Stade de la route de Lorient

Stade de la route de Lorient
Page d'aide sur l'homonymie Ne pas confondre avec le stade du Moustoir, un autre stade de football, situé à Lorient.
Stade de la route de Lorient
Vue intérieure du stade en 2007
Vue intérieure du stade en 2007
Généralités
Adresse 111, route de Lorient
35039 Rennes
Coordonnées 48° 06′ 27″ N 1° 42′ 46″ W / 48.1075, -1.71277848° 06′ 27″ Nord
       1° 42′ 46″ Ouest
/ 48.1075, -1.712778
  
Construction et ouverture
Ouverture 15 septembre 1912
Architecte Bruno Gaudin (rénovation 1999-2004)
Rénovation 1939, 1955-1957, 1987, 1999-2004
Coût de construction 37,3 millions d'euros (rénovation 1999-2004)
Utilisation
Clubs résidents Stade rennais FC
Propriétaire Ville de Rennes
Équipement
Surface Pelouse naturelle
Capacité 29 778 places assises[1]
Tribunes Officielle : Tribune Vilaine
Latérale : Tribune Lorient
Ouest : Tribune Mordelles
Est : Tribune Rennes
(hors dénominations commerciales)
Affluence
record
29 490 (Stade rennais - Marseille, le 20 août 2005)
Dimensions 105 m x 68 m

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
Stade de la route de Lorient

Géolocalisation sur la carte : Rennes

(Voir situation sur carte : Rennes)
Stade de la route de Lorient

Le stade de la route de Lorient est un stade de football situé à Rennes, en France. Inauguré le 15 septembre 1912, il est depuis cette date le terrain de jeu du Stade rennais football club. Propriété de la ville de Rennes, il est rénové à plusieurs reprises avant-guerre, dans les années 1950 et à la fin des années 1980. Entre 1999 et 2004, l'ensemble des tribunes du stade sont rénovées ou entièrement reconstruites, ce qui lui permet d'accroître sensiblement sa capacité d'accueil pour atteindre un peu moins de 30 000 places assises.

Onzième stade français au nombre de places proposées, il accueille également ponctuellement quelques autres événements sportifs et culturels. Situé dans le quartier Bourg-l'Évêque-Moulin du Comte, il est bordé par le paisible cours de la Vilaine, et se trouve au centre des installations du Stade rennais FC. À sa proximité immédiate se trouvent le centre de formation et le centre d'entraînement Henri-Guérin, alors que le stade abrite en son sein la boutique et le restaurant du club.

Sommaire

Historique

Construction et premières années

Photographie d'époque montrant la première tribune en bois construite au parc des sports de la route de Lorient en 1912.
La première tribune en bois du parc des sports de la route de Lorient, inaugurée en 1912.

L'histoire du stade de la route de Lorient est depuis toujours liée à celle du Stade rennais. Depuis sa création en 1901 jusqu'en 1912, celui-ci évolue sur un terrain appartenant aux frères Richier, situé dans le quartier de la Mabilais, sur la rive sud de la Vilaine[note 1]. En pente, la prairie qui sert d'aire de jeu est régulièrement inondée en hiver[2]. Malgré l'installation d'un système de drainage en 1911[3], le club décide de déménager un an plus tard. Le choix se porte sur un terrain situé un peu plus à l'ouest, sur l'autre rive de la Vilaine, le long de la voie qui part du centre-ville vers Lorient. Le quartier, dit du Moulin du Comte, est alors en développement, avec l'installation d'activités industrielles, et la création de logements ouvriers[4].

Ce qui s'appelle encore le parc des sports du Moulin du Comte est un espace clos, qui bénéficie d'une tribune en bois située côté Vilaine. Après un premier match disputé par le Stade rennais le 15 septembre 1912 face au SA du Lycée de Rennes (6-1), l'inauguration officielle a lieu un mois plus tard, le 15 octobre, avec un match de gala disputé face au Racing Club de France (0-4). Le coup d'envoi de cette rencontre est donné par le maire de Rennes Jean Janvier devant 3 000 spectateurs[5]. Dès ses premières années d'existence, le parc des sports est composé d'un terrain d'honneur, mais aussi de terrains annexes, où se déroulent entraînements et matchs[6].

Agrandissements et modernisations

Pendant plus de vingt ans, le terrain principal ne connaît que de légères modifications, des gradins sommaires étant par exemple installés côté route de Lorient. Arrivée du professionnalisme aidant, les affluences deviennent plus importantes. En 1932, 8 000 spectateurs assistent ainsi à un match amical disputé par le Stade rennais face aux Anglais de Mansfield[7]. Devant cet état de fait, les instances dirigeantes du football demandent au Stade rennais de moderniser son stade[8], mais il faut attendre la veille de la Seconde Guerre mondiale pour que la ville de Rennes, propriétaire du parc des sports, alloue la somme de 1 500 000 francs pour sa rénovation. La tribune côté Vilaine est alors rénovée avec la création de vestiaires pour les joueurs, les gradins sommaires côté route de Lorient sont couverts par un toit, alors que de nouveaux gradins sont construits derrière les buts[9]. À la libération, le parc des sports sert de lieu de stationnement pour les troupes américaines, et ne retrouve sa fonction sportive que le 15 octobre 1944[10].

