- Terrorisme en France
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Le terrorisme en France désigne l'ensemble des activités terroristes sur le territoire national français ou contre des citoyens français. Il présente des spécificités liées à l'histoire et la situation politique française, et a conduit à la création d'une législation particulière et à un ensemble de moyens de lutte antiterroriste.
Le terrorisme en France au XIXe siècle
Les actes terroristes sont alors majoritairement du à des motivations politique et touche généralement des personnalités. Voici quelques exemples :
Date Lieu Cible Méthode Victimes Revendication Motivation Commentaire 24 décembre 1800 Paris Napoléon Bonaparte Bombe 22 morts, 100 blessés Chouans Royalisme Attentat de la rue Saint-Nicaise 28 juillet 1835 Paris Louis Philippe Bombe 19 morts, 42 blessés Giuseppe Fieschme, sans motivation politique 14 janvier 1858 Paris Napoléon III Bombe 12 morts, 144 blessés Felice Orsini Patriotisme italien 9 décembre 1893 Paris Chambre des députés Bombe 50 blessés Auguste Vaillant Anarchisme pour venger Ravachol 24 juin 1894 Lyon Sadi Carnot Assassinat 1 mort (Sadi Carnot) Jeronimo Caserio Anarchisme entraîne le vote des Lois scélérates Le terrorisme en France à partir de la fin du XIXe siècle
Le terrorisme en France après la Seconde guerre mondiale
Terrorisme d'extrême droite
Entre la fin des années 1950 et le début des années 1980, la France fut secouée par des attentats imputables à l'extrême droite. D'abord motivé par les événements algériens (OAS, Commando Delta), ce terrorisme produit après la fin de la guerre d'Algérie des attentats anti-immigrés et antigauchistes principalement, mais aussi antisémites. Ces vagues d'attentats furent marqués par l'attentat revendiqué par le Groupe Charles-Martel contre le consulat algérien à Marseille qui fit 4 morts et une vingtaine de blessés.
Un terrorisme plus "militant", dirigé contre les États-Unis et l'URSS, était, dans les années 1970, le fait de groupes solidaristes tel les Groupe Action Jeunesse.
Dans les années 2000, la Fraction nationaliste armée révolutionnaire, qui a revendiquée la destruction par des bombes de plusieurs radars routiers, semble proche des théories nationalistes révolutionnaires.
Une des spécificités du terrorisme d'extrême droite est l'absence de revendications pour nombre d'attentat qui lui sont imputés. Les pratiques terroristes de l'extrême droite en France semblent aujourd'hui s'inspirer du modèle Combat 18, un groupe néo-nazi anglais, c'est-à-dire poursuivant une lutte leaderless (sans leader), de manière individuelle.
Terrorisme d'extrême-gauche
Article détaillé : Années de plomb (Europe).Dans les années 1970 et 1980, la France, l'Europe (en particulier l'Italie et la Belgique) et l'OTAN sont exposés à des attentats de groupes d'extrême-gauche, appartenant au mouvement autonome et de structures clandestines issus du maoïsme entre autres. La France subit les attentats d'Action directe de 1979 à 1987, marqués par les assassinats de l'ingénieur-général René Audran en 1985 et du PDG de Renault Georges Besse en 1986. Cependant, ce dernier attentat a pu être attribué à l'Iran, dans le cadre du contentieux nucléaire Eurodif.
En 2008 un groupe suspecté d'avoir saboté plusieurs lignes de TGV dans toute la France, occasionnant une paralysie du trafic, est interpellé (dont Julien Coupat). La qualification de « terrorisme » fait l'objet de polémiques dans cette affaire, tandis qu'à part Coupat, tous les prévenus sont progressivement libérés après plusieurs mois de détention. Coupat a été libéré fin mai 2009, mais reste mis en examen, et sera jugé devant un tribunal antiterroriste.
Conflits régionaux ou externes ayant affecté la France
Guerre d'indépendance d'Algérie
Article connexe : Attentats pendant la guerre d'Algérie.La guerre d'Algérie vit, outre des combats et des attentats en Algérie, des affrontements et des actes terroristes en métropole, dont une guerre civile entre mouvements nationalistes algériens.
Le 25 aout 1958 vit le début d'une vague d'attentats dans l'ensemble du territoire contre des postes de police, des casernes, des dépôts de carburants et autres intérêts économiques[1].
Les affrontements entre le Front de libération nationale et le Mouvement national algérien causèrent en France, selon les chiffres officiels entre le 1er janvier 1956 et le 23 janvier 1962, 10 223 victimes dont 3 957 tués[2],[3].
Régionalisme corse
Articles connexes : Nationalisme corse et Liste des actions terroristes attribuées ou revendiquées par le FLNC.Le terrorisme lié au mouvement nationaliste corse est un phénomène récurrent pour l'État français depuis les années 1970. Chaque année plus d'une centaine d'attentats sont recensés sur l'île, même si tous ne sont pas à but politique. Le mouvement clandestin le plus structuré est le Front de libération nationale de la Corse, scindé aujourd'hui en plusieurs branches, dont une liste des actions terroriste est présentée dans l'article Liste des actions terroristes attribuées ou revendiquées par le FLNC. Si la plupart des attentats, perpétrés en pleine nuit, ont pour but des cibles matérielles, plusieurs actions mortelles ont été commises. Le sommet de ces attentats fut en 1998 l'assassinat de Claude Érignac.
Le conflit basque: ETA, GAL et BVE
Les indépendantistes basque de l'ETA livrent une lutte pour l'indépendance du Pays basque. S'ils se livrent essentiellement à des attentats en Espagne, le quart sud-ouest de la France est largement utilisé comme base arrière par l'organisation terroriste. Quelques attentats de l'ETA ont été signalés en France, comme le meurtre de deux gardes civils espagnols à Capbreton en 2007.
