Roms de Roumanie

Roms de Roumanie

Les Roms [ròm][1](en Romani : Roma, en Roumain : Rromi) sont un groupe ethnique de Roumanie qui, selon le recensement officiel roumain de 2002, comptait 535 250 personnes, soit 2,5 % de la population du pays[2]. Ils sont partie des communautés ethniques de Roumanie, reconnues comme telles par la Constitution.

En Roumanie, ce terme, adopté par l'Union romani internationale (IRU)[3], s'écrit « rromi », avec deux r, pour éviter les confusions avec les nombreux mots dérivant de Rome. Les Roms y sont cependant plus communément appelés Țigani (Tsiganes). Le terme de rromi, mis en avant de manière relativement récente[4], est de plus en plus employé aujourd'hui[5].

Le terme Roms, phonétiquement proche du mot roumain român (roumain), n'a pourtant pas de lien étymologique avec le second: Rom signifie simplement "être humain" en romani.

En tant que minorité ethnique reconnue officiellement, les Roms sont représentés de façon permanente par un (ou plusieurs) député(s) dans la Chambre des députés de Roumanie, soit comme représentants du parti des Roms (Partida le Romenge), soit sur d'autres listes[6]. Nicolae Păun, député et porte-parole du parti des Roms (Partida le Romenge) affirme[7] que les trois quarts des Roms de Roumanie sont si intégrés à la société roumaine, qu'ils sont comptés comme Roumains par le recensement de 2002, qui ne reconnaît que 535 250 Roms[2], alors qu'ils seraient près de deux millions. Nicolae Păun déplore que les média, tant roumains qu'internationaux, ne donnent la parole qu'aux nationalistes et aux extrémistes, occultant ainsi la bonne intégration, le travail et la culture de la majorité de sa communauté[8].

A l'encontre de Nicolae Păun, les nationalistes tant roumains que roms soulignent que les valeurs sociales et culturelles de la communauté tsigane sont distinctes de la culture roumaine: par exemple, le député français d'origine roumaine Lionnel Luca affirme que les Roms de Roumanie y sont tous misérables et persécutés, et que la Roumanie doit rendre des comptes pour cela[9].

Afin de combattre les préjugés ambiants tant contre les roms, que contre la Roumanie, les instituts culturels roumains à l'étranger s'efforcent de promouvoir la culture rom à travers des conférences, des concerts, des expositions[10].

Taraf (orchestre) rom de Bucarest (Ochii albi) en 1860

Sommaire

Histoire

Les Roms sont arrivés en Roumanie au XIVe siècle, à travers l'Asie centrale, l'Anatolie et le sud de l'ex-URSS, où ils s'étaient mis, comme charrons, éleveurs de chevaux, servants et éclaireurs, au service des Mongols et des Tatars, qui les protégèrent et leur laissèrent, en échange, une part du butin[11]. Avec la Horde d'Or et Tamerlan, les Roms parvinrent ainsi en Moldavie, d'où ils passèrent en Transylvanie et en Valachie[12].

La Robie

Les Roms, une fois parvenus dans ces trois voévodats, se mirent sous la protection des boyards et des monastères, continuant à exercer leurs métiers traditionnels au service de leurs nouveaux maîtres à travers une servitude de type féodal nommée Robie, ce qui ressemble à la fois à leur nom de Roma et au mot slave « Robota » : travail. Au XVe siècle, la plupart des groupes de Roms avaient achevé leur installation en pays roumain.

La présence des Roms sur l'actuel territoire de la Roumanie a été mentionnée pour la première fois dans un document datant du 3 octobre 1385, par lequel Dan Ier, prince de Valachie, faisait donation de 40 familles de robs roms au monastère de Tismana. La Robie est un statut traduit en français et en roumain moderne par « esclavage », mais qui s'apparente davantage à un contrat féodal de servitude personnelle. Le rob appartenait certes à son maître qui pouvait le vendre, mais ce maître ne pouvait être qu'un voïvode, un boyard ou un monastère, et le rob lui-même pouvait racheter sa liberté, et la revendre ailleurs : c'est pour cela que traditionnellement les Roms portent leur or sur eux, bien visible, sous forme de colliers, bijoux ou dents, afin de montrer leur solvabilité et leur capacité à se racheter. Il est la marque de leur dignité. Le mot rob dérive du slave robota, le travail. En 1428, le voïvode moldave Alexandre le Bon fait don de 31 familles tsiganes au monastère Bistrița en Moldavie. Ces principautés roumaines, vassales des Ottomans, jouissent de leur autonomie contre paiement d’un tribut à Istanbul.

