Crest (Drôme)

Crest (Drôme)
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44° 43′ 45″ N 5° 01′ 22″ E / 44.7291666667, 5.02277777778

Crest
La ville et le Donjon
La ville et le Donjon
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Canton Crest-Nord et
Crest-Sud
(chef-lieu)
Code commune 26108
Code postal 26400
Maire
Mandat en cours
Hervé Mariton
2008-2014
Intercommunalité depuis 2006, Crest ne fait plus partie d'aucun EPCI
Démographie
Population 7 793 hab. (2008[1])
Densité 333 hab./km²
Géographie
Coordonnées 44° 43′ 45″ Nord
       5° 01′ 22″ Est
/ 44.7291666667, 5.02277777778
Altitudes mini. 166 m — maxi. 463 m
Superficie 23,38 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Crest est une commune française, située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes. Elle se trouve à 25 km au sud-est de Valence, préfecture de la Drôme. Le nom de la ville se prononce « cré ».

Ses habitants sont appelés les Crestois(es)[2].

Sommaire

Histoire

Préhistoire

Reconstitution d'une maison à l'âge de fer
Reconstitution d'un village à l'âge du fer

Une fouille préventive au passage du TGV Méditerranée sur la commune de Crest a été réalisée entre novembre 1995 et juin 1996 par Jean-Michel Treffort et son équipe d'archéologues. Le site fouillé, dénommé Bourbousson 1, situé sur la rive droite de la Drôme, a permis d'identifier un habitat hallstattien daté du Ve siècle avant notre ère[3].

Sur ce site fréquenté dès le néolithique, a été mis en évidence les conditions du développement de l'agriculture (épierrement et murs de pierre sèche délimitant les champs, terrasses de culture). Réoccupé dans la première moitié du Ve siècle, il s'y développa un habitat groupé, qui a pu être parfaitement daté grâce à la présence de céramique d'importation de Grèce et d'amphores massaliotes, ainsi que par des objets métalliques (fibules)[4]. L'occupation fut de courte durée, celle d'une génération, entre -500 et -440, mais permis l'édification de plusieurs bâtiments en terre et en bois ayant chacun une surface approximative de 40 m²[5].

Les bâtiments sont de deux types. Le premier suit un tracé rectangulaire, ses murs sont en colombage hourdé de terre et le toit à deux pans. Le second type, qui correspond à l'architecture protohistorique du domaine alpin, utilise un cadre de poutres reposant sur un substrat de galets. Entre ces bâtiments qui constituaient un village, existaient différentes parties domestiques (fosses-silos, greniers) et des allées ou chemins empierrés[6].

La fouille du site a permis de recueillir 24 000 tessons de céramique, dont 95,5% non tournées. La céramique tournée était d'importation (amphores massaliotes et poteries attiques à vernis noir). Il fut aussi exhumé 200 objets métalliques, dont nombre de parures typique de la civilisation de Hallstatt[7]. L'outillage lithique était composé de meules en grès ou en basalte, de polissoirs et de petites enclumes. Un seul outil, une aiguille à chas, était en os[8].

Bourbousson 1, situé au débouché d'une importante voie transalpine qui se croisait avec une piste protohistorique menant de Massalia à Lugdunum[9], est le témoignage de l'influence hallstattienne en vallée du Rhône. Il marque la frontière entre la vallée de la Drôme et le Tricastiin où, à 40 kilomètres, se trouvent Le Pègue et l'oppidum Saint-Marcel sous influence méditerranéenne[8].

Antiquité

Reconstitution d'une auberge sous l'Antiquité romaine

La découverte à Crest, sur le site de Bourbousson 3, d'une auberge gallo-romaine datée du IIIe siècle est due aux chantiers de fouilles ouverts sur le tracé du TGV Méditerranée. Une équipe d'archéologues, sous la direction de Véronique Bastard, a pu dégager les restes d'un bâtiment quadrangulaire de 264 m². La façade sud de celui-ci était précédé par deux pavillons d'angle réuni par une pergola. Cet ensemble formait cour. L'accès principal de l'auberge se situait à l'Est et se faisait par un chemin raccordé à la voie romaine. À l'Ouest, une ouverture menait à un lucus (bois sacré) où ont été retrouvées des offrandes monétaires[10].

