- Pleumeur-Bodou
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Pleumeur-Bodou
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Côtes-d'Armor Arrondissement Lannion Canton Perros-Guirec Code commune 22198 Code postal 22560 Maire
Mandat en coursPierre Terrien
2010-2014Intercommunalité Lannion-Trégor Agglomération Démographie Population 4 017 hab. (2008[1]) Densité 150 hab./km² Gentilé Pleumeurois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 102 m Superficie 26,71 km2 Pleumeur-Bodou est une commune des Côtes-d'Armor en Bretagne. Ses habitants sont appelés les Pleumeurois.
La devise de la commune est « Dreist mor ha douar », ce qui, en breton, veut dire « Par-delà mer et terre ».
Héraldique
Article connexe : Armorial des communes des Côtes-d'Armor.Blasonnement D'azur aux ondes d'argent, surmontées d'une étoile d'or à quatre branches.Géographie
Situation
La commune de Pleumeur-Bodou est située à l'extrémité nord-ouest du département des Côtes-d'Armor et du pays du Trégor sur les bords de la Manche.
Pleumeur-Bodou compte une frontière commune avec Lannion, Trébeurden, Trégastel, Perros-Guirec et Saint-Quay-Perros. À l'extrémité sud-est de la commune, il existe d'ailleurs un endroit nommé Pont-ar-Pevar-Person (le Pont-des-Quatre-Recteurs), où Pleumeur-Bodou, Lannion, Perros-Guirec et Saint-Quay-Perros se joignent en un seul point.
La commune comprend le bourg de Pleumeur-Bodou et de nombreux lieux-dits parmi lesquels Coatréhouezan, Crec'h-Caden, Crec'h-Lagadurien, le Dossen, Gweradur, Keraliès, Kerellé, Kerenoc, Kerianegan, Kernéan, Kervégan, Kerviziou, Keryvon, Landrellec, Notérigou, Penvern, Pont-Coulard, Saint-Antoine, Saint-Samson, Saint-Uzec... Pleumeur-Bodou compte aussi une île densément peuplée, l'Île-Grande (Enez Veur en breton), reliée au continent par un pont.
Site
Malgré le fait que Pleumeur-Bodou soit une commune littorale, le bourg se trouve en hauteur à 94 m d'altitude et à plus de 2 km des côtes. Le point le plus élevé (102 m) se trouve à Penn Ar C'hleuyo près de Gweradur. La commune est située sur un sol granitique, d'où les nombreuses carrières de granit qui furent exploitées au fil des ans.
Les espaces naturels
Le littoral pleumeurois s'étend sur 17 kilomètres. Les principaux sites sur le littoral sont l'Île-Grande, la baie de Keryvon, la presqu'île de Landrellec et les landes de Bringwiller. La commune compte plusieurs plages, notamment celles de Pors-Gelen, de Toul-Gwenn, de Keryvon et de Landrellec. De nombreux îlots parsèment la côte, les plus connus sont l'île Aganton, l'île Losket, l'île d'Erc'h, l'île Morvil et surtout l'île d'Aval (cf : Avalon), où, selon la légende, le Roi Arthur serait en dormition (L'île d'Aval est une propriété privée. Sa visite est interdite).
La commune accueille aussi un bois qu'elle partage avec Trébeurden : le bois de Lann-Ar-Waremm (en Français : les landes de garennes). Ce bois s'étend sur environ 300 hectares, dont un peu plus de 200 se trouvent sur la commune de Pleumeur-Bodou. Le bois est surtout composé de hêtres, chênes, bouleaux, saules, peupliers et châtaigniers, et accueille aussi des chevreuils, bécasses, écureuils, renards, et de nombreuses espèces d'oiseaux.
Quelques ruisseaux côtiers parsèment la commune : le Kerduel se jette dans la rade de Perros-Guirec, le Ker-Huel à Penvern, et le Samson dans la baie de Keryvon. Pleumeur-Bodou compte aussi de nombreux circuits de randonnée pédestre et VTT, aussi bien sur le littoral que dans les bois ou à-travers la lande.
La vie économique
Aujourd'hui, les activités de la commune sont principalement liées au tourisme (parc du Radôme, campings, hôtels, restaurants, golf 18 trous). En période estivale la population dépasse les 10 000 habitants. Les exploitations agricoles sont de moins en moins nombreuses et les activités de pêches sont relativement modestes.
