- Saint-pée-sur-nivelle
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Saint-Pée-sur-Nivelle
Saint-Pée-sur-Nivelle Pays France Région Aquitaine Département Pyrénées-Atlantiques Arrondissement Bayonne Canton Ustaritz Code Insee 64495 Code postal 64310 Maire
Mandat en coursChristine Bessonart
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Sud Pays Basque Latitude
LongitudeAltitude 10 m (mini) – 227 m (maxi) Superficie 65,08 km² Population sans
doubles comptes5 106 hab.
(2006)Densité 78,5 hab./km² Localisation sur la carte départementaleSaint-Pée-sur-Nivelle (Senpere en basque) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Sommaire
Géographie
Situation
Saint-Pée-sur-Nivelle fait partie de la province basque du Labourd.
La commune s'étend sur un large territoire, frontalier avec l'Espagne au sud-est (Urdax et Zugarramurdi).
Accès
La commune est desservie par les routes départementales D3, D4, D255, D305, D307, D855, D856 et D918.
Hydrographie
Les terres de la commune sont arrosées[2] par trois fleuves, la Nivelle, le Basarun erreka et l'Uhabia.
La Nivelle est rejointe sur les terres de Saint-Pée-sur-Nivelle par le Lizuniako erreka, l'Opalazioko erreka, l'Uzkaingo erreka, l'Arrayoko erreka, le Xuhailko erreka, l'Etcheberriko erreka, le Tontoloko erreka et l'Amezpetuko erreka.
L'Uhabia est alimenté, sur le territoire de la commune, par le Zirikolatzeko erreka et par les tributaires de celui-ci, le Besaingo erreka et l'Uroneko erreka, accompagné lui-même par le Zalpaiako erreka.
L'Urloko erreka, affluent indirect de la Nive coule également sur le territoire de Saint-Pée-sur-Nivelle.
L'Ostolapeko erreka, contributaire du petit fleuve côtier Basarun erreka, serpente lui aussi sur la commune.
Lieux-dits et hameaux
- Ahantzenborda
- Altziburua
- Amezpetu
- Amotz
- Artzirin
- Bidegurutzea
- Cherchebruit
- Elbarron
- Errotaberria
- Herburua
- Hergarai
- Ibarron
- Ihintz
- Laputzagaraia
- Larreondoa
- Lizardia
- Ola
- Olhaso
- Otha
- Uhaldekoborda
- Urguri
- Uzcain
- Xerrenda
- Zirikolatz
Communes limitrophes
- Ahetze et Arcangues au nord
- Saint-Jean-de-Luz et Ascain à l'ouest
- Sare, Urdax et Zugarramurdi (frontière espagnole) au sud
- Ustaritz, Souraïde et Ainhoa à l'est.
Toponymie
Le toponyme Saint-Pée-sur-Nivelle apparaît sous les formes Sanctus Petrus d'Ivarren (1233[3], cartulaire de Bayonne[4]), S-Pé (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), Sainct-Pee de Labour (1690[3], cartulaire de Cantelli), Saint-Pee-d'Ibarren (1736[3], registre des baux du chapitre de Bayonne[5]) et Beaugard (1793[3]).
Saint-Pée-sur-Nivelle s'appelait autrefois Saint-Pée-d'Ibarren, 'à l'intérieur de la vallée'[6], qualificatif conservé uniquement par le quartien Ibarron de nos jours.
Le toponyme Amotz est mentionné en 1506[3] (aveux de Languedoc[7]).
Le toponyme Ibarron apparaît sous les formes Ibarre en Labort et Ybarre (1450[3] pour les deux formes, titres de Navarre[8]).
Le toponyme Ihintz apparaît sous la forme Ihins (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[3]).
Le toponyme Ola apparaît sous la forme Olha (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[3]).
Le toponyme Urguri apparaît sous la forme Urgoury (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[3]).
Le toponyme Amezpetu provient de la racine basque ametz, 'chêne tauzin'.
Le toponyme Bidegurutzea provient du basque bide, 'chemin', et gurutze, 'croix'.
Le toponyme Errotaberria provient du basque errota, 'moulin', et berri, 'neuf'.
Le toponyme Larreondoa provient du basque larre', 'lande', et ondo, 'à côté de'.
Le toponyme Lizardia provient de la racine basque lizar, 'frêne'.
Le toponyme Ola signifie en basque 'cabane' ou 'forge'.
Le toponyme Olhaso provient de la racine basque olha, 'cabane' ou 'forge'.
Le toponyme Otha signifie en basque 'ajonc épineux'.
Le toponyme Uhaldekoborda signifie en basque 'la borde de la maison Uhalde'.
Le toponyme Urguri provient du basque ur, 'eau', et gorri, 'rouge'.
Histoire
En 1790, Saint-Pée-sur-Nivelle fut le chef-lieu d'un canton[3] comprenant les communes d'Ahetze et de Saint-Pée-sur-Nivelle et dépendant du district d'Ustaritz.
