- Sainte-Marie-de-Sayabec
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Sayabec
Sayabec
Vue sur le village de Sayabec
Localisation de Sayabec dans la MRC de La MatapédiaAdministration Pays Canada Province Québec Région Bas-Saint-Laurent Comté ou équivalent La Matapédia Statut municipal Municipalité Constitution 24 décembre 1982 Maire
Mandat en coursDanielle Marcoux
2005 - 2009Démographie Population 1 953 hab. (2006) Densité 13 hab./km2 Gentilé Sayabécois, Sayabécoise Géographie Coordonnées
géographiquesAltitudes mini. 158 m — maxi. 326 m Superficie 130,29 km2 Fuseau horaire UTC-5 Indicatif +1 418 536 Code géographique 24 07085 Sayabec (API: /se.bɛk/) est une municipalité canadienne située dans la municipalité régionale de comté de La Matapédia dans l'est du Québec. Situé dans la vallée de la Matapédia formée par les monts Chic-Chocs à la pointe nord-ouest du lac Matapédia, ce village du Bas-Saint-Laurent a une vocation agricole et forestière[1]. Sayabec est l'une des trois principales municipalités de La Matapédia.
L'endroit, habité depuis 500 ans avant J.-C. par les Amérindiens micmacs[2], a vu l'établissement du premier colon canadien-français en 1833. C'est vers la fin du XIXe siècle que les colons commencèrent à arrivée en plus grand nombre à Sayabec avec l'implantation de moulins et d'usines de sciage pour le bois grâce à la construction du chemin de fer de l'Intercolonial[3],[4]. La municipalité fut constituée officiellement en 1887 en tant que municipalité scolaire sous le nom de Sainte-Marie de Sayabec et la paroisse catholique fut érigée canoniquement en 1894. En 1917, le village de Saindon se détache de cette municipalité[5]. Celui-ci prend le nom de village de Sayabec en 1951. En 1982, les deux villages sont de nouveau réunis dans la même municipalité sous le nom actuel de Sayabec.
Avec sa population de près de 2 000 habitants, Sayabec est la troisième plus grande municipalité de la vallée après Amqui et Causapscal. Grâce à l'usine de panneaux particules Panval, la plus grosse industrie de la vallée, Sayabec est un centre économique important pour la MRC[6],[7].
Sommaire
Toponymie
Article connexe : Langue micmaque.Sayabec est prononcé « Sébec »[1]. Ce toponyme provient du mot micmac sepeg signifiant « rivière obstruée » ou « rivière remplie »[1]. Cette appellation vient du fait que la rivière obstruée par des barrages de castors se remplit davantage. Le castor est ainsi devenu le symbole représentant la municipalité de Sayabec[1]. D'autre part, on devrait plutôt lire « Sakpediak » pour : sak, remplie ; et, pediak, rivière[8]. De plus, les Micmacs prononçaient « Sakbak » (Sébec) par contraction. Le toponyme Sakpediak a d'ailleurs inspiré le titre de l'œuvre littéraire fantastique de Pâquerette Béland qui est native de Sayabec, Sakpediak, mission de routine publié chez la Fondation littéraire Fleur de lys[9]. La rivière qui sillonne le village, anciennement appelée la rivière noire, est aussi nommée rivière Sayabec.
D'autres sources veulent que « Sayabec » serait issu du mot micmac siapeg qui signifie « prolongement du lac » ou « petit golfe » en faisant référence au prolongement du lac Matapédia.
Les gentilés sont nommés Sayabécois(es) que l'on prononce « Sébécoua(se) »[10],[1].
Géographie
Article connexe : Géographie du Québec.Situation et topographie
Sayabec est situé sur le versant sud du fleuve Saint-Laurent à 375 km au nord-est de Québec, à 350 km à l'ouest de Gaspé et à 100 km au nord du Nouveau-Brunswick à vol d'oiseau. Les villes principales près de Sayabec sont Rimouski à 60 km et Mont-Joli, à 30 km à l'ouest, Matane, à 40 km au nord, ainsi que Amqui, à 20 km à l'est. La municipalité est bordée par Saint-Moïse à l'ouest, par Val-Brillant à l'est, par Saint-Cléophas au sud et par Sainte-Paule au nord. Le village est divisé en deux parties : la partie principale près du lac Matapédia ainsi que d'une seconde partie près du lac Malcolm. La population totale de ces deux parties est d'un peu plus de 2 000 habitants. La municipalité s'étend sur une superficie de 130 km2 à la pointe nord-ouest du lac Matapédia. Les régions boisées couvrent 47,9 % ce cette superficie et l'eau 8,4 %, le reste du territoire étant déboisé (43,7 %). 35 % du territoire sayabécois est propice à l'agriculture.
La municipalité de Sayabec est située dans la partie ouest de la municipalité régionale de comté de La Matapédia qui se situe dans la région administrative du Bas-Saint-Laurent. La paroisse de Sayabec, Saint-Nom-de-Marie, fait partie de l'Archidiocèse de Rimouski, plus précisément dans la région pastorale de La Matapédia. La municipalité fait également partie de la sous-région touristique de la vallée de la Matapédia qui se situe dans la région touristique de la Gaspésie.
La géographie du village est sise dans celle de la chaîne de montagnes des Appalaches sur un flanc des monts Chic-Chocs et, plus précisément, dans la section des monts Notre-Dame. Sur le territoire sayabécois, les sommets atteignent 350 m tandis que la municipalité est à une altitude moyenne de 200 m. Le territoire sayabécois est une vaste plaine propice à l'agriculture et abondante en bois traversée par quelques rivières[11]. En fait, les terres de Sayabec et de Val-Brillant sont les plus propices à l'agriculture de la vallée de la Matapédia[12].
Hydrographie
Le territoire sayabécois est composé de deux bassins versants. Le principal est celui qui se déverse dans le lac Matapédia qui couvre environ 60 % du territoire. Celui-ci comprend notamment le lac Matapédia et les rivières Sayabec (anciennement nommée la rivière noire) et Saint-Pierre. Le lac Matapédia est reconnu pour la pêche au touladi et à la truite mouchetée[13]. En plus de la pêche, le printemps constitue une période idéale pour l'observation d'oiseaux aquatiques sur le lac Matapédia[14].
Le second bassin est celui qui se déverse dans la rivière blanche qui couvre le territoire restant (40 %). Ce dernier est composé principalement des lacs Malcolm et Squaw ainsi que des rivières blanche, Arthur, Édouard, Roy et des Sauvages. Le lac Malcolm, situé au nord du village, est une attraction intéressante pour la pêche, le camping et les activités nautiques.
Article détaillé : Lac Matapédia.Géologie
Le roc de Sayabec a été formé lors de l'orogenèse des Appalaches. Le nord de la municipalité est formé lors de l'orogenèse taconienne au Silurien. Les roches sont composées de mudrock, de calcaire, de schiste, de grès et de conglomérat qui date du Cambrien et de l'Ordovicien. Le sud de la municipalité a quant à lui été formé lors de l'orogenèse acadienne au Dévonien. Il est composé de mudrock, de grès fin, de calcaire fossilifère et récifal, d'argilite, de grès quarztique et de basalte datant du Silurien et du Dévonien inférieur[15].
Le tout a subit l'érosion, dont la glaciation du Wisconsin, qui a laissé de nombreux dépôts glaciaires.
Climat
Le fait d'être entouré des monts Chic-Chocs crée un climat bien particulier dans la région de Sayabec. En effet, un hiver long et très neigeux ainsi qu'un été humide et chaud y sont caractéristiques. Les températures maximale et minimale sont respectivement 34,5 et -34,8 degrés Celsius entre 2001 et 2009[16].
Géographie humaine
Démographie
Article connexe : Démographie de La Matapédia.Population de Sayabec[17],[18] Année Nombre d'habitants Année Nombre d'habitants 1901 965 1961 3 147 1911 2 208 1971 2 355 1921 3 216 1981 2 173 1931 3 221 1991 2 088 1941 3 160 2001 1 999 1951 3 313 2006 1 953 Selon Statistiques Canada, la population de Sayabec en 2006 était de 1 953 habitants, occupant surtout la portion sud du territoire[1]. La tendance démographique des dernières années pour la municipalité suit celle de la Gaspésie, c'est-à-dire une décroissance. En effet, en 2001, la population était de 1 999 habitants ; ce qui correspond à un taux de décroissance de 2,3 % en cinq ans. L'âge médian de la population sayabécoise est de 43 ans[18].
