Sylvie Goulard

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Sylvie Goulard
Sylvie Goulard lors d'une convention thématique européenne du MoDem à Bouin, le 15 avril 2009.
Mandats
Députée européenne
Actuellement en fonction
Depuis le 14 juillet 2009
Élection	7 juin 2009
Législature	7e Parlement européen
Biographie
Date de naissance	6 décembre 1964 (1964-12-06) (46 ans)
Lieu de naissance	Marseille
Nationalité	Française
Parti politique	Mouvement démocrate
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Sylvie Goulard est une personnalité politique française, née à Marseille le 6 décembre 1964. Elle a été élue députée européenne du Modem dans la circonscription Ouest lors des élections européennes de 2009^[1].

Elle est membre de la Commission parlementaire des affaires économiques et monétaires, où elle assure les fonctions de coordinatrice pour le groupe ADLE, ainsi que membre suppléant de la Commission de l'agriculture et du développement rural. Elle est membre du Bureau exécutif national du MoDem et elle est également conseillère des affaires étrangères, ancienne Présidente du Mouvement Européen-France de 2006 à 2010 et actuellement membre du bureau. Le Mouvement Européen-France est la plus ancienne association de défense de l'idéal européen, pluraliste.

Licenciée en droit, diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'École nationale d'administration (ENA), elle enseigne au Collège d'Europe à Bruges.

Parcours

Sylvie Goulard et Romano Prodi lors de la conférence de presse pour le lancement du « Groupe Spinelli », le 15 septembre 2010.

Conseillère politique de Romano Prodi lorsqu’il était Président de la Commission, de 2001 à 2004, elle a notamment suivi les travaux de la Convention présidée par Valéry Giscard d’Estaing, majoritairement composée de parlementaires nationaux, qui avait été chargée par le Conseil européen de rédiger une constitution pour l’Europe.

Les travaux de Sylvie Goulard mettent l’accent sur la nécessité de poursuivre l’intégration européenne tout en invitant à un débat public accru sur les enjeux européens. L’Europe doit se faire à l’avenir en impliquant beaucoup plus les Européens, en les préparant à être des citoyens informés et actifs : à cette fin, les échanges, l’enseignement des langues sont essentiels.

En 2004, avant l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Turquie, elle a pris position dans le débat sur l’élargissement éventuel de l’Union européenne à ce pays, en soulignant combien la préservation des ambitions politiques et de la capacité d’action de l’Union européenne sont primordiales. Elle appelait aussi à prendre au sérieux les doutes exprimés par les populations face à une entreprise européenne dont elles comprennent mal le sens.

De fin 2006 à 2010, elle est Présidente du Mouvement Européen-France (ME-F), succédant à Pierre Moscovici qui avait été candidat à sa propre succession.

Le Mouvement Européen-France organise régulièrement des rencontres, des débats et des conférences dont le but est de permettre un dialogue entre personnalités et experts avec le grand public.

Dans le cadre d'un cycle de conférences mensuelles intitulé Réalités européennes, organisé en partenariat avec le MEDEF, le ME-F donne la parole à des chefs d’entreprise afin qu’ils témoignent de manière concrète de la façon dont ils vivent l’Europe au quotidien.

Sylvie Goulard écrit régulièrement dans divers journaux français (Le Monde, La Croix, Libération) et étrangers (Süddeutsche Zeitung, Financial Times notamment).

Le 15 septembre 2010, Sylvie Goulard cofonde, avec Daniel Cohn-Bendit, Isabelle Durant et Guy Verhofstadt le Groupe Spinelli, nommé en l'honneur du fédéraliste Altiero Spinelli^[2]. Cette initiative fédéraliste tend à regrouper des députés européens, des experts ainsi que des personnes issues de la société civile, tous désireux de défendre une Europe communautaire.

Positions politiques

Dans Le Coq et la Perle, publié en 2007, Sylvie Goulard déplore l’abandon par la France d’ambitions communautaires qu’elle a pourtant contribué à forger. Elle explique la méthode qui a fait le succès de la CEE puis de l’UE. Pour affronter le changement climatique ou les grandes crises financières, elle souhaite que l’UE se dote de moyens plus efficaces d’action diplomatiques, économiques et stratégiques. À terme, la question d’un partage poussé de souveraineté, voire du transfert au niveau européen de compétences exercées aujourd’hui — de plus en plus mal — au niveau national, est posé^[3].

En 2010, durant sa première année de mandat, elle a été rapporteur d'un texte au Parlement européen, pour la création d’un Comité européen du risque systémique (CERS), elle a œuvré, avec les autres rapporteurs, à l’émergence de règles et de contrôles européens plus poussés, notamment sur les entités de dimension européennes^[4].

Elle est actuellement rapporteur d’un des textes composant le paquet « gouvernance économique » ; son travail porte tout spécialement sur les sanctions à appliquer aux États de la zone Euro violant leurs obligations européennes. Elle souhaite un débat public au Parlement européen, avec le conseil et les opinions publiques.

Publications

• Le grand Turc et la République de Venise, Fayard, 2004. Prix du livre pour l’Europe 2005.
• Le partenariat privilégié, alternative à l’adhésion en collaboration avec Rudolf Scharping, Karl Theodor Freiherr zu Guttenberg, Pierre Defraigne, Carlo Altomonte, Lucas Delattre, Note bleue de la Fondation Schuman n^o 38, 6 décembre 2006.
• Le Coq et la Perle, Seuil, 2007.
• L'Europe pour les nuls, First, 2007 - Prix du Livre européen de l'essai 2009.
• Il faut cultiver notre jardin européen, Seuil, 2008^[5].
• La Mondialisation pour les Nuls, de Francis Fontaine avec Brune de Bodman et Sylvie Goulard, First, 2010.

Notes et références

Annexes

Articles connexes

• Mouvement Européen-France
• Liste des députés européens de France 2009-2014

Liens externes

• Site personnel de Sylvie Goulard
• Mouvement Européen-France
• Intervention Colloque : Trajectoires de l’Europe, unie dans la diversité depuis 50 ans. Mars 2007.

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