- Petite antre
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Indre (Loire-Atlantique)
Pour les articles homonymes, voir Indre.Indre
La Loire vue depuis Basse-Indre.
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Nantes Canton Canton de Saint-Herblain-Ouest-Indre Code Insee abr. 44074 Code postal 44610, 44620 Maire
Mandat en coursJean-Luc Le Drenn
2008-2014Intercommunalité Nantes Métropole Site internet http://www.indre44.fr/ Démographie Population 3 688 hab. (2006) Densité 781 hab./km² Gentilé Indraise, Indrais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 26 m Superficie 4,72 km² Indre ɛ̃dʁ(ə) (Antr ou Endrez en breton) est une commune française, située dans le département de Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. Elle se situe à 2 km à l'ouest de Nantes.
Historiquement Indre fait partie de la Bretagne, dans le pays historique du Pays Nantais. La ville est aussi appelée « La cité des trois îles ».
Sommaire
Géographie
Situation
La commune est située sur l'ouest de Nantes, à 8 km de celle-ci, à cheval sur l'estuaire de la Loire, sur l'ancien lit de la Loire avant son aménagement. Elle est avec Nantes l'une des deux communes présentes sur les deux rives de l'estuaire.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Indre est une commune urbaine, une des 19 communes de banlieue de l’unité urbaine de Nantes ; elle fait donc partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Communes limitrophes
Géographie physique
La commune est formée de trois anciens ilôts de granit situés en amont de l'estuaire de la Loire. Après l'aménagement de la Loire au XVIIIe siècle et la création de digue qui a eu pour conséquence le dépôt de sédiments, Basse-Indre et Haute-Indre se sont peu à peu ancrées sur la rive nord tandis qu'Indret s'est ancrée sur la rive sud.
L'altitude d'Indre varie entre 0 m et 26 m[1].
Géologie
Géologiquement Indre fait partie du massif armoricain et est composée en grande partie de roche métamorphique dont le gneiss à surface tubulaire[2] et le micaschiste. Basse-Indre est bâti sur un monticule d'amphibolite alternant avec du micaschiste[3] tandis que Haute-Indre est bâti sur des dalles[2] d'amphibolite schistoïde nodulaire ou à nodule de feldspath[4] avec de petite quantité de calcite et de chalcopyrite[5]. Ceci semble indiquer un ancien synclinal[6] de micaschiste [7].
Climat
La commune est située dans une région soumise à l'influence océanique dont la pénétration est favorisée par l'estuaire de la Loire et l'absence de relief notable. Les pluies sont fréquentes mais peu intenses et peuvent varier d'une année à l'autre. Dû à sa position géographique le climat est peu diversifié entre les deux rives de la Loire, qui peuvent faire barrière notamment à la pluie. Les hivers sont doux et les étés faiblement chauds.
Le tableau suivant donne une idée du climat bisontin en comparaison avec la moyenne nationale et quelques villes symboliques[8],[9]:Ville Ensoleillement Pluie Neige Orage Brouillard Brest 1749 h/an 1 109 mm/an 9j/an 11j/an 74 j/an Paris 1 797 h/an 642 mm/an 15 j/an 19 j/an 13 j/an Nice 2 694 h / an 767 mm / an 1 j / an 31 j / an 1 j / an Strasbourg 1 637 h/an 610 mm/an 30 j/an 29 j/an 65 j/an Indre 1 956 h/an 789 mm/an 5 j/an 14 j/an 58 j/an Moyenne nationale 1 973 h/an 770 mm/an 14 j/an 22 j/an 40 j/an Diagramme climatique de Bouguenais, Chateau Bougon J F M A M J J A S O N D 86.68.42.470.29.62.869.112.24.049.914.95.964.118.29.045.021.911.946.424.413.944.824.013.562.221.811.879.217.38.986.912.05.184.19.03.0Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm) source : Relevés 1961-1990 Températures
Les records de température maximale et minimale sur Indre sont respectivement de 40,3°C le 12 juillet 1949 et - 15,6°C le 15 février 1956[10].
