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Christian Estrosi
Christian Estrosi Ministre chargé de l'Industrie Actuellement en fonction Depuis le 23 juin 2009 Président(s) Nicolas Sarkozy Gouvernement(s) François Fillon II Prédécesseur(s) Poste créé Maire de Nice Actuellement en fonction Depuis le 21 mars 2008 Prédécesseur(s) Jacques Peyrat Ministre délégué à l'Aménagement du territoire 2 juin 2005 - 15 mai 2007 Président(s) Jacques Chirac Gouvernement(s) Dominique de Villepin Prédécesseur(s) Frédéric de Saint-Sernin Successeur(s) Hubert Falco Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer 19 juin 2007 - 17 mars 2008 Président(s) Nicolas Sarkozy Gouvernement(s) François Fillon II Prédécesseur(s) Hervé Mariton Successeur(s) Yves Jégo Député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes 13 juin 1988 - 1er avril 1993 Prédécesseur(s) Circonscription créée Successeur(s) Gaston Franco 1er juin 1997 - 2 juillet 2005 Prédécesseur(s) Gaston Franco Successeur(s) Charles-Ange Ginesy 20 juin 2007 - 19 juillet 2007 Prédécesseur(s) Charles-Ange Ginesy Successeur(s) Charles-Ange Ginesy 26 mai 2008 - 23 juillet 2009 Prédécesseur(s) Charles-Ange Ginesy Successeur(s) Charles-Ange Ginesy Député de la 2e circonscription des Alpes-Maritimes 2 avril 1993 - 17 décembre 1993 Prédécesseur(s) Martine Daugreilh Successeur(s) Jean-Paul Baréty Biographie Date de naissance 1er juillet 1955 Lieu de naissance Nice Nationalité Française Parti politique UMP Ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi modifier Christian Estrosi, né le 1er juillet 1955 à Nice (Alpes-Maritimes), est un homme politique français, maire de Nice et président de la communauté urbaine Nice Côte d'Azur. Il est ministre chargé de l’Industrie, depuis le remaniement du 23 juin 2009 du gouvernement Fillon II.
Ancien président du conseil général des Alpes-Maritimes, il est également conseiller politique de l'UMP.
Sommaire
Carrière politique
Après avoir été pilote de Grand Prix motocycliste[1], Christian Estrosi est élu conseiller municipal de Nice en 1983 et devient l'adjoint aux sports du maire Jacques Médecin. Deux ans plus tard, il entre au conseil général des Alpes-Maritimes dont il est alors le benjamin. En 1988, à 32 ans, il est élu député de la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes (Nice–Montagne) après avoir battu au second tour Jean-Hugues Colonna (PS). Sa carrière de pilote précédant son entrée en politique et son absence de diplômes lui valent à l'époque le surnom de « motodidacte »[2], donné par ses adversaires.
Parallèlement à ces fonctions, il est élu en 1989 à la tête du comité départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes. En 1992, il devient premier vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il quittera son mandat de conseiller régional en 2002 pour cause de cumul de mandats.
Soutenu par de fidèles amis politiques, dont Jean-Claude Gaudin et Nicolas Sarkozy, il est réélu député en 1993[3] (cette année là, dans la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes), 1997 et 2002.
En 2001, Christian Estrosi est élu conseiller général du canton de Saint-Étienne-de-Tinée avec plus de 80% des voix dès le premier tour. Dans la foulée, il est élu premier vice président du conseil général des Alpes-Maritimes.
Le 18 septembre 2003, à la suite de la démission de Charles Ginésy, Christian Estrosi est élu président du conseil général des Alpes-Maritimes. Il est réélu à la tête de l'assemblée départementale en mars 2004, à l'issue des élections cantonales.
Christian Estrosi a été rapporteur en 2002 et 2003 à l'Assemblée nationale des lois sur la sécurité intérieure. À ce titre, il est auteur d'un amendement[4] pérennisant les dispositions des articles 29, 30 et 31 de la loi du 15 novembre 2001 dite « Loi sur la Sécurité quotidienne », adoptée à la suite des attentats du 11 septembre. Ces dispositions destinées à la lutte anti-terroriste devaient prendre fin initialement le 31 décembre 2003. Elles donnent accès à l'autorité judiciaire aux logs de connexions conservés par les fournisseurs d'accès à Internet qui enregistrent l'ensemble de l'activité de tous les citoyens français sur Internet. Depuis, le contrôle judiciaire sur l'accès aux données de connexion par la police a été supprimé (lois sur la lutte contre le terrorisme de 2005).