Le nombre total de logements privés dans le village est de 867. Cependant, seulement 790 de ces logements sont occupés par des résidents habituels[18]. La majorité des logements de Sayabec sont des maisons individuelles.
Statistique Canada ne recense aucun immigrant habitant Sayabec[18]. La quasi-totalité de la population de Sayabec a le français pour langue maternelle ; une dizaine de Sayabécois ont une autre langue que le français et l'anglais en tant que langue maternelle[18]. 9 % de la population maîtrise l'anglais[18]. Cependant, il y a déjà eu des Anglais résidant à Sayabec. En effet, ils étaient venus de Métis et de la Gaspésie pour travailler à la Compagnie[19]. Ils avaient une école anglaise et un lieu de culte de la United Church of Canada appelé « la mitaine »[19]. Ce lieu de culte était une maison qui fut construite aux débuts des années 1900, mais elle cessa d'être utilisée en 1945 lorsque les offices religieux étaient dorénavant donnés dans un bureau derrière le magasin de la Compagnie[19]. « La mitaine » est maintenant démolie[19].
Le taux de chômage dans le village était de 16,8 % en 2006. Le revenu médian des Sayabécois est de 14 902 $ après impôt et 20,7 % de la population adulte a un revenu faible avant impôt[18].
35 % de la population de Sayabec âgée de plus de 15 ans n'ont pas de diplôme d'études tandis que 21 % des membres de cette population n'ont que le diplôme d'études secondaire et 5 % ont un diplôme de niveau universitaire[18]. Les deux domaines d'études principaux des Sayabécois sont « le commerce, la gestion ou l'administration publique » ainsi que « le génie, l'architecture et les services similaires. » Tous les diplômés sayabécois ont effectué leurs études à l'intérieur du Canada[18].
État matrimonial de la population de Sayabec âgée d'au moins 15 ans[18] Célibataires ne s'étant jamais mariés Marié(e)s et non-séparé(e)s Séparé(e)s ou divorcé(e)s Veufs ou veuves 45,0 % 36,0 % 10,5 % 1,3 % Transports
La municipalité de Sayabec est située sur l'axe de communications principal du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie qui est composé de la route 132, du chemin de fer de la Matapédia et du Golfe, entre Mont-Joli et Amqui.
Il y a deux trains passagers de Via Rail circulant sur le chemin de fer : Le Chaleur et L'Océan[20]. Ces trains font une halte à Sayabec sur demande au passage à niveau avec la rue Lacroix[21],[22]. De plus, ils sont souvent attachés ensemble lors de leur passage à Sayabec.
Les autobus interurbains de la compagnie Orléans Express desservent la municipalité de Sayabec pour les voyages suivant la route 132 en direction de Rimouski et de Matapédia[23]. Le terminus est situé dans un dépanneur sur la rue Lacroix.
L'aéroport régional de Mont-Joli est situé à 47 km au nord-ouest de Sayabec[23].
Sayabec a été le premier village du Québec à se doter de pavement en macadam dès 1910 avant l'arrivée de l'asphalte[24]. Les noms de rue à Sayabec portent pour la plupart des noms de famille de personnalités ou de familles ayant marqué l'histoire du village. Les habitations de Sayabec sont dotées de numéro civique depuis 1967 pour le village et depuis 1986 pour la paroisse[25]. Les travaux de construction du pont de la rivière St-Pierre débutèrent le 1er juillet 1896[26]. Le pont sur la rivière Sayabec (alors appelée la rivière noire) fut construit en 1872 et refait en juillet 1943[26]. Sayabec avait un pont couvert sur la route menant à Saint-Cléophas. Il fut réparé en 1943 et repavé en 1945, mais il fut remplacé par un pont en béton en 1959 avant que la sauvegarde du patrimoine ne soit prise en compte[26].
Histoire
Développement de la région
Articles connexes : Histoire de la vallée de la Matapédia et Pierre Brochu.La région fut fréquentée avant le XVIIe siècle puisque les Amérindiens micmacs habitaient la vallée de la Matapédia bien avant l'arrivée des premiers colons. En 1694, la seigneurie du lac Madapequia (ou Matapédia) est concédée à Charles-Nicolas-Joseph D'Amours par le gouverneur de la Nouvelle-France, le comte de Frontenac. Cependant, ce propriétaire ne vînt ni habiter ni exploiter le territoire et ne céda pas officiellement la seigneurie. C'est la construction du chemin Kempt de 1830 à 1832 et du chemin Matapédia de 1847 à 1862 qui permirent la colonisation de la vallée de la Matapédia. Ensuite, le chemin de fer de l'Intercolonial construit de 1870 à 1872 fut un catalyseur important pour l'établissement de l'industrie forestière dans la vallée[8],[1].
Le premier habitant de la vallée de la Matapédia, Pierre Brochu (1795-1871), natif de Saint-Vallier de Bellechasse[4], s'installa précisément dans la région sayabécoise[1]. Aujourd'hui, une rue et un parc dans le village de Sayabec ont été nommés en son honneur. La route principale traversant Sayabec a longtemps porté le nom de « route Nationale - Brochu » avant d'être rebaptisée en octobre 1866. De plus, une croix commémorative fut érigée à sa mémoire à l'endroit même où il s'établit en 1833 lors de la construction du chemin Kempt. En effet, c'est cette année-là, suite à de nombreux accidents où des voyageurs mouraient de froid, de misère ou de noyade, que le Parlement du Canada a demandé l'installation de quatre postes avec gardien le long du chemin Kempt pour servir de secours en cas de besoin et d'hébergement des voyageurs et des postillons. Pierre Brochu remplit cette fonction de gardien au poste situé à la tête du lac Matapédia où se situe actuellement Sayabec de 1833 jusqu'à sa mort en 1871. Après son décès, sa seconde épouse, Marcelline Dumas, continua la culture de la terre pendant huit ans[4].
Même si le premier colon s'établit aussi tôt qu'en 1833, il faudra attendre l'implantation de la compagnie John Fenderson vers la fin du XIXe siècle pour voir la venue de colons à Sayabec[3]. Dès lors, davantage de gens déménagèrent à Sayabec pour travailler aux moulins que pour défricher les terres. Les Fenderson sont les premiers véritables industriels de la vallée. Ils achetèrent le moulin à bardeaux de McPherson et firent bâtir une usine de sciage et de planage. Finalement, ils achetèrent la Seigneurie du lac Matapédia en 1910[3]. Les colons arrivaient surtout des comtés de Rimouski et de Matane[27].
Développement de la municipalité
La première constitution officielle de la municipalité se fit le 18 février 1887. Cette constitution s'est fait en premier lieu en tant que municipalité scolaire au lieu d'en municipalité de paroisse comme c'était la coutume au Québec tant l'éducation était importante pour les colons de la région[27]. La première école fut bâtie en 1892 sur la rue de l'Église[27]. Pour la construction de cette école, chaque Sayabécois devaient fournir 24 pieds de cèdre équarri de 8 pieds par arpent de terre qu'il possède[27].
En 1890, une mission catholique est établie sous le nom de Sainte-Marie de Sayabec[1]. La paroisse catholique est érigée canoniquement le 29 novembre 1894 et la municipalité de paroisse est constituée officiellement le 1er avril 1895 sous le même nom que la mission fondée cinq ans auparavant[1],[5]. Le premier maire de la municipalité fut Victor Thibault et le premier secrétaire-trésorier fut François Gagnon[5]. Une résolution du conseil municipal adoptée à l'unanimité le 20 mai 1895 stipule que le français est la seule langue utilisée pour les débats et les affaires municipales[28]. Le développement de Sayabec va bon train et voit la construction de son premier aqueduc en 1903 par Théophile Fournier[29], l'établissement de la caisse populaire par le curé Joseph-Cléophas Saindon en 1907 et la construction des trottoirs en madriers en 1908. Le 28 août 1908, un important incendie se déclara dans une grange et détruisit plusieurs habitations et établissements commerciaux[30]. Le téléphone fut installé à Sayabec avant l'électricité. En effet, en 1908, le premier central téléphone fonctionna chez Philippe Poitras[31]. Sayabec est le premier village de la province de Québec à se doter de chemin en macadam lorsque celui-ci est posé sur la route de l'Église en 1910[24]. Le grand chemin Matapédia (alors connu sous le nom de chemin Militaire) sera commencé à être macadamiser le 8 juin 1912 sous la supervision de Théophile Lévesque et terminé le 1er octobre 1917[32]. En 1911, une centrale hydroélectrique est aménagée par la Compagnie Électrique d'Amqui en aval du lac Matapédia afin de fournir de l'électricité aux municipalités d'Amqui, de Sayabec et de Val-Brillant pour finalement installer l'éclairage électrique des rues de Sayabec en 1914 grâce à 54 lampes de rue[33]. La Compagnie Électrique d'Amqui conserva l'exclusivité de la construction et de l'entretien pour une période de 25 ans en échange de s'engager à fournir l'éclairage des rues à partir d'une heure avant le coucher du soleil jusqu'à une heure après le coucher du soleil[33]. En 1912, le village voit l'ouverture de la gare ferroviaire.
