- Liste des principaux déversements pétroliers
-
Article principal : Marée noire.
Sommaire
Par ordre chronologique descendant jusqu'en 1967
Date Navire / Infrastructure Pavillon Propriétaire / Affréteur[1] Lieu Tonnage déversé[2] / Conséquences Références 16 juillet au 18 juillet 2010 2 oléoducs China National Petroleum Corporation Dalian 1 500 t., deux nappes de 50 km² et 183 km² observées au 19 juillet en Mer Jaune [1] [2] [3] 25 mai 2010 pétrolier Bunga Kelana 3
vraquier WailyMalaisie
Saint-Vincent-et-les-Grenadines[3]MISC Berhad, AET Tanker Holdings Sdn Bhd
Treasure Marine Ltd.Détroit de Singapour 2 500 t, 7 km de côtes souillés à Singapour[4] [4] [5] 20 avril - mi-juillet 2010[5] plate-forme pétrolière Deepwater Horizon Îles Marshall Transocean Ltd (propriétaire) / BP, Anadarko Petroleum Corp et Mitsui (exploitants) Golfe du Mexique, 80 km au large de la Louisiane (États-Unis) 4 900 000 barils[6] (environ 678 000 t), 11 personnes portées disparues, 17 blessés, littoraux de la Louisiane, du Mississippi, de l'Alabama et de la Floride pollués[7] [6] [7] [8] 7 décembre 2007 Hebei Spirit
barge Samsung 1Chine
Corée du SudHebei Spirit Shipping Co Ltd (Hong Kong)[8]
groupe Samsungdevant Incheon (Corée du Sud) 10 500 t[9], 160 km de côtes polluées jusqu'à 375 km du site de l'incident[10] [9] [10] [11] [12] 11 novembre 2007 Volgoneft-139 Russie Volgotanker (Russie) détroit de Kertch (Ukraine) 1 300 t[11], côtes du détroit souillées [13] [14] [15] 11 août 2006 M/T Solar 1 Philippines Sunshine Marine Development Corp / Petron Corp large de l’île de Guimaras (Philippines) 800 t[12], 1 mort, 1 disparu, grave pollution environnementale de 235 km de côtes de l'île en partie composées de mangrove [16] [17] [18] [19] [20] 13 - 15 juillet 2006 réserves nationales de pétrole Liban Olmert/Peretz, gouvernement (Israël) Jiyyeh, 30 km au sud de Beyrouth (Liban) 10 à 15 000 t[13], 150 km de côtes souillées [21] [22] [23] 27 juillet 2003 Tasman Spirit Grèce Assimina Maritime (Grèce) large de Karâchi (Pakistan) 27 à 30 000 t[14], quelques plages polluées [24] [25] [26] [27] [28] 13 novembre 2002 Prestige Bahamas Crown Ressources British Petroleum Suisse, Royaume-Uni, Russie large du cap Finisterre (Espagne) 63 000 t[15], environ 1 900 km de côtes portugaises, espagnoles et françaises sont touchées[16] [29] [30] [31] 15 - 20 mars 2001 plate-forme pétrolière P-36 Brésil Petrobras Bacia de Campos au large de Rio de Janeiro, Brésil 300 000 l
+ 1 200 000 l de gazole, 11 morts[32] [33] [34] [35] 12 décembre 1999 Erika Malte Tevere Shipping (Malte) / Total Fina SA Golfe de Gascogne au large de la Bretagne (France) 19 800 t[17], 400 km de côtes de cinq départements[18] souillées [36] [37] [38] 15 octobre 1997 Evoikos
Orapin GlobalChypre
Thaïlandedétroit de Singapour 28 500 t[19], catastrophe environnementale évitée [39] 2 juillet 1997 Diamond Grace Japon baie de Tokyo 1 300 t [40] 8 février 1997 San Jorge Panama large de Punta del Este (Uruguay) 6 000 t, 25 km de côtes autour de Punta del Este ainsi que l'île aux Loups[20] sont touchées [41] [42] 2 janvier 1997 Nakhodka Russie Préfecture de Shimane (Japon) 6 240 t[21], 1 mort, important impact environnemental sur les côtes [43] [44] 15 février 1996 Sea Empress Libéria Sea Tankers (Chypre) Milford Haven (Pays de Galles) 72 860 t[22], 200 km de côtes touchées [45] [46] [47] 25 octobre 1994 oléoduc Kharyaga - Oussinsk Russie près de Oussinsk (Russie) 104 400 t [48] [49] 31 mars 1994 Seki
