- Hameau de recaute
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Lauris
Lauris 
Pays 
FranceRégion Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Vaucluse Arrondissement Apt Canton Cadenet Code Insee 84065 Code postal 84360 Maire
Mandat en coursGérard Despierre
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Portes du Luberon Latitude
LongitudeAltitude 128 m (mini) – 680 m (maxi) Superficie 21,81 km² Population sans
doubles comptes3 283 hab.
(2006)Densité 151 hab./km² Lauris est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sommaire
Géographie
Le village de Lauris est situé sur une colline au centre de la commune dont le territoire comprend 2000 hectares, dont 1/4 de garrigue méditerranéenne dans le Luberon, 1/4 en vallée de Durance, 1/4 de vignoble ou de blé et 1/4.. de lotissements.
Au sud du village, la vallée de la Durance, qui fut la zone la plus convoitée et la plus cultivée, est aujourd'hui en friche et non constructible car inondable .
Au nord, le petit Luberon avec sur les coteaux les vignobles. Ces contreforts des monts du Luberon formaient un site facile à évacuer vers la montagne, via le vallon de Vallauris et celui de Val Bigonce.
Le tracé d'un canal est encore visible, à Maupas, en descendant de Recaute.
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[1].
Climat
La commune est située dans la zone d'influence du climat méditerranéen.
Toponymie
La Villa Laurias à l'origine à Villelaure appartenait à un certain Laurus.Ce notable romain avait une seconde villa et la commune est devenue Lauris au Moyen-age;
Histoire
Le peuplement de la commune remonte à la Préhistoire, en raison de sa localisation sur l’itinéraire qui suit la Durance vers les Alpes au nord.
Bien connue, la stèle de Lauris, qui est visible au château de Lourmarin atteste de la présence de l'homme à la fin du néolithique.
À l'époque romaine, Lauris constitue probablement, comme les communes voisines de Puget, Puyvert et Mérindol des villages romains. Lauris, à la chute de l'empire romain devient la propriété d'évêque[Qui ?] puis des comtes de Provence.
L'origine du village actuel est la succession d'enceintes médiévales.
L’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon y possède plusieurs établissements[2] :
- le prieuré Saint-Jean, qui appartenait à Saint-Victor de Marseille jusqu’à la fin du XIe siècle, et resta possession de Saint-André jusqu’en 1345 au moins ;
- l’église paroissiale, jusqu’au milieu du XVe siècle (détruite en 1486) ;
- l’église Saint-Martin (actuellement Saint-Roch), jusqu’au début du XIVe siècle.
Après l'hécatombe produite par la Peste noire, le sud Luberon se repeuple[Quand ?] de population issues de régions protestantes, mais Lauris reste « la catholique ». Aussi le chemin des huguenots passe-t-il sur la commune de Lauris loin du village.
Les bastides étaient au début du XXe siècle des demeures non habitées et où les ouvriers étaient logés. Plusieurs bastides du hameau de Recaute, étaient habitées par les protestants. À l'époque de Louis XIV une cinquantaine de huguenots y vivaient dont plusieurs descendent des vaudois du Luberon. Les registres municipaux indiquent que parmi eux figurent François Garcin, Jean Joseph Garçin, Jacques Ménard, boulanger, vaudois, Pierre Roman, négociant, vaudois, Mathieu Salenc et Antoine Sambuc (vaudois).
En 1731, 16 ans après la mort de Louix XIV, le hameau comptait des bastides à La Jambonne, Maupas, Recaute, Roquefraiche, Fontenille, Petit Piécaud, la Scipionne et la Carraire sur la route de Lourmarin[3].
Lauris fait aujourd'hui partie du Parc naturel régional du Luberon.
Lauris entre Durance et Luberon, au-dessus du château on distingue l'hôpital « Roquefraîche » au premier plan « La Durance » et au sommet du Luberon « la forêt des cèdres ».