Le 28 mars 1917, le village se scinde en deux municipalités lorsque la municipalité de village de Saindon se détache de la municipalité de paroisse de Sainte-Marie de Sayabec[5]. Le village est ainsi nommé en l'honneur du premier curé, le chanoine Joseph-Cléophas Saindon[5]. Le 19 mai 1921, le village est à nouveau divisé lorsque la municipalité de paroisse de Saint-Cléophas est fondée[5]. Encore une fois, le nom donné à cette paroisse est en l'honneur du curé Saindon. La même journée, une conflagration rase une partie des bâtisses sur le chemin de la station de trains[34]. En 1927, c'est au tour de Sainte-Paula (maintenant Sainte-Paule), qui était jusqu'alors une mission de Sayabec, de se détacher pour former une municipalité à part entière[5]. Dans les années 1920, le village comptait au-dessus de cinq cents familles[35]. Dans ces années, le système d'aqueduc et d'égouts fut amélioré et complété[29]. Le 18 février 1929, la foudre détruisit l'église[34]. Elle fut reconstruite en 1931. Les trottoirs de madriers furent progressivement changés par des trottoirs en béton à partir de 1932[36]. En mai 1941, un corps d'agents de la paix est établis afin de veiller à l'ordre public[37]. Le 2 juin 1952, trois constables spéciaux sont nommés : Georges Fournier, Ludovic Sergerie et Adolphe Roy[37].
En 1942, les Sayabécois adoptent une position ferme contre la circonscription[38]. Du 23 au 30 juin 1946, les Sayabécois ont célébré le 50e anniversaire de leur paroisse et un livre souvenir a été édité[39]. Au début des années 1950, Sayabec comptait en tout neuf écoles[40]. En 1951, le village de Saindon adopte le nom de Sayabec. Le premier indicatif téléphonique à être attribué à Sayabec fut le « 748 », mais en 1969, l'indicatif actuel de « 536 » fut attribué à Sayabec et à Saint-Cléophas[31]. Le 30 janvier 1973, un incendie se déclara dans l'ancienne cordonnerie et détruisit entre autres sept habitations familiales[34]. Un bureau de police provinciale fut ouvert à Sayabec le 6 mars 1962 avec les agents Talbot et Gilbert[37]. Celui-ci fut fermé le 30 avril 1963[37]. En 1971, 1 500 crayons souvenir ont été vendus afin de souligner le 75e anniversaire de la paroisse et un téléviseur a été tiré[39]. Le 5 janvier 1976, les bureaux de la municipalité de Sayabec furent installés dans l'hôtel de ville actuelle qui était l'ancienne résidence des Filles de Jésus qui fut achetée par la commission scolaire régionale de la Matapédia[29]. Le 80e anniversaire de la paroisse a été célébré solennellement en l'église Saint-Nom-de-Marie de Sayabec en 1976 lors d'une messe regroupant les anciens curés de Sayabec[39]. La municipalité de village de Sayabec ainsi que la municipalité de paroisse de Sainte-Marie de Sayabec se regroupe le 24 décembre 1982 sous le nom de Sayabec suite à la décision prise lors d'un référendum effectué le 7 octobre 1981[41]. En effet, un comité avait été formé le 12 septembre 1981 afin de promouvoir la fusion des deux municipalités[5].
En 1981, l'usine de panneaux particules nommée les « Panneaux de la Vallée » (Panval) est construite. Cette usine fait maintenant partie de la compagnie Uniboard Canada et est la plus grosse industrie de la région[6]. Le développement de Sayabec se poursuit avec la construction de huit habitations à loyer modique (HLM) familiales en duplex dans la rue Pierre-Brochu, qui porta alors le nom de rue des HLM, en 1968 grâce à un programme de la Société d'habitation du Québec, d'un édifice à onze logements pour personnes âgées nommé « Pavillon Chanoine Saindon » situé au 5 rue Keable en 1984 et d'un second immeuble de onze logements pour personnes âgées voisin du premier nommé « Appartements J.-A. Ross » en 1990[36]. Ces logements sont gérés par l'office municipal d'habitation de Sayabec[42]. La municipalité fait l'acquisition de son premier chasse-neige en 1969[43],[44]. Suite à un décret gouvernemental du 1er juillet 1986, Sayabec dut fermer son dépotoir municipal à ciel ouvert qui avait été aménagé en 1951[45]. Les déchets de Sayabec seront dorénavant transportés au site d'enfouissement régional d'Amqui. Hydro-Québec installa un nouveau poste de distribution d'électricité à l'est de la route Rioux en 1988[46]. Le 20 février 1987, la municipalité achète un entrepôt sur la rue Marcheterre afin d'y établir son garage municipal utilisé pour les véhicules de la protection des incendies et pour la machinerie municipale[34].
Le 19 octobre 1991, c'est l'inauguration du centre communautaire construit la même année[29]. En 1994, Sayabec a célébré le centième anniversaire de son érection canonique et un livre souvenir a été publié à l'occasion[47]. Le 28 octobre 2000, la municipalité de Sayabec a remis le droit de cité aux Fusiliers du Saint-Laurent.
Personnages marquants de l'histoire
Pierre Brochu fut le premier habitant de Sayabec (voir paragraphe Histoire ci-dessus pour plus de détails).
Herménégilde Boulay (1861 - 1942) est né à Saint-Donat. Il arriva à Sayabec en 1882 et y fut le chef de gare à partir de 1883 grâce à ses études de la télégraphie[27]. Il fut maire de Sayabec de 1896 à 1897 et député du comté de Rimouski-Matane pour le Parti conservateur de 1911 à 1917[48]. Il est décédé à Kedgwick, mais il est inhumé à Sayabec.
Joseph-Cléophas Saindon fut le fondateur de la paroisse ainsi que son premier curé de 1896 à 1941 (voir paragraphe Histoire de la paroisse ci-dessous pour plus d'informations).
Théophile Fournier est celui qui construisit le premier aqueduc de Sayabec en 1903. L'eau provenait du ruisseau Sauvage et la canalisation était toute en bois. En fait, c'était des billots de sapin percés d'un bout à l'autre grâce à un « pouvoir » à cheval[29]. L'aqueduc fut longtemps surnommé « l'aqueduc à Fournier. » On peut encore retrouver aujourd'hui certains tuyaux de cet aqueduc sous terre à Sayabec.
Louis-Philippe Joubert est né à Sainte-Flavie le 14 novembre 1868 où il demeura jusqu'en 1900 avant de s'établir à Sayabec en tant que marchand dans le magasin général. Après avoir bien établit son établissement commercial, il commença à s'occuper du commerce du bois de construction pour, ensuite, construire un moulin à bois. Étant donné que l'aqueduc construit par Théophile Fournier ne couvrait que le territoire entre le ruisseau Sauvage et l'église, M. Joubert fit construire un aqueduc privé en 1907 afin d'alimenter une dizaine de maisons qui étaient privées de l'eau courante[49]. Les tuyaux étaient faits en fer et prenaient leur source dans une montagne voisine. Lors de la fondation de la municipalité de Saindon, M. Joubert devint le premier maire. Il occupa cette position de 1917 à 1923 ainsi que deux autres mandats entre 1926 et 1937 pour totaliser un total de 23 ans en tant que maire[50],[5]. M. Joubert fut aussi préfet du comté de La Matapédia de 1927 à 1944[50],[5]. Le tronçon de la route 132 traversant Sayabec a longtemps porté le nom de Joubert, cependant, suite à une déviation de cette route sur sa partie ouest par rapport à l'église, le boulevard Joubert Ouest est une entité à part tandis que le boulevard Joubert Est est la même entité physique que la route 132.
Pierre Bélanger fut maire de la municipalité de paroisse de Sainte-Marie de Sayabec de 1914 à 1953[5]. Une manifestation de la population sayabécoise a été organisée en son honneur pour célébrer son 39e anniversaire à la mairie[5]. Lors d'un congrès de l'Union des conseils de comtés à Québec, un hommage lui a été rendu en tant que « doyen des maires de la Province de Québec »[5].