BaynunahPanama Émirat de Fujaïrah (golfe d'Oman) 15 900 t[23], plusieurs plages touchées [50] 1er semestre 1993 cuves de stockage Angola Soyo (Angola) 55 000 t[24] [51] [52] 5 janvier 1993 Braer Libéria Braer Corp. / Canadian Ultramar Ltd sud des Îles Shetland (Royaume-Uni) 86 200 t[25], pollution limitée grâce aux effets de la tempête [53] [54] [55] [56] 19 avril 1992 Katina P Malte Grèce devant Maputo (Mozambique) 72 000 t[26], côtes mozambicaines polluées [57] [58] 2 mars 1992 puits de pétrole Ouzbékistan Vallée de Ferghana (Ouzbékistan) 285 000 t [59] [60] 3 décembre 1992 Aegean Sea Grèce entrée du port de de La Corogne (Espagne) 74 000 t[27], 300 km de côtes polluées[28] [61] [62] [63] 28 mai 1991 ABT Summer Libéria Océan Atlantique Sud, 1 300 km au large de l'Angola 260 000 t[29] [64] [65] 11 avril 1991 Haven Chypre large de Gênes (Italie) 145 500 t[30], 5 morts, pollution sur les côtes italiennes et françaises [66] [67] 7 mars 1991 Vistabella[31] (barge) Trinité-et-Tobago 20 km au N-E de l'île Niévès, Saint-Christophe-et-Niévès (mer des Caraïbes) 2 000 t, 5 pays touchés [68] [69] 15 février - novembre 1991 Guerre du Golfe : puits de pétrole[32] Koweït sabotage de la part de l'Irak Koweït 60 à 150 millions de barils [33]? (environ 7,16 à 17,9 millions de t), plus de 700 puits sabotés dont plus de 600 en feu[34], près de 5% du sol koweïtien pollué par les déversements ou les retombées des incendies[35], retombées découvertes jusque dans les neiges de l'Himalaya[36], les déversements continus provoquent la formation de plus de 300 lacs contenant de 25 à 50 millions de barils de pétrole[37] [70] [71] [72] [73] [74] 19 - 28 janvier 1991 Guerre du Golfe : terminaux pétroliers[38] Koweït et Irak sabotage de la part de l'Irak Golfe Persique estimée entre 700 000 et 900 000 t [39], touche les côtes iraniennes, koweïtiennes et 803 km de côtes saoudiennes, importante pollution résiduelle de la zone 12 ans après les événements [75] [76] [77] [78] [79] 6 août 1990 Sea Spirit Chypre détroit de Gibraltar 9 860 t, le Maroc (600 km de côtes) et l'Espagne sont touchés [80] [81] 29 décembre 1989 Aragon Espagne nord de l'archipel de Madère (Portugal) 25 000 t, Porto Santo ainsi que plusieurs îles inhabitées sont touchées trois semaines après l'incident [82] [83] 19 décembre 1989 Khark 5 Iran 220 km au large de Safi (Maroc) 70 000 t, quelques pollutions au sud de Casablanca[40] [84] [85] [86] [87] 24 mars 1989 Exxon Valdez Îles Marshall (États-Unis) Exxon (É.-U.) baie du Prince-William (Alaska) 38 500 t, 1 770 km de côtes[41] [88] [89] [90] 10 novembre 1988 Odyssey Libéria Océan Atlantique Nord, 1 300 km au large du Canada 132 000 t [91] [92] [93] mai 1988 Barcelona Iran 140 000 t [94] 14 mai 1988 Seawise Giant Norvège Loki Stream AS (Norvège) / Irak détroit d'Ormuz 50 000 t[42] [95] [96] [97] décembre 1987 Norman Atlantic Irak Oman 85 000 t[43] [98] novembre 1987 Fortuneship Iran 260 000 t[44] [99] 6 décembre 1985 Nova Libéria Golfe Persique, 170 km au sud de l'île de Kharg (Iran) 70 000 t [100] [101] septembre 1985 Son Bong Iran 200 000 t[45] [102] juillet 1985 M. Vatan Iran 100 000 t [103] février 1985 Neptunia Iran 60 000 t [104] 9 décembre 1983 Pericles G.C. Grèce 30 km au large de Doha (Qatar) 47 620 t [105] [106] 5 août 1983 Castillo de Bellver Espagne large du Cap (Afrique du Sud) 252 000 t[46], pollution réduite, la nappe s'étant dissoute au large [107] [108] mai 1983 Panoceanic Fama Iran 60 000 t [109] 10 février[47] - 18 septembre 1983
mars[48] 1983 - mai[49] 1985plate-forme pétrolière n° 3