Affiche de 1852 annonçant la vente d'un « lot » de robs Roms.

L'entrée de presque tous les Roms en « Robie » va contribuer au paiement de ce tribut, tandis que les monastères envoient d'immenses richesses au Mont Athos. Les Roms appartiennent dès lors soit au voïvode, soit aux monastères, soit aux propriétaires terriens : les boyards. Les robs du voïvode sont libres d’aller et venir, mais payent tous les ans une redevance pour ce droit. Ils pratiquent toutes sortes de métiers : commerçants ambulants, forains, ferronniers, forgerons, rétameurs, bûcherons, maquignons, fossoyeurs, chiffonniers, saltimbanques, musiciens. Quant aux monastères et aux boyards, ils utilisent leurs « robs » comme domestiques ou comme contremaîtres pour faire travailler les paysans serfs. Ils offrent à quelques-uns une formation et des postes de majordomes, de comptables ou d’instituteurs pour leurs enfants. Si le maître ou la maîtresse de maison est stérile, une jeune Rom ou un jeune Rom pourvoira à la perpétuation de la famille, en toute simplicité. Les « robs » peuvent être donnés, légués ou vendus aux enchères.

L'abolition

Au XVIIIe siècle, des fils de boyards étudiants à Paris, initiés à l'esprit des Lumières, lancent un mouvement abolitionniste. Le processus se fait en plusieurs étapes. En 1825, en Moldavie, le Hospodar Ioniță Sandu Sturza délie les Roms de leurs liens envers les monastères et les boyards. Cet acte officiel part d'une bonne intention : mettre fin à la « robie ». Mais en pratique, cela laisse les Roms sans protection face aux agriculteurs sédentaires qui réclament des réformes agraires. De nombreux Roms reprennent alors le nomadisme, alors qu'ils s'étaient sédentarisés en majorité autour des domaines seigneuriaux (konaks) et abbatiaux. De toute façon, Sturdza est renversé en 1828 et la « robie » est aussitôt rétablie.

En 1856, suite à l'influence des idées propagées par la révolution de 1848 et par Victor Schoelcher, le prince humaniste Alexandru Ioan Cuza sécularise les immenses domaines ecclésiastiques et abolit la « robie » en Moldavie et Valachie[13]. Toutefois il faut attendre 1923 pour que des lois leur donnent des droits égaux aux sédentaires et les protègent contre les discriminations[14]. Mais ces lois sont remises en question entre 1940 et 1944[15].

La Porajmos

Au début de la Deuxième Guerre mondiale, le roi Carol II mène d'abord une politique favorable aux Alliés (la Roumanie sauve l'armée, le gouvernement et le trésor polonais, et les transporte par sa flotte en territoire britannique). Mais l'effondrement de la France le contraint à faire des concessions aux Allemands et aux nationalistes, pour finalement abdiquer en octobre 1940 en faveur de son fils Michel. Un gouvernement de coalition constitué d’officiers d’extrême-droite, sous la direction du général Ion Antonescu et de représentants de la Garde de fer arrive au pouvoir. Le 20 novembre 1940, la Roumanie rejoint officiellement les puissances de l’Axe. Le ministère de l’intérieur interdit aux Roms "nomades" de "rôder pendant l’hiver".

Roms dans le camp de Belzec.

En 1941, Hitler offre la Transnistrie à la Roumanie en compensation de la Transylvanie du Nord, cédée à la Hongrie. Le 1er juin débute la déportation de "nomades et semi-nomades" en Transnistrie. Suit, à partir de septembre 1942 la déportation des Roms sédentaires. Toutefois, la priorité du régime, c'est l'élimination des Juifs (près de la moitié d'entre eux, soit plus de 300 000 personnes, périt), ce qui fait que la Porajmos[16] des Roms est loin d'avoir l'ampleur (et la renommée) de la Shoah des Juifs. En Transnistrie, les conditions de vie sont effroyables pour tous : famine, froid, épidémies. Dès fin 1943, Antonescu réalise que l’Allemagne ne gagnera pas la guerre. Le grand rabbin Alexandre Safran intercède aussi en faveur des Roms et les déportations cessent[17]. L’universitaire américain R.J Rummel estime que de 1941 à 1943, 36 000 Roms sont morts en déportation en Transnistrie.

