- Claude Guéant
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Claude Guéant, né le 17 janvier 1945 à Vimy (Pas-de-Calais), est un haut fonctionnaire et homme politique français.
Ancien préfet, il devient secrétaire général de la présidence de la République française le 16 mai 2007, jour de l'investiture de Nicolas Sarkozy. Il quitte ses fonctions le 27 février 2011 pour devenir ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration.
Sommaire
Biographie
Jeunesse
Il est le fils de Robert Guéant, employé, et de Madeleine Leclercq[1]. Après des études à la faculté de droit à Paris (licence en droit)[2] et à l'Institut d'études politiques de Paris, il entre à l'École nationale d'administration (promotion Thomas More 1971).
Vie familiale
Il est père de deux enfants : Marie-Sophie et François, avocat fiscaliste et depuis 2007 suppléant du député du Morbihan Loïc Bouvard. Claude Guéant est veuf depuis octobre 2008 de Rose-Marie Benoist[réf. nécessaire].
Carrière professionnelle
En 1971, il devient directeur de cabinet du préfet du Finistère. Trois ans plus tard, il devient secrétaire général pour les affaires économiques de la Guadeloupe. De 1977 à 1981, il est conseiller technique au cabinet de Christian Bonnet, ministre de l'Intérieur.
Nommé sous-préfet hors classe, il travaille auprès du préfet de la région Centre, puis est secrétaire général de la préfecture de l'Hérault, puis des Hauts-de-Seine.
En 1991, il est nommé préfet des Hautes-Alpes.
Charles Pasqua l'appelle à ses côtés, en 1994, au ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, comme directeur-adjoint de cabinet, puis le nomme directeur général de la police nationale.
Claude Guéant est nommé préfet de la région Franche-Comté et du Doubs en 1998, et préfet de la région Bretagne, de la zone de défense Ouest, et d'Ille-et-Vilaine en 2000.
Il a fait valoir ses droits à la retraite en tant que préfet hors-classe à compter du 18 janvier 2010[3].
Engagement aux côtés de Nicolas Sarkozy
Il devient le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, de 2002 à 2004 puis de juin 2005 à mars 2007 au ministère de l'Intérieur et en 2004 au ministère des Finances. Il est, lors de la présidentielle en 2007, directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, après le refus du président Jacques Chirac de le nommer préfet de police de Paris.
Une fois élu, Nicolas Sarkozy le nomme, le 16 mai 2007, secrétaire général de la présidence de la République. Le pouvoir important qu'il a auprès du président de la République lui vaut les surnoms de « cardinal », « Premier ministre bis » ou « vice-président »[4].
Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration
Claude Guéant est nommé ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration le 27 février 2011. Il s'installe à l'hôtel de Beauvau le lendemain, après la passation de pouvoir avec son prédécesseur, Brice Hortefeux.
Il est considéré comme un représentant de l'aile droite de l'UMP et est souvent accusé par l'opposition d'être sur la même ligne politique que le Front national[5],[6] : moins d’un mois après avoir succédé à Brice Hortefeux, le ministre tient plusieurs propos sur l'immigration et les musulmans, jugés insultants par l’opposition, et qui ne font pas l'unanimité à l'UMP[7],[8],[9].
Fin mai 2011, il annonce un renforcement des mesures de rétorsion dans le domaine de la sécurité routière[10]. Le 8 juin, Claude Guéant se déclare opposé à toute dépénalisation de l'usage du cannabis en France, considérant que cela irait à l'encontre d'une lutte efficace contre les trafics[11].
Décoration
- Chevalier de la Légion d'honneur
Bibliographie
- Christian Duplan et Bernard Pellegrin, Claude Guéant, l'homme qui murmure à l'oreille de Sarkozy, Éditions du Rocher, 2008, 1re éd.
Notes et références
- Who's who, édition 1991-1992, page 812 b.
- Biographie de M. Claude Guéant sur Ministère de l'Intérieur
- « Décret du 11 janvier 2010 portant admission à la retraite d'un préfet », Légifrance, 11 janvier 2010.
- Claude Guéant, l'homme le plus puissant de France », Le Point N°1827, 20 septembre 2007. Hervé Gattegno et Sylvie Pierre-Brossolette, «
- Les échos : Guéant, la droite du président
- Le Monde : Pour Benoît Hamon, UMP et FN ont un "même projet politique"
- AFP : Propos sur les musulmans:Guéant choque.
- : Le Monde : Échec scolaire et immigration : la direction de l'Insee corrige Guéant.
- Europe1 : Laïcité : Rosso-Debord s’éloigne de Guéant.
- Nouvelobs.com
- « Claude Guéant hostile à la dépénalisation du cannabis », L'Express, 8 juin 2011.
Voir aussi
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Catégories :- Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire
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