Histoire[2]
Étymologiquement, "Pleumeur" signifie "grande paroisse". "Bodou" proviendrait de saint Bodo (ou Podo), fondateur de la commune. C'est en 1330 que la commune voit pour la première fois son nom inscrit dans les registres sous la forme "Plebs Magna Podo". La commune prendra son nom définitif à partir du XVe siècle.
L'ancienneté du peuplement
Pleumeur-Bodou est habitée depuis très longtemps par l'homme. Des vestiges nous le prouvent.
En effet les premières traces humaines remontent certainement dès le Paléolithique inférieur (entre 600 000 et 300 000 ans). Elles sont certainement l'œuvre d'Homo erectus ou plus spécifiquement Homo heldelbergensis. À l'Est de l'Ile d'Aval, une ancienne plage fossile, fait apparaître des outils grossiers en quartz, principalement des choppers. Près de l'Ile Jaouen, un superbe chopping tool en quartz a également été recueilli dans la falaise de lœss.
Ensuite, nous avons des traces de la présence de l'Homme de Néanderthal au Paléolithique moyen (300 000- 45 000 ans avant J.-C.). En 1983, un premier biface a été découvert au lieu-dit Keryvon, deux autres ont été recueillis sur cette plage depuis. A Toul ar Staon, sur l'Ile grande, ce sont de traces d'un foyer qui ont été découvertes avec de nombreux outils et éclats de silex taillés (racloirs et denticulés). Il en est de même au Sud de l'Ile d'Aval et au Nord de l'Ile Jaouen.
Les premiers indices de l'Homme de Cro-Magnon (Homo sapiens)du paléolithique supérieur (45 000-10 000 ans avant J.-C.), nous viennent également de Toul ar Staon à l'Ile-Grande avec une très belle pointe pédonculée de la Font Robert et un grattoir à épaulement sur lame de silex. Ces outils datent du Gravétien soit environ 35 000 ans avant J.-C.
Les derniers chasseurs-cueilleurs du Mésolithique (10 000 - 5 000 ans avant J.-C.)ont laissé des indices, des microlithes en silex sur Enez Aval, Enez Erc'h et Enez Jaouen.
Le menhir de Saint-Uzec fut dressé au Néolithique (5 000 - 2000 ans avant J.-C). Il pèse 80 tonnes, mesure environ 6 m de hauteur (hors-sol, environ 1/3 dans le sol) et 2,6 m de largeur. D'autres menhirs existent encore sur la commune, le menhir de Saint-Samson et le menhir de Bringuiller, le menhir du golf de Saint-Samson et un dernier à Kervegano. On trouve deux allées couvertes à Pleumeur-Bodou : l'une à l'Île-Grande, l'autre à Keryvon et une sépulture à entrée latérale à Enez Vihan. Ces dolmens ou sépultures datent de la fin du Néolithique (3500 -2500 avant J.-C.). Il faut rajouter un dolmen ruiné à Roscané sur Landrellec. La vie quotidienne de ces premiers agriculteurs-éleveurs est avérée par la découverte de nombreuses haches polies en dolérite de Plussulien (22) et en fibrolites diverses provenant du Finistère. Les meules dormantes en granite ne sont pas rares et souvent trouvées en domaine maritime. À ces outils emblèmatiques du Néolithique, il faut ajouter de nombreuses pointes de fléche en silex, des grattoirs et même quelques parures (bracelet en shiste ou encore feuilles d'or). À landrellec, deux traces d'habitats sur terre battue peuvent être même observées sur l'estran.
L'époque gauloise est aussi présente sur la commune. Les sites les plus remarquables sont des ateliers de production de sel marins. Ceux de Landrellec et d'Enez Vihan ont été fouillés dans les années 1990. De structure très similaire, ces ateliers se caractérisent par un four central et de plusieurs cuves de saumure. Ces sites sont riches en briquetterie (briques, pots et handbricks), caractéristique de ces ateliers mais aussi de poteries domestiques graphitées. Une belle applique en bronze, montrant des rameaux végétaux a également été découverte sur le site. Un troisième site se trouvait en face de l'Ile Jaouen, mais ce dernier a été partiellement détruit lors de la marée noire de 1968. Enfin, il faut mentionner l'existence de 2 stèles gauloises en granite, l'une trouvée au Dossen et la seconde au Centre de Télécommunications spatiales. Malheureusement, elles ont disparues toutes les deux.