Il n'y a eu aucune discussion sur ce sujet durant le Procès de Nuremberg et la reconnaissance internationale du « génocide rom » est surtout le fait des communautés Roms et des organisations de défense des droits de l'homme.

Les Roms de Roumanie sous le communisme

En Roumanie, le Communisme a duré du 6 mars 1945 au 23 décembre 1989. Durant cette période de dictature, les Roms, comme toute la population, ont subi un contrôle étroit de leur vie et de nombreuses tentatives de sédentarisation forcée. Toutefois, leur position modeste économiquement et socialement (ils formaient ce que dans la nomenclature officielle l'on appelait un « sous-prolétariat ») leur a épargné les persécutions ciblées dont furent victimes les anciens bourgeois, les anciennes classes moyennes, les intellectuels, les religieux, les syndicalistes ou les minorités "remuantes" tels les Hongrois. Pour la plupart, les Roms de Roumanie ont été ouvriers agricoles ou agents de la voirie, du recyclage et du ramassage des déchets. Beaucoup ont aussi travaillé dans les métiers du transport. Certains ont même réussi à faire fortune dans l'économie parallèle, indispensable à la survie des populations dans un système de pénurie institutionnalisée[18].

Les Roms de Roumanie ne sont pas tous pauvres: lorsqu'ils en ont les moyens, comme ici à Buzescu, ils bâtissent de grandes villas de style Rromanès, pouvant recevoir toute une parentèle.

Les Roms de Roumanie après 1989

Après la chute du Communisme, dans les années 1990-2000, la terre arable a souvent été un enjeu dans des conflits dont les Roms furent les « pions ». Lorsque les paysans ont réclamé la restitution de leurs terres aux ex-communistes (anciens directeurs de kolkhozes devenus PDG d'entreprises agro-alimentaires), ces derniers ont placé des ouvriers agricoles, souvent Rom, sur ces terres, pour ne pas les rendre (la loi protégeant les cultivateurs occupant le terroir, contre les revendications de propriétaires antérieurs). Ils ont même offert à ces Roms de quoi construire des maisons (selon la loi de l'époque, une construction rendait la parcelle définitivement incessible). Exaspérés, les paysans ont, ici ou là, expulsé les Roms manu militari et brûlé leurs maisons. Avec l'entrée de ces pays dans l'Union européenne, un système de compensation a mis fin à ces conflits, parfois présentés par une presse avide de sensations comme des « guerres ethniques ».

Les Roms de Roumanie depuis 2002

Depuis 2002 les citoyens roumains peuvent circuler librement en U.E sans visa et on assiste à une émigration des Roms vers les pays d'Europe occidentale, dont la France, dans des proportions tout à fait comparables au taux d'émigration national de 10%: 90 000 Roms roumains seraient installés en Europe occidentale (dont 12 000 en France), les Roumains non-Roms étant quant à eux plus de 2 millions (essentiellement en Italie et en Espagne, où Roms et non-Roms travaillent à bas-prix dans les exploitations horticoles).

Conditions d'entrée dans l'Union européenne

L'entrée de la Roumanie dans l'Union européenne, le 1er janvier 2007, a facilité la circulation des Roms roumains, ceux-ci n'ayant plus besoin de visa pour entrer en Union Européenne. Les expulsions de Roms hors de France sont passées de 2 000 en 2003 à environ 8 000 en 2008[19].

Cependant, jusqu'en 2014, les ressortissants de la Bulgarie et de la Roumanie ne sont pas totalement bénéficiaires du principe de libre circulation européen et, pour travailler officiellement, ont besoin d'un titre de séjour et d'une autorisation de travail. De plus, la directive communautaire de 2004 sur la libre circulation des ressortissants de l'UE n'a pas été totalement transposée en droit français, notamment ses dispositions relatives aux garanties accordées aux personnes expulsées[20].

Les Roms de Roumanie en France

Depuis 2007, le nombre de reconduites a la frontière de Roms roumains en France se situe entre 8 000 et 9 000 par an, représentant environ 30 % des objectifs chiffrés de reconduite à la frontière. Ces retours sont en grande partie volontaires car ils sont assortis de primes de 300 € par adulte et 100 € par enfant et de la prise en charge du billet d'avion[21].