plate-forme pétrolière n° 4Iran Irak champ pétrolifère de Nowruz (Golfe Persique) 260 à 272 000 t[50], 20 morts[51], pas de côtes touchées [110] [111] [112] 7 janvier 1983 Assimi Grèce Mer d'Oman au large d'Oman 52 500 t, pas de pollution côtière [113] [114] [115] 20 août 1981 cuves de stockage Koweït Ash Shuaybah, sud de Koweït (Koweït) 106 000 t [116] [117] 29 mars 1981 Cavo Cambanos Grèce large de la Corse (France) 18 000 t[52], pratiquement tout le pétrole se disperse au large [118] [119] 1er août 1980 puits de pétrole D-103 Libye 800 km au sud-est de Tripoli (Libye) 142 800 t [120] [121] 7 mars 1980 Tanio Madagascar nord de l'île de Batz, Bretagne (France) 19 400 t[53], 8 morts, 200 km de côtes du Finistère et des Côtes-d'Armor sont souillées [122] [123] [124] [125] 23 février 1980 Irenes Serenade Grèce baie de Navarin (Grèce) 102 660 t[54], 2 morts, littoraux de la baie pollués et jusqu'à 100 km du lieu de l'accident [126] [127] 15 novembre 1979 Independenta
EvrialyRoumanie
entrée Sud du Bosphore (Turquie) 95 000 t[55], assez faible pollution du littoral[56] [128] [129] 1er novembre 1979 Burmah Agate
MimosaLibéria
près de Galveston, Texas (États-Unis) 41 000 t[57], 31 morts[58], plusieurs côtes touchées, certaines sévèrement [130] [131] août 1979 World Protector Inde 70 000 t [132] 19 juillet 1979 Atlantic Empress
Aegean CaptainGrèce
large de Tobago (Trinité-et-Tobago) 287 000 t[59], 26 morts, pratiquement aucune pollution côtière [133] [134] 6 juillet 1979 cuve de stockage n°6 Nigeria Forcados (Nigeria) 81 300 t [135] [136] 3 juin 1979 au 23 mars 1980 Plate-forme Ixtoc 1 Mexique Perforaciones Marinas del Golfo / Pemex (Mexique) Golfe du Mexique 470 000 t[60], pollution de Campêche (Mexique) au Texas (États-Unis) [137] [138] 28 avril 1979 Gino
Team CastorLibéria
Norvège
large de l'île d'Ouessant (France) 41 000 t[61], pollution sous-marine, pas de côtes touchées [139] [140] 8 janvier 1979 Bételgeuse France Compagnie Navale des Pétroles (France) terminal pétrolier de Whiddy Island dans la baie de Bantry (S-O de l'Irlande) 40 000 t de brut léger arabe[62], 49 morts[63], pas de pollution sur le littoral mais des zones de pêche environnantes sont touchées et interdites [141] 31 décembre 1978 Andros Patria Grèce large du cap Finisterre (Espagne) 50 à 60 000 t[64], 34 morts, très faible pollution côtière [142] [143] 11 décembre 1978 cuve de stockage Zimbabwe Harare (Zimbabwe) 68 000 t [144] [145] 7 décembre 1978 Tadotsu détroit de Malacca, près de Dumai (Indonésie) 44 900 t [146] 7 juillet 1978 Cabo Tamar Chili Chili 7 700 à 60 000 t[65] [147] [148] [149] 12 juin 1978 cuves de stockage Japon Sendai, préfecture de Miyagi (Japon) 60 200 t [150] [151] 25 mai 1978 oléoduc n° 126 Iran Ahvaz (Iran) 95 200 t [152] [153] 16 mars 1978 Amoco Cadiz Libéria Amoco Transport (USA) / BP Finistère (France) 227 000 t[66], 360 km de côtes polluées entre Brest et Saint-Brieuc, très grave impact écologique[67] [154] [155] [156] 23 février 1977 Hawaiian Patriot Libéria 550 km à l'ouest de Hawaii 99 000 t[68], pas de pollution côtière[69] [157] 15 décembre 1976 Argo Merchant Libéria Nantucket Shoals au large du Massachusetts (États-Unis) 28 000 t, pas de côte touchée, faible impact constaté sur l'environnement[70] [158] 15 octobre 1976 Boehlen Allemagne de l'Est large de l'île de Sein (France) 7 000 t[71], 28 morts[72], côtes de l'île de Sein et du continent polluées [159] 12 mai 1976 Urquiola Espagne La Corogne (Espagne) 101 000 t, 1 mort, 200 km de côtes touchées et importante pollution atmosphérique[73] [160] [161] [162] 24 janvier 1976 Olympic Bravery Libéria Ouessant (France) 1 200 t de fuel de soute[74], 4 morts[75], 4 km de côtes polluées [163] 13 mai 1975 Epic Colocotronis Grèce 100 km N-E de Porto Rico 57 000 t [164] [165] 31 janvier 1975 Corinthos
Edgar M. QueenyLibéria