VIe siècle : fondation de la paroisse
Au VIe siècle, un moine venu des îles britanniques, se nommant Bodo (ou Podo) s'établit en Armorique. Il fonde une paroisse sur un territoire très vaste puisqu'elle s'étendait sur les actuelles communes de Pleumeur-Bodou, Trébeurden, Trégastel, Perros-Guirec, Saint-Quay-Perros, et l'ouest de Lannion (Servel).
À la même époque, un autre moine, Uzec, fonde un petit monastère sur un territoire très limité allant de la chapelle au menhir du même nom, mais sur lequel il eut une grande influence. D'autres moines s'installèrent plus tard sur l'île Aganton et l'île d'Aval.
Période médiévale : l'emprise de deux seigneuries
Au Moyen Âge, deux seigneuries se partageaient le territoire. D'un côté, celle de Keruzec. De l'autre, celle de Kerduel. La première s'étendait de la chapelle de St-Uzec au moulin à vent de Keraliès. La seconde s'organisait autour de son château dont les parties les plus anciennes datent du XIIe siècle. Les seigneurs de Keruzec et de Kerduel avaient cour et juridiction. On trouve encore les traces d'un ancien gibet au Dossen.
La paroisse comptait aussi quelques seigneuries secondaires (Krec'h Kariou, Gweradur, …).
Les origines du patrimoine religieux
Aujourd'hui, trois chapelles subsistent sur la commune : Saint-Uzec, Saint-Antoine et Saint-Samson.
La chapelle de Saint-Uzec fut construite au XIVe siècle. À l'origine, il y avait même deux chapelles qui appartenaient aux seigneurs de Keruzec. Ils auraient pris des pierres d'une des chapelles pour agrandir l'autre.
La chapelle de Saint-Antoine date des XVe et XVIe siècle, mais fut reconstruite en 1844. Elle est située à proximité du château de Kerduel.
La chapelle de Saint-Samson fut construite entre 1545 et 1610. C'est typiquement un monument de style Beaumanoir. Une fontaine datant de 1623 se trouve à une centaine de mètres en contrebas.
Quelques autres chapelles auraient existé :
- une chapelle sur l'île Aganton (chapelle Saint-André), qui aurait été ensevelie sous les dunes ;
- une chapelle au Dossenn ;
- enfin, une chapelle dépendant du manoir de Kerprigent en Lannion au lieu-dit "Roz-ar-Prad" (il reste d'ailleurs une croix à cet endroit).
Il existe aussi deux chapelles privées : celle de Kerduel dans la cour du château, et celle des Orantes de l'Assomption. Il existe aussi un oratoire à Landrellec.
Au XVIIe siècle, le menhir de Saint-Uzec fut christianisé. On coiffa son sommet d'une croix et on sculpta des symboles religieux sur sa façade. Il fut également peint.
La commune compte 2 églises : l'église Saint-Pierre au bourg et l'église Saint-Marc à l'Île-Grande. Au bourg, une église datant du début du XVIIIe siècle fut démolie quand elle devint trop petite pour la population, et on en reconstruit une au même endroit à partir de 1844. La première messe dans la nouvelle église fut célébrée seulement sept mois après le début des travaux. À l'Île-Grande, il y avait autrefois la chapelle Saint-Sauveur qui fut détruite par la foudre. Les habitants de l'île entreprirent alors de construire une église en 1909.
Pleumeur-Bodou et la Révolution
La Révolution n'a pas laissé de grandes traces à Pleumeur.
En 1790, le recteur (curé) Louis-Gabriel du Largez refuse de prêter serment et émigre en Angleterre.
Le 22 février 1790, Pleumeur-Bodou élit sa première municipalité et devient commune. Jean Le Tensorer est le premier maire de Pleumeur-Bodou.
La paroisse de l'Île-Grande
Article détaillé : Île-Grande.L'île a toujours fait partie de la commune de Pleumeur-Bodou. Toutefois dès le XIXe siècle, les îliens dans leur grande majorité demandèrent l'érection d'une paroisse à part entière à l'Île-Grande, distincte de celle de Pleumeur. La municipalité pleumeuroise y répondit favorablement, et dès le 22 octobre 1842, elle fit la demande de la création d'une succursale à l'Île-Grande. Il faudra attendre 1924 pour voir ce vœu accompli. L'église de l'Île-Grande prendra le nom de Saint-Marc.