8 030 Roumains et Bulgares en situation irrégulière ont ainsi été reconduits par la France dans leur pays d'origine entre le 1er janvier et le 25 août 2010. Selon le ministre Éric Besson, 1291 l'ont été de manière contrainte, et 6739 de manière volontaire, au moyen de 27 vols « spécialement affrétés »[22].

Fin juillet 2010, le président Nicolas Sarkozy décide, à la suite de deux faits divers impliquant des membres français de la communauté des gens du voyage, de l'organisation de retours massifs de Roms en Roumanie[23], déclenchant une vaste polémique[24].

Une circulaire du ministère de l'Intérieur diffusée le 5 août 2010 demande aux préfets de faire évacuer « 300 campements ou implantations illicites d'ici trois mois, en priorité ceux des Roms », et d'engager une « démarche systématique de démantèlement des camps illicites, en priorité ceux de Roms »[25]. D'après certains experts en droit constitutionnel, l'expression « en priorité ceux des Roms » contrevient aux principes de non-discrimination, tandis que l'ensemble de la circulaire contrevient à ceux de libre circulation des personnes et de leur droit de séjour garantis par les traités européens et détaillés par la directive de 2004 (38/2004). Elle serait aussi potentiellement contraire à la Convention européenne des droits de l'homme qui interdit les discriminations fondées sur la nationalité, la race ou l'appartenance ethnique[26].

Le 22 août 2010, le Pape Benoît XVI exhorte les pèlerins à savoir « accueillir les légitimes diversités humaines », ce qui a été interprété par certaines personnes comme une critique de l'action menée par les autorités françaises spécifiquement contre les Roms[27], interprétation contestée par d'autres personnes[28],[29]. Le 27 août 2010, le Comité pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CERD) de l'ONU demande à la France de « garantir l'accès des Roms à l'éducation, à la santé, au logement et autres infrastructures temporaires dans le respect du principe d'égalité » et se demande pourquoi elle n'a « toujours pas mis à la disposition des gens du voyage le nombre nécessaire d'aires d'accueil conformément à la loi du 5 juillet 2000 dite loi Besson »[30]. Le coût annuel de la reconduite des Roms pour le budget de la France est estimé entre 200 et 250 millions d'euros (selon les chiffres du Sénat français).

Le 9 septembre 2010, le Parlement européen adopte une résolution dans laquelle il presse la France de « suspendre sur le champ » les expulsions de Roms. Le texte, déposé par les groups S&D, ALDE, Verts/ALE et GUE/NGL, demande à la France et aux autres États membres de « suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms ». Les députés prétendent également que le relevé des empreintes digitales des Roms expulsés est illégal et contraire à la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne[31],[32].

Le 14 septembre 2010, Viviane Reding, commissaire européenne à la Justice, aux Droits fondamentaux et à la Citoyenneté, fait part de son « intention de lancer deux procédures d'infraction contre la politique de la France à l'égard des Roms »[33].

Types de Roms de Roumanie, par le caricaturiste rom Horia Tziganus

L'humoriste rom Horia Tziganus affirmait que dans les relations entre les Roms de Roumanie et la France, tout le monde y gagne: leur président gagne des électeurs xénophobes qui croient voter contre nous, et nous, on gagne l'argent de ces mêmes électeurs, qui nous payent l'aller-retour pour voir nos familles: merci, merci le gouvernement français, vous êtes vraiment des nôtres: grâce à vous, nous avons le plaisir de faire la nique à des xénophobes, c'est très très malin ![34]

Pourcentage des Roms sur l'ensemble des départements de la Roumanie (recensement de 2002).

Démographie

La population de Roms selon les recensements:

