- Jean Ernest Ducos de La Hitte
-
Jean Ernest Ducos de La Hitte Jean Ernest du Cos de La Hitte Le vicomte de La Hitte, réformateur de l'artillerie en FranceSurnom Ducos-Lahitte Naissance 5 septembre 1789
Bessières (Haute-Garonne)Décès 22 septembre 1878
Gragnague (Haute-Garonne)Origine Royaume de France Allégeance Empire français
Royaume de France
Royaume de France
Royaume des Français
République française
Empire françaisArme Artillerie Grade Général de division Années de service 1807 - 1840 Conflits Guerres napoléoniennes
Campagne d'Espagne (1823)
Expédition de Morée
Campagne d'AlgérieFaits d'armes Bataille du Trocadéro
Affaires de Mouzaïa et de MédéahDistinctions Légion d'honneur
(Grand-croix)
Médaille militaireFamille Père du général Louis Ernest Ducos de La Hitte modifier Jean Ernest Ducos, vicomte de La Hitte, né le 5 septembre 1789, à Bessières (auj. en Haute-Garonne), décédé le 22 septembre 1878 à Gragnague (Haute-Garonne), est un général et un homme politique français, qui fut ministre des Affaires étrangères du 17 novembre 1849 au 9 janvier 1851, dans le Gouvernement Hautpoul, puis sénateur du Second Empire. Il favorisa par ailleurs la modernisation de l'artillerie en France par la réforme La Hitte (1858).
Sommaire
Biographie
Jean-Ernest Ducos de La Hitte est issu d'une famille noble de Gascogne[1],[2], connue depuis Odet Ducos, vivant en 1250. Elle avait, avant la Révolution française, les titres de comte de La Hitte et de Montaut , premiers barons de Fezensac : elle a donné plusieurs gentilshommes ordinaires de la chambre du roi, des gouverneurs de place et des « officiers distingués »[3].
Carrière militaire
Après de bonnes études, il entra à l'École polytechnique (X1807). Passé en 1809 à l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz[4] en qualité d'élève sous-lieutenant[5], ses travaux préliminaires avaient tellement attiré l'attention, qu'ils lui furent plus tard comptés comme années de service effectif[5].
Le 1er octobre 1810, il sortit de l'École et fut admis comme lieutenant en second au 8e régiment d'artillerie à pied[5].
Il fit avec distinction[4] les dernières campagnes de l'Empire en Espagne. Là « son courage[5] » lui valut successivement le grade de lieutenant en premier et de capitaine en second à l'état-major d'artillerie. Tour à tour aide de camp des généraux Boucher et de Beige[Qui ?][réf. à confirmer] [5], c'est avec ce dernier qu'il retourna en France lorsque le territoire national menacé obligea Napoléon à rappeler tous ses corps d'élite autour de lui[5]. Ducos fut alors promu au grade de capitaine en premier au 3e régiment d'artillerie[5].
On sait que le général Beige fut au nombre de ceux qui crurent devoir adhérer à la restauration des Bourbons[5]. Le capitaine La Hitte suivit l'impulsion de son général ; mais, au retour de l'île d'Elbe, le jeune officier fut destitué le (1er avril 1815)[5]. Le 26 juillet de la même année, il fut réintégré dans son grade, et continua ses fonctions d'aide-de-camp auprès de son ancien général. Il faisait alors partie de l'« armée de France et de Belgique », sous les ordres du duc d'Angoulême.
Le 12 juillet 1815, il reçut la croix d'officier de la Légion d'honneur. Un mois plus tard, il passait chef de bataillon à l'état-major-général de l'artillerie. Le commandant La Hitte par ses services rendus, « méritait l'attention des princes de la famille de Bourbon, qui désiraient s'attacher de plus en plus ce militaire éminent[5] ». Le 20 septembre 1815, il fut nommé capitaine dans l'artillerie à cheval de la Garde royale. Le 9 avril 1819[4], il était chef d'escadron de ce corps d'élite[5], grade qui lui donnait rang de lieutenant-colonel[4].