embouchure du Delaware, État du Delaware (États-Unis) 36 000 t[76], 26 morts[77], pollution de l'embouchure du fleuve [166] [167] 29 janvier 1975 Jakob Maersk Danemark entrée du port de Leixoes, près de Porto (Portugal) 84 000 t[78], 7 morts, côtes souillées jusqu'à 50 km du site de l'accident[79] [168] [169] 13 janvier 1975 British Ambassador Océan Pacifique Nord, 330 km à l'ouest d'Iwo Jima (Japon) 48 300 t [170] [171] 18 décembre 1974 raffinerie de Mizushima Japon Kurashiki, préfecture d'Okayama (Japon) 39 500 t [172] [173] 9 novembre 1974 Yuyo Maru No. 10
Pacific AresJapon
Libéria
baie de Tōkyō (Japon) 50 000 t[80], 33 morts [174] [175] 9 août 1974 Metula Est du détroit de Magellan (Chili) 51 000 t[81], côtes Nord de la Terre de Feu polluées[82] [176] 10 juin 1973 Napier Libéria île Guamblim, Archipel de las Guaitecas (Chili) 38 440 t [177] [178] [179] [180] 19 décembre 1972 Sea Star
Horta BarbosaCorée
Golfe d'Oman 115 000 t[83] [181] [182] 7 décembre 1971 Texaco Denmark Mer du Nord, au large de la Belgique 106 300 t [183] [184] 27 février 1971 Wafra Libéria cap des Aiguilles (Afrique du Sud) 63 000 t [185] [186] 1er juin 1970 Ennerdale Seychelles 47 000 t [187] [188] 20 mars 1970 Othello baie de Tralhavet (Suède) 61 200 t[84] [189] 11 février 1969 Julius Schindler Ponta Delgada, Açores (Portugal) 96 600 t [190] [191] 13 juin 1968 World Glory Océan Indien, 100 km au large de Durban (Afrique du Sud) 48 300 t [192] [193] 29 février 1968 Mandoil Océan Pacifique Nord, près de Warrenton, Oregon (États-Unis) 42 900 t [194] [195] 18 mars 1967 Torrey Canyon Libéria Unocal (USA) (propriétaire) / BP (affréteur) Îles Sorlingues (Grande-Bretagne) 119 000 t, pollution sur les côtes britanniques et françaises[85] [196] [197] [198] Par importance de volume déversé
Déversements pétroliers d'un volume de plus de 100 000 tonnes Source Situation Date Quantité déversée en tonnes Quantité déversée en barils Guerre du Golfe : puits de pétrole Koweït 15 février - novembre 1991 7 160 000 – 17 900 000 60 000 000 – 150 000 000 Puits de Lakeview États-Unis (Comté de Kern, Californie) 14 mars 1910 - septembre 1911 1 230 000 [86] 9 020 000Guerre du Golfe : terminaux pétroliers Koweït, Irak, Golfe Persique 19 - 28 janvier 1991 700 000 – 1 283 000 6 000 000 – 11 000 000 Plate-forme Deepwater Horizon États-Unis, Golfe du Mexique 4 avril - mi-juillet 2010 678 000 4 900 000 Plate-forme Ixtoc I Mexique, Golfe du Mexique 3 juin 1979 – 23 mars 1980 470 000 3 333 000 Atlantic Empress / Aegean Captain Trinité-et-Tobago, au large de Tobago 19 juillet 1979 287 000 2 105 000 Puits Ouzbékistan, Vallée de Ferghana 3 février 1992 285 000 2 090 000 ABT Summer Angola, 1 300 km au large 28 mai 1991 260 000 1 907 000 Fortuneship Iran, Golfe Persique novembre 1987 260 000 1 907 000 Champ pétrolifère de Nowruz Iran, Golfe Persique 10 février 1983 - mai 1985 260 000 1 907 000 Castillo de Bellver Afrique du Sud, Baie de Saldanha 6 août 1983 252 000 1 848 000 Amoco Cadiz France, Finistère 16 mars 1978 227 000 1 635 000 Son Bong Iran septembre 1985 200 000 1 466 000 MT Haven Italie, au large de Gênes 11 avril 1991 145 500 1 056 000 Puits D103 Libye 1er août 1980 142 800 1 046 700 Barcelona Iran mai 1988 140 000 1 026 000 Odyssey Canada, 700 milles au large de la Nouvelle-Écosse 11 novembre 1988 132 000 968 000 Torrey Canyon Royaume-Uni, Iles Scilly 3 mars 1967 119 000 860 000 Sea Star Iran, Golfe d'Oman 12 décembre 1972 115 000 843 000 Texaco Denmark Belgique, Mer du Nord 7 décembre 1971 106 300 779 000 cuves de stockage Koweït 20 août 1981 106 000 742 800 oléoduc Kharyaga - Oussinsk Russie 25 octobre 1994 104 400 731 000 Irenes Serenade Grèce, Pylos 23 février 1980 102 660 745 000 Urquiola Espagne, La Corogne 5 décembre 1976 101 000 733 000 M. Vatan Iran, Golfe Persique juillet 1985 100 000 722 000 Notes
- Ou responsable pour le déversement, ou opérateur / exploitant (plate-forme pétrolière).