« Le match retour à Rennes fut exceptionnel. Les gens étaient dans les peupliers, sur les pylônes et sur les toits des tribunes, c'était vraiment extraordinaire ».

Alain Cosnard, à propos de la demi-finale de Coupe de France 1971 jouée face à Marseille[11],[12].

Après la guerre et au début des années 1950, les spectateurs se font de plus en plus nombreux. Le 21 décembre 1952, 21 397 personnes assistent à un match de championnat disputé face au Stade de Reims, battant le record du stade qui passe pour la première fois la barre des 20 000 spectateurs[13]. Une modernisation est une nouvelle fois mise en œuvre. Proche de l'écroulement, la tribune côté Vilaine est remplacée par une nouvelle construction en béton armé d'une capacité de 3 000 places assises[14]. Sa mise en service est effective le 11 décembre 1955[15]. Quelques mois plus tard, la tribune côté route de Lorient est reconstruite, également en béton. À son inauguration, elle peut accueillir 10 000 personnes, dont 2 000 assises[16]. Dans cette configuration[note 2], le parc des sports continue de battre ses records d'affluence. Le 11 novembre 1965, 28 148 personnes se pressent dans l'enceinte du stade à l'occasion d'un match de championnat entre le Stade rennais, vainqueur sortant de la Coupe de France et le FC Nantes, champion de France en titre[17]. La configuration de l'époque permet également à certains spectateurs d'assister aux matchs depuis les alentours sans prendre place dans les tribunes, comme le 1er juin 1971 à l'occasion d'une demi-finale de Coupe de France disputée par le Stade rennais face à l'Olympique de Marseille[11]. En avril 1967, le terrain d'honneur du parc des sports est équipé d'un éclairage qui permet la tenue de rencontres en nocturne avec une puissance de 950 lux au sol. L'inauguration de ces nouvelles installations est réalisée le 26 avril 1967, à l'occasion d'un match amical disputé par le Stade rennais face à la Pologne[18].

Extensions avortées

Photographie montrant le stade olympique de Munich et ses grandes toiles, source d'inspiration de celles qui abritent la tribune Lorient à partir de 1987.
Les grandes toiles qui abritent la tribune Lorient à partir de 1987 s'inspirent de l'architecture du stade olympique de Munich.

Après la double victoire rennaise en Coupe de France en 1965 et 1971, il est une nouvelle fois question d'augmenter la capacité d'accueil du stade. Au début de la saison 1971-1972, l'opportunité de la porter à 30 000 places est évoquée, avant d'être écartée pour motifs économiques[19]. Ce projet est reporté sur la durée, d'autant que les résultats sportifs médiocres du club à partir du milieu des années 1970 entraînent une baisse de la fréquentation du stade. La moyenne de spectateurs par rencontre passe ainsi de près de 12 000 en 1974 à tout juste un peu plus de 4 000 en 1981[20], et ce malgré la construction d'une tribune en dur derrière le but côté ouest, tribune qui prend rapidement le nom de la commune adjacente de Mordelles.

Le Stade rennais retrouvant la première division en 1983, un agrandissement du stade à 35 000 places lui est promis en cas de maintien. Le projet est de nouveau retiré alors que l'équipe première n'atteint pas cet objectif[21]. En 1986, alors que le club a entre-temps « fait l'ascenseur », il revient sur la table, le Stade rennais disputant une deuxième saison de suite dans l'élite. Cette fois, la rénovation est mise en œuvre, et vise à reconstruire l'ensemble des tribunes du stade, pour offrir une capacité de 33 000 places. Construites en béton, les tribunes doivent être abritées par de grandes toiles soutenues par une charpente métallique, le tout rappelant le stade olympique de Munich[22]. Les travaux débutent par la mise à bas de la tribune côté route de Lorient[23]. La nouvelle construction qui prend sa place est inaugurée le 7 mars 1987[24], mais le club chutant de nouveau en deuxième division, le projet de trois autres tribunes similaires, envisagé au départ, est abandonné.

Du parc des sports au stade de la route de Lorient

Photographie montrant en vue aérienne le stade et ses alentours.
Vue aérienne sur le stade et ses environs, en 2011.

Le Stade rennais parvenant à se stabiliser en première division à partir du milieu des années 1990, se pose une nouvelle fois la question d'une rénovation du parc des sports. En 1996, le président du club René Ruello évoque ainsi la construction d'un nouveau stade de 25 000 places[25], et quelques mois plus tard, le 7 avril 1997, le conseil municipal vote la rénovation des lieux. Ce projet, nécessitant un budget de 62 millions de francs, est préféré à celui consistant à construire un stade neuf dans la périphérie rennaise pour un coût compris entre 144 et 170 millions de francs. À cette rénovation s'adjoint la création d'un centre d'entraînement dédié au club, qui permet la transformation en parkings des terrains annexes[26].

