- 21e régiment d'infanterie
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21e régiment d'infanterie de ligne
Le 21e régiment d'infanterie de ligne est un régiment de l'armée française crée en 1589. Ancien régiment de Vaubécourt .
21e Régiment d'Infanterie
Insigne régimentaire du 21e R.I.Période 1589 – 1963 Pays France Branche Armée de terre Type Régiment d'infanterie Rôle Infanterie Garnison Langres (1914) Ancienne dénomination régiment de Vaubécourt Devise Je passe quand même Inscriptions sur l’emblème Wagram 1809
Moskowa 1812
Sébastopol 1854-55
Solférino 1859
Notre-Dame De-Lorette 1914
Verdun 1916
La Malmaison 1917
Somme-Py 1918
AFN 1952-1962Anniversaire Saint-Maurice Guerres Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Bataille de France
Seconde guerre mondiale
Guerre d'AlgérieFourragères aux couleurs du ruban de la Médaille militaire Décorations Croix de guerre 1914-1918 quatre palmes
Médaille d'or de la Ville de Milanmodifier Sommaire
Création et différentes dénominations
Filiation:
- Ancien régiment de Vaubécourt créé en 1589 (au début du règne d'Henri IV) par Henri de Nettancourt, Comte de Vaubécourt, gentilhomme lorrain. admis au service de la France le 24 avril 1610.
- Dénommé Régiment de Guyenne: décembre 1762 à 1791.
(d'Espagny, Bandeville, Nettancourt, Mailly, Beuil, Boufflers, Pons, Marsan, Bouzols, Talaru, Chastellux, Guyenne)
- De 1616 à 1635 de nouveaux régiments devinrent permanents. On les surnomma les "petits vieux". Comme les 21e R.I , 13e R.I , 15e R.I , 17e R.I , 19e R.I, 48e R.I.
- 1646: Entragues
- 1669: Vaubécourt
- 1647: Espagny
- 1669: Bandeville
- 1677: Vaubécourt
- 1695: Nettancourt
- 1704: Mailly-la-Houssaye
- 1708: Bueil-Racan
- 1712: La Brosse
- 1713: Boufflers-Rémiancourt
- 1717: Pons
- 1735: Marsan
- 1743: Bouzols
- 1745: Mailly
- 1758: Talaru-Chalmazel
- 1761: Chatellux
- 1762: Guyenne
- 1791: 21e Régiment d'infanterie.
- 1794: 21e Demi-brigade de bataille.
- 1796: 21e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne.
- 1803: 21e Régiment d'Infanterie de Ligne.
- 1816: Légion d'Ille et Vilaine.
- 1882: 21e Régiment d'Infanterie.
- 1914: A la mobilisation, il donne naissance au 221e Régiment d'Infanterie
- 1919: En décembre, il est renforcé par le 3e bataillon du 164e Régiment d'Infanterie qui vient d'être dissous
- 1940: Dissous.
- 1944: 21e Régiment d'Infanterie.
- 1946: Dissous.
- 1956: 21e Régiment d'Infanterie.
- 1959: Son 3e bataillon va former le 8e Bataillon de Zouaves
- 1963: Dissous.
Refrain
« Où, dis moi, s'illustra ton Drapeau ?
A Wagram et à Solférino »Colonels/Chef de brigade .