- Tonnage total d'hydrocarbures perdus, même celui recueilli par les opérations de nettoyage, donc souillé par des éléments extérieurs (eau de mer, sable, gravier, etc.). N'est pas comptabilisé le pétrole « propre » récupéré par pompage directement dans les soutes.
- (fr) Détroit de Singapour : une collision de bateaux cause une fuite de pétrole, Radio Chine Internationale, 25 mai 2010
- (fr) Singapour : 7 kilomètres de plages fermés pour cause de marée noire, Maxisciences, 27 mai 2010
- 19 septembre. Puits définitivement scellé le
- estimation des spécialistes mandatés par le gouvernement américain. Selon l'
- estimations du gouvernement américain 25% du pétrole déversé auraient brûlé ou auraient été directement récupérés au niveau de la tête du puits, 25% se seraient naturellement évaporés ou dissouts, 24% se seraient dispersés en micro-particules dans les eaux du Golfe et 26% sous forme de galettes se seraient déposés au fond ou auraient été rejetés sur les plages. Selon les
- Equasis. Base de données
- La barge Samsung 1, à la dérive, percute l’Hebei Spirit à l'ancre et lui perfore trois citernes.
- C'est la pire catastrophe pétrolière qu'a connue la Corée du Sud.
- Les 2 200 t encore contenues dans les deux sections de l'épave sont récupérées.
- 2 064 t transportées. Le pétrolier coule à 28 km des côtes par 620 m de fond. Le pétrole resté dans les soutes de l'épave devait être pompé à compter de janvier 2007.
- Le bombardement de la centrale électrique de Jiyyeh touche les cuves de stockage. Quantité déversée dans la mer, une autre partie brûle durant plusieurs jours après les attaques.
- Le reste des 67 800 t transportées ainsi que les 440 t de fuel de soute sont pompés de l'épave brisée en deux dans le mois qui suit l'accident. Le pétrole répandu est traité avec des dispersants.
- Galice à 3 500 m de profondeur. Le reste des 77 000 t contenues initialement dans le navire est pompé en 2004 des soutes de l'épave. Remorqué au large, le pétrolier se brise en deux le 19 et coule à 240 km des côtes de la
- Manche. En France la pollution prend la forme d'arrivages de boulettes d'hydrocarbure à partir du 31 décembre et jusque durant le second semestre 2003, sur toute la façade Atlantique, de la frontière franco-espagnole jusqu'au nord de la
- Quantité directement déversées dans la mer. Le reste du chargement (11 200 t) est pompé des deux morceaux de l'épave immergée à 120 m de profondeur de juin à septembre 2000.
- Finistère (touché le 23 décembre), Morbihan (le 24), Loire-Atlantique (le 26), Vendée (le 27) et Charente-Maritime (le 31).
- Répandues par trois citernes de l’Evoikos.
- phoques à fourrure et lions de mer. L'une des plus importantes réserves naturelles mondiales de
- Le pétrolier chavire puis se brise en deux lors d'une tempête. La section avant s'échoue mais l'arrière coule par 2 500 m de fond au large des côtes de la préfecture de Shimane.
- Dont 360 t de fuel de soute. Quantité totale de pétrole transportée : 130 824 t. Les échouages répétés suite à plusieurs tentatives infructueuses de remise à flot ainsi que la tempête entraînent la détérioration de 21 des 24 citernes.
- Quantité de brut perdue par le Seki après être entré en collision avec le pétrolier émirati Baynunah.
- IOSC) avec une densité API de 32° API (source Département de l'Énergie américain, p. 7). Les combats entre l'UNITA et l'armée régulière pour le contrôle de Soyo provoquent la destruction de deux cuves qui s'enflamment. 400 000 barils (source
- 84 700 t de brut + plus de 1 500 t de fuel de soute.
- Le navire est volontairement échoué sur un banc de sable après avoir subi des dommages structurels au cours d'une tempête. Deux réservoirs laissent échapper du brut. Le pétrolier est remorqué au large mais coule le 27 à 185 km des côtes du Mozambique avant que son chargement n'ait pu être transféré sur un autre navire.
