Clips de musique

Clips de musique

Clip

Un clip (ou vidéo-clip, clip vidéo, vidéo musicale - en anglais music video, parfois promo video) est une œuvre multimedia, principalement audiovisuelle et communément courte, réalisée à partir d’un morceau de musique ou d'une chanson[1]. Le terme vient d'un faux anglicisme, clip est un mot anglais signifiant « extrait » (to clip something off signifie couper).

Le clip fait généralement la promotion d’un groupe ou d'une musique, in fine d’un album, parfois même d’un film. Il participe à la construction de l’image d’un groupe ou d’un interprète. Mais le clip répond tout simplement au besoin d’apporter une image là où seule la musique demeure. À l’instar des pochettes de disques, il occupe « une zone floue entre le marketing et l’expérience esthétique ». Le clip est une combinaison, sur un même support, de données de différentes natures comme le son, l’image et, lorsqu’il y en a, des paroles ou du texte. « C’est l’interaction de différents medias qui définit le multimedia », écrit Nicholas Cook. Michel Chion aime parler d'« audio-logo-visuel » lorsque l’audiovisuel inclut du langage sous forme écrite et/ou parlée. Il fait valoir, tout comme Carol Vernallis, que la situation est le plus souvent triangulaire et non duelle : « ainsi un vidéo-clip combine non de l’image et de la musique, mais des paroles, de la musique et des images ». L’importance du contexte est dès lors cruciale : le sens de chaque élément‑-qu’il soit sonore, visuel ou autre ‑ est fonction de son contexte.

Pendant les années 1960, de nombreux musiciens pop ont utilisé l'image dans des films qui constituent autant de compilations pré-clip, comme par exemple les scopitones français ou les films des Beatles lorsque ceux-ci décidèrent de ne plus faire de tournées. Toujours à cette époque, la télévision crée des rendez-vous musicaux réguliers : Top of the Pops, Ed Sullivan Show, Hullabaloo... Mais l'histoire du clip remonte au début du cinéma. Ainsi, il est souvent dit que le clip est né en 1975 avec Bohemian Rhapsody du groupe londonien Queen, mais c'est une erreur due à une traduction trop littérale du terme video ; Bohemian Rhapsody est bel et bien la première video, puisque c'est le premier clip tourné au format vidéo, mais ce ne fut ni le premier clip, ni ce qui a précipité l’arrivée de MTV. Certains historiens, comme Pete Fraser, au risque de contrarier certains préjugés, font remonter la relation entre la musique et le visuel cinquante ans plus tôt, avec les expérimentations d’Oskar Fischinger, dès les années 1920. Giusy Pisano montre que les relations entre le son et l’image sont bien antérieures aux inventions du phonographe et du cinématographe. Il existe aussi des clips en "voix off" c'est à dire que le chanteur ou le groupe n'apparaissent pas dans le clip.

Sommaire

Historique

Avant 1895

Les Song Slide (plaques de verre illustrant des chansons)[2].

Vers la standardisation des procédés de synchronisme du son et de l'image (1895-1929)

Depuis ses débuts en 1895 le cinéma était accompagné de musique et d’effets sonores par des musiciens locaux. En particulier de musique imitative[3]. Ces accompagnements en direct étaient soit disant contaminés par des musiques inappropriées, des performances de faible qualité et des difficultés de synchronisation avec l’image sur l’écran. En effet, lorsque ne participait pas un bonimenteur, des musiciens ou bruiteurs étaient présents lors du spectacle, aidés par toute sorte d’outils comme les orgues de cinéma, munis d’une section de percussions et autres accessoires : cymbales, grêle, caisse claire, grosse caisse, triangle, jeu de klaxon, sirène de bateau, bruit de la mer, effet d’orage, sabots de chevaux, clochettes, xylophone, vibraphone, parfois harpe et même piano.

Contrairement aux à priori concernant le cinéma muet, les expériences de cinéma musical tels que les phonoscènes Gaumont ne semble pas un phénomène marginal'[4]. Certains de ces procédés furent présentés lors de l'exposition universelle de Paris 1900.

Autour de 1914, un certain Lordier présente des films (La Marseillaise, La Madelon) en invitant les spectateurs à reprendre en coeurs les couplets[5].