L'intérieur de l'auberge était subdivisé en six salles organisées autour d'une pièce centrale de 54 m², celle-ci était surmontée d'une mezzanine. Elle comportait un foyer qui servait tant pour la cuisson des aliments que pour le chauffage. Sur ces côtés ont été identifiés la présence de plusieurs vaisseliers ainsi que celle d'un grand coffre de bois contenant des réserves de nourriture. La mezzanine permettait de stocker d'autres réserves essentiellement des céréales, des légumineuses et des fruits. Ont été identifiés parmi ces réserves alimentaires de l'orge, des fèves, des lentilles, des betteraves, des pommes, des noix et des noisettes[10].

De la grande cuisine on accédait à une pièce toute en longueur, la salle à manger, qui a pu être identifiée grâce à une multitude de fragments de poterie et de reliefs alimentaires[11]. Sise au pied d'une colline, orientée plein sud, l'auberge de Boubousson avait pris la place d'un petit établissement agricole du début du IIIe siècle. Celui-ci fut totalement transformé lors de sa nouvelle affectation. La toiture fut refaite en utilisant, en alternance, des tuiles à rebord (tegulae) et des tuiles canal (imbrices), la charpente reposant sur des murs en briques crues (adobe) suivant les préconisations de Vitruve. Tous les sols étaient en terre battue, la cour pavée de petits galets et des gravillons recouvraient les voies d'accès[12].

Araire avec reille

Le site de Bourbousson 3 a permis de retrouver, dans une resserre de l'auberge, deux reilles d'araire qui ont été datées du courant du Ve siècle. Ces instruments aratoires, forgés d'un seul tenant, qui se présentent sous la forme d'un soc en forme de triangle ou de losange prolongé par une tige, ont été étudiées par Michel Feugère. Le premier est long de 45 cm et pesait 3 kg, le second de 62 cm pour 3,25 kg. Ces socs primitifs sont considérés comme faisant partie des plus grands objets en fer provenant de cette période de l'Antiquité[13].

Monnaie d'argent de Magnence

Sur ce même site ont été recueillies 596 monnaies romaines toutes de billon ou de bronze à l'exception de deux pièces d'argent à l'effigie de l'empereur usurpateur Magnence qui furent frappées à Lyon en 351-352. Dans ce lot 445 ont été idetifiées avec certitude. Sylviane Estiot, qui s'est chargée de cette étude, a regroupé ce numéraire en trois ensembles. Le premier ne comprend que 9 pièces. Elles ont été retrouvées groupées près de l'auberge de Bourbousson et semble provenir d'une bourse perdue. Le second se compose des 247 monnaies provenant du sol en terre battue de l'auberge. Le troisième, qui est le plus important avec 329 pièces, a été retrouvé dans le lucus autour d'un bloc carré de molasse et correspond à un dépôt votif[14].

Moyen Âge

Crest est célèbre pour sa tour, le plus haut donjon de France avec 52 mètres. Cette tour est le seul vestige d'un imposant château qui fut détruit par Louis XIII qui le trouvait potentiellement dangereux. La tour fut épargnée et a servi par la suite de prison : y seront enfermés des libertins, des protestants lors des guerres de religion, des opposants au coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte.

La ville de Crest fut créée par la famille Arnaud comme l'illustre le nom de la ville Crista Arnaldorum, crête des Arnaud.

Le pasteur et historien François-Eugène Arnaud se disait descendant des Arnaud de Crest, qui furent à la fin du XVIe siècle repoussés dans les Alpes par les comtes de Poitiers. Ceci ressort d’une correspondance avec l’historien Rochas, auteur d’un dictionnaire biographique de la Drôme. Dans une autre correspondance avec l’historien Roman, en date du 25 juillet 1903, celui-ci indiqua à Eugène Arnaud que « la famille Arnaud n’est pas originaire des Hautes-Alpes, mais ce sont les Flotte, tous nommés Arnaud Flotte au baptême, qui sont une branche cadette des Arnaud de Crest. Ce sont les Arnaud Flotte qui ont possédé au XIe siècle la Roche et la Baume des Arnaud. Contrairement à ce que prétendait l’historien Aymar du Rivail, les Arnaud étaient nobles et chevaliers, ils prêtaient hommage aux comtes de Valentinois et du Diois ». Les possessions de la famille Arnaud allaient du Vivarais au Trieves. Ils fondèrent la ville de Crest.

