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Arcelor
Logo de ArcelorCréation 2002 Dates clés 18 février 2002 par fusion de sociétés[style à vérifier] Disparition 2006 Personnages clés Francis Mer, Guy Dollé PDG Forme juridique société anonyme à conseil d'administration Slogan(s) « Steel solutions for a better world » Siège social Luxembourg (Luxembourg) Activité(s) Sidérurgie Produit(s) Acier longs, aciers plats, inox et alliages Effectif 99256[réf. nécessaire] Site Web www.arcelor.com Chiffre d'affaires 32,6 Mds € (2005) modifier Arcelor (Euronext : LOR) était un groupe sidérurgique européen ayant son siège social au Luxembourg. Il est né de la fusion, effective le 18 février 2002, de trois sidérurgistes européens : Aceralia (Espagne), Arbed (Luxembourg) et Usinor (France).
Il était le premier producteur mondial d'acier avec 42,8 millions de tonnes (4,5 % du marché mondial) jusqu'en octobre 2004, lorsque la création du groupe Mittal lui ravit cette première place. En 2003, son chiffre d'affaires annuel s'élève à 25,9 milliards d'euros, pour un résultat net de 257 millions. Le groupe emploie environ 98 000 personnes dans 60 pays.
Le 28 janvier 2006, Mittal Steel Company fait une offre publique d'achat hostile sur Arcelor pour 18,6 milliards d'euros, mais seulement un quart en espèces. Arcelor a 17,6 milliards d'euros de fonds propres. Fin février 2006, après une hausse d'Arcelor, la capitalisation boursière des deux groupes est presque identique.
Sommaire
Histoire
Arcelor est né de la fusion d'Aceralia (Espagne), Arbed (Belgique-Luxembourg) et Usinor (France). La volonté de trois groupes européens était de mobiliser leurs synergies techniques, industrielles, commerciales, autour d'un projet commun, pour créer un leader mondial qui a pour ambition de s'affirmer comme une valeur de référence dans l'industrie de l'acier.
Mise en route officiellement le 19 février 2001, la fusion est devenue effective le 18 février 2002 avec la cotation en bourse de l'action Arcelor. Le choix du nom Arcelor (nom créé à partir des noms des 3 entreprises fondatrices) pour le nouvel ensemble a été annoncé le 12 décembre 2001.
Chronologie d'Arcelor
- 19 février 2001: annonce officielle, de la fusion Usinor-Arbed-Aceralia pour créer un groupe, provisoirement nommé Newco
- 21 novembre 2001: accord de Commission européenne à condition que soient vendues des usines pour le maintient de la concurrence. En France: usines de Beautor, de Sollac Lorraine à Strasbourg et Cofrafer; en Europe: LDD (Luxembourg), Galmed (Espagne), Lusosider (Portugal) et ISP Arvedi (Italie)[1].
- 12 décembre 2001: le nouveau goupe est officiellement baptisé Arcelor
- 2002 : Création et extension au nouveau groupe de l'alliance stratégique d'Usinor avec Nippon Steel.
- 24 janvier 2003 : plan de restructuration Apollo: le volet Apollo Chaud prévoit la fermeture vers 2009/2010 des phases à chaud des sites continentaux de Liège, Florange et la fermeture d'un petit haut fourneau à Eisenhüttenstadt. Le volet Apollo Froid prévoit la centralisation de la production des aciers pour emballage sur Florange et la modernisation d'autres sites. Enfin, l'inox est recentré en Belgique à Charleroi, au détriment des aciéries de l'Ardoise et d'Isbergues
- 23 novembre 2005 : Offre d'achat de la société canadienne Dofasco pour 4,3 milliards de dollars CA (pour plus de détails, voir [2]).
- 24 décembre 2005 : Suite à une offre supérieure de ThyssenKrupp AG pour Dofasco, elle bonifie son offre d'achat, qui passe à 3,65 milliards d'euros (pour plus de détails, voir [3]).
- 27 janvier 2006 : Mittal Steel Company lance une OPA/OPE de 18,6 milliards d'euros sur Arcelor ([4]).
- 20 février 2006 : Dofasco accepte l'offre d'Arcelor. Pour interdire la revente du sidérurgiste canadien en cas d'éventuelle réussite de l'OPA de Mittal (déjà très présent aux États-Unis, Mittal a promis la revente de Dofasco à ThyssenKrupp), Dofasco est placé dans une structure indépendante.
- 19 mai 2006 : Mittal Steel Company augmente son offre à 25,8 milliards d'euros pour acquérir Arcelor. Certains observateurs spéculent que Mittal tente de faire contrepoids à une prise de participation, dans Arcelor, du complexe sidérurgique russe Magnitogorsk ([5]).
- 26 mai 2006 : Dans le but de contrer l'OPA hostile de Mittal, Arcelor annonce une fusion avec l'entreprise russe Severstal (qui obtient 32 % du capital), ce qui donnera naissance au numéro un mondial de l'acier. La transaction est estimée à 12 milliards d'euros ([6]).
- 25 juin 2006 : Le mauvais accueil réservé à l'alliance avec le chevalier blanc Severstal amène Arcelor à accepter l'OPA hostile. L'OPA non hostile de la part de Mittal Steel Company se montant au total à 26,9 milliards d'euros (40,37 euros par action Arcelor) et des concessions, le conseil d'administration d'Arcelor accepte à l'unanimité cette offre. La création du groupe Arcelor-Mittal est annoncée. ([7])
- 26 juillet 2006 : Compte tenu du résultat de l'offre publique de Mittal Steel visant les actions Arcelor, le Conseil Scientifique des Indices d'Euronext a décidé le retrait définitif de la valeur Arcelor des indices CAC40 et SBF 120.[1]
- 23 janvier 2007 : La justice neerlandaise déboute Mittal dans sa tentative de dissoudre la fondation interdisant la revente de Dofasco à ThyssenKrupp
- 22 juin 2007 : le Sénateur Philippe Marini demande au Gouvernement Français d'intervenir sur la révision unilatérale des parités de fusions imposée par Mittal Steel N.V , qui lèse les actionnaires minoritaires d'Arcelor S.A.
