Trait du Nord

Trait du Nord
Trait du Nord
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Trait du Nord au salon de l'agriculture de Paris, en mars 2010

Espèce Cheval (Equus caballus)
Région d’origine
Région Hainaut, Nord-Pas-de-Calais, Drapeau de France France
Caractéristiques
Morphologie Cheval de trait à sang froid
Standard français de la race
Taille 1,65 m en moyenne pour la femelle, 1,68 m à 1,70 m pour le mâle[1],[2]. 1,60 m à 1,79 m en général[3]
Poids 800 à 900 kg en moyenne[2]
Robe Généralement rouan ou bai, plus rarement aubère ou alezan[1],[2]
Tête Petite et expressive, quelquefois un peu forte[1],[2]
Pieds Talons hauts[1] et fanons abondants[2]
Caractère Doux et facile[2]
Autre
Utilisation Débardage, attelage, randonnée et production de viande

Le trait du Nord, autrefois nommé Ardennais du Nord et Ardennais de type Nord, est une race de grand cheval de trait français dit « à sang froid », originaire de la région du Hainaut et sélectionnée spécifiquement pour les travaux agricoles à partir des années 1850. Longtemps confondu avec le cheval ardennais, le trait du Nord obtint son identité propre quand son registre d'élevage fut ouvert en 1903. Il participait à l'exploitation des mines dans sa région d'origine et travaillait au fond des galeries avant que l'électrification des mines et la motorisation de l'agriculture dans les années 1950 n'entrainent sa quasi-disparition, faute de demandes pour les éleveurs.

C'est, paradoxalement, l'hippophagie qui permit la sauvegarde de ce cheval dès les années 1970, tout comme celle des huit autres races de trait françaises avant le renouveau de l'attelage de loisir et de travail. Aujourd'hui, les associations d'éleveurs et d'utilisateurs de ce cheval, comme le syndicat d'élevage du cheval trait du Nord, organisent sa reconversion dans l'équitation de travail telle que le débardage, et dans les loisirs équestres tels que l'attelage. Les nouvelles naissances chez la race ont néanmoins fortement diminué jusqu'en 2008 et ce cheval emblématique de la région du Nord-Pas-de-Calais possède l'un des plus faibles effectifs parmi les neuf races de chevaux de trait français. Un plan de sauvegarde entre la région Nord-Pas-de-Calais et le syndicat de la race devrait voir le jour au cours de l'année 2010.

Sommaire

Terminologie

Le nom officiel de la race selon les haras nationaux français est « Trait du Nord »[2], cependant, ce cheval a changé plusieurs fois de nom au cours de son histoire. Au milieu du XIXe siècle est mentionné le « gros trait du Hainaut »[4], mais avant 1903, la race ne portait pas de nom précis et se confondait avec le trait ardennais[5],[3] avant d'être connue comme l'« Ardennais de type nord » ou le « Trait ardennais du nord »[6]. Le nom de « Trait du nord » apparut en 1913[1] mais redevint « trait ardennais du Nord » de 1945[1] à 1965. L'utilisation du nom « Trait du Nord » fut délaissée de 1961 à 1992[3], et, en 1994, l'appellation « Trait du Nord » fut à nouveau officialisée par les haras français[6].

Histoire de la race

L'histoire du trait du Nord se mêle intimement à celle du cheval de trait ardennais, puisque les deux races ont une origine commune[1]. Le trait du Nord n'est toutefois pas une variété de l'ardennais, mais bien une race considérée comme distincte[7].

Origines avant 1850

Article connexe : Domestication du cheval.

Le trait du Nord appartient à un groupe de races dites lourdes, la théorie récente « des quatre lignées » en fait un descendant d'une espèce disparue appelée le cheval des forêts, qui vivait dans les régions boisées de l'Ouest et du Nord de l'Europe. Une théorie obsolète en faisait un descendant direct du cheval de Solutré[6] qui vivait pendant le quaternaire dans les bassins de la Saône et de la Meuse, et serait également l'ancêtre des chevaux ardennais et auxois[8],[1]. L'ancêtre du trait du Nord aurait émigré vers les vallées de la Sambre et de l'Escaut, dans la région de Valenciennes[1]. Tout comme les chevaux de trait néerlandais et belges, l'origine du trait du Nord se situe dans les grandes et riches prairies flamandes couvrant les régions du sud des Pays-Bas au nord de la France en traversant toute la Belgique. Le comté du Hainaut est cependant le véritable berceau de la race en France[9],[3], mais les chevaux de trait belges, flamands et ardennais formaient, durant le Premier Empire il y a deux siècles, un seul et même type de cheval[10] élevé dans un seul pays[11], les croisements entre eux furent très fréquents[1].

Les éleveurs des régions du Nord-Pas-de-Calais sont réputés pour avoir refusé de croiser leurs chevaux de travail avec des étalons de sang durant l'époque napoléonienne, alors que les haras nationaux l'imposaient pour la remonte de l'armée[11].

Formation de la race vers 1850

Gravure d'un cheval de gros trait du Hainaut, ancêtre de la race Trait du Nord, en 1861.