Le projet retenu est celui de l'architecte Bruno Gaudin[27], déjà auteur du stade Charléty à Paris[28], tandis que le coût final total de la rénovation atteint 37,3 millions d'euros[29]. Les travaux débutent par la construction de la tribune Rennes début 1999. La tribune Vilaine connaît ensuite le même sort, avant que les tribunes Mordelles et Lorient ne soient rénovées[30]. Les travaux s'étalent sur cinq ans, l'équipe première continuant d'évoluer dans l'enceinte du stade pendant leur durée[31]. À l'été 2004, l'ensemble du stade rénové ouvre au public. Son inauguration est célébrée à deux reprises, le 18 août 2004 à l'occasion du premier match disputé par l'équipe de France de football à Rennes face à la Bosnie-Herzégovine, puis de façon festive le 23 octobre 2004 lors d'une rencontre de Ligue 1 disputée par le Stade rennais face à Metz[32]. La nouvelle capacité d'accueil permet à l'enceinte de battre son vieux record d'affluence de 1965. Pour la rencontre d'inauguration face à Metz, 28 525 spectateurs remplissent les gradins[33]. Un peu moins d'un an plus tard, le record d'affluence est porté à 29 490 spectateurs à l'occasion d'un match de championnat disputé face à l'Olympique de Marseille[34].

Projets

Photographie représentant Jean Prouff, l'un des noms proposés régulièrement depuis les années 1990 pour rebaptiser le stade de la route de Lorient.
Depuis les années 1990, le nom de Jean Prouff est régulièrement proposé pour rebaptiser le stade, sans suite.

En 2008, dans le cadre de la désignation des stades susceptibles d'accueillir l'Euro 2016, un projet d'accroissement de la capacité du stade de la route de Lorient à 35 000 places assises voit le jour, consistant en un agrandissement de la tribune Vilaine[35] pour un coût de 36 millions d'euros[36]. Présélectionné en juin 2009[37], le projet rennais est finalement retiré par la municipalité cinq mois plus tard, au motif d'une trop grande incertitude quant au soutien financier de l'État[38],[39].

Le nom du stade de la route de Lorient est également l'objet de diverses discussions. En 1981, la municipalité suggère ainsi qu'un nouveau nom soit donné à l'enceinte et à ses tribunes[40]. Dix ans plus tard, cette possibilité est de nouveau évoquée par certains des supporters du club, qui s'en font l'écho dans le journal Ouest-France. Les noms, entre autres, de Jean Prouff, Isidore Odorico, Henri Guérin ou encore Marcel Aubour sont alors proposés[41], sans que suite ne soit donnée. Enfin, en février 2008, le décès de Prouff relance une nouvelle fois la question[42], mettant en avant l'importance pour le Stade rennais de celui qui fut nommé en 2001 « entraîneur du siècle » par le club[43].

À l'image des dénominations commerciales données aux tribunes, le Stade rennais projette au printemps 2009 de renommer le stade de la route de Lorient en pratiquant une opération de naming. En partenariat avec le Groupe Crédit mutuel de Bretagne-Arkéa, il est alors envisagé de rebaptiser l'enceinte « Fortuneo stadium »[note 3] pour une durée de cinq années, en l'échange de 30 millions d'euros[44]. L'annonce de ce projet soulève de nombreuses protestations, aussi bien politiques[45], que de la part de certains supporters[46], et il est finalement reporté quelques jours plus tard[47], sans que le club ne renonce totalement à réaliser ce genre d'opération à l'avenir[48]. Quelques mois plus tard, après avoir établi un rapport sur la compétitivité du football français, le ministre Éric Besson évoque indirectement ce projet avorté en affirmant qu'en allant à Munich, « cela ne [l]'a pas choqué de voir le stade du Bayern s'appeler l'Allianz Arena, de voir le mot Allianz et non pas « Route de je-ne-sais-pas-quoi »[49] ».

En janvier 2011 est annoncé un nouveau projet visant à aménager sur plusieurs hectares les alentours du stade en un pôle commercial aux couleurs du Stade rennais, en collaboration avec la ville de Rennes[50]. Le but poursuivi est de permettre au club d'augmenter et de diversifier ses ressources économiques, en créant une activité qui ne se limite pas à celle enregistrée les jours de matchs[51],[52].

Structure et équipements

Architecture et description générale

Schéma représentant la situation du stade et de ses environs, ainsi que la disposition des différentes tribunes.
Vue schématique de la situation du stade et de ses tribunes.