Jean-Baptiste Bérubé fut le premier meunier de Sayabec[51]. Les cultivateurs sayabécois apportaient leur grain à la meunerie afin de le faire moudre en moulée pour nourrir les porcs, les veaux, les poulets et les vaches.
Alfred Lévesque fut un meunier marquant de Sayabec, car il a travaillé à la meunerie pendant 24 ans[51].
Histoire de la paroisse
À l'instar de la majorité des villages québécois, le catholicisme est la principale religion des Sayabécois depuis la fondation du village. En effet, la religion catholique a longtemps été le centre principal de la vie quotidienne des Sayabécois. Le premier desservant de Sayabec fut le curé de Saint-Moïse de l'époque monsieur P.-E. Chouinard[52]. Il venait célébrer la messe une fois par mois et sur semaine à Sayabec jusqu'en 1894[53]. La paroisse catholique de Sayabec se nomme Saint-Nom-de-Marie-de-Sayabec en l'honneur de Marie, la Sainte Vierge. En fait, la paroisse de Sayabec est la seule de la vallée à être dédiée à la Sainte Vierge[54]. La mission Sainte-Marie de Sayabec fut érigée en 1885. La première chapelle de Sayabec a été construite sur le huitième lot du rang B ; elle mesurait 45 pieds de long par 30 pieds de large et avait une hauteur de 18 pieds[53]. Le 1er septembre 1893, Monseigneur Blais béni une cloche baptisée Marie-Léon-André-Albert-Pierre pour la chapelle de Sayabec[53]. L'érection canonique de la paroisse se fit le 29 novembre 1894. Le premier curé de la paroisse fut l'abbé Joseph-Cléophas Saindon nommé en le 2 octobre 1896 ; il occupa cette position pendant 45 années[55],[56]. La première gare ferroviaire ouverte en 1912 portait le nom de « Saindon » et le village portait également ce nom de 1917 à 1951. Aujourd'hui, une rue porte le nom de « Saindon », un immeuble est nommé « Pavillon Chanoine Saindon » et un cimetière est nommé « Cimetière J.-C.-Saindon » à Sayabec. Il faut aussi ajouter que le village voisin ainsi que sa paroisse portent le nom de « Saint-Cléophas » en son honneur. De plus, on peut retrouver aujourd'hui une croix à l'emplacement de la première chapelle de Sayabec bâtie en 1892[52]. Le 16 octobre 1897, Monseigneur Blais béni le premier cimetière de Sayabec qui était situé où est aujourd'hui la rue Keable et mesurait 200 pieds par 172 pieds[57]. Le 20 juin 1898 débute la construction du premier presbytère ; le curé Saindon, qui résidait jusque là chez Elzéar Bellavance, y entre le 20 décembre 1898[57].
La construction de la première église de pierre fut débutée en 1903 sous la supervision du curé Saindon[58]. Le 14 décembre 1905, Monseigneur Blais procède à la bénédiction de l'église et de ses trois cloches[58]. Le presbytère actuel a été construit en 1922 à l'emplacement du premier presbytère[57]. Entre temps, l'établissement qui fut le foyer Ste-Marie et qui est actuellement la résidence Guy Fournier fut le presbytère[57]. En 1928, à cause d'un manque d'espace, le cimetière est déménagé sur la route Nationale Est (aujourd'hui le boulevard Joubert Est et la route 132) ; celui-ci fut béni le 7 juillet 1928 par Monseigneur Courchesne[59]. Aussi en juillet 1928, Monseigneur Courchesne procéda à la première ordination se déroulant à Sayabec lorsqu'il ordonna Damase Bouchard[60]. L'église fut partiellement détruite par un incendie allumé par la foudre le 19 février 1929[61]. L'église actuelle de Sayabec fut construite en 1931 à partir des murs de l'église incendiée et elle est située au 1 rue de l'Église à l'intersection avec la route 132. Elle fut bénie le 17 mai 1931[62].
Une petite chapelle funéraire est construite dans le cimetière le 26 août 1956[59]. Le cimetière est agrandi à deux reprises en septembre 1959 et en février 1984[59]. Ce cimetière porte le nom de J.-C. Saindon. L'église fut consacrée lors de la fête du St-Nom-de-Marie du 12 septembre 1958 par Monseigneur Charles-Eugène Parent[62]. Le premier Conseil paroissial de Pastorale de Sayabec a été fondé en 1974 et était sous la direction du curé Joseph-Marie Chamberland et de son président, Jean-Marie Leclerc[63]. Le 26 septembre 1979, la foudre frappe le coq perché sur le clocher de l'église ; il n'y a que le système électrique et quelques morceaux de plâtre d'affectés[62]. Le cimetière devenu trop petit oblige la création d'un nouveau cimetière sur le 18 mars 1986 sur la route Rioux vers Saint-Cléophas[59]. En 1898, la pénurie de curé oblige le jumelage des paroisses de Sayabec et de Saint-Cléophas ; le curé Léopold Fournier a donc du s'occuper des deux paroisses[63]. Le curé actuel de la paroisse de Sayabec est M. Jason Côté (simultanément, il est aussi curé des paroisses de Saint-Moïse, de Saint-Damase, de Saint-Noël, de Saint-Cléophas et de Val-Brillant).
Liste des curés de Sayabec :
- Chanoine Joseph-Cléophas Saindon de 1896 à 1941 ;
- Vicaire Gérard Leblond en 1941 par intérim ;
- Abbé André-Albert Desroseirs de 1941 à 1943 ;
- Vicaire Gérard Leblond en 1943 par intérim ;
- Chanoine Charles Charette de 1943 à 1950 ;
- Abbé Jean-Baptiste Beaupré de 1950 à 1952 ;
- Chanoine Omer C. d'Amours de 1952 à 1960 ;
- Abbé J.-Alphonse Beaulieu de 1960 à 1963 ;
- Abbé Gérard Leblond de 1963 à 1966 ;
- Abbé Patrice Gallant de 1966 à 1971 ;
- Abbé Joseph-Marie Chamberland de 1971 à 1974 ;
- Abbé Léonard Côté de 1974 à 1985 ;
- Abbé Martin Proulx de 1985 à 1989 ;
- Abbé Léopold Fournier de 1989 à 2000 ;
- Abbé Arthur Leclerc de 2000 à 2006 ;
- Abbé Adrien Tremblay de 2006 à 2009 ;
- Abbé Jason Coté à partir de 2009.
Liste des vicaires de Sayabec de 1913 à 1974- Chanoine L.-Émile Guimont de juillet 1913 à mars 1914
- Abbé Joseph-Edgar Miville de juin 1914 à octobre 1914
- Abbé Louis-David d'Auteuil d'octobre 1914 à janvier 1915
- Abbé Louis-Joseph Lavoie de septembre 1915 à juin 1917
- Abbé André-Albert Chamberland de juin 1917 à août 1918
- Chanoine J.-Félix Jean de septembre 1918 à juin 1919
- Abbé Baptiste Langlais de juin 1919 à septembre 1920
- Abbé Charles Pelletier de d'octobre 1920 à juillet 1921
- Abbé Hermel Pelletier de juillet 1921 à février 1922
- Abbé Pierre Banville de février 1922 à septembre 1922
- Chanoine Guillaume Dionne d'octobre 1923 à juillet 1924
- Abbé J.-Ernest Couillard de juillet 1924 à mai 1926
- Abbé J.-A. St-Laurent de mai 1926 à octobre 1928
- Abbé Théodule Desrosiers d'octobre 1928 à juillet 1929
- Abbé Jean-Baptiste Langlois de juillet 1929 à mars 1930
- Abbé Joseph Michaud de mars 1930 à juin 1930
- Abbé Camille Lachance de septembre 1930 à mars 1931
- Abbé Jean-Paul Deschênes de mars 1931 à février 1937
- Abbé Omer Bérubé de février 1937 à juin 1937
- Abbé Gérard Paradis de juin 1937 à juin 1939
- Abbé Gérard Leblond de juillet 1939 à mars 1944
- Abbé Lucien Roy de mars 1944 à février 1947
- Abbé Adrien Demeule de février 1947 à novembre 1949
- Abbé Aldéric Anctil de mai 1948 à août 1948
- Abbé Hilaire Demeule de d'août 1948 à mai 1949
- Abbé Laurent Morin de mai 1949 à décembre 1950
- Abbé Ovila Paradis de novembre 1949 à août 1950
- Abbé Ls-Philippe Ouellet de décembre 1950 à août 1951
- Abbé Alfred Morin d'août 1951 à novembre 1952
- Abbé Antoine Tremblay de décembre 1951 à novembre 1951
- Abbé Jules Côté de novembre 1952 à octobre 1958
- Abbé René Bérubé d'avril 1953 à février 1957
- Abbé Jean-Marie Ratté d'octobre 1958 à septembre 1962
- Abbé Roland Ouellet pendant les vacances de 1958
- Abbé Jean-de-Dieu Sénéchal pendant les vacances de 1959
- Abbé Léonard Parent de janvier 1960 à octobre 1960
- Abbé Jean-de-Dieu Sénéchal d'octobre 1960 à août 1963
- Abbé Philibert Dionne pendant les vacances de 1963
- Abbé Albert Roy d'octobre 1963 à août 1965
- Abbé Marius Raymond d'août 1965 à novembre 1966
- Abbé Elzéar Jalbert de novembre 1966 à février 1968
- Abbé Renaud Lemieux de février 1968 à novembre 1971
- Abbé François Labrie de novembre 1971 à juillet 1974
Devises et symboles
La devise du village est Quod Deus Vult qui signifie Ce que Dieu veut[64],[65]. Cependant, la devise populaire utilisée est Un souvenir, un devenir.
