- Marignac (haute-garonne)
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Marignac (Haute-Garonne)
Pour les articles homonymes, voir Marignac.Marignac Pays France Région Midi-Pyrénées Département Haute-Garonne Arrondissement Arrondissement de Saint-Gaudens Canton Canton de Saint-Béat Code Insee 31316 Code postal 31440 Maire
Mandat en coursAndré Pallas
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Saint-Béat Latitude
LongitudeAltitude 475 m (mini) – 2 154 m (maxi) Superficie 12,96 km² Population sans
doubles comptes505 hab.
(1999)Densité 39 hab./km² Marignac est une commune française, située dans le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Marignacais. L'origine du nom est peut-être du au bas latin marinus, « marécage ».
Sommaire
Géographie
La commune est localisée à 124 km de Toulouse dans un vallon qui couvre une surface de 1 296 hectares. Elle est située à proximité de la jonction entre la Garonne et la Pique. Elle se trouve à 30 km au sud de Saint-Gaudens, à 16 km de Luchon, à 2,9 km de Saint-Béat, et à 10,7 km de l'Espagne (frontière à Fos; peu avant le Pont du Roy [à 2,8 km] : frontière officielle).
Juste au-dessus de la commune se dresse la montagne de Montcuq ; vers le Sud, la commune est dominée par le pic du Burat culminant à 2 154 m et dont le ruisseau traverse le village. Ce ruisseau est appelé "ruisseau de Marignac" ou "Le Burat". Au Nord-Est, le majestueux pic du Gar (réellement pic Saillant, le pic du Gar étant derrière celui-ci), montagne calcaire de 1 786 m, dont la vue est imprenable depuis le village, fait partie intégrante du panorama local.
Accés par la route nationale 125 et par la ligne SNCF (ligne Montréjeau - Luchon) gare de Marignac - Saint-Béat
Histoire
Marignac est située dans le couloir naturel de la Garonne et connaît dès le Xe siècle av. J.-C. des vagues de peuplements indo-germaniques. Le nom de Garonne leur serait dû. Les "Garumni" (ou Garoumnes), peuplades liguro-celtes, occupèrent la rive gauche de la Garonne. Les tribus "Gautus" et "Marignaous" s'installèrent dans ce bassin. Dans l'Antiquité romaine, les gisements de marbre de la montagne d'Arrie sont l'objet d'une intense exploitation, surtout au IIe siècle. Alors située en périphérie de Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand de Comminges), la localité de Marignac est desservie par une grande voie romaine qui mène de Luchon au Val d'Aran. Le village à proprement dit est fondé au XIIe siècle. Au Moyen Âge, le village fait partie de la châtellenie des Frontignes et du comté de Comminges. En 1268, une charte attribue aux habitants un régime consulaire, la jouissance des montagnes et des vacants. En 1312, Philippe IV le Bel, confisque les biens des Templiers (parmi lesquels la chapelle de Saint-Martin), le roi de France devient alors coseigneur de Marignac. En octobre 1667, Louis de Froidour envoyé par Louis XIV en mission de commissaire réformateur des Pyrénées, passa à Marignac et y sut conserver aux paysans l'usage qu'ils faisaient des domaines montagnards.
Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 633 745 685 624 537 505 532 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Recensement fait à Marignac en 2008.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1983 2014 André Pallas PS 1962 1983 François Gabas FGDS 1945 1962 Louis Arnaud FGDS 1944 1945 Marc Sère 1938 1944 Jean-Baptiste Sécail 1933 1938 Lucien Saint 1925 1933 François Vital 1919 1925 Bernard Espagne 1908 1919 Paul Talazac 1904 1908 Louis Ébelot 1900 1904 Louis Dore 1884 1900 Blaise Lagaillarde 1879 1884 Louis Michel 1875 1879 Blaise Lagaillarde 1870 1875 François Duplech 1852 1870 Henri Fornier 1848 1852 Jean Lagaillarde 1845 1848 Henri Fornier 1843 1845 Henri Despont 1815 1843 R-Dominique Fornier 1802 1815 Jean-Louis Dore Toutes les données ne sont pas encore connues. Commune faisant partie de la Huitième circonscription de la Haute-Garonne
Économie
Avant la Révolution, le village est essentiellement agricole, l'élevage et la production laitière viennent compléter ces premières activités. Le XIXe siècle fait connaître au village un essor du fait de quelques personnalités. C'est ainsi, qu'en 1877, une fruitière est installée au château d'Espouy, appartenant à Henri Ebelot, maire de Toulouse. En 1917, des usines hydroélectriques et électrochimiques sont implantées. L'industrie remplace progressivement les activités agricoles. Marignac a été le lieu de l'unique usine de production de magnésium en France. Le 18 avril2001 , la direction de l'usine Pechiney Électrométallurgie annonce la fermeture de cette usine (215 salariés) Ne subsiste dès lors que l'activité de recyclage des déchets de magnésium de classe I.