Standardisation du « cinéma parlant »

En 1926 est présenté par les frères Warner le premier long-métrage sonore : Don Juan, d’Alan Crosland, agrémenté de musique et de bruitage. Le procédé employé, le Vitaphone, développé avec la Western Electric, est basé sur la synchronisation d’un disque avec le projecteur. Un an plus tard, en octobre 1927, Le Chanteur de jazz, toujours d’Alan Crosland, sera le premier film chanté et parlé. Ce film comporte en réalité très peu de voix et reste muet pour l’essentiel, mais il est considéré comme le point de référence historique du passage du muet au parlant. En 1929, l’enregistrement du son par procédé optique dispose, enfin, le son à côté de l’image sur le même film. Les Cinéphonies d'Émile Vuillermoz sont un exemple offert par ces nouvelles possibilités technique. Le cinéma fut le terrain privilégié de la relation entre le son et l’image avec ses comédies musicales, ses musical illustration, ses apparitions diverses d’artistes, ses documentaires ‑ montrant des pratiques populaires comme le Woodstock de Michael Wadleigh ‑, ses divertissements ‑ Fantasia (1939) et les Silly Symphonies, de Walt Disney ‑, ses expérimentations ‑ Colourbox (1937) de Len Lye et Caprice en couleur (1949) de Norman McLaren ‑, etc.. Le clip n'est qu'une suite logique des expériences liant le son à l'image.

Soundies

En 1940, à Chicago, la Mills Novelty Company ‑ plus grand constructeur de juke-boxs de l’époque ‑ et James Roosevelt créent la Globe-Mills Production dans le but de construire et vendre des jukeboxes Panoram. À l’insertion d’une pièce de monnaie, ces machines en bois jouaient et projetaient sur leur petit écran, par un système de lentilles et de miroirs, le film d’une chanson d’environ trois minutes en noir et blanc appelé Soundies.

Scopitone

Dans les années 1960, une « monstrueuse nouvelle machine » ‑ termes utilisés par le magazine Time en 1964 ‑ appelée Scopitone apparaît sur le marché français, puis américain. C’est un juke-box comparable au Panoram. Il est doté comme lui d’un écran et joue, au contact d’une pièce, un court-métrage musical. Deux améliorations feront toutefois passer le Scopitone comme une nouveauté sans précédent : le fait que ses petits films soient en couleur et le passage direct de chaque chanson moyennant 5 francs - somme considérable pour l'époque, où le juke-box comme le flipper ne coûtaient que 20 centimes..

MTV

L'avènement mythique du clip date de 1981, lorsque la chaîne américaine MTV (Music Television) inaugure son antenne avec le classique et symbolique Video Killed the Radio Star, des Buggles. Mais ce n'est ni le premier clip ni celui qui a lancé le genre. MTV fait le pari de ne diffuser que des clips et le succès est au rendez-vous. La chaîne s'étend sur tous les continents. Le principe, comme pour la publicité, est de vendre des spectateurs aux annonceurs : dans ce cas, les annonceurs sont les maisons de disques, qui produisent les clips et, parfois, payent pour les diffuser.

Le clip Thriller de Michael Jackson, d'un format inhabituel (14 minutes) et tourné sur un support film (35 mm), va contribuer à faire émerger le genre, en ne le limitant plus à de la « chanson filmée ». Dès lors, une véritable construction scénaristique se met en place. L'image ne sert plus de faire-valoir à la musique, ces deux éléments se servent mutuellement. Dès le début des années 80, de la même façon, l'un des groupes pionniers du genre, Duran Duran, propulse chacun de ses singles en tête des charts mondiaux par la magie de mini-films sophistiqués et stylisés, souvent très coûteux, qui leur permettent notamment d'être l'un des fers de lance de la "seconde invasion britannique" aux USA (avec Billy Idol et Eurythmics), via la chaîne MTV. À la suite de ces pionniers, de nombreux artistes vont investir dans leur clip, qui deviendra le passage obligé du lancement de tout album. On ne parle plus du dernier titre, mais du dernier clip, notamment pour certains artistes emblématiques comme Mylène Farmer ou encore Madonna, qui suivront notamment l'exemple de Michael Jackson.