Entretemps, un pont avait été construit (1894) pour relier l'île au continent, et éviter de devoir traverser la grêve et les marais de Kervoallan à pied.
Au XIXe siècle et au début du XXe, l'île vivait au rythme du travail dans les carrières de granit. Le granit de l'Île-Grande servait principalement à la fabrication de pavés et de bordures de trottoirs, notamment pour alimenter Paris. C'est cette activité qui fit venir de nombreux travailleurs de toute la Bretagne à l'Île-Grande. L'île est restée depuis cette époque le lieu le plus densément peuplé dans la commune. L'autre activité florissante de l'île au XIXe était le ramassage du goémon.
Aujourd'hui, l'île compte environ 800 habitants. Elle est séparée de la commune de Pleumeur-Bodou par une étroite langue de terre appartenant à la commune de Trébeurden. Il est aussi possible de découvrir le monde des oiseaux de mer à la station de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).
Pleumeur-Bodou dans la modernité : la révolution des télécommunications
Article détaillé : Centre de télécommunication spatiale de Pleumeur-Bodou.
La commune bénéficia de la politique de décentralisation des années 1960. La région de Lannion fut choisie pour être le berceau des télécommunications en France.Démographie
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité février 1790 - ? Jean Le Tensorer ? - juillet 1800 Henry Le Bris juillet 1800 - septembre 1800 Nicolas Prat septembre 1800 - janvier 1808 Guillaume Le Diolen janvier 1808 - septembre 1813 François Prat septembre 1813 - septembre 1815 Yves Le Guillouzer septembre 1815 - septembre 1830 Pierre Salaün septembre 1830 - février 1838 Jean-Louis Le Coz février 1838 - août 1848 Jean Riou août 1848 - mai 1852 Nicolas de Nompère de Champagny (1790-1863) juillet 1852 - octobre 1852 Jean-Louis Le Coz octobre 1852 - août 1860 Jean-Marie Salaün août 1860 - juillet 1876 Yves Le Yaouanc juillet 1876 - janvier 1881 François-Marie Lissillour janvier 1881 - mai 1888 Yves Le Yaouanc mai 1888 - décembre 1933 Henri de Nompère de Champagny janvier 1934 - mai 1935 Louis Querrec mai 1935 - mars 1941 Pierre Le Flanchec mai 1941 - janvier 1944 Léon Guillou février 1944 - mars 1945 Anastase Briand mai 1945 - octobre 1947 Robert Guillou octobre 1947 - juillet 1962 Armand Lagain septembre 1962 - mars 1971 Louis Potin mars 1971 - juin 1989 Corentin Penn juin 1989 - mars 2008 Pierrick Perrin PS Conseiller général mars 2008 - mars 2010 Armelle Quéniat Divers gauche Depuis mars 2010 Pierre Terrien Divers droite La vie politique
Voici les résultats pleumeurois des différentes élections de ces vingt dernières années. Pour les scrutins à deux tours, ne sont indiqués ici que les résultats du second tour. N'apparaissent également que les candidats ayant obtenu au-moins 5% des suffrages.
