- Université catholique d'Angers
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Université catholique de l'Ouest
Université catholique de l’Ouest Informations Fondation 1875 Type Établissement privé d'enseignement supérieur Localisation Angers, Vannes/Arradon, Guingamp, Laval, Papeete, France Fondateur Mgr Charles-Émile Freppel, évêque d’Angers Recteur Père Guy Bedouelle Étudiants 12 000 Site web www.uco.fr modifier L’Université catholique de l’Ouest (UCO), ou Facultés libres de l’Ouest[1], est un établissement d’enseignement supérieur privé français. Elle est gérée par l’Association Saint-Yves, reconnue d’utilité publique depuis 1941.
Sommaire
Histoire
- 1229 : Les écoles d’Angers (école épiscopale) attirent une partie des maîtres et des étudiants de l’université de Paris en crise.
- 1242 : Naissance d’un Studium particulare, origine de la future université.
- 1364 : Le duc d’Anjou Louis Ier obtient de son frère Charles V des lettres patentes l’érigeant formellement en université. Il était déjà considéré comme tel par rois et papes.
- À la fin du XIVe siècle, Angers compte quelque deux cent trente étudiants.
- 1432 : L’université s’augmente des facultés de théologie, médecine et arts fondées par une bulle du pape Eugène IV.
- 1477 : Nouveaux bâtiments pour l’université (à l’emplacement du théâtre actuel).
- 1604 : Le célèbre professeur Guillaume Barclay accepte la chaire de droit civil de l’université.
- 1792 : La Révolution supprime l’ensemble des universités.
- 1875 : Refondation de l’Université catholique par Mgr Freppel. La faculté de droit, solennellement inaugurée à la cathédrale le 15 novembre, est la première faculté libre de France. Les autres facultés ouvrent les années suivantes : lettres (1876), sciences (1877) et théologie (1879).
- 1879 : L’université est érigée canoniquement en université catholique par le pape Pie IX.
- 1898 : Fondation de l’École supérieure d’agriculture et de viticulture, future École supérieure d’agriculture (ESA), par le père Vétillart.
- Octobre 1909 : Création de l’École des sciences commerciales (ESSCA).
- 1947 : Création du Centre de langue et civilisation françaises pour étrangers.
- 1950 : Création de l’École technique supérieure de chimie (ETSCO).
- 1956 : Création de l’École supérieure d’électronique de l’Ouest (ESEO).
- 22 octobre 1993 : Pose de la première pierre des nouveaux bâtiments de l’UCO.
- 2007 : Mise en demeure du rectorat de ne plus utiliser le terme d’« université »[2] puis reconnaissance de ce titre[3].
- 1er janvier 2008 : Guy Bedouelle devient le nouveau recteur.
Organisation
L’établissement compte cinq campus :- Angers, le principal, avec environ dix mille étudiants ;
- Vannes/Arradon sur Arradon dans le Morbihan ;
- Guingamp ;
- l’Institut Supérieur des Métiers de Laval ;
- Papeete.
Instituts
À Angers, on compte la faculté de théologie et dix instituts :
- Institut d’Art, Lettres et Histoire (IALH) ;
- Institut de Langues Vivantes (IPLV) ;
- Institut de Formation de l’UCO aux Métiers de l’Enseignement (IFUCOME) ;
- Centre International D’Études Françaises (CIDEF) ;
- Institut des Sciences de la Communication et de l’Éducation d’Angers (ISCEA) ;
- Institut de Psychologie et Sociologie Appliquées (IPSA) ;
- Institut de mathématiques appliquées (IMA) ;
- Institut de biologie et d’écologie appliquée (IBEA) ;
- Institut de Formation en Education Physique et Sportive d’Angers (IFEPSA) ;
- Institut pour le Développement du Conseil et de l’Entreprise (IDCE).
De 1990 à 1993, sous l’autorité pédagogique de l’Université Catholique de l’Ouest, l’Institut Catholique d’Études Supérieures (ICES) s’ouvrait à la Roche-sur-Yon. Après trois années de collaboration, le Conseil Supérieur de l’Université Catholique de l’Ouest accorda à cet établissement son indépendance pédagogique. Monseigneur François Garnier, évêque de Luçon, devint le garant institutionnel de l’établissement assurant sous sa responsabilité le maintien de son appartenance ecclésiale.
Entre 2002 et 2007, le recteur était Robert Rousseau. Depuis le 1er janvier 2008, le père Guy Bedouelle, dominicain, homme de lettres, juriste, théologien et historien de l’Église de renommée internationale, conférencier et pédagogue, lui succède.
Anciens étudiants
- La princesse héritière Victoria de Suède
- Monseigneur Léon Gry
- Léon Jozeau-Marigné, homme politique français
- Louis-Marie Billé, cardinal de Lyon, président de la Conférence des évêques de France
Anciens enseignants et enseignants actuels
- Janine Brouard, sociologue et ethnologue français
- Constantin Xypas
- Robert Corillion, botaniste français
- Théodore Pavie, orientaliste
- Pierre Grandet, docteur en égyptologie
- Fernand Charron, physicien français
- Mgr Léon Gry
- René Aigrain, historien et musicologue
- Auguste Diès
- René Bazin, écrivain
Annexes
Liens externes
Notes et références
- ↑ Bien que l’article L731-14 du Code de l’éducation dispose que « Les établissements d’enseignement supérieur privés ne peuvent en aucun cas prendre le titre d’universités. », c’est sous le nom d’Université Catholique de l’Ouest que cet établissement se désigne. L’État, et notamment le rectorat, reconnaît cet établissement sous le nom de Facultés libres de l’Ouest ou d’Université catholique de l’Ouest (UCO).
- ↑ Laurent Beauvallet, « La Catho interdite de s’appeler université », Ouest-France, 29 juin 2007
- ↑ Brigitte Chirat, « L’UCO ne perdra pas son “U” », Le Courrier de l’Ouest, 17 septembre 2007
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