L’apparition de la chaîne MTV en août 1981 montre l’utilisation du médium télévisuel et l’apparition d’un format standardisé, court et attractif, en constante transformation pour mieux coller à l’air du temps. La télévision n’a pas attendu MTV pour diffuser des performances musicales ou des promos, lorsque les artistes ne savaient pas se déplacer. Le cinéma s’était déjà très tôt intéressé à la musique pop. MTV n’a, de plus, pas été l’unique chaîne à diffuser des clips, mais elle a en revanche sensiblement imprégné le système. « Ce qui est vraiment important au sujet du clip, écrit Andrew Goodwin, est l’émergence dans les années 1980 d’une méthode routinière pour promouvoir des singles. » L’histoire de la chaîne est marquée, au début, par une indifférence affichée pour les vidéos d’artistes noirs qui, augmentant leur budget, vont finalement supplanter le rock comme forme dominante. Des artistes comme Madonna ont utilisé le clip d’une manière originale, usant de chorégraphies et de plans serrés, favorisant la présence des artistes féminines sur la chaîne. Après son rachat par Viacom en 1985, la chaîne se diversifiera, tant sur le plan des styles, avec la création de chaînes spécialisées, que sur le plan géographique, s’installant un peu partout dans le monde ‑ en Europe en 1987. Elle diversifiera également les genres, ouvrant la voie à des programmes centrés moins sur la musique que sur le style. Aujourd’hui, avec une industrie musicale extrêmement concentrée à l’échelle mondiale, MTV détermine le marché télévisé du clip. Cette année, la chaîne, qui fête ses 25 ans d’existence, s’est lancée avec l’entreprise Microsoft dans le commerce de la musique en ligne pour des résultats encore inconnus.

Rappelons que, outre l’aspect commercial, et dans la nécessité d’être perçu comme étant toujours « à jour », MTV s’est régulièrement montré à la pointe de l’art télévisuel en favorisant, entre autres, le motion design et l’animation à travers son habillage de chaîne. Quoi qu’il en soit, le clip, diffusé ou non à la télévision, est devenu un passage obligé. Warp l’a donc emprunté, non sans renouveler le genre et son moyen de diffusion.

L'ère numérique

Le marché de la musique ayant beaucoup changé (le passage en radio lui aussi fait suite à des accords entre labels et radios), le clip ne s'est plus restreint à un seul médium, la télévision, et s'offre maintenant sur CD, DVD, Internet. Des réalisateurs tels que Michel Gondry, Spike Jonze ou encore Chris Cunningham ont sorti une compilation de leurs clip en DVD. Son but principal restant toujours de faire la promotion de groupes. Les clips sont de plus en plus nombreux, et les festivals de court-métrages en montrent de plus en plus.

Contrairement à ce que l'on pourrait craindre, le vidéo clip n'est sans doute pas mort : l'engouement du public pour le DVD musical (y compris pour des DVD consacrés à des réalisateurs de clips) en est la preuve. Le vidéo clip permet de compléter l'univers des musiciens, c'est aussi l'occasion de produire des images qui, dans un autre cadre, seraient jugées comme du cinéma expérimental. Même si le marché du clip et son mode de diffusion ont changé et n'ont sans doute pas fini de le faire, on peut prendre le pari que le genre n'a pas dit son dernier mot.