Depuis la dernière rénovation de l'enceinte, la pelouse du stade de la route de Lorient est entourée de quatre tribunes couvertes comportant uniquement des places assises. Officiellement, ces tribunes portent des noms commerciaux, susceptibles d'évoluer au gré des changements de sponsors. Chacune est construite sur au moins deux niveaux. Les quatre tribunes sont complétées par des tribunes d'angle qui les relient entre elles.

Pièce maîtresse de la rénovation du stade au début des années 2000, la tribune Lorient bénéficie d'un système porteur matérialisé par une poutre de 150 mètres de long, permettant de construire un ensemble offrant 6 000 places assises sans que des portiques n'aient à prendre appui sur la route de Lorient[28]. La façade de la tribune est conçue de telle sorte qu'elle puisse héberger des commerces et l'entrée du public[53], avec sur ses étages supérieurs des promenades donnant sur la rue[28]. Le dessous des gradins est habillé de polycarbonates qui, éclairés de l'intérieur par un jeu de lumière, donnent une coloration rouge à la tribune, et habillent la structure en béton armé[53]. L'effet recherché lors de la mise en place du projet est de donner au stade une architecture urbaine, qui s'accorde avec son environnement immédiat[54].

La capacité théorique du stade est de 31 127 places[55], mais il ne peut en pratique recevoir qu'un peu moins de 30 000 personnes, avec 29 778 places assises dont 1 831 places VIP, un millier de places prévues dans la partie inférieure de la tribune Rennes pour des spectateurs en station debout n'étant pas mises à la vente[1],[56]. Au nombre de places proposées, le stade de la route de Lorient est le onzième plus grand stade français[57].

Les tribunes Mordelles et Rennes, respectivement situées côté ouest et côté est, sont équipées depuis septembre 2008 de deux écrans géants de 48 mètres carrés avec un pixel pitch de 10 millimètres[58]. Enfin, le stade est doté d'un éclairage de 1 200 lux pour les matchs disputés en nocturne[29].

Terrain de jeu

Le stade de la route de Lorient comporte une aire de jeu de 105 mètres de long sur 68 mètres de large[59] dont la surface est en gazon naturel. Elle repose sur un système de drainage, une couche drainante et une couche de substrat d'environ vingt centimètres[60]. Le gazon, plaqué sur le substrat, est à l'origine cultivé hors du stade puis posé par bandes de 1,20 mètre de largeur sur 13 mètres de longueur avant son enracinement[61].

À la suite de la rénovation du stade au début des années 2000, la qualité de la pelouse souffre à plusieurs reprises du passage de l'hiver, ce qui oblige à des soins importants[62], voire même à des réfections totales et régulières de l'aire de jeu[63],[64]. L'une des causes désignées est très vite le manque d'ensoleillement de certaines parties du terrain, du fait de la nouvelle configuration des tribunes[65], ce qui est confirmé par une étude menée entre mai et décembre 2007[66]. Pour y pallier, le club sollicite alors la possibilité d'évoluer sur une pelouse synthétique, ce qui lui est accordé par la LFP fin mai 2008[67],[note 4]. Quelques jours plus tard, le Stade rennais repousse finalement la mise en place d'une telle surface de jeu, le temps manquant pour son installation[68],[69]. Se voyant transférer la gestion pleine et entière de la pelouse par la municipalité en juin 2008[70], le club entreprend par la suite d'entretenir le gazon pendant l'hiver grâce à un dispositif comprenant des lampes à sodium, des bâches et des générateurs d'air chaud fonctionnant au fioul[71], ce qui permet une amélioration des conditions de jeu, mais pose également des questions d'ordre écologique[72].

Tribunes

Photographie montrant la tribune Lorient et ses spectateurs, lors d'un match en 2005.
La tribune Lorient en 2005.
Photographie montrant la tribune Vilaine, bordée immédiatement par le cours de la Vilaine.
La tribune Vilaine, construite au bord de l'eau.
Photographie prise au bord du terrain de jeu, montrant la tribune Mordelles et ses spectateurs, ainsi que les joueurs sur le terrain.
La tribune Mordelles en 2008, vue depuis le bord du terrain.
Photographie montrant une vue d'ensemble de la tribune Rennes et de ses spectateurs, avec un écran géant dans sa partie haute et la partie réservée aux supporters adverses sur son côté droit.
La tribune Rennes avec son écran géant et l'espace visiteurs sur sa partie droite.

Tribune Vilaine

Située côté sud, la tribune présidentielle porte populairement le nom de « tribune Vilaine »[73], puisque étant adossée au cours d'eau du même nom, voisin du stade. Reconstruite entièrement en 2000[30], elle a depuis porté des dénominations commerciales différentes. D'abord « tribune PPR », elle est devenue « tribune Conseil général d'Ille-et-Vilaine » en 2005[74], puis « tribune Crédit mutuel de Bretagne », son nom actuel, à partir de 2009[75]. Son emplacement correspond à l'endroit où se trouvait la première tribune construite pour l'inauguration du parc des sports en 1912[5]. Dans sa forme actuelle, elle abrite de nombreux salons et loges VIP[76], la tribune de presse, et les vestiaires des joueurs d'une taille de 150 mètres carrés[77]. Construite sur deux niveaux, elle est la plus basse des quatre tribunes du stade[35] et comprend les deux virages faisant la jonction avec les tribunes Mordelles et Rennes.