Personnalités

Bibliographie

Notes et références

  1. Le "s" ne se prononce pas en français.
  2. a et b http://www.recensamant.ro/datepr/tbl4.html
  3. Article Rom, site Encyclopædia Universalis
  4. (fr)Les Tsiganes (ou Roms) sur www.tlfq.ulaval.ca. Consulté le 6 juillet 2010.
  5. (fr)Terminologie - Désignations les plus courantes sur www.a-part-entiere.org. Consulté le 6 juillet 2010.
  6. (fr)Situation des Roms en France : Déplacement en Roumanie les 11 et 12 février 2010 - Les enseignements de ce voyage. sur www.dominiqueraimbourg.fr. Consulté le 6 juillet 2010.
  7. Déclarations de Nicolae Păun sur Nicolae Păun's page at the Romanian Chamber of Deputies
  8. Le point de vue du Partida le Romenge sur Nicolae Păun's page at the Romanian Chamber of Deputies
  9. Lionnel Luca dans Var Matin n° 22793, 26 août 2010, page 4, rubrique Questions à.... Lionnel Luca est connu pour ses prises de positions volontiers extrêmes: en décembre 2005 il déclara que sans « la colonisation, ni Léon Bertrand ni Azouz Begag ne seraient ministres de la République française » (sur [1]) et que « ceux qui aux Antilles font toute sorte d'amalgames avec l'esclavage ne crachent pas sur le RMI des anciens colonisateurs » (sur [2]); le 5 mai 2006 il demanda l'abrogation de l'article sur l'enseignement de l'esclavage; en avril 2010, il s'est vu attribuer le prix de la « Bêtise avec un grand C » par la SACD pour « s'être attaqué publiquement à une œuvre sans l'avoir vue » (sur [3] et sur [4]: il s'agissait du film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb sur la guerre d'Algérie (sur [5] et sur [6]); le 23 octobre 2009, interviewé au sujet de la polémique sur l'envoi de 3 réfugiés afghans dans leur pays d'origine, où la population civile est régulièrement victime de la guerre qui s'y déroule, Lionnel Luca déclare : « Je trouve un petit peu indécent qu’on s’apitoie sur leur sort quand au même moment nos soldats se battent pour leur liberté. S’ils étaient des hommes, ils se battraient aussi pour leur liberté, sur leur territoire » (sur Si c'est un homme» dans La Voix du Nord du 25 octobre 2009).
  10. Par exemple l'Institut Culturel Roumain de Paris, après la vague de romophobie et de roumanophobie de l'été 2010, sur [7], et plus récemment, sur [8]
  11. Stéphane Zweguintzow, « Les Roma de l'ex-URSS », in Échos de Russie et de l'Est, Éd. B. de Saisset, 1994
  12. Voir par exemple le film Latcho Drom de Tony Gatlif pour voir l'évolution géographique des peuples romané au cours du temps.
  13. Florin Constantiniu : Une histoire sincère du peuple roumain, Univers, Bucarest 2002 et Catherine Durandin : Histoire des Roumains, Fayard, Paris, 1995. ISBN 2-213-59425-2.
  14. Constitution roumaine de 1923
  15. Roumanie pendant la Seconde Guerre mondiale
  16. En romani, Porajmos signifie "ils nous ont mangés".
  17. Alexandre Safran sur [9]
  18. Victor Frunză: Histoire du Communisme en Roumanie, éd. Evf, Bucarest 1999, ISBN: 973 9120 05 9
  19. Roms : Villepin, Raffarin, Sarkozy, même combat, Le Monde, 25 août 2010
  20. Expulsions des Roms : que dit le droit ?, Le Point, 13 septembre 2010
  21. « Roms : un fichier pour éviter la fraude de l'aide au retour », Le Figaro, 17 août 2010.
  22. Selon Besson, 8 030 Roumains et Bulgares ont été reconduits depuis le 1er janvier 2010, Le Monde, 25 août 2010
  23. « Roms et gens du voyage : Sarkozy durcit le ton », Le Parisien, 29 juillet 2010.
  24. « Roms: Sarkozy veut un apaisement de la polémique, maintient les expulsions », AFP, 25 août 2010.
  25. [PDF] Texte intégral de la circulaire adressée aux préfets le 5 août 2010.
  26. « Expulsions des Roms : que dit le droit ? », Le Point, 13 septembre 2010.
  27. « Roms : appel du pape à accueillir les « légitimes diversités » », Rue89, 22 août 2010.
  28. Jean-Marie Guénois, « Pourquoi l'Église se mobilise pour les Roms », Le Figaro, 1er septembre 2010.
  29. « Pourquoi Benoît XVI bouscule son agenda pour Sarkozy », interview de Philippe Levillain par Fabrice Aubert, 8 octobre 2010
  30. « L'ONU somme la France de condamner le racisme... », Mediapart, 27 août 2010.
  31. La France et les autres Etats membres doivent suspendre immédiatement les expulsions de Roms Parlement européen, 9 septembre 2010.
  32. « Roms : pour la France, un eurocamouflet sans précédent », Rue89, 9 septembre 2010.
  33. « Roms : Bruxelles va déclencher deux procédures d'infraction contre la France », Le Monde, 14 septembre 2010.
  34. Horia Tziganus sur: [10]

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