La région flamande, grâce à l'absence de relief et à un climat favorable, est propice à l'agriculture. Au cours du XIXe siècle, de nouvelles machines améliorèrent les techniques agricoles et entrainèrent un agrandissement important des surfaces cultivées. Avec l'assèchement des marais, l'amélioration des rendements et des techniques agricoles et l'industrialisation à partir de 1850, les petites fermes devinrent de grandes exploitations. En l'absence de moteur à piston et d'énergie électrique, les agriculteurs n'eurent d'autre choix que le recours à la traction animale. Or, le bœuf est lent et les chevaux disponibles n'étaient pas adaptés à la traction de lourdes charrue, il était donc nécessaire de créer et de sélectionner une race de cheval de trait pour cet usage[9].

Pour les aider dans leur activité, les agriculteurs sélectionnèrent dès les années 1850 ce qui allait devenir plus tard « un cheval à la fois massif, harmonieux et rapide, à l'ossature solide et à la musculature puissante »[8],[9] à partir de l'ancien cheval flamand, qui est aussi à l'origine de nombreuses races de trait françaises et étrangères. Le trait flamand était un cheval de très grande taille, moins épais que l'actuel trait du Nord, avec des pieds larges adaptés aux sols marécageux[11]. Le trait ardennais fut choisi par les éleveurs français pour améliorer la souche locale grâce à sa grande puissance musculaire, tandis que le cheval de trait néerlandais apporta de la taille, du poids et un supplément de force à sa descendance[12],[9]. Le résultat est un cheval à la fois musclé, puissant et résistant, possédant de longues jambes qui facilitent ses déplacements[9]. En France, la plupart des chevaux de trait légers et lourds furent élevés pour l'usage militaire car les guerres nécessitaient de nombreux chevaux de tous les types, l'armée était à la fois le plus grand demandeur et le plus gros « consommateur » de ces animaux[13]. Certaines de ces races de trait trouvèrent un second débouché dans les transports et l'agriculture, le trait du Nord est donc une exception car il fut sélectionné directement pour l'activité agricole[9].

Ce cheval ne portait pas encore le nom de « trait du Nord » ni même d'« ardennais du Nord », et en 1855, un document vétérinaire évoque le « cheval de gros trait du Hainaut » comme « un animal qui a de la hardiesse dans la pose et un fond d'énergie qui le rend supérieur au cheval Flamand »[14]. L'hippologue Eugène Gayot y fait référence six ans plus tard sous le même nom, dans ses études de zootechnie pratique. L'usage de ce cheval, indispensable dans les travaux des champs, s'est selon lui étendu rapidement[4].

Diffusion de la race jusqu'au XXe siècle

Ce cheval apporta un revenu appréciable à ses éleveurs[11] et se répandit rapidement aux Pays-Bas, en Belgique et au nord de la France. Il était élevé dans la grande plaine de Flandre et le Hainaut belge et français[10], et prit des noms différents en fonction du pays : dans la région flamande des Pays-Bas, il s'appelait trait hollandais, dans la région flamande de Belgique, trait belge ou "Brabançon" et dans la région flamande du Nord de la France, son nom est resté confondu avec celui de l'ardennais[9]. L'élevage du trait du Nord et des races trait hollandais et trait belge commença à s'organiser à la fin du XIXe siècle[3]. Les éleveurs français recherchaient le modèle qui vivait dans le Hainaut[3] et croisèrent leurs chevaux avec des boulonnais, qui ont apporté de l'élégance et de l'influx nerveux à leur descendance ainsi améliorée[12]. Les plaines de la Thiérache, au nord-est de l'Aisne, façonnèrent aussi le trait du Nord qui gagna en taille et en volume et acquit de belles allures qui le différencièrent peu à peu de l'ardennais[1]. La race acquit une renommée qui la rendit populaire en France dans les régions du Nord et de l'Est, ainsi qu'en Lorraine[1].

Création du stud-book et séparation de l'ardennais

Article connexe : Stud-book.

Jusqu'au 5 août 1903[5],[3], le trait du Nord restait confondu avec l'ardennais, puis son propre stud-book fut créé sous le nom d'« Ardennais de type nord » ou de « Trait ardennais du nord »[6], placé sous la responsabilité de la « société du Stud-book du cheval de trait du Nord »[1],[5].

Il faut attendre 1913 pour que le nom actuel de « Trait du Nord » apparaisse, et pour que le stud-book soit réellement ouvert à l'inscription des chevaux[1]. Seules les juments françaises conformes au type de la race furent inscrites à titre initial[3]. Les éleveurs français continuèrent néanmoins à garder un contact étroit avec leurs homologues belges[10],[3]. En 1919, le trait du Nord était définitivement séparé de l'ardennais. Ce cheval reprit le nom d'« ardennais du Nord » avec la création du « syndicat central d'élevage de trait ardennais du Nord » en 1945[1].

Utilisations historiques de la race

Articles connexes : Traction hippomobile et Cheval de trait.