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,8 4,0 5,9 9,0 11,9 13,9 13,5 11,8 8,9 5,1 3,0 7,7 Température moyenne (°C) 5,4 6,2 8,1 10,4 13,6 16,9 19,1 18,7 16,8 13,1 8,6 6,0 11,9 Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,6 12,2 14,9 18,2 21,9 24,4 24,0 21,8 17,3 12,0 9,0 16,1 Ensoleillement (h) 72 99 148 187 211 239 267 239 191 140 91 70 1 956 Humidité relative (%) 88 84 80 77 78 76 75 76 80 86 88 89 81 Record de froid (°C)
(année du record)-13,0
(16/01/1985)-15,6
(15/02/1956)-7,0
(03/03/1965)-2,6
(11/04/1973)-0,9
(03/05/1979)3,8
(03/06/1975)6,1
(05/07/1975)5,6
(07/08/1956)2,8
(19/09/1952)-3,3
(30/10/1997)-6,8
(21/11/1993)-10,2
(27/12/1962)Record de chaleur (°C)
(année du record)17,6
(21/01/1969)21,4
(28/02/1960)23,2
(30/03/1965)27,5
(15/04/1949)32,0
(25/05/1953)36,8
(30/06/1952)40,3
(12/07/1949)37,4
(04/08/1990)34,3
(01/09/1961)27,0
(02/10/1985)21,1
(06/11/1955)18,4
(04/12/1953)Source : Relevés 1961-1999Précipitations
Le jour le plus pluvieux était le 7 juillet 1977 avec 94,9 mm en 24 heures.[11]
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Précipitations (mm) 86,6 70,2 69,1 49,9 64,1 45,0 46,4 44,8 62,2 79,2 86,9 84,1 788,5 dont pluie (mm) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 dont neige (cm) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Nombre de jours avec pluie 12,8 11,0 11,1 8,9 11,0 7,7 6,7 7,0 8,4 10,4 11,1 11,5 117,6 dont nombre de jours avec pluie ≥ 5 mm 6,1 4,8 4,9 3,6 4,5 2,9 2,7 3,1 3,9 5,0 6,2 6,1 53,7 Record de pluie en 24 h (mm)
(année du record)50,1
(02/01/1961)31,9
(27/02/1981)46,8
(10/03/1967)36,4
(09/04/1983)46,7
(12/05/1981)35,9
(02/06/1968)94,9
(07/07/1977)53,4
(28/08/1970)48,2
(25/09/1975)42,5
(09/10/1979)39,0
(20/11/1970)35,8
(14/12/1989)Source : Relevés 1961-1999Phénomènes
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Nombre de jours d'orage 0,3 0,2 0,4 0,7 2,3 2,4 2,1 2,3 1,4 1,0 0,5 0,4 14,1 Nombre de jours avec grêle 0,4 0,6 0,7 0,6 0,2 0,1 0,1 - - 0,1 0,2 0,3 3,3 Nombre de jours avec neige 1,2 1,3 0,8 0,3 - - - - - - 0,4 1,1 5,1 Nombre de jours avec gel 9 7,6 5,3 1,1 0 0 0 0 0 0,2 2,6 9,7 15,9 Nombre de jours avec brouillard 7,3 5,1 3,8 2,3 2,4 2,2 2,2 4,2 5,6 7,5 7,1 8,6 58,2 Source : Relevés 1961-1999Vent
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. Record de vent (km/h)
(année du record)112
(25/01/1990)133
(03/02/1990)112
(24/03/1986)90
(15/04/1990)97
(12/05/1983)83
(07/06/1987)76
(03/07/1988)83
(30/08/1992)108
(13/09/1993)115
(15/10/1987)104
(12/11/1987)122
(14/12/1989)Source : Relevés 1961-1999Voies de communications
Par routes
Indre est desservi via terre à l'extrême nord de la commune par la D107 (surnommé la route des sables), qui traverse le milieu de Basse-Indre, ainsi que la D75 allant jusqu'à l'embarcadère du bac. Dans sa continué et de l'autre rive (gauche), la D358 longe la commune dans l'extrémité sud. La Loire traverse la commune le long de Haut-Indre et entre Basse-Indre et Indret.
Transports en commun
À l'origine la commune était desservit par la ligne Z. Le 4 septembre 1978 la STAN créé la ligne 81. Celle-ci forme une boucle passant par commerce, Gare Maritime,Roche Maurice,Indre, saint-Herblain, Bellevue, Chantenay et Place Mellinet. Aujourd'hui la ligne se limite entre Bellevue et Gare Maritime. Depuis le 25 août 2008 la ligne express'Couëron dispose d'un arrêt sur la commune nommé Indre. La ligne 89 dessert Indret au sud Loire.
Un projet de prolongement de la ligne 73 est à létude il permettra une meilleur desserte de la gare ainsi q qu'une liaison directe avec Atlantis le Centre et les 3 lignes de tramways.