L'assassinat de Pierre Goldman en 1979, revendiqué par Honneur de la Police, groupe inconnu, a sans doute été organisé par une organisation précédant les Groupes antiterroristes de libération (GAL), dirigés par Madrid, comme le Batallón Vasco Español.
Le Pays basque français a été plus généralement marqué dans les années 1980 par les attentats du mouvement Iparretarrak. Aujourd'hui quelques attentats de Irrintzi secouent sporadiquement ce territoire. Cependent l'ETA s'est séparé en 2011.
Nationalisme breton
Article connexe : Nationalisme breton.Des années 1970 au début des années 2000, la Bretagne a connu le terrorisme de l'ARB, limité généralement à des dégâts matériels.
- Peut-on alors parler de "Terrorisme" envers le FLB-AB ou l'ARB ? dégâts matériels, cibles symboliques, destruction de moyens de communication…
- Aucune victime (toutes les précautions étaient prises) ni aucun acte visant des personnes physiques.
- Des actes de violence, certes, mais à reconnaître plutôt comme des actes de "Résistance".
Indépendantisme néo-calédonien
Dans les années 1980, la Nouvelle-Calédonie était dans une situation quasi-insurrectionnelle avec des affrontements meurtriers entre groupes canaques et caldoches. L'événement le plus retentissant fut la prise d'otages d'Ouvéa en 1988.
Indépendantisme aux Caraïbes
Entre 1981 et 1987, la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe ont subi les attentats de l'Alliance Révolutionnaire caraïbe, du Groupe du 22 mai 1848, de Yich Telga et du Groupe de Libération armée. On dénombre entre 200 et 250 d'attentats, voire plus, causant plusieurs morts et des dégâts matériels[4].
Guerre civile en Algérie
Article détaillé : Guerre civile algérienne.Après l'annulation des élections de 1991, remportées par le Front islamique du salut (FIS), par les militaires, l'Algérie s'est enlisé dans une guerre civile marquée par une violence extrême et de nombreux attentats. Le conflit est marqué par une extrême complexité, et il est difficile d'attribuer avec certitude les auteurs de nombre d'attentats, les militaires ayant joué un rôle particulièrement trouble.
Du fait des relations proches entre la France et l'Algérie, ce conflit s'est exporté sur le territoire français, officiellement via les Groupe islamique armé (GIA). Les principaux actes terroristes officiellement attribués à ces groupes sur le territoire français sont le détournement du vol AF 8969 en 1994, la vague d'attentats commis en France en 1995, dont celui du RER B à la station Saint-Michel, ainsi que celui du RER B à la station Port-Royal en 1996. Cependant, on soupçonne aussi le Département du Renseignement et de la Sécurité algérien d'avoir commandité ces attentats, en ayant notamment retourné Djamel Zitouni, le chef du GIA. Le motif invoqué aurait été de forcer la France à aider les militaires dans la lutte contre le GIA et de bloquer le processus de retour à la démocratie préparé par la Communauté de Sant'Egidio en 1994[5].
Terrorisme arménien
Le 15 juillet 1983, une bombe explose à l'aéroport d'Orly, placée par l'ASALA, une organisation arménienne, laïque, qui fait huit morts. De 1975 à 1984, l'ASALA a été responsable de 57 « incidents terroristes » en France, dont 45 ont eu lieu après 1980 (dont la prise du consulat turc à Paris en 1981)[6].
Conflits israélo-palestinien et libanais
Dans les années 1980, la France est la cible d'actions terroriste en provenance du Moyen-Orient, Liban et Palestine principalement, par les groupes d'Abou Nidal, de Carlos, ou liés au Hezbollah.
Terrorisme libyen
L’attentat contre le vol 772 UTA au dessus du Niger en 1989 a fait 170 morts dont 54 Congolais, 54 Français, 7 Américains et 4 Britanniques. La Libye n’a pas admis sa responsabilité mais a accepté en 2004 de verser 170 millions de dollars aux familles des victimes[7].
Terrorisme islamiste
Article détaillé : Terrorisme islamiste.Depuis les attentats du 11 septembre 2001, la France doit faire face, comme d'autre pays, à une menace plus diffuse et qui n'émane plus d'États bien identifiées. Il s'agit d'actions terroristes en relation avec la présence militaire occidentale au Moyen-Orient par des groupes dont le plus connu est Al-Qaida[réf. nécessaire].
Le Gang de Roubaix, constitué d'anciens combattants bosniaques, tente après une série de braquages sanglants un attentat à la voiture piégée qui échoue, en 1996. Ils sont arrêtés peu de temps après.
L’attentat du 8 mai 2002 à Karachi fut dans une premier temps attribué à Al-Qaida. Depuis 2009, les juges soupçonnent un lien avec des commissions versées dans le cadre d’un contrat d’armement[8].
Selon le rapport Europol 2010 sur le risque terroriste dans l’Union Européenne, sur 611 interpellations de terroristes effectuées, 219 (soit 35%) sont dues à la France[9]. Contrairement à une idée répandue, la majorité de ces 219 arrestations ne concernent pas des islamistes (94 arrestations dont 14 cas ont fini devant les tribunaux français) mais des séparatistes (en premier l'ETA)[10].
Activité terroriste de l'État français
Législation contre le terrorisme
Confrontée plusieurs fois à des vagues de terrorisme, la France a fait évoluer sa législation, à travers les lois de 1986, 1996 et 2006.
Une des particularité du droit français en matière de terrorisme est le délit d’ « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Selon les magistrats, celle-ci permet de démanteler les réseaux avant qu’ils n’aient commis un attentat[11].