L'agriculture et l'industrie des mines furent les principaux demandeurs de chevaux trait du Nord. Ce cheval effectuait aussi parfois le halage des barges et des péniches sur les canaux, mais la généralisation de la motorisation dès le début du XXe siècle mit un terme assez rapide à cette utilisation. Pendant la Première Guerre mondiale, les Allemands confisquèrent de nombreux chevaux aux Belges et aux Français. En 1919, les animaux furent récupérés, ce qui permit de reconstituer rapidement les effectifs de la race décimés par la guerre[15],[3].

Dans l'agriculture

Une charrue brabant double, modèle souvent tracté par des chevaux de trait pour labourer les champs avant la généralisation des tracteurs capables de manœuvrer des charrues beaucoup plus lourdes.

Depuis sa sélection et jusqu'au début des années 1950, le trait du Nord fut le partenaire privilégié des agriculteurs qui pratiquaient des cultures intensives[8] dans les grandes plaines du Nord, notamment de céréales et de betteraves[1],[3]. Ce cheval puissant travaillait dans les champs où sa vigueur et son énergie étaient très appréciés[16], il avait aussi l'avantage d'être parfaitement adapté aux sols lourds et compacts de la région du Nord-Pas-de-Calais et de récupérer très rapidement après l'effort[17]. La nature des sols dans le Hainaut exigeait un cheval pesant plus de 800 kg pour un labour efficace[17]. Au début des années 1930, ces chevaux atteignaient l'apogée de leur développement physique[18]. Le trait du Nord était alors décrit comme un « laboureur né », il avait l'encolure dans l'alignement de son dos, voire plus basse, et un museau rasant le sol, il était entièrement bâti pour la traction et cette conformation lui permettait de déplacer des poids énormes sur de courtes distances[19]. L'utilisation du trait du Nord et par extension des chevaux de trait pour l'agriculture fut pourtant assez courte, car entre la fin des moissons à la faucille dans les années 1880, et la généralisation des moissonneuses-batteuses et des tracteurs dans les années 1960, il ne s'écoula que 80 ans. Cependant, les chevaux de trait permirent d'importants progrès en agriculture[17].

Dans les mines et industries

Article connexe : Cheval dans les mines.
Cheval de fond dans les mines du Nord-Pas-de-Calais, à l'époque où la race ardennaise se confondait avec le trait du Nord.
Cheval de trait (probablement trait du Nord) utilisé dans les galeries minières du Nord-Pas-de-Calais pour tracter des wagonnets, ou berlines.

La grande capacité de traction du trait du Nord lui valut d'être employé à d'autres usages. Sa force fut mise à profit à partir de la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle, dans l'industrie lourde, où il fut employé pour déplacer de grandes charges. Dans les mines, l'utilisation des machines à vapeur et des moteurs à explosion était impossible car dangereuse en raison de la présence du grisou. Le premier cheval fut descendu dans des galeries minières en 1821[20] et le trait du Nord devint rapidement l'une des races favorites utilisées pour faire rouler les bennes[20] et pour actionner les machines à molettes qui remontaient le charbon[21] dans les mines du Nord-Pas-de-Calais avant l'électrification, soit dès la fin du XIXe siècle. Sa bonne tenue sur le sol était appréciée dans les nombreuses mines souterraines du Nord-Pas-de-Calais et de Belgique. Il y connut les mêmes conditions difficiles et les mêmes dangers que les hommes[9]. Les éleveurs de traits du Nord firent de leur mieux pour constituer le cheptel dont l'industrie des mines avait besoin[20]. Marcel Mavré dit à ce propos que « la confusion est grande : on entend fréquemment dire que la mécanisation a tué le cheval de trait. C'est une erreur. Le cheval de trait contemporain, fort, solide, vif et docile à la fois, a été créé en fonction de la mécanisation. Les lourdes charges auxquelles il fut attelé ne pouvaient pas être tractées par le cheval de la première moitié du XIXe siècle, bien trop léger pour ce genre de besogne. Il fallait donc le forcir sans lui faire perdre son bel influx. »[20] Durant l'âge d'or du cheval de trait, un bon cheval des mines était capable de tirer un convoi pesant 16,8 tonnes, généralement composé de douze berlines pleines, le long des voies ferrées[20]. L'utilisation du cheval de travail dans les mines commença à diminuer dès 1920, face à la concurrence des locomotives électriques[20].

Déclin de la race après 1950

Durant la Seconde Guerre mondiale, tous les stocks de carburants furent utilisés par les armées et le cheval de trait resta un animal « moteur » indispensable au transport comme aux travaux des champs jusqu'à la reddition des Allemands en 1945[22]. Après la fin du conflit, les agriculteurs s'enrichirent rapidement, ce qui leur permit de s'équiper de tracteurs et de moissonneuses-batteuses. La race trait du Nord fut de plus en plus délaissée au profit des machines et le déclin de l'élevage devint notable dès le début des années 1950, mais surtout dans les années 1960 où les effectifs s'effondrèrent complètement[9]. Le dernier cheval de fond fut remonté des galeries en 1969[20], accompagnant le déclin de l'activité minière.