Transports ferroviaires
Indre est à proximité de la Gare de Basse-Indre - Saint-Herblain, sur la ligne Tours - Le Croisic. Celle-ci porte le nom de Basse-Indre du fait de l'importance de la commune aux débuts du chemin de fer, avec ces forges. Elle est desservie par la ligne 1 et ligne 2 du TER Pays de la Loire.
Transports fluviaux
Un bac permet de relier Basse-Indre (nord Loire, rive droite) à Indret (sud Loire, rive gauche).
Pont à transbordeur
Un projet de pont à transbordeur a été proposé par Ferdinand Arnodin, en 1904, pour relier Basse-Indre à Indret. Les débats à propos de ce projet se sont poursuivis au conseil général de la Loire-Inférieure jusqu'en 1912. Ce pont à transbordeur, qui devait être similaire à celui réalisé à Nantes (1903-1958), n'a jamais été construit.
Les îles
Ancienne cité de pêcheurs située à 8 km en aval de Nantes, Indre était à l'origine formé de trois îlots de granites, situés au milieu du lit de la Loire. À la suite des différents aménagements du fleuve, Basse-Indre et Haute-Indre se sont ancrées sur la rive Nord, Indret sur la rive Sud. Un bac assure la liaison entre Basse-Indre et Indret.[12] L'âme insulaire de la commune subsiste toujours, l'emploi d'« Indre » étant peu fréquent, les habitants préférant l'usage du nom de chacune des anciennes îles.
Île de la Motte
L'Île de la Motte est une île inhabitée et protégée se situant sur la commune d'Indre. Elle sert d'espace naturel pour la faune et la flore locales.
Basse-Indre
Basse-Indre (basɛ̃dʁ(ə)) est une ancienne île en forme de chaloupe et sillonnée par de nombreuses venelles grimpant jusqu'à la Grand'Rue, nom donné par ces habitants à l'ancienne rue commerçante. Autrefois l'île était composée de trois quartiers distincts. À l'ouest les ouvriers des Forges, au centre les pêcheurs et à l'est, au point culminant de Basse-Indre, à la Roche, les notables.
Basse-Indre est séparé de l'île de la Motte par le Maestro, petit bras de la Loire où jadis les pécheur accostaient sur le «môle». Elle fut le premier port civellier de France, avant d'être dorénavant le premier port sidérurgique d'Europe. Les habitants de Basse-Indre sont appelés les Basse-Indrais.
Haute-Indre
Haute-Indre (ʔotɛ̃dʁ(ə)) était baignée par la Loire située entre les étiers de Tougas, des Chevraies et des Chaintres. Haute-Indre était une ancienne île de pêcheurs, marins bargers, navigateurs au cabotage, pilotes ou capitaines au long cours. Ces habitants la surnommaient la « Haute-Pena ». La plupart des Haut-Indrais possédaient un bateau, du fait des crues de la Loire qui encerclaient l'île la plupart de l'année. En son sommet est érigé un moulin, datant d'avant la Révolution : le chemin du meunier conduisait autrefois « par la vallée » à Saint-Herblain où il se ravitaillait en grains. Ces habitants sont appelé les Haut-Indrais et les Haut-Indraises.
Indret
Saint Hermeland après avoir découvert Basse-Indre et Haute-Indre, découvrit Indret et l'appela Antricium (petite antre), qui plus tard deviendra "Aindrette", puis "Indret".
Située sur la rive sud de la Loire, Indret est rythmé essentiellement par DCNS propulsion qui a jadis été les armureries royales. Indret possède un château, le « château Mercœur ». Ses habitants sont appelés les Indretois et les Indretoises[13].
Indret est une exception, son code postal est 44620.
Article détaillé : Fonderie d'Indret.Toponymie
Le nom d’Indre vient du latin antrum signifiant « antre ». Elle s'est appelée successivement Antrum et Antrinse monasterium en 840, Andra en 1144 qui s'est transformé en Aindre puis en Indre en 1638[14].
Héraldique
Indre - Blason : De gueules à une galère d'argent voguant sur une mer du même ; au chef d'argent chargé du mot « Endrez » de sable.
Différences entre dessin et blasonnement : Le navire n'est pas une galère.
Indre - Blason : De gueules à une galère d'argent voguant sur une mer du même ; au chef d'argent chargé du mot «Indre » de sable.
Différences entre dessin et blasonnement : Le navire n'est pas une galère.
La galère rappelle la vocation maritime de la commune.
Histoire
Origine[15]
À la fin du Ve siècle, avant d'assiéger Nantes en 490, les saxons s'y fortifièrent.