Borel d’Hauterives dans l’Armorial du Dauphiné donne les indications suivantes : Famille nombreuse et puissante qu’Aymar du Rivail, historien du Dauphiné, prétend être d’origine roturière (in diensi agro ignobilis arnaudarum gens, page 419) et qui fit bâtir la ville de Crest, la Baume-des-Arnauds et Chastel-Arnaud. Arnaud de Crest fit hommage le 15 août 1145, à l’évêque de Die, de ses châteaux de Crest, d’Aouste-sur-Sye, de Saint-Benoit, de Beconne, de Saint-Médard, de Divajeu, de Marsanne, de Cobonne, de la Recluse et de la Forest. Le même Arnaud fut probablement connétable de Tripoli à la seconde croisade (1155). Cette maison possédait la seigneurie de Crest, soit en partie, soit totalement. Le 15 août 1146, afin de financer un voyage en terre sainte, Arnaud de Crest céda à l’évêque de Die ses possessions dans le diocèse de Die, dont le site fortifié de Crest.

Une fille et héritière Arnaud (fille de la comtesse de Marsanne) s’allia au comte Guillaume de Poitiers, originaire du Languedoc ou de l'Aquitaine selon Eugène Arnaud, et la seigneurie après une lutte acharnée entre les Arnaud et les Poitiers revint à cette dernière famille. En guerre, les Arnaud furent chassés par les Poitiers et s’implantèrent au-delà de Die dans les Alpes-de-Haute-Provence (Embrun, Forcalquier, Château-Dauphin) où ils tombèrent dans l’oubli.

Période moderne

Plusieurs Gouverneurs s'y succèdent jusqu'à la Révolution. Une pièce de théâtre écrite au XIXe siècle par Madame C*** de T***, intitulée Catherine Bouliane, évoque l'entourage du Gouverneur de la ville et château de Crest en 1660.

Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

Période contemporaine

Camp de concentration pour tsiganes alsaciens-lorrains de 1915 à 1919.

Placée aux portes des pré-Alpes, proche du Diois, Crest est une ville de passage pour tous les habitants de la vallée de la Drôme. C'est un centre touristique qui accueille plusieurs festivals : Crest Jazz Vocal, Futura…

Toponymie

Le nom de la ville vient de sa position : la cité ancienne est posée sur l'extrémité d'une crête rocheuse.


Héraldique

Blason de Crest

d'azur à la tour carré du lieu (tour de Crest) d'or ouvert, ajouré et maçonné de sable, sur une terrasse de sinople chargée de la lettre C capitale aussi d'or, au chef d'argent chargé de trois crêtes de coq de gueules[15]

Géographie

La ville vue sur le clocher

Se situant en dessous du 45e parallèle, Crest se trouve dans le tiers sud de la France. Crest, à 195 m d’altitude, se situe dans le Dauphiné, aux portes du parc naturel régional du Vercors sur la route de Gap.

La vallée de la Drôme forme une frontière climatique mais aussi géologique.

La Drôme à Crest

Le climat comme le paysage sont un melting pot de différentes influences et constitue ainsi une riche biodiversité.

Les climats méditerranéen, continental et montagnard se partagent les lieux. Il pleut autant qu’à Lyon (827 mm par an), tandis que la moyenne d’ensoleillement est d’environ 2 250 heures par an, pour 2 899 à Toulon, 1 976 à Lyon, 1 880 à Vichy, 1 797 à Paris et 1 600 à Lille, 2 090 à Toulouse.

Administration

En 2010, la commune de Crest a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[16].

Les maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1971 mars 1983 Maurice Rozier Radical  
mars 1983 mars 1989 Max Tabardel    
mars 1989 juin 1995 Jean-Pierre Tabardel PS Conseiller général de la Drôme
juin 1995 en cours Hervé Mariton UDF-PR puis DL puis UMP Député
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Les cantons

Crest est le chef-lieu de 2 cantons, la commune elle-même est divisée entre ces deux cantons (ce qui est rare pour une commune de moins de 10 000 habitants) :

  • Le canton de Crest-Nord comprend la partie nord de la commune (5 770 habitants) ainsi que 14 autres communes.
  • Le canton de Crest-Sud comprend la partie sud de la commune (2 304 habitants) ainsi que 11 autres communes.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[17] et INSEE[18])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 500 4 500 4 370 4 335 4 901 4 983 4 948 5 079 5 423
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
5 110 5 460 5 351 5 568 5 600 5 535 5 669 5 569 5 582
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 579 5 660 5 536 5 005 5 250 5 379 5 513 5 359 5 773
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008  
6 207 7 140 7 519 7 518 7 583 7 739 7 786 7 793[19]  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Lieux et monuments