Elections municipales :- 2010
- Pierre Terrien (divers droite) : 43,92%
- Armelle Quéniat (divers gauche) : 35,65%
- Jean Seguin (divers gauche) : 20,43%
- 2008
- Armelle Quéniat (divers gauche) : 42,89%
- Dominique Citeau (divers droite) : 35,12%
- Jean-Pierre Trillet (divers gauche) : 22,00%
- 2001
- Pierrick Perrin (PS) : 54,94%
- Dominique Citeau (divers droite) : 45,06%
- 1995
- Pierrick Perrin (PS) : 51,25%
- Corentin Penn (divers droite) : 48,75%
Elections présidentielles :- 2007
- Ségolène Royal (PS) : 62,72%
- Nicolas Sarkozy (UMP) : 37,28%
- 2002
- Jacques Chirac (UMP) : 90,79%
- Jean-Marie Le Pen (FN) : 9,21%
- 1995
- Lionel Jospin (PS) : 59,10%
- Jacques Chirac (RPR) : 40,90%
Elections législatives :- 2007
- Corinne Erhel (PS) : 62,47%
- Marie-Dominique Furet (UMP) : 37,53%
- 2002
- Alain Gouriou (PS) : 57,50%
- Jacques Saleün (UMP) : 42,50%
- 1997
- Alain Gouriou (PS) : 60,92%
- Yvon Bonnot (UDF/RPR) : 39,08
Elections cantonales :- 2011
- Sylvie Bourbigot (Europe Écologie - Les Verts) : 59,46%
- Erven Léon (divers droite) : 40,54%
- 2004
Elections régionales:- 2010
- Jean-Yves Le Drian (PS) : 53,23%
- Bernadette Malgorn (UMP) : 26,52%
- Guy Hascoët (Europe Ecologie) : 20,25%
- 2004
- Jean-Yves Le Drian (PS) : 67,93%
- Josselin de Rohan (UMP) : 32,07%
- 1998
- 1992
Elections européennes:- 2009
- Yannick Jadot (Europe Écologie) : 24,72%
- Christophe Béchu (UMP) : 20,42%
- Bernadette Vergnaud (PS) : 17,62%
- Jacques Généreux (PCF) : 10,40%
- Laurence de Bouard (NPA) : 8,22%
- Sylvie Goulard (Modem) : 6,91%
- 2004
- Bernard Poignant (PS) : 34,92%
- Marie-Hélène Aubert (Les Verts) : 12,46%
- Philippe Morillon (UDF) : 10,42%
- Roselyne Bachelot (UMP) : 8,49%
- Patrick Le Hyaric (PCF) : 7,47%
- 1999
- François Hollande (PS) : 25,24%
- Daniel Cohn-Bendit (Les Verts) : 17,39%
- Nicolas Sarkozy (RPR) : 10,30%
- Robert Hue (PCF) : 9,92%
- Charles Pasqua (RPR) : 7,97%
- François Bayrou (UDF) : 7,72%
- Arlette Laguiller (LO) : 7,09%
- 1994
- Dominique Baudis (RPR/UDF) : 21,06%
- Michel Rocard (PS) : 19,83%
- Bernard Tapie (PRG) : 11,45%
- Francis Wurtz (PCF) : 10,96%
- Philippe de Villiers (MPF) : 9,85%
- Jean-Marie Le Pen (FN) : 5,73%
Référendums:- 2005 : " Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ? "
- Non : 51,36%
- Oui : 48;64%
- 2000 : " Approuvez-vous le projet de loi constitutionnelle fixant la durée du mandat du président de la République à cinq ans ? "
- Oui : 81,22%
- Non : 18,78%
- 1992 : " Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le Président de la République autorisant la ratification du traité sur l'Union européenne ? "
- Oui : 59,35%
- Non : 40,65%
Enseignement et vie associative
Les établissements scolaires sur la commune sont au nombre de 5 :
- Le collège Paul-Le Flem (public).
- L'école Jean-Le Morvan (public) du bourg.
- L'école de l'Ile-Grande.
- L'école Armand-Lagain (public) de Kerenoc.
- L'école Saint-Joseph (privée) située au bourg.
La vie associative pleumeuroise est assez dynamique, aussi bien sur le plan culturel que sportif. Les associations culturelles sont fédérées au sein de l'OMCL (Office Municipal de la Culture et des Loisirs) et les associations sportives au sein de l'OMS (Office Municipal des Sports). Pleumeur-Bodou compte notamment :
- Fanfare de Pleumeur Bodou
- Un club de football, le Football-Club Trébeurden-Pleumeur, issu de la fusion entre le FC Trébeurden et l'AS Pleumeur.
- Un club de handball.
- Un club de tennis, l'Association du Tennis Pleumeurois.
- Un club de badminton.
- Un club de judo.
- Un club de tennis de table.
- Un club de gymnastique, le Cosmogym, plusieurs fois qualifié aux championnats de France.
- Un club de cyclisme sur route.
- Un club VTT, notamment organisateur de l'une des plus grandes manifestations sportives du Trégor : la Lou-Anne, chaque année au mois d'octobre.
- Une école de voile à la Base Nautique de l'Ile Grande.
Lieux et monuments
- La Cité des télécoms, dont le Radôme classé en 2000 au titre des Monuments historiques et labellisé Edifice XXe siècle[5].