Tribune Lorient

Située côté nord, face à la tribune présidentielle, se trouve la tribune appelée populairement « tribune Lorient »[78], puisque longeant la route du même nom, et qui porte la dénomination commerciale de « tribune Super U »[79]. Rénovée en dernier lieu, en 2003-2004[30], elle arbore alors la dénomination de « tribune Carrefour » tandis que des images de faux spectateurs y sont apposés pour éviter aux caméras de télévision la vision d'une tribune vide[80]. Construite en 1987, elle abrite comme la tribune Vilaine des salons et loges VIP[76], mais aussi la boutique officielle du club sur 300 mètres carrés[81],[82], et le « Rouge & Noir Café », restaurant du club[83]. Construite sur trois niveaux, la tribune comprend les deux virages faisant la jonction avec les tribunes Mordelles et Rennes. Le sigle « SRFC » y est formé par la mosaïque des sièges, rappelant que le club résident est le Stade rennais football club.

Tribune Mordelles

Située côté ouest se trouve la tribune appelée populairement « tribune Mordelles »[84], du nom d'une commune proche de l'agglomération rennaise se trouvant vers cette direction le long de la route de Lorient. Officiellement, la tribune porte la dénomination commerciale de « tribune Ouest-France »[85]. Construite dans les années 1970, elle est profondément rénovée en 2002[30] et comprend depuis un salon VIP[86]. La tribune Mordelles, située derrière l'un des buts et construite sur trois niveaux, abrite également dans sa partie basse le groupe de supporters du Roazhon Celtic Kop[87].

Tribune Rennes

Située côté est, la tribune Rennes est la plus récente de l'enceinte. Sa dénomination commerciale, « tribune Ville de Rennes », rappelle que la municipalité est propriétaire du stade[88], et permet au club de réduire le coût de la location du parc des sports[89]. À l'origine, aucune tribune construite en dur n'a occupé son emplacement, seuls des gradins y étant installés. En 1999, la rénovation du stade débute par la construction de la tribune sur deux niveaux, auxquels sont rajoutés un troisième niveau et un toit en 2001[30]. Adossée au centre-ville, elle est divisée en deux parties, dont l'une réservée aux visiteurs[29]. Sa partie basse est également le siège du groupe de supporters de l'Unvez Kelt[90].

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Éléments commémoratifs

Peu d'éléments viennent rappeler l'histoire du Stade rennais football club dans un stade entièrement reconstruit au début des années 2000. Au cœur de la tribune Lorient, des espaces réservés aux entreprises portent cependant les noms de plusieurs anciennes gloires du club, en particulier Jean Prouff[91], mais aussi Marcel Aubour, Marcel Loncle, Laurent Pokou et Daniel Rodighiero[92]. À l'entrée nord de la tribune Rennes se trouve également une plaque posée à la mémoire des membres du SRUC[note 5] tombés au champ d'honneur pendant la Première Guerre mondiale.

Utilisation du stade

Aspects administratifs et économiques

Photographie montrant la façade de l'hôtel de ville de Rennes.
La mairie de Rennes, ici représentée par son hôtel de ville, est la propriétaire du stade de la route de Lorient.

Administration et exploitation

Le stade de la route de Lorient est la propriété de la ville de Rennes[88]. Elle le loue au Stade rennais football club pour un montant qui s'élève à 1 029 582 euros par an depuis janvier 2010. Le coût réel pour le club est cependant limité par diverses prestations de services qu'il met à la disposition de la municipalité, pour un montant de 916 850 euros[93], réduisant le loyer à un total de 112 732 euros. Chaque année, le club verse cependant 550 000 euros supplémentaires à la ville au titre de la taxe sur les spectacles, et 80 000 euros de taxe foncière[94].

La gestion des partenariats publicitaires et de leur affichage dans l'enceinte du stade est cédée par la municipalité au club en 1973[95]. Depuis le 1er janvier 1999, aucun personnel de la ville de Rennes ne travaille au stade de la route de Lorient, l'ensemble des intervenants étant directement employés par le club, ou par des prestataires rémunérés par le Stade rennais football club[94].

Coûts et recettes

Un match joué au stade de la route de Lorient génère en moyenne 630 000 euros de chiffre d'affaires pour le Stade rennais, hors sponsors. Le principal poste de recette est la billetterie, qu'il s'agisse de la vente au grand public ou des places VIP, qui génère 550 000 euros de revenus par match, soit 87 % du chiffre d'affaires total. Ce dernier est complété notamment par la vente de nourriture et de boissons, soit 15 000 euros de chiffre d'affaires par match, et par les ventes de maillots et de produits dérivés à la boutique du club, pour un total de 10 000 euros par match[94].