Reconversion de la race après 1970

Les chevaux trait du Nord furent si vite remplacés par des machines que les éleveurs ne purent faire face à la raréfaction de la demande, ni adapter leur production à temps. Nombre d'élevages furent alors brutalement abandonnés[9]. Au début des années 1970, l'élevage de tous les chevaux de trait s'était littéralement effondré et le trait du Nord devenait, à l'instar de tous les chevaux de trait français, une race en voie de disparition[23].

Boucheries chevalines

Articles connexes : Hippophagie et Viande de cheval.
Boucherie chevaline à Pézenas.

Lorsque les tracteurs remplacèrent les chevaux, seules quelques petites exploitations agricoles du Nord-Pas-de-Calais gardèrent une ou deux juments, « par passion plus que par raison »[11]. La production de viande devint alors le seul débouché viable pour l'élevage du trait du Nord[11], et c'est la demande des boucheries chevalines qui assura, paradoxalement, une partie de la sauvegarde du trait du Nord ainsi que des huit autres races de chevaux de trait en gardant leur capital génétique intact. Les chevaux recherchés pour la viande devaient cependant être les plus gros et plus lourds possible afin d'être rentables. Le modèle des animaux, autrefois puissant et bâti pour la traction, devint celui de « bêtes à viande » affectueusement surnommées les « gros pépères » ou les « gros nounours ». Un arrêté du 24 aout 1976, paru dans le journal officiel, renomma toutes les races de « chevaux de trait » françaises en « chevaux lourds » et l'administration des haras encouragea les éleveurs à sélectionner des étalons reproducteurs aussi gros et lourds que possible. Les haras nationaux achetèrent ce type d'étalon destiné à faire naître par la reproduction des poulains qui s'engraissent rapidement et sont tués vers l'âge de dix-huit mois pour leur viande[23]. C'est ainsi qu'entre le milieu du XXe siècle et les années 1980, le poids d'un trait du Nord passa d'une moyenne de 800 à 900 kg à une moyenne de 900 à plus de 1 000 kg[24]. Le trait du Nord ne semble néanmoins pas avoir été des plus recherchés par les bouchers, et la consommation de viande de cheval a baissé depuis les années 1970, ce qui a sans doute contribué à diminuer encore les effectifs de la race[9].

Renouveau de l'équitation de loisir et de travail

Au début des années 1990, l'équitation de loisir connut un renouveau, tandis que la consommation de viande de cheval diminuait. Le 11 mars 1994, le journal officiel publia un nouvel arrêté redonnant au « cheval lourd » son ancien nom de « cheval de trait » et en 1996, un autre arrêté interdit la caudectomie (coupe de la queue) chez les chevaux de trait[25]. Les éleveurs purent à nouveau produire des animaux destinés aux loisirs ou au travail, que les haras nationaux se mirent à acheter. Le trait du Nord retrouva une certaine sveltesse dans sa silhouette[18].

Description de la race

Trait du Nord au salon de l'agriculture de Paris, en mars 2010.

Le trait du Nord est généralement décrit comme « un cheval de traction équilibré qui développe par sa masse et son influx nerveux le maximum de puissance et de facilité au travail »[3]. Contrairement à d'autres races de trait dont le modèle a été allégé, il reste un cheval au gabarit très imposant[1]. La taille moyenne chez la race est de 1,65 m pour les juments et 1,68 à 1,72 m pour les étalons[3], pour un poids de 800 à 900 kg, parfois 850 kg pour les juments et de 1 000 kg pour les étalons[3]. Les poulains de 30 mois qui sont candidats pour devenir étalons doivent mesurer au moins 1,63 mètre[2]. Certains mâles dépassent facilement les 1,75 m et les 1 000 kg[16].

Standard morphologique

Article connexe : Morphologie du cheval.

Le trait du Nord doit répondre à un standard morphologique pour pouvoir être admis au sein de la race et inscrit au stud-book depuis l'ouverture de celui-ci, en 1913. En France, les haras nationaux règlementent la race trait du Nord tout comme les huit autres races de chevaux de trait français. Ce règlement créé en collaboration avec le syndicat d'élevage de la race concerne l'admission des étalons reproducteurs et l'inscription des poulains au sein du stud-book. Les critères d'admission ont changé plusieurs fois et décrivent actuellement le cheval idéal comme de grande taille, bien charpenté, court et puissant, possédant une ossature importante et une masse musculaire développée, énergique, avec un caractère facile et de belles allures[2],[3].

Tête d'une jeune jument trait du Nord de 30 mois pendant une démonstration de ferrage au Musée du Plein Air, à Villeneuve-d'Ascq.
Tête

La tête doit être de petite taille proportionnellement à la masse du cheval. Elle se révèle très souvent camuse, quelquefois un peu forte mais toujours expressive, énergique et bien attachée. Le front est plat avec des arcades orbitaires saillantes qui abritent un œil petit mais vif. Le chanfrein est recherché droit et parfois légèrement camus, les lèvres doivent être bien appliquées l’une contre l'autre, les ganaches sèches et nettes, les oreilles courtes, bien portées et très mobiles[2]. Les naseaux de ce cheval sont généralement larges[16],[3].