En l'an 630[15], Pasquier (Paschaire, Pasquien, Paschase,Paschasius ou Poscarius), évêque de Nantes, forma avec son peuple le désir de bâtir un monastère à proximité de Nantes dont il gouvernerait l'église. Le prélat envoya à l'abbé Lambert des messagers pour autoriser les moines de son ordre à s'établir aux environ de Nantes dans le lieu qui choisiraient[14].
Hermeland fût désigné comme réunissant toutes les qualités pour fonder un monastère en Bretagne. Il partit de Fontanelle pour Nantes avec 12 autres frères. Arrivés à Nantes, les moines s'embarquèrent sur 2 chaloupes pour descendre l'estuaire de la Loire et rapidement ils abordèrent dans une île (Basse-Indre) couverte de forêts épaisses et bordées de prairies dominant toutes celles qui l'entouraient. Hermeland découvrit dans l'îles des antres et cavernes et l'appela Antrum. Il visita une seconde île (Indret), plus petite et la nomma Antricinium (petit antre ne latin). Hermeland après concertation avec l'évêque de Nantes fonde sur lîle d'Antrum un monastère et deux église en l'honneur de saint Paul et saint Pierre[14]. Il acheva son œuvre entre 670 et 678[14].
En 680, l'évêque Agathée (ou Agatheus) donne ce couvent à l'ordre de Saint-Benoît.Le 24 ou 25 juin 843 le monastère fut détruit par les Normands, qui descendaient la Loire après avoir saccagé Nantes. Sur ces ruines fut construit un prieuré. En 1005, Budic, comte de Nantes, fit construire un château sur l'île d'Indret, et y fut célébré en 1026 le mariage de Judith, sa soeur avec Alain Canhiart, comte de Cornouaille. En l'an 1594, le duc de Mercoeur, Philippe-Emmanuel de Lorraine fit rétablir le château.Époque moderne
En 1642, l’île d'Indret devient propriété royale suite à l'échange fait avec M. de Guenouville. En contrepartie, il reçoit le fief du Pont en Vertais et la prairie de Biesse. En 1777 y est construit une fonderie à canon.
Époque contemporaine
À Basse-Indre, l'usine à laminer le fer a été fondée en 1821 par des gallois, qui ont acheté pour cela un ancien chantier naval ayant appartenu à la famille Crucy. Thomas Dobrée Père, un armateur nantais, en devint l'agent général. L'usine comportait des fours à puddler pour affiner la fonte et des laminoirs pour produire notamment des feuillards. C'était une des premières forges à l'anglais établies en France après la Restauration. Le 8 mars 1846, l'usine devient une société en commandite sous la raison sociale A. Langlois et Cie avec un capital de 2 500 000 francs, divisé en 5 000 actions de 500 francs chacune. Puis en 1821, à Indret l'établissement royal qui embauche deux mille personnes et fabrique des machines à vapeur pour la marine.[16],[17]
Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
Culture et patrimoine
Patrimoine architectural
Bâtiment de l'horloge
Ce bâtiment dit « de l’horloge », est un témoin du riche passé industriel d’Indret. Il aurait été l’orangerie du château. John Wilkinson, en 1777, transforme ce pavillon en atelier de menuiserie nécessaire à la fonderie de canons pour la confection de moules en bois. La superbe toiture est supportée par une charpente en forme de carène inversée de navire qui symbolise le chantier naval, volonté de symbiose entre patrimoine industriel et architectural. Ce bâtiment servit d’infirmerie vers le milieu du XIXe siècle, de prison et enfin de local pour les gardiens, l’entrée de l’établissement étant à proximité.
Église Saint-Hermeland
L’église Saint-Hermeland (1870-1889), œuvre de l'architecte Ménard. Cette église est édifiée sur l’emplacement d’un ancien cimetière et d’une ancienne église. La tour et la flèche datent de 1889.
Ermitage Saint-Hermeland
L'ermitage de Saint-Hermeland (VIIe siècle) a un plan formé de deux cercles qui se recoupent et qui affecte la forme d’un 8. Les deux tours accolées communiquent entre elles à l'intérieur et ont cependant une entrée extérieure distincte. Un escalier serpentant autour du monument conduit à une plate-forme. Quelle est l'origine de cet oratoire ?
Au VIe siècle, saint Friard, de Besné de Pontchâteau, peut être considéré comme le premier solitaire connu dans le diocèse nantais. Il se réfugie dans une île de la Loire appelée Vindruret, nom qui se rapproche assez bien d'Indret. C'est là que Saint Félix de Nantes reçoit son dernier soupir.