Voir aussi : Motion Design et Vidéo jockey

Chronologie

  • 1927: The Jazz Singer (film muet avec des séquences chantées préenregistrées)
  • 1939: Fantasia (Walt Disney Pictures)
  • 1941: Introduction du Jukebox Panoram et des Soundies
  • 1956: Une vague de films rock'n'roll commence à Hollywood (Rock Around the Clock, Don't Knock the Rock, Shake, Rattle and Rock, Rock Pretty Baby, The Girl Can't Help It, et les célèbres films d'Elvis Presley). Certains de ces films intégraient des numéros musicaux à une histoire, d'autres étaient des spectacles musicaux.
  • 1957: Elvis Presley a créé un clip, et non un film, "Jailhouse Rock".
  • 1962: La Télévision britannique invente une nouvelle forme de diffusion musicale. Des émissions comme Top Of The Pops, Ready! Steady! Go! et Oh, Boy ont promu des groupes et créé d'énormes succès.
  • 1964: La télévision américaine adapte ce format. Hullabaloo est une des premières émissions américaines du genre, suivie de Shindig! (NBC) et American Bandstand; The Beatles sont les vedettes d'A Hard Day's Night
  • 1966: Les premiers films promotionnels conceptuels sont diffusés : Paperback Writer et Rain des Beatles, suivis en 1967 de Penny Lane et Strawberry Fields Forever.
  • 1968: Les Rolling Stones collaborent avec Jean-Luc Godard sur Sympathy for the Devil.
  • 1970: L'industrie du disque se rend compte que ces émissions télévisées sont une grande opportunité pour la promotion de leurs artistes. Ils se concentrent sur la réalisation de courts films promotionnels qui commencent à remplacer les performances télévisées.
  • 1974: ABBA bouleverse le côté statique du clip, en y intégrant des effets visuels innovants pour l'époque.
  • 1975: La vidéo "Bohemian Rhapsody" de Queen marque le début de l'ère video et instaure le langage des videos modernes.
  • 1979: Devo réalise The Day My Baby Gave Me a Surprise, qui fut la première video à inclure des animations virtuelles aux animations traditionnelles.
  • 1980: La video Ashes to Ashes est tournée par David Bowie.
  • 1981: MTV, la première chaine musicale diffusée par satellite en continu, est lancée. Initialement soutenue par des opérateurs de télévision cablée, elle connut rapidement un succès majeur et devint une icône culturelle.
  • 1984: Premier clip français tourné avec les moyens d'un long métrage : Adrian de Buzy (réal. Hilton McConnico) diffusion dans les cinémas Gaumont
  • 1984: Parution du court-métrage de Michael Jackson, Thriller, qui change à jamais le concept du clip. Le Making of Thriller sort aussi cette année-là et est le premier making of d'un clip de l'histoire.
  • 1986: Le vidéo-clip débarque en France, grâce aux courts-métrages de Mylène Farmer (Plus Grandir, Libertine...), qui incitent la chaîne TV6 à créer des émissions dédiées aux clips.
  • 1989: Madonna fait scandale avec le clip de Like a Prayer, suivi l'année suivante de Justify My Love, qui sera censuré.
  • 1991: 14 novembre, Le clip Black or White de Michael Jackson a été diffusé dans le monde entier en même temps pour la première fois, ce soir là, plus de 500 millions de téléspectateurs l'ont vu.
  • 1992: MTV commence à créditer les réalisateurs de clips.
  • 1996: Création de M2 (qui deviendra MTV 2, puis MTV Hits).

Compléments

Chaines musicales

Chaines diffusant des clips :

  • BET
  • BlankTV
  • Blastro
  • bpm:tv
  • Bubble Hits
  • C4
  • Channel [V]
  • Channel [U]
  • CMT
  • Fuse TV
  • Kalalou TV
  • GAC
  • IMF
  • Juice TV
  • Kerrang! TV
  • KRAL TV
  • MCM
    • MCM TOP
    • MCM POP
  • MTV
    • MTV2
    • MTV Australia
    • MTV Japan
    • MTV Asia
    • MTV Brasil
    • MTV Chi
    • MTV Desi
    • MTV en Español
    • MTV Puerto Rico
    • MTV Europe
    • MTV Hits
    • MTV Türkiye
    • MTV India
    • MTV Jams
    • MTV K
    • MTVU
    • nrj

nrj web tv [1] nrj dance [2] nrj pop rock [3] nrj grove [4]

  • MMC Eurotürk
  • MuchMoreMusic
    • MuchMoreRetro
  • Music 24
  • MUSIC ON! TV
  • MusiquePlus
  • MusiMax
  • MusicMAX
  • MYX
  • Number One Hits
  • PMC
  • POWER Türk
  • Q TV
  • rage
  • Roxwel
  • Scuzz
  • SPACE SHOWER
  • Tatlises TV
  • TMF
  • TeleHit
  • Tempo
  • The Box
  • TVM3
  • VH1
    • VH1 Classic
    • VH1 Country
    • VH1 Soul
    • VH1 Uno
    • VH1 UK
  • VIVA
  • ZTV

Clips souvent cités

Il est souvent dit que le premier groupe à avoir popularisé le clip vidéo à grande échelle est Queen, en 1975, lors de la sortie de Bohemian Rhapsody (issu de leur 4e album A Night At The Opera). Le succès de la chanson fut tellement grand que le groupe britannique ne pouvait plus faire la tournée de tous les studios pour jouer en playback, ils ont donc decidé de tourner un clip vidéo (avec des trucages inclus, les plus chers à l'époque) qui leur évitaient de se déplacer à chaque fois.

Par leur réalisation sophistiquée, certains clips ont fait date, et ont été regroupés à ce titre dans des anthologies sur DVD.