- 1805: Decouz
- 1809: Ducrest
- 1812: Chevalier Teullé
- 1813: Guignard
- 1814: Carré
- 1815: Ledoux
- 1815: Picot de Peccadeux
- 1821: Chevalier Bérard de Gouttefrey
- 1830: Lefol
- 1831: François
- 1839: Lebouterel
- 1848: de Baillou
- 1852: Avron
- 1854: Lefèvre
- 1859: de Fontanges de Couzan
- 1862: Boyer
- 1867: Morand
- 1871: Gaday
- 1876: Prudhomme
- 1882: Buffenoir
- 1888: Rosenwald
- 1894: Michel
- 1894: Delrieu
- 1914: colonel Frisch[1]
- 1914: chef de bataillon Faivre[2]
- 1914: chef de bataillon Gentelet
- 1914: lieutenant-colonel Lecoanet[3]
- 1916: chef de bataillon Sermage
- 1916: lieutenant-colonel de Riencourt
- 1917: lieutenant-colonel Lardant
- 1918: lieutenant-colonel Weiller
- 1939: lieutenant-colonel Lambert
Historique des garnisons, combats et batailles du 21e RI
Ancien Régime
Le régiment de Vaubécourt est de toutes les guerres de la Monarchie. Sous le nom de régiment de Bandeville, en 1675 il participe à la glorieuse campagne de Turenne en Alsace. A la bataille de Türkheim il oblige l'ennemi à repasser le Rhin. Devenu régiment de Guyenne en 1752, il entre dans la légende avec le célèbre "Fanfan la Tulipe".
Guerres de la Révolution et de l'Empire
Il est dénommé 21° Demi-Brigade puis 21° Régiment d'Infanterie.
- 1793: Landau (Allemagne)
- 1796: Armée d'Italie
A la bataille de Lodi, aux cris de "Vive la République" les grenadiers traversent un pont sous une grêle de mitraille, culbutent les Autrichiens et prennent leur artillerie. A Novi (1799), le Sergent-Major Pauly, sommé de se rendre, prononce les paroles "Je passe quand même" qui sont devenues la devise du régiment (voir son insigne ci-dessus).
A Averstraest (Allemagne), une compagnie s'empare de Oüstrin et y désarme 4.000 Prussiens; puis Bataille d'Eylau (Allemagne) en 1807.
- 1809-1811: Armée d'Allemagne et du Rhin (Eckmühl, Wagram]en Autriche ).
- 1812: Grande Armée - 1er corps d'Armée. (Smolensk, Valoutina,La Moskowaen Russie ).
- 1813: Grande Armée (Dresde)
- 1815: Armée du Nord - 1er corps d'Armée (Waterloo)
1815 à 1848
En 1830, à la fin de la Restauration, les fantassins du 21° R.I. débarquent en Algérie, s'illustrent à la prise d'Alger et occupent Oran et Blida.
Second Empire
- 1854-1856: Campagne d'Orient (siège de Sébastopol)
- 1859: Campagne d'Italie (Melegnano, Solférino)
1870 à 1914
- 1870: Armée du Rhin et Armée de Châlons.
- Batailles:
- Froeschwiller
- Beaumont
- Sedan
- Siège de Strasbourg
De 1871 à 1914, le 21e R.I. s'installe à Langres, ville qui deviendra sa garnison traditionnelle.
Première Guerre mondiale
Durant 4 ans le régiment fait partie de la 13° D.I.
1914
- août/septembre: Vosges - bataille des Frontières - vallée de la Bruche - Plaine - Celles-sur-Plaine - Col de la Chipotte - bataille de la Marne - camp de Mailly - Sommesous - Sompuis - Champagne: le bois Sabot -
- octobre/décembre: La Course à la mer - Artois - Aix-Noulette - fosse n°5 de Loos - Notre-Dame-de-Lorette - le Rutoire - Fosse Calonne - bois de Bouvigny, de Berthonval.
1915
- janvier: Artois - Vermelles - Fosse Calonne.
- février/mars: repos Hersin-Coupigny - Artois.
- avril/mai: Bois de Bouvigny - Bois de la Faisanderie - Notre-Dame-de-Lorette.
- mai/juin: offensive du 9 Mai - deuxième bataille d'Artois.
- juillet/août: Notre-Dame-de-Lorette - repos Bailleul-les-Pernes.
- août/octobre: troisième bataille d'Artois - Notre-Dame-de-Lorette - Souchez - Bois de Givenchy
- octobre/novembre: Repos Verchin.
- novembre/décembre: Artois - scteur Bois en Hache, Givenchy-en-Gohelle - repos Bernicourt.