- Le planétarium de Bretagne
- Le village gaulois (reconstitution)
- La station L.P.O. de l'Île-Grande (Ligue pour la protection des oiseaux)
- Château de Kerduel, XVIe siècle, extérieur visitable de Pâques à septembre, inscrit au titre des Monuments historiques[6]
- Les mégalithes et patrimoine religieux et historique :
- L'allée couverte de l'Île-Grande classée au titre des Monuments historiques[7] et celle de Keryvon.
- Menhir de Saint-Uzec, classé au titre des Monuments historiques[8]
- La Chapelle de Saint-Samson, inscrite au titre des Monuments historiques[9], sa croix, inscrite au titre des Monuments historiques[10], et son menhir, inscrit au titre des Monuments historiques[11]
- La Chapelle de Saint-Uzec
- La Chapelle de Saint-Antoine
- La Légende arthurienne[réf. souhaitée]
- La croix de l'église, inscrite au titre des Monuments historiques[12]
Croyances et légendes
Comme dans toute la Bretagne, de nombreuses croyances étaient liées aux monuments religieux. C'est ainsi que de nombreux pardons se sont déroulés sur la commune (les pardons subsistent encore).
Par exemple, lorsque l'on se rendait à la chapelle Saint-Antoine, on implorait le saint pour avoir de beaux cochons. D'ailleurs, sur la fontaine située à quelques centaines de mètres de la chapelle, Saint-Antoine est représenté avec un cochon dans les bras. On implorait aussi Saint-Uzec à la chapelle du même nom pour que les vaches donnent du bon lait. On priait aussi pour la santé et la conservation des chevaux.
Un menhir se trouve au pied de la chapelle de Saint-Samson. On s'y frottait le dos pour soigner la stérilité féminine et les douleurs de membres. Assister aux pardons annuels de Saint-Samson permettait de guérir des maux de reins.
À la fontaine de Saint-Sauveur à l'Île-Grande, on y plongeait trois fois de suite les enfants qui tardaient à marcher. À la chapelle Saint-André de l'île Aganton, on y déposait un morceau de pain au pied de 3 croix pour guérir de la coqueluche.
Toujours sur l'île Aganton, il y a 2 croix séparés entre elles de quelques mètres. La légende raconte qu'elles se rapprochent tous les sept ans de la longueur d'un grain de blé. Le jour où elles se toucheront, ce sera la fin du monde.
De nombreuses légendes ont trait au roi Arthur. La plus connue est que le roi Arthur serait enterré sur l'île d'Aval. À Gweradur se trouve une pierre que certains jugeraient mystérieuse. La légende dit que cette pierre était auparavant située sur l'île d'Aval et que d'un bond, Arthur serait arrivé à Gweradur et y aurait déposé la pierre. D'autres légendes racontent qu'Arthur aurait été seigneur de Kerduel et que les chevaliers de la Table ronde auraient un temps séjourné au château.
Le hameau de Crec'h Lagadurien, à l'est de la commune, correspondrait à une colline observatoire du Roi Urien de Gorre, époux de la fée Morgane[13]. Le nom du hameau est ainsi décomposable en Crec'h Lagad Urien, "la colline de l'observatoire d'Urien" : crec'h signifie tertre en breton, et lagad signifie œil, regard, clarté.
Dans La Légende de la mort chez les Bretons armoricains (1902), Anatole Le Braz conte l'histoire de Marie-Job Kerguénou, commissionnaire à l'Île-Grande. L'histoire raconte qu'une nuit, en rentrant de Lannion, Marie-Job aurait croisé un vieil homme en détresse au bord d'un chemin. Elle lui vint en aide, et l'accompagna jusqu'au cimetière de l'Île-Grande à sa demande. Arrivés sur les lieux, l'homme prit les traits de la mort. Il s'agissait de Mathias Carvennec, décédé il y a quinze ans, mais errant depuis, faute de n'avoir pas tenu parole, c'est-à-dire ramener les os de son compagnon de régiment mort à la guerre, jusqu'au cimetière de l'Île-Grande. Ce fut donc chose faîte grâce à Marie-Job. L'homme put donc désormais reposer en paix. Hélas, la bonté de Marie-Job lui fut fatale. Le lendemain, Marie-Job fut retrouvée morte dans son lit[14].