Il est d'ailleurs l’auteur de Insécurité : sauver la République, publié aux éditions du Rocher en 2001.
Membre du gouvernement
Le 2 juin 2005, il est nommé ministre délégué à l'Aménagement du territoire auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, Nicolas Sarkozy, dans le gouvernement Dominique de Villepin. Dès sa nomination, il se saisit des dossiers des pôles de compétitivité, puis des pôles d'excellence rurale. Dans un souci d'équité envers l'ensemble du territoire, Christian Estrosi s'est engagé à ce que 100 % des communes françaises aient accès au haut débit, à la téléphonie mobile, mais aussi à la télévision numérique. Pendant les derniers mois de sa fonction, il prend position en faveur du ferroutage et du transport fluvial.
Le 10 juin 2007, il est réélu député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes en obtenant 60,08 % des voix dès le premier tour de l'élection législative. Le 19 juin 2007, il est nommé secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, Michèle Alliot-Marie, dans le gouvernement François Fillon II. Suivant la promesse faite lors de la campagne de l'élection municipale de Nice, il démissionne pour se consacrer à plein temps à son poste de maire.
Toutefois, le 23 juin 2009, Christian Estrosi revient au gouvernement Fillon en qualité de ministre auprès de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, chargé de l’industrie[5].
Maire de Nice
Le 21 octobre 2007, il annonce être candidat à la mairie de Nice. Le 7 février 2008, il présente son projet en tant que candidat UMP à la mairie au palais des congrès Acropolis de Nice. Il souhaite que la gestion de la ville devienne « plus honnête et plus transparente »[6]. Au second tour du scrutin municipal, le 16 mars 2008, il arrive en tête avec 41,33% des suffrages, dans une triangulaire face au candidat de gauche Patrick Allemand (PS, 33,17%), et au maire sortant, Jacques Peyrat (DVD, 25,50%)[7].
Respectant sa promesse d'entre deux-tours, il démissionne de son poste de secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer le 17 mars 2008, pour se consacrer à plein temps à sa nouvelle fonction[8].
Il est officiellement élu maire de Nice par le nouveau conseil municipal le 21 mars 2008.
Auparavant, le 20 mars 2008, il a été réélu président du conseil général des Alpes-Maritimes. Il pourra cumuler durant un certain temps les fonctions de président du conseil général et de maire de Nice en raison d'un recours en annulation déposé devant le Tribunal administratif de Nice par le Parti radical de gauche, à l'occasion du premier tour des élections municipales[9].
Le 18 avril 2008, il est élu président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (CANCA) devenu, fin 2008, communauté urbaine Nice Côte d'Azur.
À la faveur de la démission de son suppléant, Charles-Ange Ginésy, le 1er avril, il est réélu député le 25 mai 2008 avec 69,37% des voix au second tour après une participation insuffisante au premier pour assurer son élection directe[10].
Christian Estrosi démissionne finalement de la présidence du conseil général des Alpes-Maritimes le 14 décembre 2008, après cinq années passées à la tête de l'exécutif départemental[11]. Éric Ciotti lui succède le 18 décembre 2008[12].
Frappé par les règles sur la limitation du cumul des mandats, après la validation définitive des résultats des élections municipales de Nice par le Conseil d'État, Christian Estrosi démissionne de son mandat de conseiller général de Saint-Étienne-de-Tinée le 11 juin 2009[13].
Prises de position
Peine de mort
Le 11 décembre 1991, en réaction aux viols et aux meurtres de deux petites filles[14], commis près de Perpignan le 19 octobre 1991 par un pédophile récidiviste (affaire Van Geloven), Christian Estrosi dépose à l'Assemblée nationale une proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour certains crimes : Proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour certains crimes, n° 2430[15]. Par la suite, en 1994, à l'occasion du débat sur l'instauration de la perpétuité réelle à l'encontre des assassins d'enfants (loi n° 94-89 du 1er février 1994), il considère, selon l'analyse qu'en faisait la journaliste Catherine Ehrel aux sixièmes rencontres nationales SMPR-UMD en 1994, qu'à défaut de la peine de mort « il n'y a rien d'inhumain à laisser les condamnés en prison jusqu'à la fin de leurs jours puisque c'est là qu'ils sont le mieux »[16].