En avril 1823, il fait la campagne d'Espagne comme lieutenant-colonel à l'état-major d'artillerie des 1er, 2e et 3e corps de l'armée des Pyrénées, et se distingua en plusieurs rencontres[4]. Aide de camp du « Dauphin[6] » (Louis de France (1775-1844), duc d'Angoulême), promu colonel au corps d'artillerie, le 6 juillet 1823, c'est Ducos de La Hitte qui commandait l'artillerie au siège du Trocadéro, le 31 août 1823, et qui contribua puissamment à la reddition de cette place importante[5].
« Bientôt la Grèce appelle l'Europe dans une généreuse croisade[5] ». Le colonel La Hitte sollicite l'honneur de faire partie de l'armée, et le 24 juillet 1828, il prend part à l'expédition de Morée comme commandant en chef de l'artillerie. « Son habile direction, son courage intrépide contribuent à nos triomphes, et le grade de maréchal de camp est, le 22 février 1829, le prix de ses glorieux efforts.[5] »
Rentré en France, le duc d'Angoulême l'attache à sa maison militaire, en qualité d'aide de camp[5]. Ducos intègre alors le comité d'artillerie dont il devient un des membres les plus influents[5]. Le coup d'évantail d'Hussein Dey, dey d'Alger donne l'occasion à la France de conquérir une riche et féconde colonie. L'expédition d'Alger (1830) est décidée. Le général La Hitte prend le commandement de l'artillerie, sous les ordres du maréchal Bourmont, et les rapports de ce dernier attestent que « c'est à l'habileté avec laquelle le général La Hitte dirigea nos batteries, que l'on doit le succès de la journée du 19 juin (bataille de Staoueli) qui décida du sort du dey d'Alger[5] ».
La révolution de Juillet 1830 interrompit momentanément sa carrière. La monarchie de Juillet se montra soupçonneuse et défiante envers M. La Hitte[5]. Le 27 janvier 1821, il fut mis en disponibilité, et, le 23 mai 1822, admis dans le cadre de réverve de l'état-major général. Le roi des Français Louis-Philippe Ier « répara cette injustice[4] » : le 26 mars 1838, Ducos fut rétabli au cadre d'octivité, et le 28 mai suivant, nommé commandant de l'école d'artillerie de Besançon.
Le 29 septembre 1839, il fut envoyé en Algérie comme commandant supérieur de l'artillerie. Après s'être distingué aux combats de Mouzaïa et de Médéah[6], cité plusieurs fois pour sa belle conduite dans les rapports du maréchal Valée[4], le Gouvernement de Juillet le récompensa par le grade de lieutenant-général, dont il reçut le brevet le 21 juin 1840.
M. La Hitte demanda à rentrer en France, où dès ce moment, il « se livra à des travaux plus calmes et dans lesquels il montra une haute capacité administrative[5] ». C'est ainsi qu'il est appelé à plusieurs inspections, dont « les importants résultats joints à ses illustres antécédents[5] », lui valurent, le 27 avril 1846, la croix de grand officier de la Légion d'honneur ; c'est ainsi, que, président du comité d'artillerie et directeur du dépôt central de cette arme, en 1846, il fut chargé de surveiller les armements du littoral continental de la République et de l'île de Coye[Où ?][réf. à confirmer] [5].