- 28 juin 2007 : le Sénateur de la Moselle Jean-Louis Masson demande au Gouvernement Français d'intervenir sur la révision unilatérale des parités de fusions imposée par Mittal Steel N.V.
- 16 décembre 2008 : une filiale d'ArcelorMittal est condamnée, par le conseil français de la concurrence, à une amende de 301,7 millions d'euros pour entente sur les prix[2],[3],[4],[5].
Métiers
Le groupe est constitué autour de 4 branches principales :
- les aciers plats au carbone (tôles pour automobile, emballage, construction, electro-ménager)
- les produits longs (rails, poutrelles, barres)
- les aciers inoxydables (aussi appelés Inox)
- la transformation et distribution des produits
Principales filiales
- Acesita
- Acindar
- Arcelor packaging
- Arcelor Technologies
- Arcelor Auto
- Eko Stahl
- Industeel
- Stainless and Nickel Alloys
- Sidmar
- Arcelor Atlantique et Lorraine (ex Sollac)
- Arcelor Méditerranée
- Trefilarbed
- Ugine&ALZ [U&A]
- Vega do Sul
Les pays (ou groupes de pays) BRICET (Brésil, Russie, Inde, Chine, Europe, Turquie) constituent l'essentiel du positionnement à venir.
Direction générale au 1er janvier 2006[6]
- Guy Dollé : président de la direction générale, CEO
- Michel Wurth : vice président de la direction générale, DG Plats Carbone
- Roland Junck : vice président, DG Longs Carbone
- Gonzalo Urquijo : CFO, DG Arcelor Steel Services
Le groupe Arcelor-Mittal fut sous la direction de Roland Junck entre le 4 août 2006 et le 6 novembre 2006, date à laquelle Lakshmi Mittal reprit la tête du groupe malgré ses promesses initiales.
Conseil d'administration[7]
- Joseph Kinsch, PDG
- José Ramón Álvarez Rendueles, vice président du conseil
Directeur :
- H.R.H. Prince Guillaume de Luxembourg
- John Castegnaro
- Jean-Yves Durance
- Noël Forgeard
- Jean-Pierre Hansen
- Ulrich Hartmann
- Antoine Spillmann
- Hedwig De Koker
- Manuel Fernández López
- Michel Marti
- Daniel Melin
- Edmond Pachura
- Francisco Javier de la Riva Garriga
- Sergio Silva de Freitas
- Georges Schmit
- Fernand Wagner
Secrétaire-Général :
- Paul Junck
Données chiffrées
Nombre d'employés par pays
Données approximatives Pays Nombre de personnes employées Allemagne ? Belgique 12 500 Espagne ? France 30 000 Luxembourg 6 400 Total 94 000 Répartition de l'actionnariat
Données en pourcentage, en date du 30/09/2005 Principaux actionnaires Pourcentage des part Gouvernement luxembourgeois 5,60 % Corporation JMAC BV, Aristrain 3,20 % Gouvernement wallon (SOGEPA) 3,20 % Carlo Tassara International 2,36 % Salariés 2,00 % Autres 82,34 % Nombre d'actions au 30 septembre 2005, 639.774.327 actions. Les 85,7 % comprennent également les actions détenues par le groupe, estimées à 4,2% par le journal Le Monde [8]
Données financières[8]
Données financières en millions d'euro Années 2002 2003 2004 2005 Chiffres d'affaires 27 512 25 923 30 180 32 611 Résultats d'exploitation 1 978 2 228 4 341 5 641 Résultats nets part du groupe -121 257 2 314 3 846 Fonds propres _ 8 140 12 320 17 633 Dettes financières 5 993 4 400 2 520 1 257 Données boursières
- Actions cotées à la bourse de Paris
- Membre de l'indice CAC 40
- Code Valeur ISIN = LU0140205948
- Valeur nominale = euro
- Actionnaire principaux :
- État Luxembourgeois 6%
Données boursières au 1er janvier Années 2004 2005 2006 Nombre d'actions cotés en millions 00 639,77 00 Capitalisation boursière en millions d'euro 00 10 889 00 Nombre de transactions quotidiennes 00 00 00 Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Photo de la sidérurgie Arcelor
- Revue de presse concernant l'OPA lancée par Mittal Steel sur Arcelor
Références
- ↑ Arcelor : retrait définitif des indices CAC40 et SBF 120, Yahoo! Inc., 2006-07-26
- ↑ « Décision n° 08-D-32 du 16 décembre 2008 relative à des pratiques mises en œuvre dans le secteur du négoce des produits sidérurgiques », Conseil de la concurrence, 16 décembre 2008.
- ↑ « Amendes record dans la sidérurgie, ArcelorMittal devra régler 300 millions d'euros », 16 décembre 2008, Les Echos (d'après AFP).
- ↑ « Concurrence: amende record contre onze sociétés, dont ArcelorMittal », 16 décembre 2008, Le Point (d'après AFP).
- ↑ La France inflige une amende record à un cartel de l'acier », 16 décembre 2008, L'Expansion (d'après AFP).
- ↑ Arcelor > Corporate Governance > Management Board > Members
- ↑ Arcelor > Corporate Governance > Board of Directors > Members
- ↑ OpesC
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