Pacs
En 1998-1999, Christian Estrosi est très hostile au PACS[17].
Le 7 novembre 1998, il accuse la majorité de gauche d'avoir été « mise au pas, sous les ordres des lobbies ». Il affirme, contrairement à la réalité du texte de loi, que le Pacs peut « même concerner les frères et les sœurs », et que, de « forme éminemment contestable » et « irréaliste par son contenu », il « constitue une erreur et une faute ». Il condamne la naissance du Pacs en lançant : « Ne sacrifions pas 200 ans d’histoire pour faire plaisir à quelques-uns », et il s'offusque de la reconnaissance juridique, financière et fiscale des couples homosexuels face aux couples hétérosexuels : « La justification des avantages accordés aux familles par l’État signe la juste contrepartie de leurs efforts pour préparer l’avenir de la France à travers la descendance des générations qu’elles assurent. Comment justifier auprès de ces familles que les couples issus du PACS qui, par définition et à une très grande majorité, n’auront pas d’enfant, vont bénéficier d’avantages quasi-identiques à ceux dont elles disposent ? C’est en cela que ce projet est pernicieux, car il est déstabilisateur d’une société bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer »[18].
En 2008, il révise son jugement, et autorise les couples hétérosexuels et homosexuels à organiser une cérémonie en mairie de Nice à l'occasion de la signature de leur PACS[19].
Augmentation des limitations de vitesse
En 2003, en plein débat sur la sécurité routière, et alors que se généralise une politique de répression de la vitesse excessive par l'installation de radars automatiques, il dépose devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale un amendement au « projet de loi renforçant la lutte contre la violence routière » proposant de relever la vitesse maximale sur autoroute à 150 Km/h contre les 130 Km/h en vigueur (article additionnel sous l'article 10 du projet de loi)[20]. Cet amendement est motivé selon sa rédaction par la prise en considération de « la qualité du réseau routier et le renforcement de la sécurité des véhicules ». Initialement adopté par la Commission des lois, l'amendement est finalement retiré par son auteur.
Nationalité française
En février 2008, alors secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer, il prend position dans le débat public sur l'immigration irrégulière et l'obtention de la nationalité française en se déclarant favorable à la remise en cause de l'application automatique de la règle du droit du sol à Mayotte, en déclarant : « Nous pourrions prendre une décision exceptionnelle qui fasse que tout enfant né de parents en situation irrégulière ne puisse plus réclamer son appartenance à la nationalité française »[21]. Il justifie cette mesure par le conflit en cours dans Les Comores, celui-ci risquant, selon lui, de provoquer « une invasion imminente » de Mayotte. Il déclare à ce sujet : « Nous avons aujourd'hui à Mayotte 30% de la population qui est en situation clandestine, irrégulière, et dans 10 ans elle pourrait être majoritaire par rapport à la population franco-mahoraise »[22]. Cette réforme avait déjà été envisagée en 2005 par François Baroin, son prédécesseur au ministère de l'Outre-mer, avant d'être abandonnée face aux protestations, notamment de l'opposition de gauche.
Napoléon III
Il milite pour le rapatriement en France de la dépouille de Napoléon III[23]. Celle-ci se trouve actuellement dans l'abbaye Saint-Michel de Farnborough, dans le Sud de l'Angleterre. Christian Estrosi espère le rapatriement avant 2010, 150e anniversaire du rattachement du Comté de Nice à la France en 1860, sous l'impulsion de Napoléon III.
Polémiques
Affaire dite « du Golf de Nice »
Au début des années 1990, des élus départementaux et une partie de la presse[24] mettent en cause Christian Estrosi et sa femme, à l'époque Dominique Estrosi, au sujet de ce qu'ils considèrent comme le détournement en 1989 d'une subvention publique de 750 000 francs que le conseil général des Alpes-Maritimes destinait initialement à une association loi 1901 appelée « Le Golf de Nice », association ayant vocation à assurer la promotion du lieu.