Carrière politique
Jean Ernest Ducos de La Hitte Mandats Ministre des Affaires étrangères 17 novembre 1849 – 9 janvier 1851 Président Louis-Napoléon Bonaparte Président du Conseil Alphonse Henri d'Hautpoul Gouvernement Gouvernement d'Hautpoul Prédécesseur Alphonse de Rayneval Successeur Édouard Drouyn de Lhuys Député du Nord 3 novembre 1850 – mai 1851
(Démissionnaire)Élection 3 novembre 1850 Législature Assemblée nationale législative Prédécesseur Henri Alexandre Wallon
(Démissionnaire)Sénateur du Second Empire 26 janvier 1852 – 4 septembre 1870 Biographie Nationalité Française Parti politique Bonapartiste Père Jean Benoît du Cos, vicomte de La Hitte (1747-1793) Mère Alexandrine de Gineste (1761-1815) Conjoint Jane Cecilia Cotter (1800-1839) Enfants Rogersine (1822-1870)
Julie (1827-1898)
Louis Ernest (1828-1904)
Hermine (1829-1865)Diplômé de École polytechnique
École d'application de MetzProfession Général d'artillerie Liste des ministres français des Affaires étrangères
Liste des députés du Nord
Liste des sénateurs du Second Empiremodifier Mis à la retraite d'office par un décret du gouvernement provisoire (1848)[6], le général de La Hitte, dont les sentiments antirépublicains étaient bien connus[6], se rallia au parti de Louis-Napoléon Bonaparte.
Le 13 novembre 1849, Bonaparte, président de la République française, chargea M. le lieutenant-général de La Hitte d'aller représenter la France à Berlin[4] ; mais M. de Rayneval n'ayant pas accepté le ministère des Affaires étrangères qui lui avait été offert le 31 octobre, M. de La Hitte, qui n'avait encore eut « aucune situation parlementaire[6] », fut choisi par lui comme ministre des Affaires étrangères et prit sa place dans le Conseil des ministres, le 17 novembre, avant de s'être rendu à son poste.
« On sait que c'est sous son administration que le Pape est rentré à Rome, et quand l'Angleterre voulut forcer la Grèce à subir ses injustes prétentions, M. de La Hitte n'hésita pas à rappeler de Londres notre ambassadeur. Ce coup de vigueur dut en imposer au cabinet britannique, car peu de temps après, satisfaction nous était donnée, et le traité de Londres remplaçait celui d'Athènes.[4] »
Ayant donné sa démission de ministre des Affaires étrangères « pour ne pas encourir la responsabilité de la révocation du général Changarnier, que le chef du pouvoir exécutif avait irrévocablement décidée[4] », M. de La Hitte a été remplacé, le 9 janvier 1851, par M. Drouin de Lhuys.
Le général de La Hitte fit une première tentative parlementaire infructueuse[7] à Paris, lors des élections partielles du 10 mars 1850, pour entrer à l'Assemblée législative, mais fut plus heureux, le 3 novembre de la même année, et devint[8] représentant du Nord, en remplacement de M. Wallon, démissionnaire.
Il ne conserva son siège que peu de temps : le général La Hitte n'avait accepté la vie parlementaire que comme conséquence de sa position de ministre et par dévouement pour la chose publique : en mai 1851, il donna sa démission de représentant. Le jour même de sa démission, il était nommé inspecteur général du 1er arrondissement d'artillerie, et un mois après, inspecteur de l'École polytechnique.
La Hitte adhéra au coup d'État du 2 décembre 1851, fit partie de la Commission consultative, et, par décret impérial 26 janvier 1852, fut appelé au Sénat.
Grand-croix de la Légion d'honneur depuis le 10 août 1853, il y siégea pendant toute la durée du Second Empire, parmi les partisans fidèles du gouvernement de Napoléon III, et rentra dans la vie privée au 4 septembre 1870.
Système La Hitte
En 1858, il joua un rôle de premier plan dans l'adoption des obusiers à canon rayé pour l'armée française, en assurant la promotion des idées du lieutenant-colonel Treuille de Beaulieu auprès de l'État-Major[9]:
« Il serait injuste d'omettre à cette occasion le nom du général La Hitte, qui a immédiatement pris en charge la promotion des nouveaux principes, et a continué d’assurer leur exécution avec la plus grande compétence. C'est principalement à son adhésion indéfectible à ces principes, et à l'unité complète du système qui en résulte, qu'on doit attribuer le succès de la nouvelle arme »
— Lieutenant-colonel Treuille de Beaulieu, Rapport de l’Exposition universelle de 1862
Les nouveaux canons, formant ce qu'on appela désormais le Système Lahitte, entrèrent en service dès la campagne d'Italie (1859).