Vers le milieu de ce siècle, un diacre de saint Félix, le nantais saint Martin fonde l'abbaye de Vertou. Cet ermitage aurait été édifié par saint Martin de Vertou entre 527 et 629.
Pendant la Révolution, l'oratoire sert de plate-forme pour les canons des Républicains. Après avoir reçu les visites de Napoléon Ier, des duchesses d’Angoulême et de Berry, entre autres, il devient en 1828 simple loge de gardien. En 1845, il est rendu au culte et restauré en 1863.
Château Mercoeur
Le château (XVe siècle), situé à Indret, a édifié en 1005 par Budic, comte de Nantes[15] et y fut célébré en 1026 le mariage de Judith avec Alain Canhiart, comte de Cornouaille. L'île d’Indret appartient en 1420 à Jean V, duc de Bretagne. Le duc François Ier donne le château à Marguerite d’Orléans, comtesse d’Étampes et de Vertou.
L’île est donnée ensuite à Gilles de Condest suivant contrat rédigé par maître Rolland de La Villéon, agissant au nom de la duchesse Anne. Après le mariage d’Anne de Bretagne, l’île et ses dépendances reviennent à la couronne de France. Cette île est donnée en 1588 par Henri II au duc de Mercoeur. Elle est ensuite la propriété de Louis Duplessis, sieur de Genonville, qui la revend en 1642 au roi Louis XIII, en échange des fiefs de la Rairie de Biesse et du pont de Vertais. En 1650, la régente Anne d’Autriche donne en apanage la terre et le château au chef d'escadre Abraham Duquesne pour le dédommager des sommes que lui avait coûté l'armement de la flotte qui battit Anglais et Espagnols à l'embouchure de la Gironde. Mais Abraham Duquesne, militant huguenot, doit se retirer en Suisse, après la révocation de l'édit de Nantes.
En 1828, les fossés sont comblés et le pont-levis supprimé. Le château était jadis flanqué de quatre tours.
Chapelle Forerie
La chapelle Forerie (XVIIIe siècle). Ce bâtiment était une partie de la Fonderie d'Indret, créée en 1777 pour la Marine par le maître de forges anglais William Wilkinson. Elle fut transformée en chapelle, puis en église le 19 janvier 1844, elle ferma ces portes en 1976.
La forerie était actionnée par deux grandes roues hydrauliques de 20 pieds (6,5 m) de diamètre. [18]
Patrimoine environnemental
Gastronomie
La spécialité gastronomique de la commune est la civelle, alevin de l'anguille, qui aujourd'hui ne se pêche plus sur la commune. Jadis Basse-Indre était le premier port civellier de France. Tous les ans, à la fin mars depuis 1965 l'on fête ce passé historique en organisant la fête des civelles, qui propose des dégustations de civelles nature ou à la sauce Basse-Indraise (recette tenu secrète).
Politique et Administration
Indre est historiquement une commune ancrée à gauche, c'est tout naturellement qu'elle est la commune en Loire-Atlantique ayant eue le plus de voix pour le PS au 1er tour et second tour des élections présidentielle de 2007.[19]
Article détaillé : Élection à Indre.Les maires d'Indre
Liste des maires successifs[20][21] Période Identité Parti Qualité Mathurin Buet ?- 1812 - ? Pierre Fauluy 1871[22] Victor Boquien 8 octobre 1876 - 21 janvier 1878 Victor Boquien Chevalier de la Légion d'honneur 21 janvier 1878 - 23 janvier 1881 Victor Boquien Chevalier de la Légion d'honneur 23 janvier 1881 - 14 mai 1884 Victor Boquien Chevalier de la Légion d'honneur 14 mai 1884 - 20 mai 1888 Victor Boquien Chevalier de la Légion d'honneur 20 mai 1888 - 15 mai 1892 Victor Boquien Chevalier de la Légion d'honneur 15 mai 1892 - 11 mai 1896 Victor Boquien Chevalier de la Légion d'honneur 11 mai 1896 - 20 mai 1900 Victor Boquien Chevalier de la Légion d'honneur 20 mai 1900 - 15 mai 1904 Victor Boquien Chevalier de la Légion d'honneur 15 mai 1904 - 24 mars 1907 Victor Boquien Chevalier de la Légion d'honneur 24 mars 1907 - 17 mai 1908 Jules Dupuy 17 mai 1908 - 19 mai 1912 Joseph Déjoie 19 mai 1912 - Joseph Déjoie 23 juin 1921- Henri Michel Période inconnue Félix Guyot SFIO mars 2001 - juin 2006 Alcide Maquaire (Haut-Indre) PS juin 2006 - mars 2008 Jean-Luc Le Drenn (Haut-Indre) Divers gauche Technicien Réseau Informatique mars 2008 - Jean-Luc Le Drenn (Haut-Indre) Divers gauche Technicien Réseau Informatique Les données antérieures ne sont pas encore connues. Démographie
Evolution de la population
Évolution de la population par nombre d'individu et différence du nombre de la population entre 2 années, en nombre et pourcentage.[23],[24],[25],[26]
Selon les estimations de l’Insee, la population de la commune d'Indre est de 3 688 habitants au 1er janvier 2006 , pour une superficie de 4 72 km², soit une densité de 781 habitants par km². La commune fait partie d'une agglomération de 24 communes entourant Nantes et possède en 2006, 581 000 habitants soit 1 habitants sur 158 est indrais.