Il apparaît en effet qu'à l'époque, cette subvention n'a pas été perçue par l'association mais par une SARL portant le même nom, chargée de l'exploitation commerciale du golf, et dont Dominique Estrosi était la gérante quelques mois avant les faits. L'affaire fait l'objet d'une plainte « contre X » de la part du conseil général mais sera finalement close par un non-lieu en août 1994, la décision du juge d'instruction étant confirmée par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence en 1995[25]. S'exprimant sur l'affaire, Christian Estrosi déclare « C’était une cabale montée à l’époque. Je n’ai jamais connu la moindre mise en examen. Et les électeurs m’ont toujours témoigné leur confiance »[26].
Jet privé pour Washington
Le 23 janvier 2008, Christian Estrosi, alors secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer, devait se rendre à Washington par un vol régulier d'Air France accompagné notamment d'une délégation d'une dizaine d'élus et de journalistes, afin de défendre l'inscription du récif corallien de Nouvelle-Calédonie au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le Canard enchaîné révèle dans son édition du 6 février 2008 que le ministre a fait annuler par son cabinet les réservations sur ce vol régulier et fait louer à la place pour ce déplacement un Falcon 900 auprès de la société Dassault Falcon Service, les horaires du vol d'Air France ne lui permettant pas d'assister à un pot organisé à l'Élysée entre le président de la République Nicolas Sarkozy et ses plus fidèles collaborateurs. Le Canard enchaîné indique que ce changement de programme a coûté la somme de 138 000 euros à l'État. Le jour de la parution de l'article, Christian Estrosi présente ses excuses en déclarant : « Bien évidemment, si on m'avait soumis ce devis, je ne l'aurais pas accepté, je souhaite présenter toutes mes excuses parce que ça ne fait pas partie de mes pratiques. J'avais un calendrier très contraint, après on ne m'a pas soumis le montant pour déplacer (...) les parlementaires et les acteurs importants qui m'accompagnaient. Je ne regrette pas ce déplacement mais je regrette les conditions dans lesquelles il a été organisé, on aurait pu sans doute faire autrement »[27]. Sur le conseil de Nicolas Sarkozy qui lui glisse « en politique on ne s'excuse pas, ça ne méritait pas tout ce bruit », il revient sur ses excuses[réf. souhaitée].
Projet controversé des « balcons du Mercantour »
En août 2008, en sa qualité de président du conseil général des Alpes-Maritimes, Christian Estrosi lance un projet d'aménagement de sentiers en montagne baptisé « Balcons du Mercantour »[28]. Ce projet (d'un coût de 20 M€) vise, à terme (2011), à la création d’un itinéraire de randonnée de haute altitude, reconnu internationalement, à l’image du tour du Mont Blanc, de Chamonix-Zermatt ou des Dolomites et prévoit la création ou le réaménagement de 140 kilomètres de sentiers le long de la crête frontalière du massif du Mercantour et la construction ou la réhabilitation de 12 refuges (dont certains en zone centrale du Parc national du Mercantour). Une des volontés affichées du projet est d'ouvrir l'accès a la montagne au plus grand nombre, et en particulier aux familles, plus précisément, il s'agit d'en faire un « produit d'appel accessible à tout un chacun » selon les termes de M. Estrosi[29].
Cette annonce, faite alors que des pelleteuses sont déjà en action, mobilise très rapidement une forte opposition[30], certains défenseurs de l'environnement y voyant une irruption du tourisme de masse dans un espace protégé par le statut de Parc national, soulignent que la zone concernée par la 1ère tranche des travaux est riche en espèces végétales protégées (notamment le Saxifrage a nombreuses fleurs, endémique au Mercantour) et dénoncent le manque de concertation dans ce dossier[31].
Deux manifestations successives (refuge de Rabuons, samedi 20 septembre 2008 et Centre administratif des Alpes-Maritimes, vendredi 26 septembre 2008) rassemblent des représentants du personnel du Parc national du Mercantour, des botanistes, des pratiquants de la montagne et des élus locaux.
Le 25 septembre 2008, Christian Estrosi annonce l'arrêt des travaux pour une durée de 6 mois et met finalement en place une commission de concertation.
En janvier 2009, le projet originel est abandonné à l'issue de la troisième réunion de concertation. Un projet alternatif est alors évoqué sans plus de précision.