L'usine est rachetée par la société espagnole Ferro Atlantica, puis revendue à Bernard Mathieu (canadien).Après de multiples problèmes auxquels Bernard Mathieu n'a pu faire face le tribunal de commerce de Saint-Gaudens a été chargé de la liquidation de l'usine.Il y a eu 4 repreneurs qui ont proposés leur offre. Après de longues délibérations l'usine a été attribuée le 02/03/2009 à la sté allemande Almamet. Celle-ci est implantée en Allemagne et est spécialisée dans le recyclage du Magnésium . Elle est également implantée en Russie, Chine, Suisse, Turquie. L'usine ne compte plus que 17 salariés début 2009.
Lieux et monuments
- L'église paroissiale des XIe et XIIe siècles. Cette église est à l'origine la chapelle funéraire des familles nobles de Marignac et fut remaniée au XIXe siècle à la demande du clergé. Elle est composée d'une nef centrale en berceau du XIIe siècle, d'une abside demi-circulaire, d'un chœur et d'un tympan des XIIe et XIIIe siècles. Un texte de 1331 évoque l'église Saint-Pierre de Marignac et non l'église Sainte-Marie de Marignac (nom actuel de l'édifice), ceci peut sans doute expliquer la présence du tympan intégré au mur collatéral Sud qui représente Saint Pierre en majesté (à la place habituelle du Christ) bénissant, accosté de l'agneau pascal et d'un chrisme. L'église abrite entre autres, les écus en marbre des vieilles familles nobles de Marignac, telles les Pardaillan, les Sicard de Miramont, l'écu des comtes de Comminges, et probablement celui de Saint Pierre.
- Trois chapelles : la chapelle de Saint Martin (Xe et XIe siècles) qui fut l'un des sièges des Templiers, la chapelle du Calvaire (au pied de la montagne d'Arie), et la chapelle Saint Roch (entre le village et le hameau de Saint-Martin).
- Trois châteaux : celui d'Espouy, celui de Sacère (accolé à l'église et partiellement détruit à la Révolution), et le château Lucien Saint (érigé sous Monsieur Archidet).
- Une ancienne tour de guet (datant vraisemblablement de l'époque gallo-romaine), qui communiquait avec les autres tours de la vallée de la Pique (Rouziet, Caltefort, Moustajon, Castelvielh, Gouaux, Oô, Garin, Castelblancat) et de la Garonne (Castecth de Géry, Saint-Béat, Fos, Bezins, Eup, Chaum, Fronsac, Galié). Cette tour portant le numéro 14, selon la carte dressé par l'ingénieur Toussaint Lézat, fait partie d'un ensemble de 19 tours qui formaient un grand système de signaux servant à prévenir la plaine et à avertir les vallées.
- Trois gentilhommières : dont une à l'entrée du village sur la route principale, nommée Les Bengalis (qui fut une ancienne maternité dirigée par Madame Boyer, sage-femme, laquelle avec sa sœur Madame Bielsa, également sage-femme, installée à Luchon, virent naître la majorité des enfants du canton jusqu'à la fin des années 1970); et deux à la sortie du village sur la même voie. La première constituée d'une tour hexagonale et d'une galerie du XVIIe siècle. La deuxième quant à elle fut l'ancienne habitation de Jean de Larrieu, Seigneur de Marignac qui fit bâtir son château à cet endroit au XVIe siècle. Cependant, la propriété fut laissée à l'abandon et il faudra attendre que M. Talazac, durant la deuxième moitié du XIXe siècle, l'acquière pour entreprendre sa restauration.