Il convient tout d'abord de citer Thriller, de Michael Jackson, qui donne véritablement au genre sa portée internationale. En effet, pour la première fois, un clip vidéo sert à la promotion d'un album. Lire à ce sujet l'analyse d'Yves Gautier dans le livre "Michael Jackson - De l'Autre coté du Miroir"[6] qui par ailleurs analyse en détail le scénario du clip.

Viennent ensuite Owner of a lonely heart (Yes), Take on me (A-ha), Sledgehammer (Peter Gabriel), Weapon of choice (Fatboy Slim), Money for nothing (Dire Straits) et Video killed the Radio stars (Buggles).

Certains clips ont même eu leurs pastiches. Microsoft a repris Weapon of choice pour en faire un clip de promotion à usage interne, Windows of choice. Weird Al Yankovic s'est fait d'ailleurs connaître par ses divers pastiches de clips célèbres.

Parmi les clips français, impossible de ne pas citer ceux de Mylène Farmer, considérés comme de véritables courts-métrages (Pourvu qu'elles soient douces [Libertine II] dépasse les 17 minutes).

Quelques personnalités marquantes du clip

  • Laurent Boutonnat. Le compositeur de Mylène Farmer a réalisé plusieurs de ses vidéos, dont : Libertine, Pourvu qu'elles soient douces, Désenchantée, Sans contrefaçon, Les mots, Tristana, Je t'aime mélancolie, Ainsi soit je...
  • Steve Barron. Réalisateur pour A-Ha, Joe Jackson, Tears for Fears, et bien d'autres. Pour l'anecdote, Barron est le réalisateur de « Electric Dreams », un film très marqué « années 1980 » dans lequel un ordinateur, court-circuité au champagne, devient amoureux de l'amie de son propriétaire.
  • Chris Cunningham. Se considère avant tout comme un artiste multi-médias. Ses ambiances malsaines et perturbantes ont fortement marqué le public : ses clips d'Aphex Twin notamment, mais aussi Frozen (Madonna) ou encore « All is full of love » (Björk).
  • Florence Deygas et Olivier Kuntzel. Auteurs de « Sacré Français » et « Une Very Stylish Fille » (Dimitri from Paris), « Photo Girl » (Poperetta), « Rose Rouge » (Ludovic Navarre aka Saint Germain), « The Sssound Of Mmmusic » (Bertrand Burgalat) ainsi que de vidéos pour les Sparks.
  • Quentin Dupieux. Connu comme musicien sous le nom de Mr Oizo, Quentin Dupieux réalise des courts-métrages étranges. Présenté par son père, garagiste, à Laurent Garnier, il a réalisé des clips pour Alex Gopher, Laurent Garnier et lui-même.
  • David Fincher. Le réalisateur de Fight Club et de The Game est passé par le clip vidéo après avoir quitté la société ILM de George Lucas. Il est le fondateur de Propaganda, société de production spécialisée dans la création de clips vidéo ou publicitaires avec qui ont collaboré Michael Bay, Alex Proyas, Michel Gondry et bien d'autres. Réalisateur pour Madonna, Michael Jackson,...
  • Marcus Nispel. Réalisateur des célèbres Runaway (Janet Jackson), Killer/Papa was a Rolling Stone (George Michael), XXL et L'Instant X (Mylène Farmer), Shy Guy (Diana King), Believe (Elton John), Spice up your Life (Spice Girls), Love is all around (Wet Wet Wet), Ready or not (The Fugees)...
  • Jihad Kahwajy. Réalisateur et chef-opérateur suisse précoce, à 25 ans, il réalise déjà les clips d'artistes internationaux tels que Willy Denzey, Yves Larock, Alizée, Prodyge Crew, C-Sheyn. En 2008 il est vainqueurs du meilleur clip de l'année aux Césaires Français avec le nouveau clip de Willy Denzey "Turn Me Up"- S'enchaînera la même année le meilleur clip de l'année en Suisse ainsi que la meilleure image au Festival international du film de Locarno. Grâce à son concept novateur et ambitieux, il est désormais convoité par les plus grandes maisons de disques. Jihad Kahwajy fait partie intégrante des plus fulgurantes évolutions dans le domaine du clip vidéo.