- La majeure partie du pétrole est consumée durant l'incendie qui se déclare à bord après l'échouage du navire ou se disperse en mer, une faible quantité est pompée de la section arrière.
- La même zone qui avait déjà été touchée en 1976 par le naufrage de l'Urquiola.
- C'est la deuxième (avec celle du Fortuneship) plus grande catastrophe pétrolière au monde en termes de volume due à un navire.
- bitume. C'est la plus importante catastrophe pétrolière en mer Méditerranée et la septième en termes de volume au niveau mondial due à un navire. 144 000 t de fuel lourd iranien et 1 500 t de fuel de soute, gazole et huiles. Une large partie du pétrole a été consumée lors de l'incendie qui a ravagé le navire durant 70 heures suite à son explosion et s'est déposée au fond de la mer sous forme de
- Aussi orthographié « Vista Bella ».
- Initiant sa retraite, l'armée irakienne sabote plus de 700 puits de pétrole.
- un de ses documents et citant un document de 1998 écrit par MM. Omar, Briskey, Misak et Asem avance un perte totale de plus de 60 millions de barils brûlés ou déversés sur le sol. La Federal Research Division of the Library of Congress (accessible en ligne dans un résumé des Country Studies) avance quand à elle un chiffre de 150 millions de barils. L'EPA américaine estime à la mi-1991 que 3 à 6 millions de barils ont brûlé par jour au plus fort des incendies. Pas d'estimation fiable pour l'ensemble du pétrole déversé. L´International Oil Spill Conference, dans l'
- EPA), plus de 500 au 1er octobre (source EPA), les derniers incendies sont maîtrisés en novembre. Le contrôle des puits est rendu plus difficile par la présence de mines antipersonnels déposées intentionnellement autour de certains d'entre eux afin de ralentir les équipes de secours (sources : IOSC, EPA). En juillet/août seuls 249 puits auparavant en feu ont été contrôlés (source
- USGS. Source :
- Federal Research Division of the Library of Congress. Source :
- USGS, non comptée la quantité déjà absorbée par le sol au niveau de ces lacs. Selon le Ministre koweïtien du pétrole cité par l'
- Mina Al-Ahmadi et du terminal de chargement iralien de Mina Al-Bakr Sabordage de 4 navires (dont des pétroliers irakiens) et sabotage du terminal pétrolier koweïtien de
- barils selon la NOAA et l'ONU, 11 millions de barils pour le chiffre le plus élevé prenant en compte d'autres fuites qui ont eu lieu jusqu'en juin depuis d'autres terminaux et des petits pétroliers irakiens coulés. En plus du pétrole directement déversé dans les eaux s'ajoute celui sous forme de résidus de combustion en provenance des puits à terre en feu. Estimation très difficile, entre 6 et 8 millions de
- Pratiquement tout le pétrole s'évapore avant de toucher les côtes en raison des caractéristiques de l'hydrocarbure.
- C'est la plus grave marée noire survenue aux États-Unis. Bien que moins importante en termes de volume déversé comparé à d'autres accidents dans le monde, l'impact environnemental est majeur.
- guerre Iran-Irak. C'est le plus grand navire jamais construit (458,45 m de long, 564 765 t de port en lourd). Endommagé par l'aviation irakienne dans le cadre de la
- guerre Iran-Irak. Détruit par bombardement durant la
- C'est la deuxième (avec celle de l’ABT Summer) plus grande catastrophe pétrolière au monde en termes de volume due à un navire.
- C'est la sixième plus grande catastrophe pétrolière au monde en termes de volume due à un navire.
- Dont 50 à 60 000 t directement déversées dans la mer, le reste ayant coulé avec l'épave, enfermé dans ses soutes. C'est la quatrième plus grande catastrophe mondiale en termes de volume due à un navire.
- Ou suivant les sources : 24 janvier (CEDRE), 4 février (Environmental Research)
- Ou avril (CEDRE)
- Ou mars (CEDRE)
- riser. La plate-forme subit une attaque aérienne irakienne (guerre Iran-Irak) en mars entraînant l'incendie du pétrole qui se déversait depuis l'incident initial. Ce puits est colmaté le 18 septembre. En mars la plate-forme n° 4, voisine, subit aussi une attaque irakienne. Le pétrole s'échappe et brûle durant deux ans jusqu'à ce que le puits soit condamné en mai 1985. En février un pétrolier heurte la plate-forme n° 3 qui entraîne une rupture du
- 11 morts au niveau du puits n° 3 et 9 au puits n° 4
- Marine Nationale. Le navire explose au large de l'Espagne mais reste à flot, dérive durant trois mois puis est coulé le 5 juillet au large de la Corse par la
- Dont 900 t de fuel lourd et gazole, dont 5 000 t enfermées dans la section avant qui coule par 100 m de fond. Le reste du chargement, 7 500 t, est récupéré de la section arrière.