En 2009-2010, le prix des abonnements à l'année au stade de la route de Lorient place globalement le Stade rennais dans la moyenne des clubs de Ligue 1, avec un tarif légèrement inférieur à la moyenne pour les tribunes Mordelles et Rennes, mais au-dessus pour les tribunes Lorient et Vilaine[79]. Sur un match, en 2010-2011, un billet tout public coûte en moyenne 16,90 euros, soit 37 centimes de plus que la saison précédente[94]. Une tendance à la hausse également observée sur les abonnements à l'année entre 2005 et 2009[79].

L'organisation des rencontres coûte de l'argent au Stade rennais, qui emploie de nombreux prestataires. Les personnes travaillant aux buvettes du stade, les hôtesses VIP, les serveurs, le traiteur, les agents de nettoyage et les agents de sécurité sont ainsi employés par des entreprises extérieures. Des secouristes bénévoles sont également présents, le Stade rennais versant 1 200 euros par match à la SNSM. L'organisation de la sécurité est directement gérée par le club, qui emploie 350 stadiers et dépense 45 000 à 50 000 euros par match pour cela. Enfin, une somme de 4 000 euros est dépensée ponctuellement lors des matchs à haut risques pour le déploiement d'une compagnie de CRS[94].

Stade rennais FC

Le Stade rennais football club joue au stade de la route de Lorient toutes ses rencontres à domicile depuis 1912. Le club y a donc disputé l'ensemble de ses saisons professionnelles[note 6], toutes disputées en Ligue 1 et en Ligue 2. Alors qu'en 1965, année du premier succès du club dans l'épreuve, le règlement de la Coupe de France oblige à ce que tous les matchs soient disputés sur terrain neutre[96], le stade de la route de Lorient accueille en 1971 quelques rencontres du parcours victorieux du Stade rennais dans la compétition. À partir des huitièmes de finale, les matchs sont disputés sous une formule de rencontres aller-retour qui permettent au public rennais de soutenir son équipe. En demi-finale, c'est ainsi au stade de la route de Lorient que se dispute le match retour entre l'équipe rennaise et l'Olympique de Marseille, qui voit la victoire des locaux après l'épreuve des tirs au but[12]. Trois autres demi-finales de Coupe de France impliquant le Stade rennais sont disputées au stade de la route de Lorient, en 1919 face au CASG Paris (défaite 3-4), en 1970 contre l'AS Saint-Étienne (défaite 0-1, suivi d'un match nul 1-1 au retour à Saint-Étienne), et en 1986 de nouveau face à Marseille (match nul 1-1, Marseille se qualifiant grâce à sa victoire 1-0 au match aller)[97].

Le Stade rennais célèbre également au stade de la route de Lorient ses anniversaires. Le 1er mai 1951, le cinquantenaire du club est prétexte à de nombreuses festivités dans l'enceinte du stade, et un match amical est disputé entre joueurs rennais et le club anglais de Charlton[98]. Le 1er septembre 2001, le centenaire est à son tour célébré. Un match réunissant les anciens joueurs du club est organisé, alors que l'équipe première dispute pour sa part une rencontre amicale face à l'équipe nationale du Sénégal[99].

Événements divers

Photographie montrant le chanteur et musicien Alan Stivell, jouant de la harpe celtique.
Alan Stivell participe à la Nuit interceltique 2007, organisée au stade de la route de Lorient.

Le stade de la route de Lorient accueille également quelques matchs internationaux. L'équipe de France de football y a disputé une rencontre, le 18 août 2004 en amical face à la Bosnie-Herzégovine[100]. Ce match, le premier à la tête des « Bleus » pour Raymond Domenech, se solde par un résultat nul un but partout. Peguy Luyindula et Ivica Grlić sont les deux buteurs de la rencontre, disputée devant 26 527 spectateurs[101]. Le stade a également accueilli à deux reprises l'équipe de France féminine, une première fois le 16 mai 1998 pour un match amical face à l'Espagne (victoire 3-2 pour les Françaises)[102], et une seconde le 30 septembre 2006 pour un match de qualification à la Coupe du monde 2007 contre l'Angleterre. Ce dernier match, disputé devant 19 215 spectateurs, se termine sur un score nul de un but partout[103]. Dans un registre un peu similaire, le stade de la route de Lorient est également le théâtre d'une rencontre disputée par l'équipe de Bretagne de football face au Cameroun le 21 mai 1998 (1-1)[104].

L'enceinte sportive accueille ponctuellement des événements culturels. Le 2 juin 2007[105] puis le 17 mai 2008, s'y déroulent par deux fois les Nuits interceltiques réunissant des musiciens tels que Alan Stivell, Dan Ar Braz, Denez Prigent, Carlos Núñez ou le bagad de Lann-Bihoué[106].