  • Jonathan Glazer. Réalisateur de « Sexy Beast » et « Birth », il tourne pour Jamiroquai, Radiohead, Blur ou Massive Attack. Malgré une vidéographie très limitée, ses clips sont parmi les plus cités (à l'image de « Rabbit in your Headlights » de UNKLE où un homme se fait renverser par des voitures dans un tunnel).
  • Katy Perry. Jeune chanteuse américaine, son clip Hot'N'Cold (2008) vient de dépasser les 72 millions de vues sur YouTube
  • H5. Collectif comprenant Ludovic Houplain, Antoine Bardou Jacquet (les fondateurs), Hervé de Crécy, Rachel Cazadamont, François Alaux et Fleur Fortuné. On leur doit « The Child », pour Alex Gopher - une ville typographique - et « Remind me » (Röyksopp)
  • Pleix. Collectif.
  • Jean-Baptiste Mondino. Outre le célèbre et déjanté La danse des mots, C'est d'abord son noir et blanc très pictural qui le fera connaître avec des clips sentimentaux tels que « un autre monde » (Téléphone), « Cargo de nuit » (Axel Bauer), « Russians » (Sting)... Avec « Boys of summer » (1985), de Don Henley, il recevra le « MTV Music Video Award » du meilleur clip de l'année. Plus tard, Mondino passera à la couleur pour Les Rita Mitsouko, puis Prince, Madonna, Alain Bashung, Björk, etc.
  • Michel Gondry. Ancien batteur du groupe Oui-Oui, Gondry se fera connaître comme un des « clipmen » les plus exigeants : IAM (Le Mia), Björk (six vidéos), The Chemical Brothers, The White Stripes, Massive Attack, Kylie Minogue, Cibo Matto... Il est à ce jour le réalisateur de clips le plus célèbre dans le monde et a depuis réalisé trois longs métrages aux États-Unis (Human Nature en 2002, Eternal Sunshine Of The Spotless Mind en 2004, La Science des rêves en 2006 et Soyez sympas, rembobinez! en 2008).
  • Garth Jennings: réalisateur de « The Hitchhiker's Guide to the Galaxy », il est aussi célèbre pour ses clips pour Fatboy Slim (« Right here, Right now »), Blur (« Coffee % TV »), R.E.M (« Imitation of life ») ou Badly Drawn Boy.
  • Diane Martel. Beaucoup de réalisations dans le Hip Hop. Auteur en outre de plusieurs clips de Mariah Carey.
  • Sophie Muller. De Eurythmics à No Doubt en passant par Sade, Sophie Muller est la réalisatrice de clips classique. Sa manière, apparemment passe-partout, est extrêmement efficace dans la sensation de proximité qu'elle installe entre les musiciens et leurs auditeurs. Elle entretient par ailleurs de longues relations de travail avec les artistes dont elle met la musique en images : 7 clips pour No Doubt, 15 clips pour Eurythmics/Annie Lennox, 9 clips des Shakespeare sisters, etc.
  • Nick Park. Devenu célèbre grâce à Sledgehammer de Peter Gabriel (MTV Music Video Award du meilleur clip en 1987), il est aujourd'hui le réalisateur de Wallace and Gromit.
  • Stéphane Sednaoui. Artiste Français, touche a tout, et resident a New York, Sednaoui et aussi connu pour ses photos de reportage et de mode que pour son travail de realisateur. il a réalisé à ce jour plus de 50 vidéos, notamment pour NTM (« le monde de demain »), Björk, MC Solaar, Neneh Cherry et Youssou N'Dour, Garbage, Tricky, U2, Mirwais...
  • Shynola. Collectif, il réalise des clips ou l'animation prend une dimension importante. Parmi les artistes ayant eu recours à eux, on peut citer Radiohead (« Pyramid Song » ), Queens of the Stone Age (« Go with the flow »), Blur (« Crazy Beat », « Good Song ») ou Beck. Ils travailleront, par la suite, aux animations du Guide Galactique dans le film de Garth Jennings.
  • Tarsem Singh. Réalisateur de « Losing My Religion » (REM) et du film « The Cell ». Son activité principale est la réalisation de publicités.
  • Julien Temple. Réalisateur de nombreux clips de David Bowie, des Rolling Stones,... et du film « Absolute Beginers ».
  • Andrée Davis-Boyer surnommée Mamy Scopitone, elle a réalisée plus de 500 scopitones pour les grands noms de la chanson française de l'époque.

Réalisateurs occasionnels de clips

Vidéographie

  • Warp Vision: The Videos 1989-2004, DVD, Warp Records, 2004.