Fonctions politiques
- Membre du bureau politique du RPR ;
- Secrétaire départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes de 1989 à 2002 ;
- Délégué national du RPR, chargé de la sécurité civile, de 1992 à 1993 ;
- Délégué national du RPR, chargé des sports, de 1999 à 2001 ;
- Délégué national du RPR, chargé de l’animation, de 2001 à 2002 ;
- Conseiller politique de l'UMP de 2002 à 2005 ;
- Secrétaire national de l'UMP, chargé des fédérations, de 2004 à 2005 ;
- Secrétaire général adjoint de l'UMP du 30 juin 2008 au 24 janvier 2009 ;
- Président départemental de la fédération UMP des Alpes-Maritimes depuis 2002 ;
- Conseiller politique de l'UMP depuis le 24 janvier 2009.
Mandats électifs
- Député
- 13 juin 1988 - 1er avril 1993 : député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
- 2 avril 1993 - 17 décembre 1993[32] : député de la 2e circonscription des Alpes-Maritimes
- 1er juin 1997 - 18 juin 2002 : député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
- 19 juin 2002 - 2 juillet 2005[33] : député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
- 20 juin 2007 - 19 juillet 2007[34]: député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
- 26 mai 2008[35] - 23 juillet 2009[36]: député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes
- Conseiller régional
- 23 mars 1992 - 15 mars 1998 : premier vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- 16 mars 1998 - 21 août 2002 : conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Conseiller général
- 18 mars 1985 - 29 mars 1992 : conseiller général des Alpes-Maritimes (canton de Nice 8)
- 30 mars 1992 - 17 avril 1993 : conseiller général des Alpes-Maritimes (canton de Nice 8)
- 18 mars 2001 - 17 septembre 2003 : premier vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes (canton de Saint-Étienne-de-Tinée)
- 18 septembre 2003 - 14 décembre 2008 : président du conseil général des Alpes-Maritimes (canton de Saint-Étienne-de-Tinée)
- 15 décembre 2008 - 12 juin 2009[13] : conseiller général des Alpes-Maritimes (canton de Saint-Étienne-de-Tinée)
- Conseiller municipal
- 14 mars 1983 - 19 mars 1989 : conseiller municipal de Nice (Alpes-Maritimes)
- 20 mars 1989 - 1er juillet 1990 : conseiller municipal de Nice (Alpes-Maritimes)
- Depuis le 21 mars 2008 : maire de Nice
- Conseiller communautaire
- Depuis le 18 avril 2008 : président de la communauté d'agglomération Nice-Côte d'Azur (CANCA), devenu, fin 2008, communauté urbaine Nice Côte d'Azur
Fonctions ministérielles
- 2 juin 2005 - 15 mai 2007 : ministre délégué à l'Aménagement du territoire du gouvernement Dominique de Villepin
- 19 juin 2007 - 17 mars 2008 : secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer auprès du Ministère de l'Intérieur dans le gouvernement François Fillon II
- Depuis le 23 juin 2009 : ministre auprès de la ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, chargé de l’Industrie, dans le gouvernement Fillon II
Carrière moto
- 1972
- Première course en 250 cm³ - 5e au Paul-Ricard à 17 ans
- 1974
- tour de France moto : casse en tête
- 2e au Bol d'or sur Kawasaki
- 1976
- 1977
- Vainqueur en Championnat du Monde de 750 cm³ à Dijon
- 1978
- 4e au grand Prix de France 500 cm³ (Nogaro)
- 4e en 750 cm³ en Espagne et aux Pays-Bas
- 1979
- 2e et 3e en 750 cm³ à Nogaro
- 1983
- Arrêt de la compétition
- 2004, 2005
- Participation aux Coupes Moto Légende
Fonctions principales
Précédé par Christian Estrosi Suivi par Frédéric de Saint-Sernin Ministre délégué à l'Aménagement du territoire
Gouvernement Dominique de Villepin2005-2007 Alain Juppé Hervé Mariton Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer
Gouvernement François Fillon (2)2007-2008 Yves Jégo Charles Ginésy Président du conseil général des Alpes-Maritimes 2003-2008 Éric Ciotti Jacques Peyrat Maire de Nice 2008- En fonction Jacques Peyrat Président de la communauté urbaine Nice Côte d'Azur 2008- En fonction Luc Chatel Ministre chargé de l'industrie 2009- En fonction Livre
- Ma différence, Jean-Claude Gawsewitch Éditeur, Paris, 2009 (ISBN 9782350131795)
Notes et références
- ↑ Carrière Moto sur le site BIKE 70
- ↑ « Motodidacte et fier de l'être » Blog de Christian Estrosi
- ↑ L'élection faisant ensuite l'objet d'une annulation par le Conseil constitutionnel (Décision 93-1213 du 16 décembre 1993), Christian Estrosi étant déclaré inéligible pour un an
- ↑ « Les logs pour les nuls »
- ↑ Remaniement: Hortefeux à l'Intérieur, Darcos au Travail, 23 juin 2009, Agence France Presse. Consulté le 23 juin 2009
- ↑ Christian Estrosi promet « un électrochoc » à Nice Le Monde, 8 février 2008
- ↑ Site de la Ville de Nice - Résultats élections municipales
- ↑ « Décret du 18 mars 2008 relatif à la composition du Gouvernement », Légifrance, décret paru au Journal officiel le 19 mars 2008
- ↑ Communiqué sur le site du PRG 06
- ↑ Législative partielle des Alpes-Maritimes: victoire de Christian Estrosi Le Monde, 25 mai 2008
- ↑ « Estrosi (UMP) quitte la présidence du conseil général des Alpes-Maritimes », AFP, 14 décembre 2008, 23h38
- ↑ « Conseil général : le sacre d'Éric Ciotti », Nice-Matin, 18 décembre 2008
- ↑ a et b Christian Estrosi démissionne de son mandat de conseiller général La Gazette des Communes, 15 juin 2009
- ↑ Perpignan : un meurtrier d'enfants devant les assises "L'Humanité", 22 mars 1994
- ↑ Assemblée nationale - Propositions de loi émanant des députés relatives au rétablissement de la peine de mort
- ↑ Odile Dormoy (dir), Soigner et/ou punir: Questionnement sur l'évolution, le sens et les perspectives de la psychiatrie en prison, L'Harmattan, 2000, p. 144.
- ↑ http://obspacs.chez.com/deputes.htm#Estrosi
- ↑ http://www.assembleenationale.fr/11/cri/pdf/19990068%202e%20S%C3%89ANCE%20DU%207%20NOVEMBRE%201998.pdf
- ↑ http://www.nice-premium.com/article/le-pacs-fait-son-entree-en-mairie-de-nice.3731.html
- ↑ Compte-rendu de la séance du 12 mars 2003 sur le site de l'Assemblée nationale
- ↑ Le Monde.fr « Christian Estrosi envisage de modifier l'application du droit du sol à Mayotte », 22 février 2008
- ↑ Le Journal du Dimanche « Estrosi s'attaque au droit du sol » 22 février 2008
- ↑ « Rendez-nous les cendres de Napoléon III ! », Historia, 20 février 2008
- ↑ « Le dixième trou du Golf de Nice est financier », L'Humanité 6 mars 1993
- ↑ Reportage de l'émission Pièces à conviction de France 3 concernant l'affaire du Golf de Nice
- ↑ « Motomaire matamore » Libération 2 septembre 2008
- ↑ « Jet privé pour Washington : Estrosi s'excuse », Nouvelobs.com, 6 février 2008
- ↑ http://www.balconsdumercantour.fr Site officiel du projet
- ↑ « Les Balcons du Mercantour: un itinéraire haute altitude en projet » - Article de Jean-Pierre Largillet le 28 août 2008 sur Rivierabiz.com
- ↑ http://vigilance-mercantour.fr/blog Blog d'opposants au projet
- ↑ « Balcons du Mercantour : le projet fait débat » - Article de Jean-Pierre Largillet le 17 septembre 2008 sur Rivierabiz.com
- ↑ Annulation de l'élection sur décision du Conseil constitutionnel (cf. note n°3)
- ↑ Nomination comme membre du gouvernement
- ↑ Nomination comme membre du gouvernement
- ↑ Législative partielle à la suite de la démission de Charles-Ange Ginesy le 1er avril 2008
- ↑ Nomination comme membre du gouvernement
Compléments
Articles connexes
Liens externes
- Le site officiel de Christian Estrosi
- La fiche de Christian Estrosi sur le site de l'Assemblée nationale
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