Le 27 mai 2007, jour de la Pentecôte, le stade a accueilli également un grand rassemblement diocésain présidé par l'archevêque de Rennes, Monseigneur Pierre d'Ornellas. Il a rassemblé 22 700 catholiques[107].

Affluences

Record d'affluence

Le tableau suivant récapitule l'évolution du record d'affluence du stade de la route de Lorient à l'occasion de rencontres du Stade rennais depuis la saison 1946-1947. Le record actuel est de 29 490 spectateurs, marque établie à l'occasion d'une rencontre de Ligue 1 disputée le 20 août 2005 contre l'Olympique de Marseille (victoire du Stade rennais par trois buts à deux).

Avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, de nombreuses d'affluences restent inconnues[7],[108],[109],[110]. Cependant, une rencontre amicale disputée entre le Stade rennais et le FC Stuttgarter Kickers attire 9 000 spectateurs le 30 mars 1930[111]. Quatre ans plus tard, le 25 décembre 1934, ce sont 10 000 personnes qui assistent à une rencontre de championnat entre l'équipe rennaise et le FC Sochaux-Montbéliard[112]. Enfin, le 20 novembre 1938, ce sont 15 000 spectateurs qui prennent place dans le parc des sports pour assister à une rencontre de deuxième division opposant les Rennais au Red Star[113].

Pendant près de quarante ans, le record est détenu par un match de Division 1 ayant opposé le Stade rennais au FC Nantes le 11 novembre 1965. La rencontre oppose alors le vainqueur sortant de la Coupe de France (Rennes) au champion de France en titre (Nantes), et se solde par une victoire rennaise par deux buts à zéro. Ce record est battu en 2004 à la suite de la rénovation du stade.

Évolution du record d'affluence du stade de la route de Lorient depuis 1947.
Spectateurs Adversaire Compétition Date
11 400[114] RC Lens Division 1 9 mars 1947
17 414[115] Lille OSC Division 1 21 novembre 1948
18 648[115] Olympique de Marseille Division 1 23 janvier 1949
18 817[116] Lille OSC Division 1 12 novembre 1950
21 397[13] Stade de Reims Division 1 21 décembre 1952
23 632[117] UA Sedan-Torcy Division 1 19 décembre 1954
24 899[118] Stade de Reims Division 1 6 décembre 1959
26 246[119] Stade de Reims Division 1 4 février 1962
28 148[17] FC Nantes Division 1 11 novembre 1965
28 525[33] FC Metz Ligue 1 23 octobre 2004
29 164[120] AS Saint-Étienne Ligue 1 16 avril 2005
29 345[121] FC Nantes-Atlantique Ligue 1 7 août 2005
29 490[34] Olympique de Marseille Ligue 1 20 août 2005

Affluence moyenne par saison

L'affluence moyenne record sur une saison est réalisée lors de la saison 2007-2008 avec 25 640 spectateurs de moyenne lors des rencontres de Ligue 1. Ainsi que le montre le graphique ci-dessous, les affluences moyennes ont significativement augmenté depuis le milieu des années 1990, suivant la progression sportive du club, mais bénéficiant surtout de la rénovation du stade, qui porte sa capacité d'accueil à un peu moins de 30 000 places assises à partir de 2004. À compter de cette date, l'affluence moyenne dépasse toujours la barre des 20 000 spectateurs[122].

Moyenne de spectateurs à domicile du Stade rennais depuis 1962[122]
Légende : point noir = saison en première division, point rouge = saison en deuxième division.


Environnement et accès

Plan désignant l'emplacement du stade de la route de Lorient dans l'Ouest de l'agglomération rennaise.
Le stade de la route de Lorient est situé dans la partie ouest de l'agglomération rennaise.

Situation

Le stade de la route de Lorient est situé dans le quartier Bourg-l'Évêque-Moulin du Comte, dans la partie ouest de l'agglomération rennaise. Son environnement est dominé par la présence de trois axes structurants : le cours de la Vilaine au sud, la route de Lorient au nord, et la rocade à l'ouest. À l'origine, le terrain d'honneur n'est qu'une partie d'un ensemble comprenant plusieurs terrains de football. Ceux-ci laissent place après la rénovation du stade principalement à des parkings.

Vue aérienne sur le stade, avec la rocade de Rennes à ses côtés.
Vue aérienne sur le stade et ses alentours.