D’autres règles de la procédure pénale sont adaptées comme :
- la prolongation de la garde à vue,
- les perquisitions et saisies facilitées,
- une cour d’assises constituée de magistrats professionnels[11].
Ces dispositions sont parfois critiquées par des défenseurs des droits de l’homme[12],[11].
Magistrats spécialisés
Entre 1981 et 1986, les crimes commis contre «les intérêts fondamentaux de la nation» devaient être jugés par les juridictions de droit commun[12].
Depuis la loi de 1986, les dossiers sont centralisés par des magistrats parisiens. Les articles 706-17 et suivants du code de procédure pénale prévoient en effet que le procureur de la République, le juge d’instruction et les juridictions de jugement de la capitale disposent en matière de terrorisme d’une compétence concurrente de celle qui résulte des règles de droit commun. Il ne s’agit pas de déposséder les juridictions territorialement compétentes mais plutôt d’offrir une compétence supplémentaire spécialisée[11].
Il fut créé le 15 octobre 1986 un service central de lutte anti-terroriste, plus communément appelé « quatorzième section », qui a été intégrée à la troisième division du parquet de Paris. Depuis mai 1999, elle a été rebaptisée « section A6 »[11]. En 2005, Mme Anne Kostomaroff, vice procureur au Tribunal de grande instance de Paris, était responsable de la section antiterroriste du parquet, qui comporte huit magistrats[13].
De même huit juges d’instruction parisiens constituent la cinquième division du siège de ce tribunal[11], surnommé « galerie Saint-Éloi » . Ont occupé ce poste :
- Gilles Boulouque (1986-1990)[14],
- Jean-Louis Bruguière (1986 - janvier 2008[15]),
- Thierry Fragnoli (depuis 2005)
- Yves Jannier (depuis 2008[15])
- Laurence Le Vert (1989[11] - ??),
- Alain Marsaud,
- Jean-François Ricard,
- Gilbert Thiel (depuis septembre 1985[11]),
- Marc Trévidic (depuis 2006[16])
- Nathalie Poux …
En 2004, 150 enquête avaient été ouvertes, dont 53 ont débouchés sur l’ouverture d’une information judiciaire[13].
En janvier 2008, Yves Jannier succède à Jean-Louis Bruguière à la tête du pôle antiterroriste du tribunal de grande instance de Paris[15],[17].
Forces antiterroristes
La France s'est dotée de cellules spécialisées dans l'étude de la criminalité terroriste, visant à une coopération accrue entre le juge d'instruction et les groupes d'enquêteurs de la police judiciaire, en collaboration avec les services de renseignements intérieures et extérieurs. L’Unité de coordination de la lutte antiterroriste est particulièrement dédiée à cette fonction.
Elle dispose également de groupes d'intervention spécialisés, comme le GIGN, le RAID, les GIPN ainsi que les PI2G.
Coopération internationale
Articles détaillés : Coopération policière internationale et Coopération policière et judiciaire en matière pénale.Les efforts de lutte contre le terrorisme ont amené les pays cibles à coordonner leurs actions, que ce soit de manière bilatérale ou multilatérale. Si de tels efforts remontent à la fin du XIXe siècle (Conférence internationale de Rome pour la défense sociale contre les anarchistes de 1898), ils ont été renforcés d'abord avec la création d'Interpol, puis avec une série de groupes informels à partir des années 1970 (TREVI, Club de Berne, etc.), qui ont précédé la création d'Europol et la coopération policière et judiciaire en matière pénale menée dans le cadre du Traité de Maastricht.
En Europe a été créé le SITCEN, ou Situation Center, en 2005, chargé d'analyser la menace commune contre l'Europe.
Planification de vigilance
Article détaillé : plan Vigipirate.Le Plan vigipirate fut créé en 1981 et sa dernière version date de 2003. Il dispose d’un niveau (jaune, orange, rouge, écarlates) arrêté par le Premier ministre. Il est accompagné de plans spécifiques : Piratox, Biotox, Piratome, Piranet, Piratair-Intrusair, Pirate-mer et Pirate-ext[18].
Associations
Il existe des associations de victimes du terrorisme. Leurs buts sont d'obtenir des poursuites judiciaires contre les auteurs d'attentats et leurs réseaux de soutien, ainsi que d'obtenir une indemnisation des victimes d'actes de terrorisme. On peut citer l'association SOS Attentats aujourd'hui dissoute et l'Association française des victimes du terrorisme - AfVT[19], membre du Réseau européen des victimes du Terrorisme, qui a pris la relève.
Chronologie des actes terroristes en France
- 24 décembre 1800 : attentat de la rue Saint-Nicaise contre Napoléon Bonaparte.
- 28 juillet 1835 : attentat du boulevard du Temple contre Louis-Philippe Ier, perpétré par Giuseppe Fieschi. S'il rate sa cible, il fait 19 morts et 42 blessés.
- 14 janvier 1858 : tentative d'assassinat contre Napoléon III par Felice Orsini.
- 9 décembre 1893 : l'anarchiste Auguste Vaillant jette une bombe à la Chambre des députés pour venger Ravachol. La bombe fait une cinquantaine de blessés (dont Vaillant).
- 1894 : procès des Trente et vote de la troisième loi scélérate.
- 24 juin 1894 : assassinat du président de la République Sadi Carnot, à Lyon, par l'anarchiste italien Sante Geronimo Caserio.
- 1898: Conférence internationale de Rome pour la défense sociale contre les anarchistes
- 9 octobre 1934 : assassinat à Marseille du ministre Louis Barthou et du roi Alexandre Ier de Yougoslavie. Planifié par les Oustachis croates, l'assassinat fut exécuté par l'Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne.