Avant-main

L'encolure doit être de longueur moyenne et puissante, garnie de crins fins mais abondants[2]. Ce cheval possède généralement une encolure courte et légèrement arquée, dite « rouée »[16],[3]. Le garrot doit être bien sorti, mais légèrement fondu dans les masses musculaires voisines[3] et l'épaule moyennement oblique, tout en étant assez longue[2].

Corps

Le dos doit être court et droit, le corps compact, épais et massif, très musclé. La poitrine est profonde et bien descendue avec un passage de sangle irréprochable. Le poitrail est large et musclé, doté de pectoraux développés au maximum. Le flanc est court et bien harmonisé avec les régions qu’il relie[2],[3].

Arrière-main

Le rein doit être court et large[2], très musclé[16],[3], la croupe, généralement « double » et massive[16],[3] doit être large et puissamment musclée, moyennement oblique. La queue est bien implantée, pourvue de crins assez fins[2].

Membres

Le trait du Nord doit posséder des aplombs réguliers et des membres extrêmement puissants grâce à leur musculature, leurs articulations nettes, sèches et bien développées dans leurs diamètres, leurs canons gros et courts, articulés bas, et auxquels se juxtaposent des tendons nets et secs garnis de fanons moyennement développés que terminent des paturons larges et courts s’emboîtant harmonieusement dans des pieds bien conformés aux talons hauts, à la fourchette large et épaisse, à la sole bien excavée et à la corne très résistante[2],[3].

Robe

Article connexe : Robe (cheval).

Le standard de la race admet un certain nombre de robes, le bai et le rouan étant les plus fréquentes. Sont également autorisés le l'alezan et l'alezan brûlé qui sont assez rares, ainsi que le noir, le chocolat, le gris fer et l'aubère, qui sont encore plus rares[2],[3].

Tempérament

Ferrage d'une jeune jument trait du Nord de trente mois dans un travail à ferrer, lors d'une démonstration au Musée du Plein Air à Villeneuve-d'Ascq. L'animal est resté calme durant toute l'opération.

Le trait du Nord est considéré comme doté d'un bon tempérament[16]. Éleveurs et utilisateurs ont récemment redécouvert les aptitudes de ce cheval, décrit comme courageux et attentif[11]. Ses amateurs mettent en avant ses qualités de trotteur énergique, sa grande force, sa douceur, son mental et le fait qu'il soit facile à dresser[1].

Sélection

Article connexe : Stud-book.
Les chevaux ardennais, comme ceux-ci, peuvent être admis en croisement avec le trait du Nord, race dont ils sont très proches.

Le stud-book du trait du Nord comprend la liste des étalons et des juments approuvés pour produire dans la race, la liste des poulains inscrits dès la naissance au stud-book de la race, le répertoire des animaux inscrits à titre initial et une liste des naisseurs de chevaux trait du Nord[2]. Seuls les animaux inscrits dans ce stud-book sont admis à porter l'appellation de « Trait du Nord » et les inscriptions se font au titre de l'ascendance, c'est-à-dire à titre initial si 3 des grands-parents d'un cheval sur 4 y sont inscrits.

Deux modèles tendraient à se distinguer au sein de la race, l'un a une épaule droite qui le destine à l'attelage lourd, l'autre a l'épaule oblique et est plus léger, ce qui le destine au travail au trot[1]. Les chevaux de race auxoise et ardennaise, les traits belges et les traits néerlandais peuvent être admis au stud-book du trait du Nord après examen par une commission[2]. Les chevaux inscrits au stud-book peuvent être marqués d’un « N » stylisé au fer rouge sur le côté gauche de l'encolure. Ce marquage constitue un label de conformité au standard de la race[26].

Aptitudes et utilisations

Trait du Nord monté lors du Grand Prix de Paris du Cheval de Trait 2009, organisé pendant le Salon du cheval de Paris, en France.

La race trait du Nord a aujourd'hui deux débouchés économiques principaux : la boucherie et le débardage des zones boisées inaccessibles aux machines. Depuis le milieu des années 1990, les poulains mâles qui ne sont pas destinés à la reproduction, à l'équitation de loisir ou à la traction hippomobile sont toujours engraissés et partent à la boucherie avant l'âge de dix-huit mois. Les femelles servent généralement à la reproduction[9].

L'association de la race et ses éleveurs tentent d'assurer l'avenir du cheval trait du Nord en lui trouvant de nouveaux débouchés, notamment dans l'équitation de loisir, les travaux agricoles, l'attelage de compétition ou de loisir, le maraîchage et les randonnées montées ou attelées. Ce cheval participe aussi à quelques reconstitutions et animations folkloriques dans des villages, qui attirent une foule assez nombreuse[1]. Les agriculteurs, les éleveurs et les passionnés de ces chevaux tentent de montrer leur savoir-faire pour redonner une place au trait du Nord en ville ou dans certains travaux agricoles, comme le débardage dans les forêts et les zones fragiles. Des professionnels les utilisent aussi pour préserver la richesse et la biodiversité des sols[27].

En présentation, les chevaux sont souvent liés entre eux par une corde afin de former un groupe de quatre à huit animaux, il s'agit d'un mode de présentation spécifique à la région[28].