Le logo du village de Sayabec est le castor symbolisant l'activité de l'industrie forestière. Il a été dessiné par Daniel Roussel et officialisé le 4 octobre 1993[65]. Celui-ci rappelle la signification du toponyme micmac de Sayabec : « rivière obstruée par un barrage de castor »[65].
L'héraldique de Sayabec fut été dessinée au Collège des Armoiries de Montréal en 1956[65]. Les armoiries de Sayabec présentent un blason comportant une gerbe de blé pour représenter l'agriculture et les richesses naturelles locales, un conifère pour représenter l'industrie forestière, trois fleurs de lys pour représenter le peuple québécois d'origine française d'origine française ainsi que des vagues pour représenter l'hydrologie locale dont le lac Matapédia[66],[65]. Le blason est entouré de feuilles d'érable qui sont le symbole du Canada. De plus, un bandeau portant la devise en latin, Quod Deus Vult, est présentée sous le blason. Un drapeau fut créé en septembre 1990 à l'effigie des armoiries[65].
Économie
Article connexe : Économie du Québec.L'industrie de l'agriculture et du bois ont toujours été les deux principales sources de l'activité économique de Sayabec. Au début du siècle, plusieurs moulins à bois opéraient dans le village dont l'importante compagnie Fenderson. Aujourd'hui, dans les limites de la ville, on trouve la plus grosse industrie de la région : Uniboard Canada Division Sayabec (ou communément appelé Panval pour « Panneaux de la Vallée »), un manufacturier de panneaux mélamines employant près de 400 personnes en 2006[67]. Panval est la seule usine de panneaux particules de la Gaspésie. La municipalité de Sayabec a acheté en 2006 une portion de la forêt située devant l'usine d'Uniboard sur la route Pouliot afin d'y développer son parc industriel[68]. Ce parc aura pour orientation le développement de l'industrie lourde qui a besoin de beaucoup de transport par camions lourds.
L'agriculture de son côté a aussi joué un rôle important dans le développement de la municipalité. En 1946, il y avait 134 agriculteurs à Sayabec qui avaient des fermes d'une superficie moyenne de 125 acres[12]. La culture du blé couvrait 100 arpents, l'avoine 1 500 arpents, l'orge 250 arpents, les grains mélangés 300 arpents, les pois 25 arpents, les patates 100 arpents et les racines fouragères 50 arpents[12]. À cela s'ajoutent les jardins de légumes et les arbres fruitiers dont les produits étaient vendus frais au marché du village[69].
Le tourisme est aussi une activité économique importante pour Sayabec. Sayabec est situé dans la région touristique de la Gaspésie. Plusieurs activités sont à la disposition des touristes dans le village de Sayabec dont la pêche aux saumons, la randonnée en VTT ou en motoneige sur les sentiers aménagés, la randonnée pédestre, le vélo de montagne, le camping et les activités nautiques diverses. De plus, des sentiers, les « Sentiers Mic-Mac », sont aménagés pour le ski de fond ; ils sont situés sur la route de Sainte-Paule.
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Éducation
Article connexe : Système d'éducation québécois.Les établissements scolaires de Sayabec font partie de la commission scolaire des Monts-et-Marées. Le premier niveau d'éducation à Sayabec, le primaire, est prodigué par l'École Sainte-Marie qui accueille environ 250[13] enfants de Sayabec et de Saint-Cléophas. L'établissement situé sur la rue de l'Église offre les niveaux primaires 1 à 6 en plus des deux maternelles.
Le second niveau d'éducation, le secondaire, est dispensé par l'École polyvalente de Sayabec (EPS) qui accueille environ 220[13] élèves de plusieurs villages avoisinants (Sayabec, Saint-Cléophas, Saint-Moïse, Saint-Noël et Saint-Damase) qui offre les secondaires 1 à 4[70]. Pour compléter le cinquième niveau du secondaire, les élèves doivent se rendre à l'École polyvalente Armand Saint-Onge d'Amqui. L'établissement situé sur la rue Keable contient un gymnase et un centre d'entraînement physique qui sont parfois ouverts au public en soirée. Le gymnase de l'école possède aussi un mur d'escalade. L'école polyvalente offre un programme d'enrichissement musical subventionné depuis 5 ans qui offre aux jeunes des cours de piano, de guitare, de chant, de violon et de danse.
Le bâtiment de l'école secondaire de Sayabec abrite aussi un centre d'éducation des adultes (CEA) depuis 2008 ; avant, ce centre d'éducation des adultes était situé dans l'école primaire de Saint-Noël. De plus, la bibliothèque municipale, nommée Quilit, se situe aussi dans le bâtiment de l'école secondaire. Celle-ci a été fondée en 1983 et se situait originalement au troisième étage de l'hôtel de ville ; c'est en 2008 qu'elle fut déménagée à son emplacement actuel[68].
Les cégeps les plus proches de Sayabec sont le Centre matapédien d'études collégiales (CMEC) d'Amqui, le Cégep de Rimouski et le Cégep de Matane. L'université située la plus près du village est l'Université du Québec à Rimouski (UQAR).
Santé
Article connexe : Santé au Québec.Le CLSC de la Vallée a un point de distribution à Sayabec pour offrir des services de santé, sociaux et communautaires de première ligne tant de nature préventive, curative que de réadaptation aux habitants de la région[13]. Le CLSC de Sayabec contient notamment une clinique dentaire.
Le foyer Sainte-Marie-de-Sayabec est une résidence publique pour les personnes âgées en perte d'autonomie[13].
De plus, il y a la présence d'un poste d'ambulance pour couvrir la région plus rapidement.
L'hôpital situé le plus près de Sayabec est le Centre hospitalier régional d'Amqui (CH d'Amqui).
Sports et loisirs
Un aréna qui porte le nom de Centre sportif David-Pelletier qui fut la première bâtie dans La Matapédia est utilisée notamment pour le hockey et le patinage artistique. L'aréna est d'ailleurs l'hôte de l'équipe de hockey mineur nommée les Draveurs de la Vallée et du club de patinage artistique (CPA) les Frimousses. De plus, un parc pour le skateboard et le patin à roulettes est aménagé dans le terrain de l'aréna.
Sur un plateau situé derrière l'école polyvalente de Sayabec, il y a la présence de terrains de soccer entourés d'une piste d'athlétisme et de rollerblades. Il y a un club de soccer à Sayabec.
Les Sentiers micmacs sont des sentiers aménagés qui offrent différents parcours de ski de fond et de raquettes.
Le corps de cadets de la marine royale canadienne 342 Émilien-Paradis est situé à Sayabec.
Le camp musical du lac Matapédia offre aux jeunes de 7 à 17 ans une formation musicale lors de la saison estivale en pleine nature près du lac Matapédia[71]. Le camp offre des cours de violon, de guitare, de chant et de danse[72].
Le Jardin communautaire de Sayabec a été implanté par Léonard Lefrançois en 1978 avec la collaboration de l'Âge d'Or[73]. Il était d'abord situé sur la ferme des Fenderson qui appartenait à la municipalité, mais il est aujourd'hui situé sur un terrain de la Fabrique[73].
La chasse et la pêche sont des loisirs très populaires au sein de la population sayabécoise.
