chef-lieu était Genève.
Sommaire
Histoire
Le département est créé en 1798 par la réunion de la République de Genève, annexée à la France, du pays de Gex, détaché du département de l'Ain, ainsi que de la partie nord du département du Mont-Blanc (Bonneville, Cluses, Thonon). La France s'entourait souvent de "républiques soeurs", ce qui faisait partie de sa politique d'expansion. Ces républiques étaient politiquement soumises et économiquement exploitées. Elles étaient régies par les lois françaises, soit l'égalité et la liberté des citoyens et la séparation des pouvoirs civils et religieux.
De plus, le 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), le massif du Mont-Blanc passe lui aussi au département du Léman mais le département du Mont-Blanc garde son nom faute d'une solution satisfaisante. Sont ainsi transférés : les cantons de Chamonix, de Saint-Gervais (aujourd'hui Saint-Gervais-les-Bains), de Megève, de Flumet et de Sallanches.
En 1800, le département est divisé en trois arrondissements, celui de Genève en étant la préfecture et ceux de Bonneville et Thonon les sous-préfectures.
En 1813, Genève reprend son indépendance pour rejoindre la Suisse l'année suivante, le nouveau département du Mont-Blanc ne comprit que la partie occidentale du duché de Savoie (avec Chambéry et Annecy). Après les Cent-Jours le duché de Savoie fut recouvré par le royaume de Sardaigne (moins les parties distraites au profit de Genève). Le Pays de Gex revint à l'Ain sauf 6 communes annexées par Genève.
Genève sous l'influence du département du Léman
À Genève, l'annexion est bénéfique au point du vue de l'économie du marché, mais elle l'est moins pour les activités d'exportation, d'horlogerie, de l'Indiennerie (production d'étoffes en coton peintes ou imprimées) et de la banque[1]. Ces crises sont provoquées par le blocus continental napoléonien dont le but est but de ruiner le Royaume-Uni.
Tout ne marche pas bien dans la Genève annexée ; l’oppression se fait de plus en plus forte et les Genevois redoutent que l’indépendance perdue de la République ne soit bientôt plus qu’un souvenir dont les générations futures n’auront d’écho que par ce que leurs parents leur raconteront à ce sujet. De plus, l’annexion mit fin au régime corporatif et une période de crise et de chômage s’en suivi [2]. Suite à cette annexion, les Genevois bénéficient du statut de « français né ». Ceux qui désiraient se retirer de la Confédération avaient une année pour quitter le territoire avec leur mobilier et trois ans pour débarrasser tous leurs biens.
Liste des préfets du Léman
Liste des préfets napoléoniens ( Consulat et Premier Empire) Période Identité Fonction précédente Observation 1798 1799 Nicolas Félix Desportes[3] 1er Maire de la commune de Montmartre (1790)
Ministre plénipotentiaire près le Duc des Deux-Ponts, puis à Genève, à CasselCommissaire du gouvernement du Directoire
Préfet du Haut-Rhin (1802-1813)
Représentant à la Chambre des Cent-Jours1799 1800 François-Jérôme Philippe[3] Chef de division au ministère de la Guerre Commissaire du gouvernement du Directoire
Membre du Conseil des Anciens (Léman)
Commissaire du gouvernement consulaire au tribunal de Thonon2 mars 1800 1802 Ange Marie d'Eymar Député aux États généraux de 1789
Député à l’Assemblée constituante (1789-1791)10 décembre 1802 1810 Claude-Ignace Brugières, Baron de Barante[4] 1er Préfet de l'Aude 30 novembre 1810 1814 Guillaume Capelle Préfet de la Méditerranée (1810) Préfet de l'Ain (première Restauration) Sources
- Étienne Léon Lamothe-Langon, Biographie des préfets : depuis l'organisation des préfectures (3 mars 1800) jusqu'à ce jour, Les Marchands de Nouveautés, 1826 (ISBN 9780543921741) ;
- PIERRE-HENRY, HISTOIRE DES PREFETS/ CENT CINQUANTE ANS D'ADMINISTRATION PROVINCIALE 1800 - 1950, Nouvelles Editions Latines ;
- Préfets ayant exercé un mandat parlementaire :
- Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français (1789-1891), XIXe siècle [détail de l’édition] (Wikisource) ;
- Officiers généraux devenus préfets :
- Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] ;(Wikisource) ;
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, L'auteur, 1821 ;
- Récipiendaires de l'Ordre de la Légion d'honneur :
- A Lievyns, Jean Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : Biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Bureau de l'administration, 1844, 2e éd..
Annexes
Bibliographie
- Alfred Fierro, André Palluel-Guillard et Jean Tulard, Histoire et dictionnaire du Consulat et de l'Empire, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », Paris, 1995 (ISBN 2-221-05858-5) [détail de l’édition]
- sous la direction de Jean Tulard, Dictionnaire Napoléon, Arthème Fayard, 1987, 2e édition en 2 tomes 1999
- Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, Chambéry: Librairie J.F. Puthod, 1807
- Joseph Dessaix, La Savoie historique, pittoresque, statistique et biographique illustrée de 112 vues, portraits, costumes, plans de villes et cartes géographiques hors-texte, entrepris vers 1854, réédité par Slatkine, Paris, 1995
Notes et références
- ↑ Pierre Bertrand "Survol de l'histoire de Genève, Ed. Labor et Fides, imprimerie Typopress S.A, p.95
- ↑ Pierre Bertrand "Survol de l'histoire de Genève", Ed.Labor et Fides imprimerie Typopress S.A p.95
- ↑ a et b André André Palluel-Guillard, L'aigle et la croix : Genève et la Savoie, 1798-1815, Éditions Cabedita, 1999, 662 p. (ISBN 9782882952608)
- ↑ Père de Prosper Brugière de Barante
Articles connexes
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