Attelage

Le renouveau de l'attelage a incité les éleveurs de traits du Nord à se présenter à des concours et à améliorer la qualité de leur production[29],[3]. Les qualités du trait du Nord en font un cheval apprécié des meneurs pour l'attelage de loisir et de compétition, qui présente l'avantage de pouvoir être remis immédiatement au travail même après une période d'inactivité de plusieurs mois[1]. La plupart des poulinières peuvent être attelées au collier (notamment le collier flamand, spécifique à la région) et les chevaux sont conduits au cordeau, une technique d'attelage ancienne et traditionnelle utilisant une petite cordelette à la place des deux guides habituellement utilisés en attelage, ce qui fait que le meneur possède toujours une main libre[30], qui demande du calme et de la soumission et rend les poulains très dociles[3]. Cette technique demande un apprentissage précoce et patient pour le poulain mais permet tous les travaux de précision au pas et des efforts de traction au lourd. Quand le travail d'apprentissage est effectué correctement, le poulain est apte aux autres disciplines équestres et peut aussi travailler à la voix[11]. De nombreuses pouliches semblent désormais attelées pour le loisir, et non plus utilisées comme poulinières chaque année[29],[3].

La ville d'Hazebrouck a mis en place une expérience de collecte des déchets avec des traits du Nord.

Récompenses

Tête d'un trait du Nord au Grand Prix de Paris du Cheval de Trait 2009, organisé pendant le Salon du cheval de Paris, en France.

Le trait du Nord est mis à l'honneur chaque année au salon de l'agriculture et au salon du cheval de Paris[1], il participe également à diverses manifestations d'attelage et à des concours de labour traditionnel.

En 1995, la race trait du Nord a gagné le Trophée international des chevaux de trait du salon de l'agriculture de Paris[16],[12]. En 2010, Christian Brechignak a décroché le premier prix de traction du salon avec Romy du Roseau[31].

André Bogaert est devenu champion de France et d'Europe d'attelage de chevaux de trait avec deux étalons trait du Nord issus du haras de Compiègne, et sélectionnés sur leurs performances dans cette discipline : Cimbad et Albatros. L'achat de ces deux chevaux par les haras nationaux aurait été impossible quelques années auparavant car les administrateurs du stud-book s'y seraient opposé[32].

Le 21 septembre 2008, Jacques Roussel, originaire de Béthune, a terminé second sur vingt-cinq au championnat de France de labour équin organisé à la Daguenière, près d'Angers, avec un équipage de deux chevaux trait du Nord attelés au cordeau. Le Syndicat d'élevage du cheval trait du Nord a financé son déplacement. Interrogé sur cette performance, il a répondu : « Plus jeune, je regardais mon père labourer. J'ai de bons souvenirs de ça. Il faut conserver un certain savoir-faire et montrer que le trait du Nord a encore de beaux jours devant lui. »[33]

Diffusion de l'élevage

Article connexe : Élevage du cheval en France.

Le trait du Nord est une race locale menacée de disparition, le haras de Compiègne a eu une influence prépondérante dans la sauvegarde de ce cheval[1], avant sa fermeture, en octobre 2009[34]. Des associations comme le syndicat d'élevage du cheval trait du Nord[1] sont appuyées par des initiatives locales comme celle du Parc naturel régional Scarpe-Escaut qui a ouvert un « pôle trait du Nord » à Saint-Amand-les-Eaux depuis le 1er octobre 2006[35]. Cependant, quand la plupart de ces initiatives ont été mises en place, les effectifs de la race étaient déjà très bas[1].

Les nouveaux débouchés du trait du Nord se révèlent insuffisants pour maintenir l'activité d'élevage équilibrée et viable économiquement[9]. Le trait du Nord est principalement élevé par des passionnés qui reprennent des affaires familiales, mais là encore, le nombre d'éleveurs est en régression constante car les jeunes éleveurs préfèrent l'élevage bovin, plus rémunérateur[9].

Bien que les associations et les haras nationaux fassent des efforts pour protéger la race, le trait du Nord reste un cheval à très faibles effectifs[9] et l'une des races de chevaux de trait françaises les plus menacées. La production de viande est devenue secondaire avec la baisse de la consommation, et ne concerne plus que les poulains mâles qui ne sont pas retenus pour la reproduction ou l'attelage[29],[15]. Certains auteurs affirment que les alternatives à la boucherie restent trop peu nombreuses et que la baisse constante des effectifs prouve que la race trait du Nord « se meurt à petit feu »[15]. Le président du syndicat des éleveurs de trait du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais devraient signer prochainement un plan de sauvegarde de la race selon une déclaration effectuée dans la presse en février 2010[31].

Le Trait du Nord a fait l'objet d'une édition limitée en figurine Breyer, du 1er janvier 2007 au 1er janvier 2008[36].

Syndicat de la race

L'hôtel de ville de Cambrai : le siège du Syndicat d'élevage de la race.