Parcs
Le parc Pierre-Brochu donnant sur la route 132 et le lac Matapédia offre une halte pour le pique-nique et une rampe de mise à l'eau pour les embarcations nautiques. Il y a un promontoire pour la villégiature des paysages offerts par le lac Matapédia.
La baie à Charlie (ou baie de Charlie) au nord du village présente à ses visiteurs une plage sur le lac Matapédia ainsi qu'un terrain aménagé pour le camping et le pique-nique. Il y a un gazebo pour le pique-nique et la villégiature.
Le parc au Tournant-de-la-Rivière situé en plein cœur du village de Sayabec contient une aire de jeux pour les enfants ainsi que différents monuments. La gare patrimoniale de Sayabec est également située dans ce parc. Il est situé le long de la route 132. Le nom du parc fait référence au tournant de la rivière Sayabec.
Un autre parc municipal situé tout près de la maison des jeunes et du centre communautaire possède un terrain de balle-molle et une aire de jeux pour les enfants.
Services
Les services financiers sont disponibles à Sayabec par le biais des institutions de la Caisse populaire Desjardins et de la Banque nationale du Canada.
Un centre communautaire moderne ainsi qu'une maison des jeunes située sur la rue Keable sont à la disposition des Sayabécois et des Sayabécoises. Le centre communautaire offre un endroit idéal pour effectuer des spectacles, des soupers ou des réceptions. De son côté, la maison des jeunes est bon endroit pour la rencontre des jeunes Sayabécois(es) sous la supervision d'un responsable. Cet organisme organise des voyages, des journées sportives ainsi que des journées de formation, de prévention et de sensibilisation[68].
La sécurité pour les incendies est prodiguée par des pompiers volontaires de Sayabec qui ont leur caserne dans le garage municipal situé sur la rue Marcheterre.
Culture
L'église de pierre construite en 1931 fait partie du patrimoine de Sayabec. L'orgue Casavant de l'église Saint-Nom-de-Marie de Sayabec date de 1905. Des visites de l'église sont organisées lors de la saison estivale. La statue du Sacré-Cœur devant l'église a été érigée le 28 juin 1918 par des paroissiens à l'occasion du 25e anniversaire de l'ordination sacerdotale de Joseph-Cléophas Saindon[74]. La base de cette statue porte l'inscription « Venez-tous à moi ». De plus, le cimetière J.-C. Saindon présente un chemin de croix fabriqué par la Compagnie Statuaires Deprato Limitée de Montréal et vendu à la Fabrique de Sayabec le 19 octobre 1928[59]. Celui-ci est constitué de quatorze gravures de couleur or bronze encadrées de pierres tuffa évoquant les quatorze étapes importantes de la Passion du Christ[59].
La gare ferroviaire de Sayabec construite en 1915 de la compagnie du chemin de fer intercolonial du Canada (ICR) a été déclarée gare patrimoniale en 1993[75]. Elle a été déménagée à un endroit plus approprié près d'un parc dans le village de Sayabec étant donné qu'il n'y avait plus aucun personnel de Via Rail Canada y travaillant. La gare portait le nom de gare de Saindon à ses débuts, mais, à partir des années 1880, elle portait déjà le nom de gare de Sayabec dans les documents de la compagnie de chemin de fer bien avant que le village prenne le nom de Sayabec en 1951. Un projet de développement d'un centre d'interprétation pour la gare est en cours en vue d'offrir des expositions couvrant l'histoire du bois, du chef de la gare ainsi que de l'histoire de Sayabec en général[68].
Plusieurs monuments commémoratifs sont présents à Sayabec. Un canon allemand capturé par le 27e bataillon des Forces canadiennes le 9 avril 1917 est présent dans le parc au Tournant-de-la-Rivière de Sayabec. Une croix de granit se tient à côté du canon à la mémoire des Sayabécois morts au combat durant la Première Guerre mondiale sur laquelle y sont inscrits trois noms : John C. Johnson, Ludger Belliveau et Joseph-Louis Piché. Une croix de chemin érigée par la seconde épouse de Pierre Brochu, Marcelline Brochu, en 1875 a été rénovée et déplacée à l'endroit même où Pierre Brochu s'est établit en 1833 près du lac Matapédia à l'embouchure de la rivière Saint-Pierre. C'est la plus ancienne croix de chemin de Sayabec.
Sayabec possède un journal communautaire intitulé « L'Écho sayabécois ». Ce journal existe depuis septembre 1980[76]. À ses débuts, le journal portait le nom de « Sayabec Quoi ». C'est en octobre 1980 qu'il prend son nom actuel suite à un concours pour lui trouver un nom. Le journal est opéré par un groupe de bénévoles.
Depuis 2002, se tient annuellement un festival du village de Sayabec nommé la « Fête au village ». Celle-ci se déroule lors de la fin de semaine de la fête du travail[72]. Le festival attire plusieurs activités différentes chaque année dont un tir de chevaux[77]. De plus, c'est toujours le moment idéal pour les habitants de Sayabec de se rencontrer et d'établir un marché aux puces dans les rues.
En 1986, Sayabec remporta le 3e prix régional Bas-Saint-Laurent — Gaspésie du concours provincial « Villes, villages et campagnes fleuris »[36].
Personnalités connues
Sportifs
David Pelletier (1974 - ), patineur en couple avec Jamie Salé médaillé d'or aux Jeux Olympiques de Salt Lake City en 2002, est né à Sayabec. D'ailleurs, l'aréna de Sayabec porte le nom de Centre sportif David-Pelletier. Le couple fut intronisé au Hall of Fame de Patinage Canada en 2005[78].
Jordan Caron (1990 - ), choix de première ronde lors du repêchage de la Ligue nationale de hockey de 2009 par les Bruins de Boston, est né et a grandi à Sayabec. Il a joué trois saisons dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec avec l'Océanic de Rimouski.
Artistes
Carolanne D'Astous Paquet, chanteuse qui a participé à Star Académie, est née et a grandi à Sayabec. Elle était finaliste de la cuvée 2009 de Star Académie. De plus, elle a participé à de nombreux concours tels que Secondaire en spectacle, Trois-Pistoles en chanson et Tremplin de Dégelis[79].
Steeve St-Pierre est un violoniste qui débuta l'étude du violon à Sayabec à l'âge de six ans. Il est soliste au violon dans l'Orchestre symphonique de l'Estuaire. Il est le co-fondateur du camp musical du lac Matapédia. Il est membre du Duo St-Pierre/Roussel qui fit une tournée internationale et a produit un album[80].
Militaires
Le caporal Joseph Keable VC[81], MM[82] (1892 - 1918) était mitrailleur dans le 22e bataillon canadien-français d'infanterie (aujourd'hui le Royal 22e Régiment). Il est né à Saint-Moïse[83], mais vécu à Sayabec. Il fut le premier Canadien-français à recevoir la Croix de Victoria qui est la plus haute distinction de tout le Commonwealth[84]. Il reçut cet honneur pour être demeuré au combat afin de stopper l'avancée ennemie même lorsqu'il était blessé par des fragments d'obus et de bombes[85]. Aujourd'hui, plusieurs éléments militaires portent son nom, mais aussi une rue à Sayabec et à Rimouski ainsi que le corps de cadets d'Amqui. Bien que son nom soit souvent orthographié « Kaeble », la Commission de toponymie du Québec affirme que son nom doit être orthographié « Keable »[86].
Le caporal suppléant John C. Johnson (1892 - 1916) est mort à l'action le 14 février 1916. Dans ses documents militaires, on peut lire qu'il est né à Eastman le 25 juin 1892 et que son plus proche parent est Mme Nellie Johnson de Sayabec.
Ludger Belliveau (1895 - 1918) est décédé au combat le 28 août 1918. Il s'agit en fait de Luc Belliveau qui est né le 4 juin 1895 à Sayabec.
Joseph-Louis Piché (1889 - 1916) est mort à l'action le 16 septembre 1916. Lors de son enrôlement, il déclara être né le 25 février 1889 à Trois-Rivières et que son plus proche parent est Éva Piché de Sayabec.
Politiciens et fonctionnaires
Jules Boucher (1933 - 1999) est né à Sayabec. Il fut député pour la Parti Québécois (1976 au 28 janvier 1985) puis indépendant (28 janvier 1985 au 12 mars 1985) à l'Assemblée nationale[87].
Ghislain Fournier (1938 - ) est né à Sayabec et est connu pour avoir été le président du syndicat des Métallos de 1967 à 1974. Il fut aussi député à la Chambre des communes pour le Bloc québécois.