- 13 février 1936 : tentative d'assassinat du président du Conseil Léon Blum, organisée par La Cagoule, groupe d'extrême-droite.
- 23 janvier 1937 : assassinat par La Cagoule de l'économiste soviétique Dimitri Navachine.
- 9 juin 1937 : assassinat des frères Carlo et Nello Rosselli, antifascistes italiens, à Bagnoles-de-l'Orne, par la Cagoule.
- 11 septembre 1937 : attentats à la bombe contre la Confédération générale du patronat français et l'Union des industries métallurgiques, à Paris, perpétrés par la Cagoule. Deux morts.
- 5 septembre 1951 : attentat à la Banque commerciale pour l'Europe du Nord à Paris.
- 6 septembre 1951 : attentat à la Banque Worms.
- 31 octobre 1957 : attentat manqué contre le sénateur d'Alger Henri Borgeaud à Paris.
- 17 novembre 1957 : mitraillage dans un marché de Livry-Gargan par des indépendantistes algériens.
- 5 février 1958 : explosion d'une bombe au Palais Bourbon (le groupe Jeune Nation est suspecté).
- 6 janvier 1961 : six attentats de l'OAS à Paris.
- 4 avril 1961 : bombe à la Bourse (14 blessés).
- janvier 1962 : série d'attentats de l'OAS.
- 15 février 1962 : 11 attentats de l'OAS à Paris.
- 18 février 1962 : tentative d'assassinat de Yves Le Tac par l'OAS.
- 10 mars 1962 : voiture piégée à Issy-les-Moulinaux (3 morts, 50 blessés).
- 28 mars 1962 : 15 attentats à la bombe dans Paris.
- 29 mars 1962 : 15 nouveaux attentats dans Paris.
- 22 août 1962 : attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle. Organisé par l'OAS.
- 28 octobre 1968 : l'extrême-droite fait exploser une librairie maoïste rue Gît-le-Cœur à Paris.
- 8 décembre 1968 : attentats contre Renault et plusieurs banques dans Paris.
- 26 avril 1970 : attentats visant les locaux des journaux La Nation et Le Parisien libéré.
- 14 mai 1971 : attentat au journal Minute.
- 22 juin 1972 : attentat à la station Invalides (8 blessés).
- 4 octobre 1972 : attentat à la librairie Palestine (Paris), faussement revendiqué par le groupe juif Massada, en fait un attentat raciste.
- 8 décembre 1972 : attentat du Mossad (service de renseignement israélien) à Paris contre Mahmoud Hamchari, qui meurt le 10 janvier 1973.
- 9 janvier 1973 : bombe à l'Agence juive à Paris.
- 5 septembre 1973 : prise d'otages à l'ambassade d'Arabie saoudite par un commando palestinien.
- 14 décembre 1973 : attentat devant le consulat algérien à Marseille, organisé par le groupe Charles Martel (4 morts, 20 blessés).
- 22 mars 1974 : attentats contre les voies ferrées française menant à l'Espagne par les Groupes d'action révolutionnaire internationalistes
- 3 août 1974 : voitures piégées contre L'Aurore, Minute et L'Arche par des palestiniens [réf. nécessaire].
- 15 septembre 1974 : attentat à la grenade au drugstore Saint Germain des Prés à Paris, revendiqué par Carlos (2 morts, 34 blessés).
- 19 décembre 1974 : assassinat du colonel Ramon Trabal, attaché militaire d'Uruguay, ex-chef du renseignement militaire (SID). Revendiqué par les « Brigades internationales Raul Sendic », d'après le nom d'un des leaders Tupamaros. Toutefois, le commissaire Pierre Ottavioli de la Brigade criminelle abandonna très vite la piste des Tupamaros. Alberto Sendic, le frère de Raul Sendic, et le commissaire Pierre Ottavioli, estimaient tous deux que le crime avait été commis par le Mossad pour le compte de militaires uruguayens qui s'opposaient au général Gregorio Álvarez: ainsi, pour Alain Labrousse, « il n'a jamais fait de doute qu'il s'agissait là d'un règlement de compte entre clans militaires » [20] (un coup d'Etat militaire avait en lieu en Uruguay en juin 1973). La veille de son assassinat, Trabal, se sentant menacé, s'était réfugié chez Laurita Mourâo, une diplomate brésilienne fille du général putschiste Olimpio Mourâo Filho[21].
- 13 janvier 1975 : attaque à la roquette d'un commando palestinien mené par Carlos contre El Al à l'aéroport d'Orly (3 blessés).
- 19 janvier 1975 : attaque d'un commando palestinien à l'aéroport d'Orly contre un avion israélien (20 blessés).
- 5 février 1975 : attentat au journal Minute.
- 2 mars 1975 : double attentat à l'explosif contre les bureaux de Toulouse et Lyon de la compagnie Air Algérie, revendiqué par le groupe Charles Martel.
- 9 mars 1975 : bombe à la gare de l'Est (1 mort, 6 blessés).
- 10 avril 1975 : une voiture piégée explose devant le consulat d'Algérie à Paris, attentat revendiqué par le groupe Charles Martel.
- 13 juin 1975 : attentats contre le secrétaire général de Force ouvrière et, par erreur, contre l'homonyme du rédacteur en chef du journal Le Parisien libéré, Bernard Cabannes, qui est tué.
- 17 septembre 1975 : bombes dans trois succursales de banques espagnoles.
- 8 octobre 1975 : tentative d'assassinat de Bartolome Valle, attaché militaire à l'ambassade espagnole (revendiqué par les Brigades internationales Juan Paredes Manot).
- 24 octobre 1975 : l'ambassadeur de Turquie, Ismail Erez, et son chauffeur sont abattus par l'ASALA.