Compilation des clips vidéos du label Warp

  • Zen TV, DVD, Ninja Tune Records, 2003.

Compilation des clips vidéos du label Ninja Tune

  • L'Alternative, M6music, 2004

Compilation regroupant des clips diffusés sur M6 dans l'émission "L'alternative"

  • The Work of Director: Michel Gondry, DVD, Palm Pictures, 2003.

Compilation des clips vidéos du réalisateur Michel Gondry

  • The Work of Director: Spike Jonze, DVD, Palm Pictures, 2003.

Compilation des clips vidéos du réalisateur Spike Jonze

  • The Work of Director: Chris Cunningham, DVD, Palm Pictures, 2003.

Compilation des clips vidéos du réalisateur Chris Cunningham

  • The Work of Director: Stéphane Sednaoui, DVD, Palm Pictures, 2005.

Compilation des clips vidéos du réalisateur Stéphane Sednaoui

  • The Work of Director: Mark Romanek, DVD, Palm Pictures, 2005.

Compilation des clips vidéos du réalisateur Mark Romanek

  • The Work of Director: Jonathan Glazer, DVD, Palm Pictures, 2005.

Compilation des clips vidéos du réalisateur Jonathan Glazer

  • The Work of Director: Anton Corbijn, DVD, Palm Pictures, 2005.

Compilation des clips vidéos du réalisateur Anton Corbijn

Chaînes de télévision consacrées à la diffusion de clips

Notes et références

  1. Les Clips du label Warp Lionel Dutrieux [pdf]
  2. Silent Film Sound (Rick Altman)
  3. cf. travaux de Rick Altman
  4. visible sur le DVD Naissance du son de Lobster Films
  5. Voir les travaux de Martin Barnier
  6. Michael Jackson - De l'Autre coté du Miroir

Bibliographie

  • (de) Henry Keazor, Thorsten Wübbena, Video Thrills The Radio Star. Musikvideos: Geschichte, Themen, Analysen. Bielefeld 2005.
  • (en) Saul Austerlitz, Money For Nothing - A History of the Music Video from the Beatles to the White Stripes, Continuum Books, New York/ London, 2007.
  • (en) Carol Vernallis, Experiencing Music Video: Aesthetics and Cultural Context, Columbia University Press, New York, 2004.
  • (fr) Michel Chion, Un art sonore, le cinéma, Coll. « Cinéma Essais », Cahiers du Cinéma, Paris, 2003.
  • (fr) Michel Chion, L’audio-vision - Son et image au cinéma, Coll. « Cinéma », Armand Colin, Paris, 2005, [deuxième édition].
  • (en) Nicholas Cook, Musique, une très brève introduction, traduit de l’anglais par Nathalie Gentili, Éditions Allia, Paris, 2006. Première édition sous le titre Music : A very short introduction, Oxford University Press, 1998.
  • (en) Nicholas Cook, Analysing Musical Multimedia, Oxford University Press Inc., New York, 1998, [reprinted, 2004].
  • (en) Fraser Peter, Clark Vivienne (Editor), Teaching Music Video, Teaching Film and Media Studies Series, BFI (British Film Institute) Publishing, Londres, 2005.
  • (en) Frith Simon, Goodwin Andrew et Grossberg Lawrence (Edited by), Sound and Vision: Music Video Reader, Taylor & Francis Books Ltd., 1993.
  • (en) Goodwin Andrew, Dancing in the Distraction Factory : Music Television and Popular Culture, University of Minnesota Press, Minneapolis, 1992.
  • (en) Huron David, « Music in Advertising: An Analytic Paradigm », The Musical Quarterly, vol. 73, n° 4, 1989, pp. 557‑574.
  • (en) Johnson William, « Sound and Image: A Further Hearing », Film Quarterly, vol. 43, n° 1, automne 1989, pp. 24‑35.
  • (en) Prince Stephen, « True Lies: Perceptual Realism, Digital Images, and Film Theory », Film Quarterly, vol. 49, n° 3, printemps 1996, pp. 27‑37.
  • (en) Smith Jeff, The Sound Of Commerce - Marketing Popular Film Music, Columbia University Press, New York, 1998.
  • (en) Middleton, Richard (1990/2002). Studying Popular Music. Philadelphia: Open University Press. ISBN 0335152759.

Voir aussi

Wiktprintable without text.svg

Voir « clip » sur le Wiktionnaire.

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