Son décès fut enregistré officiellement le 22 septembre 1878 à Bessières (Haute-Garonne).
Son arrière-petit-fils Paul de La Hitte, également officier général, lui a consacré en 1977 une biographie.
État de service
- Aide de camp son Altesse royale Monseigneur le Duc d'Angoulême (4 avril 1823 - 28 octobre 1829) ;
- Maréchal de camp (22 février 1829) ;
- Membre du Comité d'artillerie (28 octobre 1829 - 30 mars 1830) ;
- Commandant de l'artillerie de l'expédition d'Afrique (30 mars 1830 - 27 janvier 1831) ;
- Mis en disponibilité (27 janvier 1831 - 25 mai 1832) ;
- Placé dans la section de réserve (25 mai 1832) ;
- Réactivé et mis en disponibilité (26 mars 1838 - 28 mai 1838) ;
- Commandant de l'école d'artillerie de Besançon (28 mai 1838 - 29 novembre 1839 ) ;
- Commandant supérieur de l'Artillerie en Algérie (29 novembre 1839 - 21 juin 1840) ;
- « Lieutenant général » puis « général de division » (21 juin 1840) ;
- Membre du Comité d'artillerie (21 juin 1840 - 17 novembre 1849) ;
- Inspecteur général du 4e arrondissement d'artillerie (13 juin 1841 - 31 décembre 1845) ;
- Inspecteur général du 2e arrondissement d'artillerie (7 mai 1846 - 31 décembre 1846) ;
- Inspecteur général du 1er arrondissement d'artillerie (13 juin 1847 - 31 décembre 1847) ;
- Président du Comité d'artillerie et directeur du dépôt central de l'artillerie (30 avril 1848 - 17 novembre 1849) ;
- Inspecteur général du 1er arrondissement d'artillerie (8 juin 1849 - 17 novembre 1849) ;
- Inspecteur général du 1er arrondissement d'artillerie (24 mai 1851 - 31 décembre 1852) ;
- Président du Comité d'artillerie (8 juillet 1851 - 1er janvier 1864) ;
- Placé « hors cadres » (24 février 1852) ;
- Inspecteur général du 6e arrondissement d'artillerie (24 mars 1853 - 31 décembre 1853) ;
- Inspecteur général du 2e arrondissement d'artillerie (5 septembre 1854 - 31 décembre 1854) ;
- Replacé dans la section de réserve (5 septembre 1854) ;
- Inspecteur général du 1er arrondissement d'artillerie (27 juin 1855 - 31 décembre 1863).
Distinctions
- Légion d'honneur :
- Médaille militaire (13 juin 1852) ;
- Chevalier de Saint-Louis (10 avril 1823) ;
- Médaille de Sainte-Hélène ;
- Grand-croix de l'ordre de Pie IX ;
- Grand-croix de l'ordre de Charles III d'Espagne ;
- Grand-croix de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare.
Ascendance et postérité
Jean Ernest du Cos de La Hitte était le fils cadet de Jean Benoît du Cos[10] (1847-1793) « vicomte de La Hitte » et d'Alexandrine de Gineste (1761-1815).