Le siège du Syndicat d'élevage de la race trait du Nord se trouve à l'hôtel de ville de Cambrai. Sur cette place défilent, chaque année, les meilleurs sujets de la race pendant la clôture du concours le dernier dimanche de juillet à midi[29],[3]. Les éleveurs de chevaux trait du Nord y viennent du Nord-Pas-de-Calais, mais aussi de Picardie et de Seine-Maritime pour présenter leurs pouliches et leurs juments au concours national des femelles de la race, organisé au palais des Grottes de Cambrai avant le grand défilé sur la place Aristide-Briand, comme le veut la tradition, depuis près de soixante-dix ans. Lors de ce rassemblement sont présentés des juments en bandes, des attelages, les outils des champs et des chevaux montés[27].

Lieux d'élevage actuels

Les principaux lieux d'élevage actuels se trouvent autour du haras de Compiègne et englobent les départements du Nord, du Pas-de-Calais, de l'Oise, de l'Aisne et de la Somme. On peut aussi trouver quelques-uns de ces chevaux en région Centre, en Normandie et dans la région parisienne. Cette race est très locale et n'est quasiment pas exportée à l'étranger, ou seulement de manière très sporadique grâce à ses cousins, les traits belges et les traits néerlandais[1],[3]. La carte des poulinières en 2008 donne 121 juments dans la région du Nord-Pas-de-Calais, 46 en Picardie, 6 en Normandie, et d'une à trois juments dans les autres régions[3].

Effectifs

Les effectifs de la race sont en diminution constante ces dernières années malgré les efforts menés pour la relance de l'élevage[37]. En 1995, la race trait du Nord comptait 33 étalons en service, qui ont effectué 333 saillies en race pure et 206 saillies sur des juments d'autres races[12]. En 1996, les chiffres ne sont pas différents et en 1998, il n'y avait toujours qu'une trentaine d'étalons agréés[1]. En 2004, on comptait 111 éleveurs de trait du Nord et 119 jeunes chevaux immatriculés[38]. En 2007, les immatriculations de jeunes chevaux s'élèvent à 75 et en 2008, 188 juments trait du Nord ont été saillies (contre 170 en 2007) dont 168 pour produire du trait du nord (154 en 2007).

Année 1990 1992 1995 1996 2000 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Nombre de poulinages[3] 184 182 181 198 176 150 122 119 100 90 75 79

En 2008 toujours, on comptait 17 étalons trait du Nord en activité, soit autant qu'en 2007. Ce faible nombre d'étalons reproducteurs expose dangereusement la race à une consanguinité qui ne cesse d'augmenter. Pour lutter contre les risques, les éleveurs achètent ou échangent des étalons reproducteurs avec les Belges et les Néerlandais, et font appels à des étalons de races voisines, comme l'auxois qui, s'il est trop grand pour être admis par le standard de la race auxoise, peut être approuvé à la reproduction en trait du Nord[9].

Le nombre d'éleveurs de trait du Nord est passé de 150[1] à 125 en 2002[15], puis à 92 en 2007 et 86 en 2008, le terme d'éleveur s'appliquant à tout détenteur d'au moins une jument mise à la reproduction[3].

Exportations

En dépit de ses faibles effectifs au début du XXIe siècle, le trait du Nord est exporté, à raison d'une vingtaine de chevaux par an vers l'Italie, et surtout la Belgique et l'Allemagne. La demande porte surtout sur le débardage dans les régions forestières, ainsi que les attelages de brasserie traditionnelle. Des courtiers allemands sont connus pour venir chercher chaque année, en France, des chevaux d'attelage (par deux, quatre ou six) aux robes assorties. Quelques exportations de chevaux isolées concernent aussi la Sicile et la Guadeloupe[39].