- Des thurifères y poussent (environ 300 ont survécus à l'incendie de 2003 du à la foudre).
- La fontaine dite "fontaine de Sabarrère" ou "fontaine aux canards" datant de 1878.
- La mairie, ancien consistoire qui en 1893 accueille le groupe scolaire de la commune et qui désormais remplit pleinement les fonctions de mairie.
- Le monument aux morts, inauguré le 7 septembre 1920 en la mémoire des 39 enfants de Marignac tombés au champ d'honneur pendant la Première Guerre mondiale.
- Le ruisseau dit "de Marignac" dans lequel on peut y pêcher, tout comme dans l'étang piscicole, à côté de la Garonne : le lac de Géry.
- Le pont Saint-Laurent, pont le plus vieux de la commune.
- Une dizaine de vestiges d'anciens moulins : au pont de la Mouline (moulin à minerais), au quartier Saint Martin (un moulin Assié [à scier]), au château d'Espouy (un moulin Assié et à farine), sous la chapelle de Saint Roch (un moulin battant), au village (le moulin de chez "Laourens", "la molo de Jouandrin", le moulin de chez "Compay"), dans la plaine ("la molo d'Andriou").
- À noter : de 1914 à 1954, un tramway reliait la gare de Marignac et de facto la liaison Montréjeau/Luchon à la frontière espagnole (au Pont du Roy), via Saint-Béat.
- Toujours à noter, en 1881, la commune de Marignac se dota d'un corps de sapeurs-pompiers, mais en 1946, c'est le corps des pompiers de Saint-Béat qui, à titre cantonal, prit le relais. Toutefois, d'ici 2008, Marignac devrait retrouver sa caserne, à proximité du site de l'usine.
Personnalités liées à la commune
- De Verdalle de Saint-Martin et seigneur Carsalade du Pont relatent la présence de Jean de Larrieu, seigneur de Marignac qui fit bâtir son château à la sortie du village, lequel château fut restauré par Monsieur Talazac, (Marignacais installé à Port Saïd en 1865). Monsieur de Larrieu, aurait sous Henri IV formé le premier régiment de Cavalerie française et fondé l'École de Saumur en 1594.
- Bertrand de Fondeville - Labatut, qui résidait au château d'Espouy.
- Pierre Clair de Fondeville, avocat, maire de Tarbes en 1790. Président du conseil général des Hautes-Pyrénées durant l'Empire et la Restauration. Maire de Labatut-Rivière où il décéda.
- Jean-Louis Vivès (1815-16 juillet 1900), éditeur et colporteur de livres. Il devient en 1872, à Paris, rue de l'Ambre le premier imprimeur d'Europe de livres et de brochures catholiques. Pour ses services rendus, le Saint-Siège l'élèvera au grade de Commandeur de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand. Décédé à Gaud et inhumé au cimetière de Marignac, il figure sur sa stèle cette distinction du Vatican.
- Henri Ebelot (1831-1902), brillant avocat, une des gloires du barreau de Toulouse, maire de cette ville de 1871 à 1876. Il acheta le château d'Espouy en 1870 et y installa la première fruitière en 1877.
- Alfred Ebelot (1837-1912), frère du précédent, ingénieur de Centrale. Il prit part aux travaux de constructions de "La Plata" (République d'Argentine), en qualité d'ingénieur arpenteur. Rédacteur dans la Revue des deux Mondes de 1876 à 1890, il relate lui-même la pose de la première pierre de cette ville en 1882.