- Une série d'explosions provoque un incendie qui dure jusqu'à ce que le navire coule le lendemain matin. L'épave engloutie continue de relâcher du pétrole durant des mois jusqu'à ce que le gouvernement prenne la décision de crever les poches avec des explosifs presque un an après l'accident.
- L’Independenta explose suite à la collision. Les deux navires prennent feu.
- mer de Marmara. Pas de rapport indiquant des opérations de nettoyage des côtes souillées. Il est supposé que la majeure partie du pétrole s'est consumé durant l'incendie qui a duré jusqu'au 14 décembre ou s'est dissout dans la
- La collision provoque une explosion qui enflamme le pétrole s'échappant du Burmah Agate. L'épave brûle jusqu'au 8 janvier 1980 et consume environ 48% du chargement. 38% du chargement est récupéré par transfert vers d'autres navires.
- Du Burmah Agate.
- 276 000 t de l’Atlantic Empress + 4 à 11 000 t de l’Aegean Captain (200 000 t de brut à bord). L’Atlantic Empress brûle durant 15 jours avant de sombrer. Ce naufrage est celui du plus grand navire ayant jamais sombré et c'est la plus grave catastrophe pétrolière en volume due à un navire.
- Koweït durant la guerre du Golfe. Aucune étude précise sur la quantité de pétrole perdue ni sur l'ampleur de la pollution n'a été réalisée et les estimations vont jusqu'à 1 500 000 t déversées suivant le CEDRE. Le puits ne sera maîtrisé que le 23 mars 1980 au terme de 295 jours de lutte. C'est la deuxième plus importante catastrophe pétrolière après celle survenue au
- noir de carbone, plus lourd que l'eau, transportées par le Gino se déversent directement dans la mer. Le navire et l'ensemble du produit coulent au Sud-Ouest d'Ouessant par 120 m de fond. Dont 1 000 t du Team Castor. 32 000 des 40 000 t de
- dispersants. Quantité de pétrole restant à bord lors de l'explosion du navire. Une partie de la cargaison brûle durant les 24 heures que dure l'incendie, la majeure partie restante est récupérée par pompage durant les semaines qui suivent après que la zone a été confinée par des barrages et arrosée de
- Les 42 membres d'équipage plus 7 ouvriers du terminal pétrolier.
- Quantité répandue en mer après l'explosion du navire. Le reste des 208 000 t transportées est transféré sur un autre navire.
- Estimations très divergentes suivant les sources.
- C'est la cinquième plus grande catastrophe pétrolière mondiale en volume due à un navire et l'une des principales en termes d'impact sur l'environnement.
- plan Polmar et la création du CEDRE en France ainsi que celle de rails de circulation dans la Manche. Cet accident entrainera la refonte du
- Le 23 la coque se fissure suite à une tempête et laisse échapper environ 18 000 t de pétrole jusqu'à ce que le navire prenne feu le lendemain et explose. L'incendie dure plusieurs heures puis l'épave sombre.
- Les vents et courants poussent la nappe vers l'Ouest qui se dissipe naturellement.
- L'ensemble du chargement est perdu en raison des mauvaises conditions météorologiques qui évitent en contrepartie au pétrole d'atteindre les côtes.
- Les 2 500 t qui subsistent dans l'épave immergée sont pompées en 1977.
- 25 membres d'équipage du navire, 1 soldat qui nettoyait les côtes et qui est emporté par la tempête, 2 plongeurs lors des opérations de pompage.
- Jusqu'à 100 km à l'intérieur des terres, due à l'épaisse fumée dégagée par l'incendie provoqué par les explosions du navire.
- Le pétrolier était à vide au moment de l'accident.
- Aviation navale meurent dans un accident d'hélicoptère lors d'une mission de reconnaissance de la pollution. Quatre personnels de l'
- barils de paraffine de l’Edgar M. Queeny. Lors d'une manœuvre celui-ci heurte le Corinthos qui explose, prend feu, se brise et coule. Ainsi que 2 000
- Du Corinthos.
- Le pétrolier explose après avoir heurté un haut-fond et se brise en trois. La section centrale et l'arrière coulent, l'avant est en flammes et s'échoue quelques jours après.
- Il est estimé que 40 à 50 000 t du chargement ont brûlé, que 25 000 t. se sont dissous en mer et que 15 000 t ont touché le littoral.
- naphta léger, 20 200 t de propane et 6 440 t de butane, le Pacific Ares de 14 835 t d'acier. La collision provoque l'explosion du Yuyo Maru qui prend feu ainsi que le Pacific Ares. Le pétrolier est remorqué à l'extérieur de la baie où il est coulé par bombardement le 27 novembre. Le Yuyo Maru est chargé de 20 830 t de
- Dont 4 000 t de fuel de soute.