Héraldique
Blasonnement Écartelé aux 1 et 4 d'or à trois pals de gueules ; aux 2 et 3 d'azur à trois chaudrons d'or posées 2 et 1[9].Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1995 2001 Pierre Hirigoyen 2001 2008 Christine Bessonart 2008 2014 Christine Bessonart Intercommunalité
Saint-Pée-sur-Nivelle fait partie de dix structures intercommunales
- agence publique de gestion locale ;
- communauté de communes du Sud Pays Basque ;
- syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
- syndicat intercommunal du bassin de la Nivelle ;
- syndicat intercommunal Nive-Nivelle ;
- syndicat mixte Bizi Garbia ;
- syndicat mixte Kosta Garbia ;
- syndicat pour le soutien à la culture basque ;
- syndicat AEP Nive Nivelle ;
- syndicat départemental d'électrification.
La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.
Jumelages
Alsasua (Espagne) depuis 1993[10]
Démographie
La commune fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.Économie
Le marché de Saint-Pée-sur-Nivelle prit de l'importance au XIXe siècle, au point de détrôner celui de Sare[6].
La commune fait partie de la zone AOC de production du piment d'Espelette.
C'est sur le territoire de Saint-Pée-sur-Nivelle qu'a été prise, en 1983, la photo de moutons traçant le logo Woolmark[11].
Culture et patrimoine
Phillippe Veyrin[6] rapporte le sobriquet suivant s'appliquant anciennement aux Senpertars : Sempertarrak, belhaun buru handiak ('Gens de Saint-Pée, gros genoux').
C'est à Gantchiki Harotcha, adolescent de Saint-Pée-sur-Nivelle, qu'est attribuée, vers 1857-1858, l'idée de fixer au poignet de petits paniers ovales en lattes de châtaignier, qui devaient donner naissance au chistera[6].
Patrimoine civil
Un gaztelu zahar se dresse au lieu-dit Larreondoa à une altitude de 85 mètres.
Le château (de style renaissance). Le Conseiller Pierre de Lancre y habita en 1609 pendant la chasse aux sorcières qu'il orchestra. Le château est aujourd'hui en ruine.
Saint-Pée-sur-Nivelle compte plusieurs moulins à eau. Celui du quartier d'Ibarron fut construit en 1652, par les communautés locales, contestant aux maisons nobles leur droit de banalité[12]. On lit d'ailleurs, au-dessus de la porte, l'inscription suivante :Hau da errota senpereco herriac eraguinaracia. 1652 (ceci est le moulin que le Pays de Saint-Pée a fait faire)[6].
Patrimoine religieux
L'église recèle un retable de maître-autel[13] du XVIIIe siècle inventorié par le ministère de la Culture.
Patrimoine environnemental
La commune abrite le lac de Saint-Pée-sur-Nivelle, qui est un lieu touristique. Ce lac dispose d'une petite base nautique avec des pédalos, un toboggan à eau et des jeux pour enfants. Les plages sont payantes pendant la journée.
Équipements
- sports et équipements sportifs
Le Saint-Pée Union Club est un club de rugby à XV amateur qui évolue en championnat de France de 3e division fédérale.
- éducation
La commune dispose de deux écoles primaires, l'une publique et l'autre privée (école Saint-Joseph), d'un collège (collège Arretxea) et d'un lycée agricole privé (lycée Saint-Christophe). De plus, l'ikastola Senpereko offre aux enfants un enseignement en langue basque.
Personnalités liées à la commune
- nées au XVIe siècle
- Pierre de Lancre, né en 1553 à Bordeaux et décédé en 1631, est un conseiller au parlement de Bordeaux, puis conseiller du roi, membre du Conseil d'État. Du château de Saint-Pée-sur-Nivelle, il instruit les procès en sorcellerie du Labourd et fait "arder et brancher" près de six cents prétendus sorciers. De Lancre envoie au bûcher, après les avoir torturés, des femmes, des enfants, mais aussi des prêtres.
- nées au XIXe siècle
- Jean Barbier, né en 1875 à Saint-Jean-Pied-de-Port et décédé en 1931 à Saint-Pée-sur-Nivelle, est un prêtre et écrivain basque d'expression navarro-labourdine ;
- Tristan Derème (1889-1941), poète, repose dans cette commune.
- Albert Domec, né en 1900 à Saint-Pée-sur-Nivelle et décédé en 1948, est un joueur français de rugby à XV, qui a joué avec l'équipe de France.
- nées au XXe siècle
- Annabella, de son vrai nom Suzanne Georgette Charpentier, née en 1909 à La Varenne-Saint-Hilaire et décédée en 1996 à Neuilly-sur-Seine est une actrice française. Elle passa les dernières années de sa vie dans sa propriété de Saint-Pée-sur-Nivelle.
Notes
- ↑ Gentilé sur habitants.fr
- ↑ Notice du Sandre sur Saint-Pée-sur-Nivelle
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i et j Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque
- ↑ Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du XIVe siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ Manuscrit de 1736 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- ↑ a , b , c , d et e Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975 (ISBN 2 7003 0038 6)
- ↑ Aveux de Languedoc, Archives de l'Empire, PP, 45
- ↑ Guy Ascarat
- ↑ Annuaire des villes jumelées
- ↑ Stratégie.fr : Woolmark
- ↑ Les seigneurs de Saint-Pée possédaient trois moulins. La construction du nouveau moulin amena des protestations du château. Un accord fut trouvé, partageant la propriété et les frais d'entretien des quatre moulins, à part égale entre seigneurs et roturiers. Cette anecdote historique est rapportée par Philippe Veyrin, Les Basques, Arthaud 1975 (ISBN 2 7003 0038 6), page 174.
- ↑ Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le retable du maître-autel
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
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