La commune depuis deux siècle subit de légère variation du nombre de population, cela dut à la taille de la commune (7,42 km²) et la précense de trois grandes industries qui occupe une grande part du territoire mais également la création d'un arrêté municipal limitant la hauteur des habitations à 13 m.
Evolution démographique Années Population Nbre Évolution Nbre % 1793[26] 1360 1800[26] 1595 + 235 17,28 % 1801[25] 1600 + 5 0,31 % 1806[26] 1930 + 330 20,63 % 1821[26] 1446 - 484 25,08 % 1831[26] 2305 + 859 59,40 % 1841[26] 3498 + 1193 51,75 % 1846[26] 3483 - 15 0,43 % 1851[26] 3497 + 14 0,40 % 1856[26] 3819 + 322 9,21 % 1861[26] 3840 + 21 0,55 % 1866[25] 3660 - 180 4,69 % 1872[26] 3553 - 107 2,92 % 1876[26] 3351 - 202 5,69 % 1881[26] 3304 - 47 1,40 % Années Population Evolution démographique Années Population Nbre Évolution Nbre % 1886[26] 3411 + 107 3,24 % 1891[26] 3517 + 106 3,11 % 1896[26] 3739 + 222 6,31 % 1901[26] 3792 + 53 1,42 % 1906[26] 3872 + 80 2,11 % 1911[26] 4050 + 178 4,60 % 1921[25] 4323 + 273 6,74 % 1926[26] 4324 + 1 0,02 % 1931[26] 4379 + 55 1,27 % 1936[25] 4244 - 135 3,08 % 1946[26] 4477 + 233 5,49 % 1954[25] 4571 - 6 0,13 % 1962[25] 4625 + 54 1,18 % 1966[25] 4629 + 4 0,09 % 1968[25] 4686 + 57 1,29 % Années Population Evolution démographique Années Population Nbre Évolution Nbre % 1975[25] 3709 - 977 20,85 % 1982[23] 3514 - 196 5,28 % 1990[23] 3261 - 251 7,14 % 1999 [24] 3641 + 381 11,68 % 2006 [24] 3688 + 47 1,29 % Années Population Evolution de la part des hommes et femmes dans la population
Évolution de la par des hommes et des femmes dans la population en nombre d'individu et pourcentage par rapport à la population totale et l'évolution du nombre d'individu et variation du pourcentage entre 2 années.[23],[24] La proportion hommes/femmes et plutôt égale avec une part légèrement plus importante au niveau des femmes, cela s'explique par le travail pénible des hommes aux anciennes forges ce qui fait augmenté le nombre de veuves.[27]
rouge=femmes bleu=hommes
évolution démographique Hommes/Femmes Années Hommes Femmes individu évolution individu évolution Nbre % Nbre % Nbre % Nbre % 1982 1728 49,17 % 1786 50,83 % 1990 1630 49,98 % -98 +0,81% 1631 50,02 % -155 -0,81% 1999 1745 47,90 % +115 -2,08% 1896 52,1 % +265 +2,08 % 2006 1814 49,20 % +69 +1,30 % 1874 50,8 % -22 -1,30 % Pyramides des Ages
Mouvement naturel de la population
Naissances et décès
Nombre de naissance et de décès.[29]
*Variation absolu de la population
Naissance et décès Période Nombre de
naissancesNombre
de décèsSolde
naturelVariation abs.