- Aucune opération de nettoyage n'a eu lieu. 20 ans plus tard des dépôts dus à la catastrophe étaient encore visibles sur le littoral.
- Les deux navires sont en feu après la collision, celui de l’Horta Barbosa étant maîtrisé dans les 24 heures. Le Sea Star continue à être la proie des flammes jusqu'au moment de couler le 24 décembre.
- registre de la Lloyd's. Le fait qu'une large quantité du pétrole ait coulé sous la glace qui recouvrait en grande partie la baie rend les estimations difficiles. Le tonnage de brut répandu est sujet à controverse, certaines sources avançant des chiffres qui seraient en contradiction avec les capacités d'un navire du même nom enregistré sur le
- L'usage de dispersants à mauvais escient et mal adaptés se révèlera être une autre source de grave pollution. C'est la première grande catastrophe qui met en alerte l'opinion publique sur le danger des marées noires.
- Lakeview Gusher of 1910, Maricopa, California, Lakeview Gusher Site Rintoul, William, Drilling Through Time, pp. 13-15, (Sacramento, California: California Department of Conservation, Division of Oil and Gas, 1990),
Annexes
Références
Récapitulatif des principales sources utilisées dans l'article
- CEDRE
- OCDE : rapport 2001, rapport 2004
- (en) NOAA Incident News
- (en) International Tanker Owners Pollution Federation Ltd (ITOPF), rapport 2002
- (en) Environmental Research Consulting
- (en) International Oil Spill Conference (IOSC)
- (en) MArine Pollution moniotoring and mitigation by REmote Sensing (MAPRES) (site indisponible lors de la mise à jour de cette page en 2011)
- (en) Gasbridge
- (en) Petroleum Association of Japan
- (en) American Institute of Marine Underwriters
- (en) NOAA Oil Spill Case Histories
- (en) Greek Naval Architecture & Marine Engineering
- Ministère français de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
- (en) Centre Régional Méditerranéen pour l'Intervention d'Urgence contre la Pollution Marine accidentelle (REMPEC)
- Fonds Internationaux d'Indemnisation pour les Dommages dus à la Pollution par les Hydrocarbures (FIPOL/IOPC Funds)
- (en) International Maritime Organization (IMO)
- (en) Marine Accident Investigation Branch (Département du Transport britannique)
- (en) The Mariner Group
- (en) Rapport au Parlement britannique
- (en) American University of Washington Trade and Environment Database
- (en) Northwest Pacific Action Plan/Marine Environmental Emergency Preparedness and Response Regional Activity Centre (NOWPAP/MERRAC)
- (en) Rapport de la Commission européenne
- (en) Maritime and Port Authority of Singapore : rapport, Centre de presse du gouvernement
- (en) Département de l'Énergie des Philippines : Présentation, FaQ
- Coordination Marée Noire
- (en) California State Lands Commission
- (en) NASA Safety Center
- (en) WWF
- (en) Zerkalo Nedeli
- Guerre du Golfe : rapport des Nations Unies, Librairie du Congrès américain, rapport environnemental, International Oil Spill Conference, EPA : journal juillet/août 1991, rapport au Congrès
- Deepwater Horizon : Restore the Gulf (gouvernement des États-Unis), ESRI
Articles connexes
- Pétrole
- Raffinage du pétrole
- Champ pétrolier
- Plate-forme pétrolière
- Puits de pétrole
- Pétrolier
- Dépôt de pétrole
- Baril
- Marée noire
- Catastrophe environnementale
Liens externes
- Marées Noires.com : Dossier pédagogique sur les marées noires.
- Étude : Les pollutions marines accidentelles. Au-delà du pétrole brut, les produits chimiques et autres déversements en mer.
- Du Torrey Canyon (1967) au Prestige (2002) : condensé historique des progrès technologiques et méthodologiques de lutte contre les marées noires.
- CEDRE : Portail sur les pollutions accidentelles de l'eau, accès à des listes alphabétiques et chronologiques.
- (en) Statistiques de l’International Tanker Owners Pollution Federation Limited.
- (en) NOAA : Portail d'information sur les incidents maritimes.
- (en) NOAA : Cas d'études de marées noires (1967 à 1991).
- (en) Google map des principales marées noires classées par tonnage et par décennies depuis 1960. Note : certains sites d'accidents sont mal placés.
- Portail du monde maritime
- Portail de l’environnement et du développement durable
Catégories :- Marée noire
- Liste du domaine maritime
- Liste de catastrophes
Wikimedia Foundation. 2010.