D'un point de vue urbanistique, le stade se trouve au carrefour de quatre ensembles distincts : la zone industrielle ouest dite de la route de Lorient, le quartier du Moulin du Comte, la Prévalaye et le quartier de Cleunay[123]. Au nord du stade se trouve la zone d'aménagement concerté de Lorient Saint-Brieuc, composée essentiellement de logements[124], caractéristique d'un quartier du Moulin du Comte composé à 80 % de maisons individuelles, et à 20 % de logements collectifs[125]. Au sud-ouest du stade, sur l'autre rive de la Vilaine, se trouve un centre commercial ayant pris la place occupée jusqu'à la fin des années 1990 par une station d'épuration[126]. La zone industrielle de la route de Lorient, située à l'ouest du stade, est pour sa part la première du genre créée en France, en 1952. Encadrée par la Vilaine au sud et par une voie ferrée au nord, son développement est notamment marqué à ses débuts par l'implantation d'une usine Citroën à proximité immédiate du stade[127]. Au sud, le quartier de Cleunay est le fruit d'une zone d'aménagement concerté à objet essentiellement résidentiel[126], tandis que la Prévalaye est un ensemble paysager naturel et ouvert, aménagé comme tel au début des années 2000, avec une promenade le long de la Vilaine et un parc de stationnement[128].

À proximité immédiate du stade, derrière la tribune Rennes, se trouve l'école technique privée Odorico, lieu de vie des joueurs en formation au club, créée en 1987[129] et dont le nom rend hommage à Isidore Odorico, président du Stade rennais entre 1933 et 1938. Plus loin au sud-ouest, à la Prévalaye, se trouve le centre d'entraînement Henri-Guérin au lieu-dit la Piverdière, où se déroulent les entraînements des équipes du Stade rennais, les matchs des équipes de jeunes, et où se trouve le siège administratif du club[130].

Desserte en transports

Photographie représentant la façade du stade sur la route de Lorient, la nuit, et le public ayant envahi la chaussée.
La route de Lorient un soir de match.

Quotidiennement, le stade de la route de Lorient est desservi par la ligne 11 du réseau de bus de la Star[131], la ligne 9 permettant également de s'y rendre, son terminus étant situé à quelques minutes à pied[132]. Les soirs de match, le service Bus de stade permet aux spectateurs de retourner dans le centre-ville via douze bus express, puis de les raccompagner dans le reste de l'agglomération ou dans les communes voisines[133],[134]. En automobile, le stade est accessible directement par la sortie « porte de Lorient » de la rocade de Rennes. La route de Lorient étant fermée à la circulation les soirs de match, un parking, accessible par la sortie « porte de Cleunay » de la rocade, est mis à la disposition des spectateurs[135]. Le stade se trouve également à moins de dix kilomètres de l'aéroport de Rennes - Saint-Jacques, accessible en moins d'un quart d'heure[136]. Enfin, le stade sera desservi à l'horizon 2018[137] par la ligne B du métro de Rennes via la station « Cleunay »[52].

Les personnes souffrant d'un handicap peuvent pour leur part stationner leur véhicule sur le parking officiel (P2) situé derrière la tribune Mordelles, ou sur le parking Moulin du Comte (P5) situé derrière la tribune Rennes[135]. Elles peuvent également bénéficier du service « dépose minute », leur permettant de pouvoir s'approcher au plus près du stade, en s'affranchissant des barrages mis en place pour barrer l'accès de la route de Lorient aux véhicules. Ces deux dispositifs sont soumis à l'obtention de laissez-passer. L'emplacement des personnes handicapées dans l'enceinte du stade est pour sa part déterminé par le Stade rennais FC[138].

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Notes et références

Notes

  1. Localisation indicative : 48° 06′ 20″ N 1° 41′ 45″ W / 48.105583, -1.695971.
  2. Voir photo correspondant à cette configuration. Cf. Vue aérienne oblique sur le stade rennais route de Lorient avec les usines Citroën en arrière plan sur stade-rennais-online.com, issu des Archives municipales de Rennes. Consulté le 17 août 2010.
  3. Fortuneo étant une filiale du Groupe CMB-Arkéa.
  4. Après cette autorisation de la LFP, il faut cependant attendre deux ans pour que des stades de clubs professionnels français s'équipent d'une pelouse synthétique. C'est le cas en août 2010 du Stade Yves Allainmat du FC Lorient et du Stade Marcel-Picot de l'AS Nancy-Lorraine.
  5. Le Stade rennais université-club est le nom porté par le club entre 1904 et 1972.
  6. Le Stade rennais adopte le professionnalisme dès son introduction dans le football français, en 1932.

Références

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Voir aussi

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Bibliographie

Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

  • Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton 1901-1991, Rennes, Éditions Apogée, 1994, 488 p. (ISBN 2-909275-40-X)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Claude Loire, Le Stade rennais, fleuron du football breton, volume II : 1991-1997, Rennes, Éditions Apogée, 1997, 104 p. (ISBN 2-84398-000-3)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Claude Loire & Virginie Charbonneau, Stade rennais FC, 100 ans en rouge et noir, l'album du centenaire, Rennes, Éditions Apogée, 2001, 123 p. (ISBN 2843981077)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Collectif, 100 ans en Rouge et Noir : L'Histoire du Stade rennais, Hors-série Ouest-France, septembre 2001, 64 p.  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

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