Claude Rioux (1930 - 2006) est né à Sayabec et fut sous-ministre pour le Ministère de la Justice du Québec de 1966 à 1970 et de 1973 à 1975. De plus, il fut secrétaire adjoint au Ministère du Conseil exécutif du Québec de 1975 à 1977. Finalement, il est connu comme étant juge à la Cour supérieure du Québec à partir de 1978.
Irvin Pelletier (1946 - ) est né à Sayabec et est présentement député à l'Assemblée nationale pour le Parti Québécois en tant que député de Rimouski.
Religieux
Elphège Bouchard (1901 - 1979) est un prêtre qui fut ordonné par monseigneur Joseph-Romuald Léonard le 29 mai 1926[88]. Ses parents, Nazaire Bouchard et Anne Dubé, s'établirent à Sayabec en 1908 alors qu'il était âgé de 7 ans[88]. Il fut curé de la paroisse Saint-Georges de Cacouna de 1946 à 1953[89].
Damase Bouchard (1902 - 1988) est un prêtre qui fut ordonné à Sayabec le 1er juillet 1928 par monseigneur Georges-Alexandre Courchesne[90]. Damase est le frère d'Elphège qui s'établirent à Sayabec en 1908 alors qu'il était âgé de 6 ans[90].
Arthur Larrivée, s.s., ordonné le 27 janvier 1929.
Pierre Rioux, s.j., ordonné le 15 août 1943.
Jean-Marie Rioux, Ass., ordonné le 16 juin 1944.
Marcel Parent, o.m.i., ordonné le 2 juin 1952.
Georges-Henri Tremblay, ordonné le 7 juin 1952.
Bruno Lacroix, o.f.m., ordonné le 24 septembre 1955. Il a donné sa première messe à Sayabec le lendemain de son ordination[91].
Roger Gagné, ordonné le 24 août 1969.
Victorien Lévesque, ordonné le 21 juillet 1973.
Administration
Édifice municipal
L'hôtel de ville de Sayabec est situé tout près l'église étant donné qu'il a d'abord été un couvent. En 1915, cet édifice est devenu une école modèle. En 1948, une annexe fut construite afin de servir de résidence aux Filles de Jésus. C'est en 1975, que ce bâtiment est devenu l'édifice municipal.
Conseil municipal
Le conseil municipal est composé d'un maire et de six conseillers qui sont élus en bloc sans division territoriale. Les élections municipales ont lieues tous les quatre ans et sont non-partisanes.
Liste des maires de Sayabec
Pour la municipalité de paroisse de Sainte-Marie de Sayabec :
- Victor Thibault du 6 juin 1895 à 1896 ;
- Herménégilde Boulay de 1896 à 1897 ;
- Valentin St-Pierre de 1899 à 1901 ;
- François Gagnon de 1901 à 1901 ;
- Louis St-Pierre de 1902 à 1903 ;
- Adhémar Mercier de 1903 à 1905 ;
- Florian Poirier de 1905 à 1906 ;
- Alfred Marcheterre de 1906 à 1908 ;
- Valentin St-Pierre de 1908 a 1914 ;
- Pierre Bélanger de 1914 à 1953 ;
- Wilfrid Marcoux de 1953 à 1955 ;
- Réginald Bélanger de 1955 à 1961 ;
- Charles-Eugène Desjardins de 1961 à 1979 ;
- Marcel Belzile de 1979 à 1982.
Pour le village de Saindon (qui pris le nom de village de Sayabec en 1951) :
- Louis-Philippe Joubert du 5 mai 1917 à 1923 ;
- Alfred Marcheterre de 1923 à 1927 ;
- Louis-Philippe Joubert de 1927 à 1931 ;
- Albert Rioux de 1931 à 1932 ;
- Louis-Philippe Joubert de 1932 à 1945 ;
- Alphonse Lacroix de 1945 à 1948 ;
- Victor Verreault de 1948 à 1951 ;
- Alphonse Lacroix de 1951 à 1955 ;
- Jean Paul Langlais, m.d., de 1955 à 1957 ;
- Yvon St-Pierre de 1957 à 1963 ;
- Georges Fournier de 1963 à 1974 ;
- Lorenzo Caron, m.d., de 1974 à 1975 ;
- Jean-Marie Leclerc de 1975 à 1976 ;
- Lorenzo Caron, m.d., de 1976 à 1982.
Après la fusion des deux municipalités sous le nom de Sayabec en 1982 :
- Marcel Belzile et Lorenzo Caron, m.d., maires du conseil provisoire ;
- Jean-Marie Leclerc, premier maire de la municipalité fusionnée en 1982 ;
- ...
- Jean-Yves Pelleter, - 2002 ;[92]
- Francis Ouellet de 2002 à 2005 ;
- Danielle Marcoux de 2005 à 2009.
Organisation municipale 2008-2009
- Directeur général des services municipaux : Monsieur Francis Ouellet
- Secrétaire trésorier : Monsieur Francis Ouellet
- Secrétaire trésorière adjointe : Madame Sonia Fallu
- Coordonnateur en mesures d'urgence : Monsieur Francis Ouellet
- Inspecteur agraire : Monsieur Bruno Caron
- Inspecteur municipal et de la voirie : Monsieur Bruno Caron
- Responsable de l'émission des permis et des certificats d'urbanisation : Monsieur Bruno Caron
- Responsable des travaux publics : Monsieur Jean-Marie Plourde
- Présidente du comité de consultation sur l'urbanisation : Madame Marie Hall
Représentations politiques
Québec : Sayabec fait partie de la circonscription provinciale de Matapédia. Lors de l'élection générale québécoise de 2008, la députée sortante Danielle Doyer, du Parti Québécois, a été réélue pour représenter la population sayabécoise à l'Assemblée nationale.
Canada : Sayabec fait partie de la circonscription fédérale de Haute-Gaspésie—La Mitis—Matane—Matapédia. Lors de l'élection fédérale canadienne de 2008, le député sortant Jean-Yves Roy, du Bloc québécois, a été réélu pour représenter la population sayabécoise à la Chambre des communes.
Municipalités limitrophes
Annexes
Bibliographie
: ce signe indique que la référence a été utilisée pour la rédaction de l’article.- Michel Dompierre et Bertrand Leblanc, La Matapédia, Édition MRC de La Matapédia, 2004 (ISBN 2-9808660-0-8).
- Œuvre de collaboration, Atlas écologique de la MRC de La Matapédia, Édition MRC de La Matapédia, 2007 (ISBN 978-2-9808660-4-3).
- Jean-Claude Gagné (dir.), Antonin Fallu, Jacqueline Paquet, Claudette St-Pierre, Denise Thériault, Georges-Henri Tremblay prêtre et Louis-Paul Tremblay, Je vous raconte Sayabec, 1894-1994, Comité du centenaire de Sayabec, Sayabec, 1994, 282 p. (ISBN 2-9804046-0-8).
- Antonin Fallu (dir.), Jean-Claude Gagné, Lorraine Jean, Ginette Lemieux, Francis Ouellet, Jacqueline Paquet, Jean-Paul Quimper et Claudette Turcotte, Si les familles sayabécoises m'étaient contées, 1896-1996, Comité du centenaire de Sayabec, Sayabec, 1996, 592 p. (ISBN 2-9805045-0-5).
- Équipe du programme du souvenir, Sayabec 1994, Une fête, un souvenir, un devenir, Sayabec, 1994, 68 p..
- Michel Pelletier, Mon coin de pays... La Matapédia!, 1995 (ISBN 2-9804604-0-0).
- Eugène Rouillard, La colonisation dans les comtés de Temiscouta, Rimouski, Matane, Bonaventure, Gaspé, 1899, 153 p..
- Jos D. Michaud, Notes historiques sur la Vallée de la Matapédia, La voix du lac, 1922, 254 p..
- Arthur Buies, La Vallée de la Matapédia : ouvrage historique et descriptif, Léger Brousseau, Québec, 1895
- Ministère des affaires municipales, de l'industrie et du commerce du Québec, Inventaire des ressources naturelles : comté de Matapédia : section artisanale, Gouvernement du Québec, 1938
- DVD La Matapédia, un milieu de vie authentique, produit par le CLD de La Matapédia et la télévision communautaire vallée-de-la-Matapédia, textes de PLUME-ART, scénario et montage de Yidam Boudhi, 2009.