Toponymie
Le nom de Lauris serait relié à un prénom latin dérivé de Laurus (le laurier).
Celui de Recaute vient de "Roque haute", l'un des sommets du petit Luberon.
Héraldique
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité Mars 2008 Gérard Despierre Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
La population de Lauris, qui compte 3 283 habitants en 2006, a connu une croissance relativement rapide de sa population durant les deux dernières décennies. Le budget de la commune a en conséquence presque doublé en 10 ans. Cette croissance s'est traduite par la création de nombreux pavillons le long des chemins de l'ancienne route de Bonnieux et l'ancienne route de Puget, sur le plateau des Messeguière ou vers la colline Saint Roch.Cette croissance est principalement le fait de l'essor du Luberon et son attrait pour les retraités et les résidences des jeunes familles voulant vivre dans un petit village quoique travaillant dans les villes. Le changement sociologique en vingt ans est tel qu'il a fait disparaitre les agriculteurs.
Économie
L'hôpital « Roquefraîche » est de loin le plus gros employeur de la commune.
Agriculture
Les habitants cultivaient la vigne et possédaient des vergers, qui ont servi à fabriquer les fruits confits du Luberon. Les apothicaires d'Apt qui avaient la maîtrise de cette activité préparaient toute une gamme de gourmandises fort appréciées : Fruits confits, fruits au sirop, pâtes de fruits, confitures. Jusqu'à une vingtaine de fabriques ont fonctionné à Apt.
Jusqu'à aujourd'hui, la viticulture reste la principale activité agricole pratiquée sur le territoire de la commune (vin rouge et blanc A.O.C. Côtes du Luberon). Un vignoble, celui de Fontenille, a été remarqué par Robert Parker. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément le label Vin de pays d'Aigues[5]
Tourisme
Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs.[6]
De nombreux gites font vivre de nombreux Laurisiens.
Équipements ou Services
Éducation
La commune posséde une école maternelle et une école primaire publiques les Aires [7], les éléves sont ensuite affectés au Collége Le Luberon à Cadenet [8], puis vers le Lycée Val de Durance à Pertuis.
Vie Locale
Lauris a vu ses petits commerces péricliter depuis l'ouverture à Puyvert d'une grande surface.
Culture et patrimoine
Patrimoine culturel
- Le Château de Lauris reconstruit en 1733, puis modifié et restauré. Ses terrasses du 18ème siècle.
- L'église paroissiale Notre-Dame-de-la-Purification 1702-1711,et les ruelles du vieux village.
- L'abbaye de Silvacane, située à proximité de la commune.
- L'atelier de Michèle Gondinet
- La cour des artisans
Patrimoine environnemental
- La Durance, particulièrement prisée l'été pour les balades en canoë.
- La forêt des Cèdres, qui peut faire l'office d'une demie-journée de randonnée.
- Les gorges du Régalon, situées à proximité de la commune.
- Le jardin des plantes tinctoriales
- Les jardins de Magali site unique d'expositions internationales
Personnalités liées à la commune
- Joseph Chabert : peintre et un homme d'Église québécois.
- Jacques Rouchouse, producteur radio et écrivain.
Pour approfondir
Liens internes
Liens externes
- Site officiel de l'office de tourisme de Lauris
- site communal
- Site du parc naturel régional du Luberon
- Lauris sur le site de l'Institut géographique national
Bibliographie
- Sylvain Gagnière et Jacky Granier, La stèle anthropomorphe de Lauris (Vaucluse), Ogam : tradition celtique, 80-81, 1962, pp.323-328.
Notes et références
- ↑ Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
- ↑ Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p 220
- ↑ Michel Colon, Lauris autrefois
- ↑ Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 19 février 2009
- ↑ Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
- ↑ Voir Massif du Luberon
- ↑ Enseignement publique primaire en Vaucluse
- ↑ Carte scolaire du Vaucluse
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