de la pop.*Taux Taux annuel Natalité Mortalité Solde
naturelSolde
migratoireSolde
total1975-1982 339 278 61 -196 13,30 ‰ 10,90 ‰ + 0,24 % -1,01 % -0,77 % 1982-1990 335 275 61 -251 12,30 ‰ 10,06 ‰ +0,22 % -1,15 % -0,92 % 1990-1999 383 269 114 381 12,40 ‰ 8,71 ‰ +0,37 % +0,86 % + 1,23 % Économie
Commerce - Artisanat
Indre possède plusieurs boulangeries et coiffeurs ainsi que des cafés et un fleuriste. Il y a aussi de nombreux artisans (plombier-chauffagiste…). Des professions libérales se sont installées à Indre (médecin, architecte, infographiste en freelance). Indre possède aussi depuis 2008 un hard-discount Leader Price ,ayant pris la place de Netto et de Ecomarché qui se trouvait auparavant au même endroit
Marchés
Le marché dominical de Basse-Indre accueille 4 500 à 6 000 visiteurs[30] et 250 commerçants chaque semaine. La diversité de produits proposés, le nombre de commerçant en fait un des marchés les plus réputés de l'agglomération.
Pôles industriels
Indre accueille trois grands établissements industriels, situés sur chacune de ses trois îles :
- Arcelor Packaging International (Basse-Indre) : fabrique d'emballage en acier, anciennement (ordre chronologique) : Forges JJ Carnaud, Sollac, Usinor. Son projet d'augmenter sa production d'anodes d'étain est un débat parmi les élu-e-s qui ont voté-e-s un avis favorable, à la différence de commune avoisinante (Bouguenais s'y oppose )[31].
- AZF Soferti (Basse-Indre) : fabrique de fertilisant, a cessé la production le vendredi 30 juin 2007 et a fermé le 28 février 2007.
- DCNS Propulsion (Indret).
Éducation
Quatre écoles maternelle/primaire dispensent l'enseignement à Indre. La commune relève de l'académie de Nantes.
Maternelles
- École privée Sainte-Anne (Basse-Indre)
- École publique Jules-Ferry (Basse-Indre)
- École publique Pierre-Mara (Haute-Indre)
- École publique Georges-Brassens (Indret)
Primaires
- École privée Sainte-Anne (Basse-Indre)
- École publique Jules-Ferry (Basse-Indre)
- École publique Pierre-Mara (Haute-Indre)
- École publique Georges-Brassens (Indret)
Collèges
Il n'y a plus d'établissement d'enseignement secondaire sur la commune. Il existait un collège qui a été transféré et agrandi à Saint-Herblain. L'ancien collège est maintenant une école de musique.
Personnages célèbres
- Léonce-Henri Burel directeur français de la photographie et de l'image est né le 23 novembre 1892, à Indret, décédé le 21 mars 1977, à Mougins (Alpes-Maritimes).
- Jean Cremet Ouvrier chaudronnier à l'arsenal d'Indret et militant anarcho-syndicaliste.
Vie associative
Le sentiment identitaire des habitants de chaque îles est renforcé par la présence d'amicales laïques à Basse-Indre et Haut-Indre, ainsi qu'une association sportive et culturelle à Indret. La commune possède de nombreuses associations sportives et culturelles, plus de 40 associations (une association pour 92 habitants).
- US Basse-Indre : Club de football de la commune possédant 9 équipes 150 licenciés : 1 équipe débutant ; 2 équipes poussins ; 1 équipe benjamin ; 1 équipe 13 ans ; 1 équipe 15 ans ; seniors A ; Seniors B
- AL Basse-Indre : Club de Basket avec notamment une équipe de Seniors A évoluant en Nationale 2 Masculine équivalant de la 4ème Division
Littérature
- Dans Mémoires d'un touriste, Stendhal fait référence à l'arsenal d'Indret.
« L'arsenal d’Indret, où la marine fait de grandes constructions, donne l'idée de l'utile, mais n'a rien de beau. On aperçoit en passant de grands magasins oblongs, assez bas et couverts d'ardoises, et force bateaux à vapeur dans leurs chantiers; on voit s'élever en tourbillonnant d'énormes masses de fumée noire. Il y a là un homme d'un vrai mérite, M. Gingembre; mais, comme M. Amoros à Paris, il doit dévorer bien des contrariétés. ».
- Honoré de Balzac, dans son livre Béatrix fait références à Basse-Indre et au forge d'Indret.