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z, aa et ab Bernard et al. 2006, p. 122-123
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r et s [PDF] Christophe Sodore, Règlement du stud-book trait du Nord, Règlement approuvé le 6 octobre 2005 pour le Ministre et par délégation des haras nationaux
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o, p, q, r, s, t, u, v, w, x, y, z, aa, ab, ac, ad et ae [PDF] Présentation de la race par le syndicat d'élevage des chevaux trait du nord, publication officielle des haras nationaux français. Consulté le 2 aout 2009
  4. a et b Louis Moll et Eugène Nicolas Gayot, La connaissance générale du cheval: études de zootechnie pratique, avec un atlas de 160 pages et de 103 figures, Didot, 1861, 722 p. [lire en ligne], p. 531 
  5. a, b et c Mavré 2004, p. 44
  6. a, b, c et d Nathalie van der Schoor, « Trait du nord » sur Le saboteur. Consulté le 16 juillet 2009
  7. (en)Trait du Nord sur Equine Kingdom. Consulté le 28 février 2010
  8. a, b et c Histoire du trait du Nord. Mis en ligne le 2007, consulté le 16 juillet 2009
  9. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n, o et p Trait du nord sur Chevaux de trait, 2009. Consulté le 17 juillet 2009
  10. a, b et c Le Pôle Trait du Nord Saint-Amand-les-Eaux, Parc naturel région Scarpe Escaut. Consulté le 16 juillet 2009
  11. a, b, c, d, e, f, g et h Trait du Nord sur France traits. Consulté le 31 juillet 2009
  12. a, b, c et d Xavier Rognon, « Trait du nord » sur AgroParisTech, UFR Génétique, élevage et reproduction (AgroParisTech) - France UPRA Sélection. Mis en ligne le 2007, consulté le 16 juillet 2009
  13. Tsaag Valren, « Le cheval. Caudectomie » sur Terra Nova. Consulté le 30 juillet 2009
  14. Journal des Vétérinaires du Midi, vol. 8, École Imperiale Vétérinaire de Toulouse, 1855 [lire en ligne], p. 558 
  15. a, b, c et d Dal'Secco 2006, p. 32
  16. a, b, c, d, e, f, g et h Utilisations du trait du Nord. Mis en ligne le 2007, consulté le 16 juillet 2009
  17. a, b et c Mavré 2004, p. 43
  18. a et b Mavré 2004, p. 38
  19. Mavré 2004, p. 42
  20. a, b, c, d, e, f et g Les chevaux de mine retrouvés Présentation du livre de Sylvain Post sur le site des Charbonnages de France
  21. Gérard Dumont et Valérie Debrabant, Les 3 âges de la mine, La Voix du Nord & Centre historique minier de Lewarde (ISBN 9782843931079), p. 14 du tome 1 
  22. Mavré 2004, p. 66
  23. a et b Mavré 2004, p. 31
  24. Mavré 2004, p. 150
  25. [PDF] Sylvie Brunel et Bénédicte Durand Le cheval, une énergie d'avenir ? rapport d'une conférence du festival international de géographie à Saint-Dié-des-Vosges, 2007
  26. [PDF] Le Trait du Nord : règlement du stud-book, publication officielle des haras nationaux français approuvée par Arrêté ministériel le 6 octobre 2005. Consulté le 2 août 2009
  27. a et b « Concours national de Trait du Nord samedi et dimanche à Cambrai », dans La voix du Nord, 20 juillet 2009 [texte intégral (page consultée le 31 juillet 2009)] 
  28. La présentation en bande des chevaux Trait du Nord, Syndicat d'Élevage du cheval Trait du Nord. Consulté le 18 aout 2010
  29. a, b, c et d Zones d'élevage du trait du Nord. Mis en ligne le 2007, consulté le 16 juillet 2009
  30. Le collier flamand et le cordeau, Syndicat d'Élevage du cheval Trait du Nord. Consulté le 18 aout 2010
  31. a et b Emmanuel Crépelle, « Salon de l'agriculture : déjà un prix nordiste lors du concours de traction », La Voix éco, 2010. Consulté le 28 février 2010
  32. Mavré 2004, p. 35
  33. Alicia Gaydier, « Un Berthenois deuxième du championnat de France de labour équin », dans La voix du Nord, 21 septembre 2008 [texte intégral (page consultée le 30 juillet 2009)] 
  34. [PDF] La casse des haras nationaux. Consulté le 25 octobre 2009
  35. Les haras nationaux, « Un « pôle Trait du Nord » à St Amand les Eaux. », Picardie Nord-Pas-de-Calais. Mis en ligne le 26 mars 2007, consulté le 2 août 2009
  36. (en)1278: French Belgian - Trait du Nord, Reeves International, Inc.. Consulté le 11 aout 2010
  37. (en) Maurizio Bongianni, Simon & Schuster's Guide to Horses and Ponies, Simon & Schuster, Inc., 1988 (ISBN 0671660683), p. 93 
  38. Communiqué de presse, « Le cheval a conquis le public » sur http://www.cavadeos.com/, L'éperon, 12 juin 2006. Consulté le 31 juillet 2009
  39. Nathalie Pilley-Mirande, « Les traits français dans le monde », dans Cheval magazine, no 371, octobre 2002, p. 62-65 

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Jules Monsarrat, Le Cheval de trait du Nord, Imp. centrale du Nord, 1924 [lire en ligne (page consultée le 18 juillet 2009)] 
  • Georges Deschamps, Le cheval de trait du Nord, Vigot, 1934 [lire en ligne (page consultée le 18 juillet 2009)] 
  • Bernard Mazure, L'élevage du cheval de trait du nord dans le département de l'aisne, Foulon, École Nationale Vétérinaire d'Alfort, 1946, 92 p. [lire en ligne (page consultée le 18 juillet 2009)] 
  • (en) Maurizio Bongianni, Simon & Schuster's Guide to Horses and Ponies. Simon & Schuster, Inc. 1988 p. 93. (ISBN 0671660683).
  • Natalie Pilley-Mirande, « Le trait du Nord - Une force de la nature », dans Cheval Magazine, no 351, février 2001 [texte intégral] 
  • Marcel Mavré, Attelages et attelées : un siècle d'utilisation du cheval de trait, France Agricole Éditions, 2004, 223 p. (ISBN 978-2-85557-115-7) [lire en ligne] Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article 
  • Isabelle Bernard, Myriam Corn, Pierre Miriski et Françoise Racic, Les races de chevaux et de poneys, Editions Artemis, 2006, 127 p. (ISBN 9782844163387) [lire en ligne (page consultée le 18 juillet 2009)], p. 122-123 
  • Emmanuelle Dal'Secco, Les chevaux de trait, Éditions Artemis, 2006, 119 p. (ISBN 9782844164599) [lire en ligne], p. 32 
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