- 4 décembre 1975 : double attentats au journal L'Express.
- 10 décembre 1975 : attentat à l'ambassade portugaise.
- 22 février 1976 : attentat à l'Office de tourisme algérien (revendiqué par le Front de libération unifié de la nouvelle Algérie).
- 11 mai 1976 : Joaquim Anaya, ambassadeur de Bolivie (revendiqué par les Brigades internationaless Che Guevara).
- 27 mai 1976 : bombe à la maison de la culture arménienne (1 mort).
- 2 juin 1976 : attentat à la bonbonne de gaz à Paris (4 morts).
- 2 novembre 1976 : tentative contre Homayoun Keykavoussi, attaché culturel de l'ambassade iranienne (revendiqué par les Brigades internationales Reza Rezayi).
- 2 novembre 1976 : attentat contre Jean-Marie Le Pen (5 blessés).
- 3 février 1977 : attentat contre la Librairie palestinienne à Paris, revendiqué par les Sections phalangistes de sécurité (extrême droite).
- 23 mars 1977 : assassinat de Jean-Antoine Tramoni, le meurtrier de Pierre Overney, par les Noyaux armés pour l'autonomie populaire.
- 12 avril 1977 : bombes dans les locaux de deux sociétés franco-soviétiques à Paris, revendiqué par le Front d'action pour la libération des Pays baltes.
- 14 avril 1977: enlèvement à Paris du directeur de Fiat-France, Luchino Revelli-Beaumont, libéré deux mois plus tard contre rançon. Alors revendiqué par la « guérilla péroniste argentine », l'enlèvement pourrait avoir été organisé par la dictature argentine.
- 7 juillet 1977 : tentative contre l'ambassadeur de Mauritanie (revendiqué par les Brigades internationales Mustapha El Wali Sayed).
- 8 juillet 1977 : bombe au domicile de Marcel Boiteux, directeur général d'EDF, revendiqué par le Comité d'action contre les crapules atomiques.
- 20 août 1977 : trois attentats à Châlon-sur-Marne contre le consulat italien, le Parti socialiste et le Parti communiste français, revendiqués par les Comités d'action fasciste.
- 2 décembre 1977 : meurtre du gardien de l'Amicale des Algériens en Europe par les Commando Delta.
- 4 décembre 1977 : attentat dans un hôtel de travailleurs algériens à Marange-Silvance, revendiqué par les Commando Delta.
- 19 décembre : attentat au magasin Fauchon à Paris.
- 25 décembre 1977 : bombe au cabaret Raspoutine à Paris.
- 10 janvier 1978 : attentat contre un foyer Sonacotra à Nice, revendiqué par le groupe Charles Martel.
- 18 mars 1978: assassinat à la voiture piégée du politique d'extrême-droite François Duprat, près de Caudebec-en-Caux.
- 4 mai 1978: assassinat du militant anticolonialiste Henri Curiel à Paris par les Commando Delta.
- 20 mai 1978 : tentative d'attentat contre la compagnie El Al à Orly.
- 11 juin 1978 : attentat contre le Club Méditerranée à Paris, revendiqué par le Front de la libération nationale française (1 blessé).
- 26 juin 1978 : attentat à la bombe au château de Versailles, revendiqué par l'Armée républicaine bretonne.
- 16 juillet 1978 : bombe au domicile de Jean Dutourd.
- 31 août 1978 : attentat au domicile de Yves Mourousi, revendiqué par la section franco-arabe du front du Refus (10 blessés).
- 2 décembre 1978 : bombe au Bazar de l'Hôtel de Ville (1 mort, 17 blessés).
- 25 mars 1979 : quatre attentats contre des commissariats parisiens, revendiqués par le Groupe d’Offensive pour la Radicalisation des Luttes, lié au mouvement autonome.
- 27 mars 1979 : bombe contre un foyer d'étudiants juifs à Paris, revendiqué par le Collectif autonome d'intervention contre la présence sioniste en France et la paix israëlo-egyptienne (33 blessés).
- 31 mars 1979 : attentat au journal Matin de Paris, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive (un groupe d'extrême droite).
- 12 avril 1979 : huit attentats du FLNC contre des banques parisiennes.
- 25 avril 1979 : attentat du FLNC au Palais de Justice.
- 29 avril 1979 : attentat dans les locaux du journal Le Monde, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive (un groupe d'extrême droite)..
- 1er mai 1979 : "Nuit bleue" à Paris, 12 attentats (trois commissariats, deux banques, une permanence de l'UDF, un garage, une agence ANPE, une agence EDF, une perception, une annexe du Ministère des Finances, …), revendiqués par le Collectif communiste révolutionnaire.
- 2 mai 1979 : deuxième "Nuit bleue" à Paris, 12 attentats.
- 31 mai 1979 : troisième "Nuit bleue" à Paris, 22 attentats, revendiqués par le FLNC.
- 8 juillet 1979 : attentats contre trois entreprises turques parisiens, revendiqués par l'ASALA.
- 16 septembre 1979 : bombes au ministère du Travail et au siège de la Sonacotra par des autonomes.
- 20 septembre 1979: assassinat du militant Pierre Goldman à Paris par Honneur de la Police.
- 2 novembre 1979 : série de lettres piégées au fisc parisien.
- 18 novembre 1979 : attentats de l'ASALA à Paris contre Turkish Airlines, KLM et Lufthansa.
- 22 décembre 1979 : assassinat de Yilmaz Çolpan, directeur de l'Office de tourisme turc à Paris, revendiqué par l'ASALA.
- 29 janvier 1980 : attentat à l'ambassade syrienne (1 mort, 8 blessés).
- 1er février 1980 : assassinat du politique Joseph Fontanet, ex-ministre, à Paris.