  • La tour de Crest, est le plus haut donjon médiéval de France. Sa hauteur est de 52 mètres et il domine la ville. Cette tour est la gardienne d'une des portes des Préalpes drômoises et offre une large vue panoramique, des tables d'orientations. Des expositions y sont organisées.
  • Église du Saint-Sauveur. Exemple d’architecture néo-classique du XIXe siècle, l'église s’ecroula en 1836 et l’église actuelle fut reconstruite sur un emplacement contigu à l’ancienne mais orientée nord-sud pour libérer une place de marché. La construction fut terminée en 1847.
  • Monument à la résistance au coup d'État du 2 décembre 1851 en Provence
  • Chapelle Saint-Ferréol

Spécialités culinaires

  • Le picodon de Crest (fromage de chèvre)
  • La couve (gâteau sec aux écorces d'oranges)
  • La défarde (spécialité à base de panse et pieds d'agneau)
  • La caillette (paté à base de viande de porc, d'œufs, d'épinard)

Économie

La ville se caractérisait jusqu'en 1985 par une importante activité économique...dont il ne reste plus que le cartonnage, la plasturgie et l'artisanat d'art. L'activité commerciale traditionnelle est en mutation. Crest est un double chef-lieu de canton qui draine aussi les environs, 20000 habitants actuellement attirés par les pôles économiques de la Vallée du Rhône. L'agriculture tient une place à part, se tournant peu à peu vers le Bio, avec des exploitations de taille familiale. Crest vit essentiellement l'été autour du tourisme de la Vallée de la Drôme. La ville et sa région sont lourdement touchées par le chômage: la vallée de la Drôme a vu, en 2010, le taux de chômage encore progresser.

Activités

Principaux événements :

  • Février : fête de la Laine
  • Mai : le Marathon Hero Drôme & Nature Site officiel du marathon de Crest ; fête médiévale
  • Juin Fête de la Saint Pierre
  • Août : festival Crest Jazz vocal ; festival Futura (musique acousmatique)
  • Septembre : Fête de la Saint Ferréol
  • Décembre : marché aux santons