« On ne tient pas contre de telles réponses, surtout quand elles sont accompagnées d'un séjour de trois heures dans une chétive auberge de la Basse-Indre, où nous avons déjeuné de poisson frais dans une petite chambre comme en peignent les peintres de genre, et par les fenêtres de laquelle on entendait mugir les forges d’Indret à travers la belle nappe de la Loire. En voyant comment tournaient les expériences de l'Expérience, je me suis écriée : - Ah ! chère Félicité !… Calyste, incapable de soupçonner les conseils de la religieuse et la duplicité de ma conduite, a fait un divin calembour ; il m'a coupé la parole en me répondant : - Gardons-en le souvenir ? nous enverrons un artiste pour copier ce paysage. Non, j'ai ri, chère maman, à déconcerter Calyste et je l'ai vu bien près de se fâcher. - Mais, lui dis-je, il y a de ce paysage, de cette scène, un tableau dans mon cœur qui ne s'effacera jamais, et d'une couleur inimitable. »
- Alphonse Daudet, dans son livre Jack, une partie de l'histoire se déroule à Indret.
Fêtes
- Fêtes des civelles à Basse-Indre.
- Fêtes des Anguilles à Haute-Indre.
- Fêtes des sardines à Haute-Indre.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Situation Géographique
Autre
Notes et références
- ↑ IGN - Données géographiques sur ma commune
- ↑ a et b Urbanisme, vol. 8, Université du Michigan, 1939
- ↑ Jean Ogée, rédacteur : A. Marteville, Pierre Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, dédié à la nation bretonne, vol. 1, Molliex, Université de Columbia, 1845
- ↑ Société Académique de Nantes et du Département de la Loire-Inférieure, Annales, vol. 14, Université du Michigan, 1843
- ↑ France. Comité des travaux historiques et scientifiques, Comptes rendus, Imprimerie nationale, Université de Californie, 197
- ↑ Société géologique et minéralogique de Bretagne, Bulletin, vol. 2, Institut de géologique et minéralogique de Bretagne, Université du Michigan, 1921
- ↑ France Services de la carte géologique de la France et des topographies souterraines, Bulletin des Services de la carte géologique de la France et des topographies souterraines, vol. 20, t. 125-126, Libr. polytechnique, Baudry et Cie, 1910, 1910, p. 409
- ↑ météofrance
- ↑ Données sur le climat d'Indre, site de l'Internaute
- ↑ Les records météorologiques à Indre, site Internet www.lamétéo.org
- ↑ http://www.meteofrance.com/FR/climat/tmd/44/zcdm24.gif
- ↑ indre44.fr « Des îles d'Indre à Indre : petite histoire »
- ↑ Joëlle Deniot et Catherine Dutheil, Metamorphoses Ouvrieres, Édition L'Harmattan, coll.« Logique Sociale », Nantes, octobre 1982, p. 51 (ISBN 2738438644)
- ↑ a , b , c et d France. Ministère de la marine et des colonies, France. Ministère de la marine, Revue maritime et coloniale, vol. 23, Le Ministère, Université du Michigan, 1868
- ↑ a , b et c Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Molliex, 1843 [détail de l’édition]
- ↑ G. Touchard-Lafosse, La Loire historique, pittoresque et biographique de la source de ce fleuve à son embouchure dans l'océan., Librairie Adolphe Delahays, Paris 1851
- ↑ P.-J. Proudhon, Manuel du spéculateur à la Bourse,Garnier frères, Paris 1857
- ↑ Société d'Histoire de Saint Jean de Boiseau, « Une forerie pour une fonderie ». Pour plus de détails, voir : http://boiseau.free.fr/page55.html
- ↑ élection présidentielle de 2007
- ↑ francegenweb.org, listes des maires
- ↑ http://culture.loire-atlantique.fr/culture/jcms/cu_10330/deliberations-municipales
- ↑ Répertoire général de bio-bibliographie bretonne, J. Plihon, juin 2009 (réimpr. 1890)
- ↑ a , b , c et d INSEE - RG99 Recensement 1999
- ↑ a , b , c et d INSEE - Recensement de 2006 [pdf]
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i et j Iles-indre.net
- ↑ a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n , o , p , q , r , s , t , u , v et w Indre - Notice Communale
- ↑ RECENSEMENT DE LA POPULATION FRANCAISE MARS 1999
- ↑ http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=5&zoneSearchField=INDRE&codeZone=44074-COM&idTheme=3&rechercher=Rechercher
- ↑ Insee - Evolutions démo 1982-1999
- ↑ http://www.presseocean.fr/actu/actu_detail_-La-foule-debarque-dimanche-_40310-957188_actu.Htm
- ↑ Etienne Mvé dans presse océan du 3 octobre 2008. "Indre : l'étain d'Arcelor-Mital plombe l'atmosphère"
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