Articles connexes
- Gare de Sayabec
- La Matapédia
- Vallée de la Matapédia
- Lac Matapédia
- Bas-Saint-Laurent
- Gaspésie
- Matapédia (circonscription provinciale)
- Haute-Gaspésie—La Mitis—Matane—Matapédia
Liens externes
- (fr) Site officiel de la municipalité de Sayabec
- (fr) Site créé par un habitant de Sayabec
- (fr) Journal communautaire de Sayabec : L'Écho sayabécois
- (fr) École polyvalente de Sayabec
Sources en ligne
- Archidiocèse de Rimouski sur www.dioceserimouski.com, juillet 2009, Diocèse de Rimouski. Consulté le 26 juillet 2009.
- Commission de toponymie du Québec, « Sayabec », juillet 2009, Gouvernement du Québec. Consulté le 26 juillet 2009.
- Matapédia sur www.dgeq.qc.ca, mai 2008, Renseignements sur les circonscriptions provinciales, DGEQ. Consulté le 26 juillet 2009
- Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire, « Cartes régionales et réseau municipal », octobre 2008, Gouvernement du Québec. Consulté le 26 juillet 2009.
- Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire, « Sayabec », 2005, Répertoire des municipalités du Québec, Gouvernement du Québec. Consulté le 26 juillet 2009.
- Statistiques Canada, « Sayabec », juillet 2009, Profil de communautés de 2006, Gouvernement du Canada. Consulté le 26 juillet 2009.
Notes et références
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i et j Sayabec, Topos sur le web, Commission de toponymie du Québec, consulté en ligne le 7 août 2009.
- ↑ Il y avait déjà de la présence humaine avant 500 ans avant J.-C. ; cependant, ce n'est que vers cette date que l'on a vu le développement de la nation micmaque.
- ↑ a , b et c La Matapédia
- ↑ a , b et c Je vous raconte Sayabec, p.12
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l et m Je vous raconte Sayabec, p.14
- ↑ a et b Équipe de rédaction de Radio-Canada.ca, « Sayabec - Incendie à l'usine Panval » sur www.radio-canada.ca, 10 juillet 2006. Consulté le 7 août 2009.
- ↑ Dave Lavoie, « Coupure de 214 postes à Panval - Les acteurs socio-économiques de La Matapédia se mobilisent », 29 septembre 2005. Consulté le 7 août 2009.
- ↑ a et b Je vous raconte Sayabec, p. 11
- ↑ Sakpediak, mission de routine
- ↑ Texte écrit par l'Abbé Jos D. Michaud en 1922 [1]
- ↑ La Vallée de la Matapédia : ouvrage historique et descriptif
- ↑ a , b et c Je vous raconte Sayabec, p. 68
- ↑ a , b , c , d et e MRC de La Matapédia, Schéma d'aménagement, 2001
- ↑ Jean-Claude Gagné, J'ai pour vous un lac, L'Écho sayabécois, Volume 29, Numéro 2, Novembre-Décembre 2008
- ↑ Pierrette Tremblay, Pierre-André Bourque, Carte géotouristique: Géologie du sud du Québec, du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, Les publications du Québec, Québec, 1991
- ↑ Méto Média, Archives météo : Sayabec, [2]
- ↑ Je vous raconte Sayabec, Annexe 2
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i et j Statistique Canada, Profils des communautés en 2006, Subdivision de recensement, Sayabec, [3]
- ↑ a , b , c et d Je vous raconte Sayabec, p. 62
- ↑ Utilisation optimale des modes de transport ou l'intermodalité - Étude réalisée dans le cadre de l'élaboration du plan de transport du Bas-Saint-Laurent, Service des inventaires et du Plan et Service des liaisons avec les partenaires et les usagers, Direction du Bas-Saint-Laurent-Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Ministère des transports du Québec, Octobre 2001, consulté en ligne le 9 août 2009.
- ↑ Gare de Sayabec, Via Rail, consulté en ligne le 9 août 2009
- ↑ Guide voyage Montréal-Halifax, Via Rail, Mai 2009, consulté en ligne le 9 août 2009.
- ↑ a et b 7.0 Infrastructures, équipement et services de transport, Centre local de développement de La Matapédia, p.114 et 115, consulté en ligne le 9 août 2009.
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- ↑ Je vous raconte Sayabec, pp. 20-21
- ↑ a et b Je vous raconte Sayabec, p.32
- ↑ a , b , c et d Je vous raconte Sayabec, p. 19
- ↑ Notes historistiques sur la Vallée de la Matapédia, p.21
- ↑ a , b et c Je vous raconte Sayabec, p. 34
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- ↑ Je vous raconte Sayabec
- ↑ Je vous raconte Sayabec, pp. 14-15
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- ↑ Procès-verbaux de Sayabec
- ↑ Je vous raconte Sayabec, p. 23
- ↑ Je vous raconte Sayabec, p. 27
- ↑ Je vous raconte Sayabec, p. 33
- ↑ Sayabec 1994, Une fête, un souvenir, un devenir
- ↑ La mémoire du Québec, Boulay (Herménégilde), page consultée le 27 juillet 2009
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- ↑ a et b Raphaël Ouimet, Biographies canadiennes françaises, Montréal, 1937
- ↑ a et b Je vous raconte Sayabec, p. 76
- ↑ a et b Archidiocèse de Rimouski http://www.dioceserimouski.com/egl/sayabec.html
- ↑ a , b et c Je vous raconte Sayabec, p. 41
- ↑ Je vous raconte Sayabec
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- ↑ Si les familles sayabécoises m'étaient contées
- ↑ a , b , c et d Je vous raconte Sayabec, p. 45
- ↑ a et b Je vous raconte Sayabec, p. 43
- ↑ a , b , c , d , e et f Je vous raconte Sayabec, p. 46
- ↑ Je vous raconte Sayabec, p. 58
- ↑ Je vous raconte Sayabec, pp. 43-44
- ↑ a , b et c Je vous raconte Sayabec, p. 44
- ↑ a et b Je vous raconte Sayabec, p. 56
- ↑ Mon coin de pays... La Matapédia!
- ↑ a , b , c , d , e et f Je vous raconte Sayabec, p. 35
- ↑ Armoiries de Sayabec, grandquebec.com, consulté le 7 octobre 2009.
- ↑ Diane Berger, « Uniboard Canada, division Sayabec (Panval), leader nord-américain du panneau mélaminé » sur sayabec.ifrance.com, 18 novembre 2006. Consulté le 7 août 2009.
- ↑ a , b , c et d Dave Lavoie, Les dossiers cheminent bien à Sayabec, L'Avant-Poste, 18 novembre 2008
- ↑ Je vous raconte Sayabec, p. 69
- ↑ École polyvalente de Sayabec [4]
- ↑ Site Web officiel du camp musical du lac Matapédia
- ↑ a et b Gaspésie -- Liens connexes, Sayabec
- ↑ a et b Je vous raconte Sayabec, p. 78
- ↑ Je vous raconte Sayabec
- ↑ Jean-Pierre Forest, La gare ferroviaire de Sayabec, [5]
- ↑ Jean-Yves Thériault, L'Écho sayabécois : Vingt-cinq ans déjà, juin 2005
- ↑ Marielle Esclapez, C'était la Fête à Sayabec !, La Vitrine du Bas-Saint-Laurent, 7 septembre 2008, [6]
- ↑ (en) Sale and Pelletier to enter Skate Canada Hall [7]
- ↑ Star Académie, Carolanne D'Astous Paquet, chanteuse et interprète, Fiche de l'académicienne, [8]
- ↑ St-Pierre, Steeve, Discipline : violon
- ↑ Victoria Cross ou croix de Victoria
- ↑ Médaille militaire
- ↑ Registre des baptêmes de Saint-Moïse
- ↑ Jacques Castonguay, Joseph Keable, paru dans L'Écho sayabécois.
- ↑ Dictionnaire biographique en ligne
- ↑ Reynold St-Amand, Un héros bien de chez nous, Royal 22e Régiment, avril 2007 [9]
- ↑ Biographie de Jules Boucher sur le site de l'Assemblée nationale du Québec
- ↑ a et b Abbé ELPHÈGE BOUCHARD, Biographie de l'abbé Elphège Bouchard sur le site du diocèse de Rimouski, consulté le 7 octobre 2009.
- ↑ L'église, le centre d'une communauté, Site web officiel de Cacouna
- ↑ a et b Abbé DAMASE BOUCHARD, p.m.é.,Biographie de l'abbé Damase Bouchard sur le site du diocèse de Rimouski, consulté le 7 octobre 2009.
- ↑ je vous raconte Sayabec, p. 59
- ↑ Gaspésie.com, consulté en ligne le 7 octobre 2009.
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