- 24 février 1980 : attentat à Paris contre Aéroflot
- 15 mars 1980 : bombe du FLNC à l'Hôtel de Ville parisien.
- 19 avril 1980 :
- bombe au foyer des étudiants protestants à Paris (4 blessés), revendiquée par le Groupe Charles Martel.
- attentats du Front communiste antinucléaire contre cinq entreprises parisiennes.
- 7 mai 1980 : attentat à la bombe contre l'Association des étudiants musulmans, revendiquée par le Groupe Charles Martel.
- 11 mai 1980 : attentat au consulat d'Algérie à Aubervilliers, revendiquée par le Groupe Charles Martel.
- 14 mai 1980 : attentat contre la police à Paris, revendiqué par le FLNC (4 blessés).
- 13 juin 1980 : assassinat du physicien nucléaire Yahya Al-Meshad, qui travaillait pour l'Irak, par le Mossad, à Paris.
- 26 juin 1980 : bombe au siège du MRAP à Paris.
- 3 octobre 1980: attentat de la rue Copernic. Quatre morts et vingt blessés.
- 20 octobre 1980 : bombe désamorcée à la Bourse de Paris.
- 4 janvier 1981 : attentat contre Chanel.
- 5 février 1981 : deux bombes sur les Champs-Élysées, revendiquées par l'ASALA.
- 4 mars 1981 : assassinat par l'ASALA de deux diplomates turcs à Paris : Resat Morali, attaché aux Affaires du Travail, et Tecelli Ari, conseiller aux Affaires Religieuses.
- 11-12 juin 1981 : bombe à cité d'urgence du Baou. Une autre est désamorcé devant la cité Bassens à Marseille. 29 familles sinistrées.
- 29 août 1981 : attentat palestinien à l'hôtel Intercontinental à Paris (15 blessés).
- 24 septembre 1981: prise du consulat turc à Paris par des membres de l'ASALA (1 mort, 3 blessés, 40 otages[6]).
- 25 octobre 1981 : double attentat sur les Champs-Élysées.
- fin octobre 1981 : six attentats à la bombe dans Paris.
- 16 novembre 1981 : attentat d'un groupe arménien à la Gare de l'Est (2 blessés).
- 20 décembre 1981 : attentat contre la société polonaise Botrans, revendiquée par le Groupe Charles Martel.
- 18 janvier 1982: assassinat de Charles Robert Ray, attaché militaire américain, à Paris. Revendiqué par les FARL[22].
- 29 mars 1982 : attentat à la bombe visant le train Paris-Toulouse, près de Limoges, revendiqué par Carlos (5 morts, 77 blessés).
- 3 avril 1982: Assassinat du diplomate israélien Yacov Barsimento, à Paris. Revendiqué par les FARL[22].
- 22 avril 1982 : une voiture piégée explose devant le siège du magazine Al Watan Al Arabi rue Marbeuf à Paris faisant un mort et 63 blessés (attentat revendiqué par Carlos).
- 19 juin 1982 : triple attentats anti-arabes à Calenzana.
- 9 août 1982: Fusillade de la rue des Rosiers (6 morts, 22 blessés).
- 15 juillet 1983: Une bombe explose à l'aéroport d'Orly, placée par l'ASALA (8 morts, plus d'une cinquantaine de blessés)[6].
- 9 août 1983 : attentat à la bombe au bureau d'Air Algérie à Marseille, revendiqué par le Groupe Charles Martel.
- 19 août 1983 : bombe dans un foyer Sonacotra de Marseille.
- 19 août 1983 : incendie criminel au domicile du trésorier de la Confédération des Français musulman rapatriés d'Algérie et de leurs amis (CFMRAA).
- 31 décembre 1983 : deux attentats attribués à Carlos perpétrés à la gare Saint-Charles de Marseille et dans le TGV Marseille-Paris font 4 morts et 45 blessés.
- 25 janvier 1985: Assassinat de René Audran, directeur des affaires internationales de la Délégation générale pour l'armement, revendiqué par Action directe.
- 7 décembre 1985: attentats dans des grands magasins (Galeries Lafayette et le Printemps) à Paris. 41 blessés.
- 20 mars 1986 : une bombe explose dans la galerie Point Show des Champs-Élysées à Paris faisant 2 morts et 29 blessés.
- 12 juin 1986 : attentat d'un disquaire de Draguigan qui vendait des billets d'un concert de SOS Racisme, revendiqué par les Commandos de France contre l'invasion maghrébine.
- 19 août 1986 : bombe dans un marché à Toulon, revendiquée par S.O.S. France (4 morts).
- septembre 1986 : vague d'attentats à Paris. La presse les attribuent aux FARL (dirigées par Georges Ibrahim Abdallah)[23].
- 8 septembre 1986 : une bombe explose dans le bureau de la Poste de l'hôtel de ville de Paris faisant 1 mort et 21 blessés.
- 14 septembre 1986 : une bombe est découverte au Pub Renault avenue des Champs-Élysées à Paris. Elle tue deux personnes [réf. nécessaire].
- 15 septembre 1986 : une bombe explose à la préfecture de Paris sur l'île de la Cité causant 1 mort et 45 blessés.
- 17 septembre 1986 : une autre bombe explose devant le magasin Tati, rue de Rennes à Paris faisant 7 morts et 55 blessés.
- 17 novembre 1986 : assassinat du PDG de Renault Georges Besse, revendiqué par Action directe (bien que le journaliste Dominique Lorentz situe cet assassinat dans le contexte du contentieux Eurodif avec l'Iran).
- 15 décembre 1986 : tentative d'assassinat, attribuée à Action directe, contre Alain Peyrefitte, ancien garde des Sceaux, près de son domicile de Provins (Seine-et-Marne), au moyen d'une bombe ventouse placée sous sa voiture. Un employé municipal est tué.