Anecdotes
Yoko Tsuno à Pleumeur : Le Radôme sert de décor au début de l'album de bande dessinée Message pour l'éternité dont l'héroïne est Yoko Tsuno. En cliquant sur le lien suivant (http://www.yokotsuno.com/fr/album05p01.html), vous verrez une planche de l'album où figure le Radôme. Il faut préciser que le paysage pleumeurois représenté ici est très fidèle à la réalité.
Du granit qui a fait le tour du monde : Le granit des carrières de l'Île-Grande servit notamment à paver le boulevard Haussmann à Paris. Les célèbres pavés de la course cycliste Paris-Roubaix proviennent également des carrières de l'Île-Grande, tout comme les pierres constituant le viaduc de Morlaix. Enfin, vous retrouverez du granit île-grandais dans certains immeubles new-yorkais. Bien que la commune soit située au cœur de la Côte de granit rose, le granit de l'île est gris.
Un clocher pas comme les autres : Lors de la construction de la nouvelle église du bourg, il fut décidé de composer l'extrémité du clocher avec des pierres de couleur différente afin de distinguer le clocher pleumeurois de ceux des localités voisines. C'est ainsi qu'on peut aujourd'hui observer un clocher à l'extrémité noire dans le bourg de Pleumeur.
Astérix et Obélix seraient-ils Pleumeurois ? Sur la première page de chaque album d'Astérix (celle avec la carte de la Gaule), la loupe semblerait se poser quelque part autour de Pleumeur-Bodou. Astérix et Obélix seraient-ils Pleumeurois ? Toutefois, l'endroit indiqué pourrait tout aussi bien se trouver dans les environs d'Erquy, ce qui serait plus vraisemblable car Albert Uderzo y a séjourné. Cependant, dans la BD "Le Tour de Gaule d'Astérix", le village gaulois est marqué d'une croix qui indique bien la région de Pleumeur. On peut tout de même préciser qu'un village gaulois a été reconstitué à Pleumeur-Bodou (sans référence au monde imaginaire d'Astérix).
L'une des plus grandes foire aux antiquités de France : Tous les ans en août a lieu à Pleumeur-Bodou durant 3 jours une grande foire aux antiquités. Elle est organisée au château de Kerduel. Elle réunit près de 150 exposants et accueille chaque année plus de 15 000 visiteurs. Sa renommée dépasse les frontières de la Bretagne.
Les gras de l'Île-Grande : Tous les ans depuis 1976, un carnaval se déroule dans les rues de l'Île-Grande. C'est l'occasion pour diverses associations pleumeuroises et des communes voisines de préparer un char, des déguisements et une animation originale. Chaque année, une vingtaine de chars et plus de 5000 spectateurs sont au rendez-vous.
Film La Croisière : Dans cette comédie de Pascale Pouzadoux sortie en 2011, Charlotte de Turckheim joue le rôle d'une éleveuse de porcs bios à Pleumeur-Bodou. Les autres personnages n'arrivent d'ailleurs pas à retenir le nom exact de la commune.
Jumelage
Personnalités liées à la commune
- Nicolas de Nompère de Champagny (1789-1863), homme politique et militaire, maire de Pleumeur-Bodou entre 1848 et 1852.
- Henri de Nompère de Champagny (1831-1885), homme politique français du XIXe siècle. Il fut député puis sénateur des Côtes-du-Nord.
- Joseph Conrad (1857-1924), écrivain ayant séjourné à l'Île-Grande pour son voyage de noces.
- Henry de Nompère de Champagny (1890-1944), homme politique et militaire né à Pleumeur-Bodou.
- Jean-Pierre Le Bras (1931), Peintre de la Marine né à Pleumeur-Bodou.
- Yann Paranthoën (1935-2005), homme de radio originaire de Pleumeur-Bodou.
- Odile Guérin (1959), écrivain et conférencière.
Notes et références
- populations légales 2008 sur le site de l’INSEE
- Yannick Lageat, Yvon Garlan, Pleumeur-Bodou, chronique d'une commune trégorroise de l'Ancien-Régime à la révolution spatiale, 1994
- http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- Notice no PA22000011, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00089438, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00089436, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00089442, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00089437, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00089440, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00089441, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Notice no PA00089439, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- Gwenc'hlan Le Scouëzec, Arthur Roi des Bretons d'Armorique. 1998. Ed. Le Manoir du Tertre. ISBN : 2_913478_00_X
- Anatole Le Braz, La légende de la mort chez les Bretons armoricains, 1902
Voir aussi
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