- José-Maria de Heredia, descendant des Conquistadors, José Maria de Heredia est né à La Fortuna, près de Santiago de Cuba, le 22 novembre 1842, d'un père cubain et d'une mère normande, famille de planteurs aisée et cultivée. Partagé entre ses racines cubaines et normandes, il choisit d'écrire en français et commença à composer des poèmes très influencés par l'École parnassienne. Il publia ses premières œuvres dans diverses revues, dont le Parnasse contemporain de Leconte de Lisle. Il collabore ensuite à la Revue des Deux Mondes, au Temps et au Journal des Débats. Il publie une traduction de l'espagnol, l'Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle Espagne, par le capitaine Bernal Diaz del Castillo (3 volumes, 1877-1878) et la Nonne Alférez en 1894. En 1893, il regroupa dans Les Trophées cent dix-huit sonnets. Ce recueil comporte un poème dans lequel il est fait une allusion au "Pic du Gar". Dans ce sonnet intitulé L'exilée on peut noter ce vers […] Vers le Gar éclatant aux sept pointes calcaires […]. En effet, ce serait lors d'un séjour à la maison Sacaze (une gentilhommière de Marignac, devenue "les Bengalis"), dans une chambre donnant sur le Pic du Gar, que Monsieur de Heredia aurait été inspiré pour composer ce sonnet. Il fut élu à l'Académie française le 22 février 1894. Il est décédé le 2 octobre 1905 au château de Bourdonné près de Houdan.
- Henri Batailler, tombé au champ d'honneur le 9 juin 1915, officier de carrière, major de Polytechnique, professeur à l'École de Guerre avant le conflit de 1914-1918, commandant d'artillerie, surnommé en 1914 "Le premier artilleur d'Europe". Il fut l'auteur d'un Traité de Balistique dont on s'inspire encore aujourd'hui.
- Lucien Saint (26 avril 1867-24 février 1938), Grand officier de la Légion d'honneur, ancien préfet honoraire de la Haute-Garonne, des Bouches-du-Rhône, de l'Aisne, ministre plénipotentiaire de 1re classe, résident général de France en Tunisie du 1er janvier 1921 au 2 janvier 1929, résident général de France au Maroc du 2 janvier 1929 au 29 juillet 1933, maire de Marignac de 1933 à 1938, fut un administrateur des plus distingués. Pendant la guerre de 1914-1918, lors d'une de ses tournées de préfet, il fut séduit par le site de Marignac et y acheta la propriété de Sacère que vendaient les Archidet. L'ensemble était constitué du château de Sacère, du château de la résidence temporaire des comtes de Comminges, et d'un troisième château qu'Aventin Archidet avait fait construire à la fin du XIXe siècle.
Saint fut élu sénateur de la Haute-Garonne aux élections de 1932. Il quitta sa résidence au Maroc, le 29 juillet 1933.
Profitant de son titre de résident général de France en Tunisie, Monsieur Saint invita le Bey de Tunis, Sidi Mohammed El Habib (Habib Bey) et ses deux fils, le 26 juillet 1923 à Marignac, ainsi que l'année suivante comme en témoignent le journal de cet époque et le registre des délibérations du conseil municipal dans lequel le Bey a apposé sa signature en caractères arabes.
Six ans plus tard, le 26 juillet 1929, Monsieur Saint renouvela son invitation auprès du Sultan du Maroc, Sa Majesté Moulay Mohammed (futur Mohammed V du Maroc, grand-père de l'actuel souverain du Maroc, Sa Majesté Mohammed VI) âgé de 19 ans, qui, en villégiature à Luchon, en compagnie de son grand Vizir et de son interprète, furent reçus en grande cérémonie à la mairie. Ils ont également apposé leurs signatures, en caractères arabes, dans le registre des délibérations.
En 1933, Édouard Daladier, alors Président du Conseil, adressa à Monsieur Saint, une citation à l'ordre de l'Armée pour l'œuvre accomplie à la suite du maréchal Lyautey dans la pacification du Maroc.
Le Président du Conseil, Ministre de la Guerre
Cite à l'ordre de l'Armée
Lucien Saint, Commissaire Résident général de la République au Maroc
Commissaire Résident général de la République française au Maroc, du 2 janvier 1929 au 29 juillet 1933, a rendu dans ses hautes fonctions, les plus éminents services, déployant notamment une activité fructueuse dans la préparation politique de la soumission des confins algéro-marocains du Tafilalet, du Draâ, du Jbel Saghro et du Haut Atlas exerçant avec une impulsion personnelle des plus heureuses et usant constamment de sa haute autorité pour faciliter la tâche du commandement et des troupes, a ainsi définitivement attaché son nom à l'achèvement de la pacification du Maroc.
Cette citation comporte attribution de la Croix de Guerre des théâtres d'opérations extérieures avec palme.