- 7 avril 1987 : assassinat d'Ali André Mécili, avocat et politique algérien, à Paris.
- 29 mars 1988 : assassinat de Dulcie September, représentante de l'ANC sud-africaine, à Paris.
- 9 mai 1988 : bombe au foyer Sonacotra du Cannet (Alpes-Maritimes), faussement revendiqué par le groupe juif Massada, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP (4 blessés).
- 31 juillet 1988 : bombe au journal Le Globe à Paris, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP.
- 23 octobre 1988 : attentat du cinéma Saint-Michel attribué à un groupe catholique intégriste, protestant contre la projection de La Dernière tentation du Christ de Scorsese. 13 blessés (dont 4 gravement).
- 19 décembre 1988 : attentat contre un foyer Sonacotra à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), faussement revendiqué par le groupe juif Massada, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP (1 mort, 12 blessés).
- 7 mai 1989 : attentat contre l'hôtel de région des Pays de la Loire à Nantes revendiqué par l'Armée Révolutionnaire Bretonne.
- 31 décembre 1992 : attentat contre la synagogue de Villepinte (Seine-Saint-Denis), attribué à des néo-nazis.
- 1993-2003: Liste des actions terroristes attribuées ou revendiquées par le FLNC.
- 24 décembre 1994 - 26 décembre 1994: détournement du vol AF 8969 par le GIA.
- 1995-1996: Vague d'attentats attribués au GIA, dont celui du RER B à la station Saint-Michel, l'attentat de Villeurbanne, ainsi que celui du RER B à la station Port-Royal en 1996.
- 3 décembre 1996 : attentat contre le journal Tribune juive[24].
- 6 septembre 1997 : attaque de la gendarmerie de Pietrosella (Corse) au cours de laquelle sera dérobée l'arme utilisée pour l'Assassinat de Claude Érignac.
- 6 février 1998 : Assassinat de Claude Érignac, préfet de Corse, dans une rue d'Ajaccio par un groupuscule indépendantiste. Après des années d'enquête, Yvan Colonna, accusé d'être le tueur, sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans.
- 25 novembre 1999 : attentats contre la DDE et l'URSAAF à Ajaccio.
- 19 avril 2000 : attentat à Quévert (Côtes-d'Armor) contre un McDonald's, attribué à des indépendantistes bretons, 1 mort.
- 26 juin 2000 : découverte d'un engin explosif devant le Centre international de conférences Kléber à Paris, revendiqué par le FLNC.
- 20 octobre 2000 : découverte d'une voiture piégée renfermant une centaine de kilos d'explosifs à Marseille, revendiqué par Armata Corsa.
- 10 octobre 2001 : incendie dans un centre de recrutement de la Marine nationale à Pau, revendiqué par l'Association totalement anti-guerre[25].
- 22 mars 2001 : une voiture remplie d'explosifs est découverte à Paris, revendiqué par Armata Corsa.
- 6 mai 2002 :
- 8 mai 2002: attentats à Karachi (Pakistan) : 11 employés de la Direction des chantiers navals (DCN) sont tués. L'attentat est peut-être liée à une affaire de pots-de-vins dans le cadre d'une vente de sous-marins au Pakistan[26],[27],[28],[29]
- 12 mai 2002 : incendie du bureau régional du Secours populaire à Toulouse par des néonazis[30].
- 25 septembre 2002 : attentat raté contre la trésorerie générale à Nice, revendiquée par le FLNC.
- 20 juillet 2003 : double attentat contre la direction régionale des Douanes et de la Trésorerie générale à Nice, 16 blessés légers. Revendiqué par le FLNC UC.
- 2004-2005:
- Mise en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » des six ex-détenus français de Guantanamo.
- 18 janvier 2004 : voiture piégée contre le préfet Aissa Dermouche à Nantes[32].
- 8 octobre 2004 : attentat contre l'ambassade d'Indonésie à Paris, revendiqué par le Front islamique français armé (10 blessés)[33].
- 15 septembre 2005 : attentat à Rouffach (Alsace) contre un retraité maghrébin, revendiqué par la Cellule autonomiste et totalitaire Tiwaz 2882 (néo-nazi).
- 3 juillet 2007 : incendie de la permanence UMP de Marseille[34].
- 14 octobre 2007 : attentat contre une Caisse d'épargne à Marseille.
- 1er décembre 2007 : 2 gardes-civils espagnols sont abattus par un commando d'ETA sur le parking d'un centre commercial à Capbreton (Landes).
- 2007-2008 : attentats contre des radars automatiques, certains étant revendiqués par la Fraction nationaliste armée révolutionnaire.
- 28 mai 2008 : deux membres du groupe néo-nazi Nomad 88, proche de la « Droite socialiste », mitraillent une cité à Saint-Michel-sur-Orge[35].
- 15 novembre 2008 : arrestation de Julien Coupat et de quatre autres personnes, mis en examen pour « direction d'une association de malfaiteurs et dégradations en relation avec une entreprise terroriste ». À part Coupat, tous les autres seront libérés en décembre 2008 et janvier 2009. Julien Coupat est finalement libéré en mai 2009[36], mais un de ses proches est arrêté en novembre[37].
- décembre 2008: interpellation en France et en Belgique d'individus islamistes, considérés comme proches d'Al Qaeda[38].
- 16 décembre 2008 : un groupe inconnu, le Front révolutionnaire afghan, informe les autorités après avoir déposé des bâtons de dynamite (sans détonateurs) au Printemps à Paris[39].
- 20 décembre 2008: arrestation à Paris de Rany Arnaud, 29 ans, un islamiste isolé soupçonné d'avoir voulu faire sauter le bâtiment de la DCRI[40].