Personnalités liées à la commune

  • Nicolas Barnaud, né à Crest vers 1539, médecin et alchimiste huguenot, auteur d'essais et de pamphlets.
  • Antoine de Pluvinel (1552-1620), écuyer des rois Henri III, Henri IV et Louis XIII qu'il mettra à cheval, pionnier de l'école française d'équitation, fondateur d'une académie à Paris, est né à Crest. Son neveu, Antoine de la Baume Pluvinel fera construire un hôtel particulier dans le centre de la ville dont on peut encore aujourd'hui admirer la façade. ([1]).
  • Isaac Casaubon (1559-1614), humaniste et érudit huguenot, vécu une partie de son enfance à Crest, pendant l'époque conflictuelle des guerres de religion.
  • David Rigaud, poète et marchand du XVIIe siècle.
  • Antoine Digonet (1763-1811),général des armées de la République et de l'Empire.
  • Pierre-André-Hercule Berlier (1769-1821), général d'Empire
  • Roch Grivel, (1816-1888) félibre et poète occitan, auteur de La Carcavelado.
  • Eugène Arnaud, François-Eugène Arnaud (1826-1905) pasteur de Crest, théologien protestant de renom et historien du protestantisme, archéologue, directeur des travaux de restauration de la tour de Crest, propriété de son cousin Maurice Chabrières, régent de la Banque de France.
  • Paul Goy, médecin et écrivain, y est né en 1833.
  • Général Paul Vincent Faure-Biguet (1838-1919) gouverneur militaire de Paris (1901-1903). Une stèle est érigée a l'entrée du cimetiere de Crest.
  • Claire de Chandeneux. femme de lettres née à Crest le 12 novembre 1836.
  • Élie Peyron (1857-1941), homme politique français, avocat, fondateur de la Revue socialiste. Gendre du pasteur Eugène Arnaud, il résida à Crest dans la maison de sa femme, la campagne de la Barbeyère
  • Maurice Long, ancien ministre et député, né à Crest le 15 mars 1866.
  • Edmond Ponsoye (1880-1954), théologien protestant, pasteur, historien du protestantisme, gendre d'Élie Peyron.
  • Louis Vallon, gaulliste favorable à la participation des travailleurs, est né à Crest le 12 août 1901.
  • Tibor Revesz-Long (1902-1976), résistant, Compagnon de la Libération. Il a donné son nom à un des collèges de la ville.
  • Albert Voisin (1905-1994), dit Vanber, est un peintre ayant résidé à Crest de 1956 à 1994 et ayant beaucoup peint la ville[20] .
  • Anne Pierjean (1921-2003), écrivain français a vécu de nombreuses années à Crest, jusqu'à sa mort.
  • François-Jean Armorin (1923-1950), grand reporter. Auteur de livres comme Des Juifs quittent l'Europe, Le temps des terroristes, et de reportages de guerre — comme Quand les anges n'avaient plus d'ailes,Aux Frontières de la guerre chaude —, en particulier en Asie : la Chine, Hong-Kong et Macao, l'Indochine, l'Indonésie, l'Inde et le Pakistan ; c'est en revenant d'une mission là-bas qu'il décède dans un accident d'avion. Son dernier reportage, publié en 1953 à titre posthume, est préfacé par Joseph Kessel. Son nom a été donné à la Cité Scolaire (collège, lycée, lycée professionnel) de Crest, de même qu'à un prix de journalisme.
  • Driss Chraïbi (1926-2007), écrivain de littérature francophone d'origine du Maroc, il résida à Crest à partir de 1988 jusqu'en 2007, au moment de son décès. Ce fut le premier écrivain du monde arabe a écrire en français. Ses œuvres sont désormais enseignées dans différents livres d'école.
  • Stéphane Courbit, né en 1965 à Crest, entrepreneur dans l'audiovisuel.
  • Cédric Kahn, né le 17 juin 1966, est un scénariste, réalisateur, acteur et monteur; il a notamment réalisé Bar Des Rails (1991), L'Ennui (1998), ou encore Roberto Succo (2001).
  • Henri Louis Antoine Blanc (1870-1941) instituteur, directeur de l'Ecole de garçons de Crest de 1911 à 1925, écrivain, auteur de "Bonne terre et braves gens", "Par le travail", "Les chants de l'Ecole et du cours d'adultes", "A travers le Dauphiné", "Pierre Dubois, Mémoires d'un éducateur laïque" "L'Educateur - revue mensuelle d'éducation laïque et sociale, publiée sous le patronage de la Ligue de l'Enseignement".

Bibliographie

  • Histoire des Protestants de Crest par Eugène Arnaud.
  • Histoire et descriptions des Antiquités de la ville de Crest, par Eugène Arnaud
  • Murmures de la Tour, Graffiti de la tour de Crest, Éditions Creaphis
  • Collectif, Archéologie sur toute la ligne. Les fouilles du TGV Méditerranée dans la moyenne vallée du Rhône, Éd. Le Musée de Valence/Semgy, Éditions d'Art, 2001, (ISBN 285056513X)

Voir aussi

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Crest (Drôme) sur le site de l'Insee
  2. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 21/07/2008.
  3. Jean-Michel Treffort, Archéologie sur toute la ligne, p. 85.
  4. Jean-Michel Treffort, Archéologie sur toute la ligne, p. 86.
  5. Jean-Michel Treffort, Archéologie sur toute la ligne, p. 87.
  6. Jean-Michel Treffort, Archéologie sur toute la ligne, p. 88.
  7. Jean-Michel Treffort, Archéologie sur toute la ligne, p. 89.
  8. a et b Jean-Michel Treffort, Archéologie sur toute la ligne, p. 90.
  9. Jean-Michel Treffort, Archéologie sur toute la ligne, p. 91.
  10. a et b Véronique Bastard, Archéologie sur toute la ligne, p. 104.
  11. Véronique Bastard, Archéologie sur toute la ligne, p. 105.
  12. Véronique Bastard, Archéologie sur toute la ligne, p. 106.
  13. Michel Feugère, Archéologie sur toute la ligne, p. 130.
  14. Sylviane Estriot, Archéologie sur toute la ligne, p. 133.
  15. Armorial des communes de la Drôme
  16. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
  17. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  18. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  19. Insee - Populations légales 2008 - 26108-Crest
  20. Vanber, Un peintre aux aguets à l'entour de Crest, Association Vanber, 1999

Liens externes

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