- Il épousa Jane Cecilia Cotter (en)[11] (° 1800 - Londres † 12 octobre 1839 - Besançon). Ensemble, ils eurent :
- Marie Jenny Alexandrine, dite « Rogersine » (° 11 novembre 1822 - 32, rue de Rivoli, Paris Ier † 12 juin 1870 - 84, bd Malesherbes, Paris), mariée, le 15 novembre 1840 à Bessières (Haute-Garonne), avec Justin Soleille (1807-1873), polytechnicien (X1825), général de division d'artillerie, commandant en chef de l'artillerie de l'armée du Rhin (1870), dont postérité ;
- Julie (° 1827 † 6 mai 1898 - Paris), mariée, le 7 avril 1853 avec Estève Laurent Boissonnet de La Touche (° 19 janvier 1811 - Paris ✝ 22 février 1902 - 11, avenue d'Eylau , Paris), baron Boissonnet (1869), polytechnicien (X1830), général de division d'artillerie, grand officier de la Légion d'honneur, gardien d'Abd el-Kader lors de sa détention en France, dont postérité ;
- Louis Ernest (° 8 novembre 1828 - Paris ✝ 27 octobre 1904), « baron » (titre de courtoisie du vivant de son père), puis vicomte du Cos de La Hitte, polytechnicien (X1848), général de division d'artillerie, inspecteur général des armées, marié le 29 avril 1863 à Mahéru (Orne), avec Caroline-Marie-Louise, dite « Françoise » (1841-1930), fille de Raymond Louis, marquis Férault de Falandre, dont :
- Ernest Marie Charles (° 1er mars 1864 ✝ 1942), marié, le 25 avril 1906, avec Marie de Falandre (1872-1942), dont :
- Ernest Marie François (° 1907), ingénieur ECP, marié en 1934, dont :
- Postérité ;
- Marguerite (° 1908), mariée, dont postérité ;
- Paul (° 1909 ✝ ), officier général, commandeur de la Légion d'honneur, auteur d'une plaquette sur son arrière-grand-père le Lieutenant-Général de La Hitte, marié le 3 octobre 1933, dont :
- Postérité ;
- Un fils, marié, dont :
- Postérité ;
- Ernest Marie François (° 1907), ingénieur ECP, marié en 1934, dont :
- Raymond (° 1866 ✝ 1948), marié ;
- Ernest Marie Charles (° 1er mars 1864 ✝ 1942), marié, le 25 avril 1906, avec Marie de Falandre (1872-1942), dont :
- Hermine (° 1829 ✝ 1865).
La descendance du vicomte de La Hitte compte parmi les familles subsistantes de la noblesse française.
Notes et références
« D'azur, à une épée d'or, en bande, traversant un coeur du même, acc. de trois étoiles d'or, 1 au canton senestre du chef et 2 au canton dextre de la pointe. »
- Supports : à dextre un cerf, au naturel, à senestre un lion, au naturel.
- Devise : (la) « Fortitudo et Celeritas » (en français : « Courage et célérité »).
- Source
- (en) Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 2 : (tome 1 et 2), Gouda, 1884-1887
La famille du Cos portait :
- « de Saint-Barthélemy », anciennement connue dans l'Albret et dans le Bruilhois, a émis à plusieurs reprises la prétention d'être une branche de la famille du Cos de la Hitte. Elle a adopté les armoiries de cette famille et a souvent joint à son nom celui de la Hitte. Elle fut condamnée à quitter ce nom sur les réclamations du général du Cos de la Hitte, décédé en 1878.
- Source
- Maison des Cos, Cos (ou Ducos) de Saint-Barthélemy de Gélas (du). sur www.francescas.info. Consulté le 4 octobre 2011
La famille Du Cos (ou Ducos) - André-François-Joseph Borel d'Hauterive, Les grands Corps politiques de l'État : biographie complète des membres du Sénat, du conseil d'État et du Corps législatif, E. Dentu, 1852 [lire en ligne]
- E. de Saint-Maurice Cabany, Galerie nationale des notabilités contemporaines : annales biographiques des principaux fonctionnaires, des représentants, conseillers d'état, diplomates, magistrats ; des membres du clergé, de l'administration, etc., de la France, vol. 3, 1851 [lire en ligne]
- Michel Lévy, Biographie des membres du Sénat, 1852 [lire en ligne]
- Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] « Hitte (Jean-Ernest Ducos, vicomte de La) » , dans
- Il n'obtint que 125 478 voix sur 260 198 votants.