1916
- janvier: repos Bermicourt
- février: instruction camp de Saint-Riquier (région d'Abbeville)-
- mars: Verdun: bois d'Hardaumont, bois du Thillat.
- avril: repos Juvigny-sur-Marne.
- avril/juillet: Champagne: Savate, Tahure.
- juillet/août: Bataille de la Somme: Estrées-Déniécourt, bois Soyécourt.
- octobre/novembre: repos Juvignies
- novembre/décembre: secteur Ablaincourt - sucrerie de Génermont.
- décembre: camp de Villersexel, travaux secteur Dannemarie.
1917
- janvier/mars: travaux secteur Dannemarie.
- mai/août: bataille du Chemin des Dames: secteur du Moulin de Laffaux, la Malmaison, ferme de Mennejean.
- août/octobre: instruction région Montgobert, Vivières.
- octobre/novembre: bataille de la Malmaison - Vaudesson, femr de Rosay, vallée de l'Ailette.
- novembre/décembre: repos région Faremoutiers.
- décembre: travaux à la frontière suisse, entre Delle et Pfetterhouse - repos Villersexel.
1918
- janvier/mai: Vosges: vallée de la Fecht, Metzeral, Sondernach.
- mai/juin: troisième bataille de l'Aisne: camp Ville-en-Tardenois, Jonchery-sur-Vesle, vallée de la Vesle, Breuil - passages de la Marne à Damery, Reuil.
- juin/août: bataille défensive de Champagne - nord de Suippes - bois du Cameroun
- août/septembre: repos Vésigneul-sur-Marne - Omey.
- septembre: Champagne - le trou Bricot - camp est de Somme-Suippe.
- septembre/octobre: bataille offensive de Champagne - Somme-Suippe, crête d'Orfeuil - route Orfeuil-Liry.
- octobre: repos région Sainte-Ménehould.
- octobre/novembre: Cernay-les-Reims
- novembre: Ardennes - Saint-Fergeux, Wassigny, Belval. ouest Charleville-Mézières.
Entre-deux-guerres
Le 21e R.I. participe à la Fête de la Victoire, à Paris, le 14 Juillet 1919; son drapeau, décoré de la Croix de Guerre avec 4 palmes et de la fourragère aux couleurs de la Médaille Militaire, passe sous l'Arc de Triomphe.
Après un séjour dans les territoires occupés de Rhénanie, le 21e R.I. regagne sa garnison d'avant-guerre, Langres, une partie s'installant à Chaumont.
Seconde Guerre mondiale
1939 la déclaration de guerre trouve le régiment sous les ordres du lieutenant colonel Lambert il appartient à la 13e division d'infanterie il est en couverture dans le Haut-Rhin. Pendant tout l'hiver il sera employé à l'organisation défensive de l'extrémité Sud de la ligne Maginot, prêt à combattre en liaison avec l'Armée Suisse dans le cas d'une violation de la neutralité helvétique.
L'Allemagne ayant attaqué brusquement en Belgique, le régiment s'engage dans la bataille de la Somme le 27 Mai, face à Amiens occupé. Jusqu'au 7 Juin, il oppose une résistance farouche aux violents assauts d'un ennemi très supérieur en nombre et en moyens. Puis commence la tragique retraite de France au cours de laquelle les rescapés de la Somme s'arrêteront 4 fois pour tenter de ralentir l'impitoyable avance de l'envahisseur (combat sur la rivière Poix 8 Juin - Bataille de l'Oise, 10 et 12 Juin - Combat sur l'Orge, 13 au 15 Juin - Défense de la Loire à Loury, le 17 Juin).
Le 7 Août 1940 le régiment est dissous. Plus de 600 morts, en moins d'un mois de campagne, attestent que l'honneur de l'ancien Royal-Guyenne est sauf.
En mars 1945 des F.F.I. de l'Ouest reconstituent un nouveau 21e R.I. et vengent leurs malheureux ainés de 40 en participant à la réduction de la poche allemande de Saint-Nazaire.