- voir Liste des attentats en France (2009).
- voir Liste des attentats en France (2010).
Sources
- (fr) Le 25 août 1958 : Une date tombée dans l’oubli, El Watan, 25 août 2008
- Un tournant de la " Bataille de Paris ", Rémy Valat, Revue d'Histoire : Outre-Mers, 1er semestre 2004, N°342-343
- Omar Carlier, « Violence(s) », dans Mohamed Harbi et Benjamin Stora (dir.), La Guerre d'Algérie, éd. Hachette, 2005, p. 511
- http://basseintensite.internetdown.org/IMG/pdf/caraib.pdf
- Attentats de 1995 : la piste des généraux algériens, Rue 89, 22 octobre 2007. David Servenay,
- Trends in International Terrorism, 1982 and 1983, Rapport de la RAND Corporation. Les chiffres de ce rapport traitent du terrorisme international: ils excluent donc les attentats commis par des terroristes à l'intérieur de leur pays, ainsi que les attentats commis par des gouvernements contre leurs propres citoyens (terrorisme d'État). Bonnie Cordes, Bruce Hoffmann, Brian M. Jenkins, Konrad Kellen, Sue Moran, William Sater,
- La justice américaine réclame à la Libye plus de 6 milliards de dollars sur www.liberation.fr, 16 janvier 2008
- Guillaume Dasquié, « L’argent au cœur de l’attentat de Karachi » sur www.liberation.fr, 17 octobre 2009 Renaud Lecadre,
- (en)EU Terrorism Situation And trend Report
- Unité de coordination de la lutte antiterroriste, émission C dans l'air, 9 mai 2011 Intervention de Loïc Garnier chef de l'
- C. 2. La loi du 9 septembre 1986 : une centralisation de la lutte contre le terrorisme sur www.senat.fr La conduite de la politique de sécurité menée par l’Etat en Corse, Rapport n° 69 (1999-2000) de M. René GARREC et plusieurs de ses collègues, fait au nom de la commission d'enquête, déposé le 16 novembre 1999
- Human Rights Watch, La justice court-circuitée, 1er juillet 2008, III. Les lois et procédures antiterroristes en France sur www.hrw.org Rapport de
- 2. Une organisation efficace susceptible d'être encore confortée Projet de loi relatif à la lutte contre le terrorisme et portant dispositions diverses relatives à la sécurité et aux contrôles frontaliers, Rapport n° 117 (2005-2006) de M. Jean-Patrick COURTOIS, fait au nom de la commission des lois, déposé le 6 décembre 2005,
- La mort d'un juge » sur www.humanite.fr, 14 décembre 1990 Christian Ferrand, «
- Le discret Jannier succède au célèbre Bruguière » sur www.lefigaro.fr, 25 janvier 2008 Mathieu Delahousse, «
- Le juge Trévidic, de l'attentat de Karachi au massacre de Tibehirine sur www.leparisien.fr, 6 juillet 2009
- Yves Jannier prend la tête pôle antiterroriste du tribunal de grande instance de Paris, 20/12/2007, http://Europe1.fr.
- La France face au terrorisme, Livre blanc du Gouvernement sur la sécurité intérieure face au terrorisme, 2006, pp 69-70
- (fr)Association française des Victimes du Terrorisme - AfVT
- Alain Labrousse (2009), Les Tupamaros. Des armes aux urnes, Paris, éd. du Rocher, 446 p., p. 173-174 Sergio Israel, El Enigma Trabal, Montevideo, Trilce, 2002, cité par
- La última noche, Trabal se refugió en la casa de una diplomática brasileña, La República, 21 décembre 2009 Roger Rodríguez,
- Dominique Lorentz, Secret atomique. La bombe iranienne ou la véritable histoire des otages français au Liban, Les Arènes, 2002, p.138, qui cite Roland Jacquard, Les Dossiers secrets du terrorisme.
- Dominique Lorentz, Secret atomique,ou la véritable histoire des otages français au Liban, Les Arènes, 2002, p.138, cite Le Figaro du 21 novembre 1986 et Le Monde du 19 septembre 1986
- http://www.liberation.fr/france/0101202479-attentat-contre-tribune-juive-douze-neonazis-arretes
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- Laurent Léger, La police judiciaire cite le nom de Sarkozy dans une affaire de corruption, Bakchich, 12 septembre 2008
- Ventes d'armes: la corruption au cœur de la République, Mediapart, 13 septembre 2008 Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme,
- Hervé Gattegno, Les mobiles cachés de l'attentat de Karachi, Le Point, 4 décembre 2008
- Derrière les onze morts de Karachi, le duel Chirac-Balladur, Rue 89, 19 juin 2009 David Servenay,
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- (fr) Groupe AZF: les dessous d’une longue traque, 23/09/2004
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- (fr) Julien Coupat est libre, Libération, 28 mai 2009
- (fr) Sabotages SNCF: nouvelle arrestation à Tarnac, Libération, 24 novembre 2009
- Philippe Madelin, Terrorisme : une menace considérée très réelle en France, Rue 89, 13 décembre 2008
- http://www.rue89.com/2008/12/16/cinq-batons-de-dynamite-au-magasin-printemps-a-paris
- Un apprenti terroriste voulait «faire sauter» la Direction du renseignement, Le Figaro, 10 mars 2009. Jean Chichizola,
Articles annexes
- Liste des groupes armés présents en France
- Liste des attentats en France (2010)
- Liste des attentats en France (2009)
- Liste des attentats commis par Action directe
- Liste des actions revendiquées par l'ALF en France
- Organisations considérées comme terroristes par le Conseil de l'Union européenne
Liens externes
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