- Avec 63 891 voix (68 497 votants, 142 205 inscrits).
- « Rifled ordnance in England and France », dans The Edinburgh Review, 1864, p. 499 [texte intégral] D'après
- 4 juin 1847 - Grenade-sur-Garonne † 1793 - Londres, en émigration), seigneur de Conques, dit « le vicomte de La Hitte ». Page de la Reine (1764), major au régiment de Dragons-Angoulême (1785), il participa aux assemblées de la noblesse de Toulouse en 1789. Promu colonel en 1792, il refusa ce grade pour émigrer à Londres où il mourut. Il prit le titre de « vicomte » de La Hitte en 1781, à la mort de son cousin Joseph Marie du Cos, premier comte de La Hitte, baron de Montaut, qui l'avait désigné comme héritier substitutif au cas où son frère aîné, héritier unique et général, viendrait à décéder sans postérité mâle (testament mystique déposé devant notaire, à Toulouse, le 9 juillet 1772).
- Source
- Jean Benoît du Cos de La Hitte sur roglo.eu. Consulté le 4 octobre 2011
Jean Benoît du Cos (° - (en) (° 1800 - Londres † 12 octobre 1839 - Besançon) était la fille de Rogerson Cotter (° vers 1750 - Rockforest (Comté de Cork, Irlande) † 27 décembre 1829 - Paris, inhumé au cimetière du Père-Lachaise), avocat, membre de la Chambre des communes irlandaise pour Charleville (en) (1783-1800) Jane Cecilia Cotter
Annexes
Articles connexes
- Liste de polytechniciens par promotion ;
- Liste de polytechniciens par ordre alphabétique ;
- Liste des grands-croix de la Légion d'honneur ;
- École d'artillerie de Besançon ;
- Sidi-Ferruch ;
- Expédition de Morée ;
- École d'application de l'artillerie et du génie ;
- Système Lahitte ;
- Familles subsistantes de la noblesse française ;
Liens externes
- Jean Ernest du Cos de La Hitte sur roglo.eu. Consulté le 2 octobre 2011 ;
- Jean-Ernest de La Hitte sur USGenealogy.net. Consulté le 4 octobre 2011 ;
- Notice no LH/826/73, sur la base Léonore, ministère de la Culture ;
- Côte S.H.A.T. : 7 Yd 1 149.
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- « Jean Ernest Ducos de La Hitte », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] ;
- « Hitte (Jean-Ernest Ducos, vicomte de La) » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
- E. de Saint-Maurice Cabany, Galerie nationale des notabilités contemporaines : annales biographiques des principaux fonctionnaires, des représentants, conseillers d'état, diplomates, magistrats ; des membres du clergé, de l'administration, etc., de la France, vol. 3, 1851 [lire en ligne] ;
- Michel Lévy, Biographie des membres du Sénat, 1852 [lire en ligne] ;
Précédé par Jean Ernest Ducos de La Hitte Suivi par Alphonse de Rayneval Ministre français des Affaires étrangères (17 novembre 1849 - 9 janvier 1851) Édouard Drouyn de Lhuys Catégories :- Naissance en Languedoc
- Naissance en 1789
- Vicomte français du XIXe siècle
- Élève de l'École polytechnique (France)
- Artilleur
- Général français du XIXe siècle
- Bonapartiste
- Député de la Deuxième République française
- Ancien député du Nord
- Ministre de la Deuxième République
- Ministre français des Affaires étrangères
- Sénateur du Second Empire
- Décès en 1878
- Grand-croix de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Titulaire de la médaille militaire
- Titulaire de la médaille de Sainte-Hélène
- Grand-croix de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
- Conquête de l'Algérie
Wikimedia Foundation. 2010.