La seconde Guerre Mondiale terminée, le régiment est à nouveau dissous en Novembre 1945
Depuis 1945
Les traditions du 21e régiment d'infanterie sont conservées par le groupement de camp de Canjuers.
Reconstitué à Strasbourg en Mai 1956 avec des rappelés, le régiment est envoyé d'urgence en Algérie où la situation s'aggrave. Débarqué à Oran en Juin, il est dirigé sur la région de Sidi-Bel-Abbés. Le P.C. s'installe au Télagh.
A partir de 1957 le régiment prend la physionomie suivante : - P.C. et C.C.S. à Le Télagh. - P.C. du 1er Bataillon à Bossuet (aujourd'hui Dhaya) puis à Bedeau (aujourd'hui Ras Elma) - P.C. du 2e Bataillon à Zegla - P.C. du 3e Bataillon à Slissen.
Le 1er Juin 1959, le 3e Bataillon devient 8e Bataillon de Zouaves. Le régiment est réorganisé à 11 compagnies, puis à 8.
Son Secteur d'environ 8.000 km2 correspond approximativement à l'Arrondissement du Télagh. Ses unités occupent, en outre des localités ci-dessus, depuis El Gor à l'Ouest jusqu'à Taoutmout à l'Est distantes d'une centaine de kilomètres, aussi les postes de Guet El Beida, de Krechba, d'Oued Sebaa, de Tefessour et, plus au Sud, ceux d'El Hammam et de Marhoum où la C.P. (Compagnie Portée), dotée de Jeeps et de camions, couvre une grande zone de hauts plateaux, quasi désertique où ne pousse que l'alfa (spart) qui s'étend, au Sud, jusqu'au Chott Ech Chergui.
A la fin de l'été 1961, tout le régiment fait mouvement vers Oran et ses compagnies s'y installent, sauf la C.P. à Aïn Tessa par Bou Tlélis, ainsi qu'à Sidi Bakhti et à M' Sabiah. En 1962, elle regagne Oran et va participer au maintien de l'ordre dans la ville à l'époque des attentats de l'l'O.A.S.
En 1963, année qui a suivi les accords d'Evian et le "cessez-le-feu", le régiment est dissous.
Fait d'armes faisant particulièrement honneur au régiment
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes [4],[5]:
Décorations
Sa cravate est décorée de la Croix de Guerre 1914-1918 avec 4 palmes puis de la Médaille d'or de la Ville de Milan .
Il a le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.
Devise
Je passe quand même.
Voir aussi
Liens internes
Notes et références
- ↑ Grièvement blessé pors de combats du massif forestier de « la Chatte Pendue », Plaine (Bas-Rhin),vallée de la Bruche.
- ↑ Tué devant le Bois Sabot, en septembre 1914.
- ↑ Grièvement blessé dans le bois d'Hardaumont, le 9 mars 1916.
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
- ↑ Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
Souces et bibliographie
- Ministère de la Guerre, Historiques des Corps de Troupe de l'armée française 1569-1900, Berger-Levrault & Cie Éditeurs, Paris, 1900, relié cuir 28,5 X 18,5 cm, 782 p.
- Andolenko (Général), recueils d'historiques de l'infanterie française, 2e édition 1969, Eurimprim éditeurs, Paris, Imprimerie de Clairvivre Dordogne, relié 31,5 X 23,5 cm, 413 p.
- Yvick Herniou & Éric Labayle, Répertoire des corps de troupe de l'armée française pendant la grande guerre, Tome 2, Chasseurs à pied, alpins et cyclistes, Unités d'active de réserve et de territoriale, Éditions Claude Bonnaud, Château-Thierry, 2007, 446 p., broché 14x24 (ISBN|2-9519001-1-2)
- Historique sommaire du 21e Régiment d'infanterie au cours de la Guerre 1914-1918,Imprimerie Moderne, Langres, 1920, 58 pages.
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