Paris, le 27 juillet 1933 - Edouard Daladier
Le nom de Monsieur Lucien Saint reste attaché au groupe scolaire qu'il fit acheter à la commune en 1935. Depuis et grâce à lui, des générations d'écoliers marignacais jouissent d'un cadre exceptionnel qui leur fait oublier les rigueurs de l'étude.
Au début du XXe siècle, il y eut trois conseillers généraux successifs à Marignac :
- Louis Ebelot : maire de Marignac de 1904 à 1908.
- Paul Talazac : maire de Marignac de 1908 à 1919.
- Jean Saint-Martin : médecin, fils de Monsieur Étienne Saint-Martin, instituteur durant 33 ans à Marignac.
- Louis Arnaud (1883-1962), avocat, président honoraire du Tribunal administratif interdépartemental des Bouches-du-Rhône, officier de la Légion d'honneur, médaille militaire.
Conseiller municipal de Marignac en 1919. Il proposa lors de la séance du 13 octobre que l'on érigeât un monument aux morts de la guerre 1914-1918 et définit les modalités pour trouver les ressources nécessaires. Ancien de l'Infanterie, il avait été blessé à l'épaule gauche à Verdun. Il fut élu maire de Marignac de 1945 à 1962 et député suppléant d'Hippolyte Ducos. C'est sous sa législature que l'on agrandit l'escalier de la place et que l'on construisit la salle des sports ou salle des fêtes.
- Marie Labatut (1890-1979), antiquaire décoratrice à Paris, originaire d’Aurignac, racheta à la famille Saint le château. Elle fut la créatrice du style "Primavera". Elle est inhumée au cimetière de la commune.
- Cloé Vidiane (1894-1978), originaire elle aussi d'Aurignac, fut une artiste lyrique, créatrice du rôle Rose-Marie au théâtre Mogador de Paris en 1927. Elle est également inhumée au cimetière de Marignac.
- François Gabas, (1910-1991), sous-officier de réserve dans l'artillerie, il avait 30 ans lorsqu'il fut blessé au cours d'un bombardement aérien à Chambly (Oise) le 21 mai 1940. On l'amputa de la jambe droite et sa vue subit de graves dommages puisqu'il fut pensionné à 100% pour les yeux.
Deuxième adjoint, puis premier adjoint de 1947 à 1962, il devint à cette date maire de Marignac jusqu'en 1983 et dès lors maire honoraire. Député de la Haute-Garonne de 1970 à 1973, il fut membre de la Commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée nationale. Titulaire de la médaille militaire, officier de la Légion d'honneur, c'est une personnalité marquante de Marignac, ce village pour lequel il a tant œuvré. Il a faite sienne cette devise : "mieux connaître le village pour mieux l'aimer". Il fut jusqu'en 1991 la mémoire du village.
- André Pallas(12/05/1937) élu pour la première fois maire en 1983. Agent de maîtrise à l'usine [Péchiney] Electrométallurgie (retraite en 1992). Conseiller municipal de 1965 à 1977. Premier adjoint de 1977 à 1983. Président du Sivom de Layrisse comprenant 11 communes de 1983 à Janvier 2002 suite à la dissolution des SIVOM de Garonne et Layrisse il est élu premier président de la communauté de communes de Saint-Béat en Février 2002. Celle-ci est composée des 22 communes du canton de Saint-Béat et a été créée en janvier 2002.
Vie locale
Vie pratique
Outre l'existence de l'école Lucien Saint, d'une salle des fêtes et de deux gîtes ruraux, quelques commerces sont présents sur la commune : un établissement postal, une boucherie, une épicerie, un salon de coiffure, un bar-tabac, deux entreprises d'électricité générale.
Sports
Sont également présentes une association de football liée à Cierp-Gaud (USCGM), une association de pétanque, mais Marignac est aussi connue pour son Amicale Bouliste Marignacaise (ABM) : association de joueurs de lyonnaise (ou "de longue"). Cette dernière organise des concours internes, où sont mis en jeu divers challenges, tout au long de l'année et un concours officiel le 15 août. On remarque aussi l'existence de diverses associations : ball-trap, chasse-pêche, expression d'art (peinture, poésie…).
Le lundi 23 juillet 2007, Marignac a eu l'honneur d'être un village étape où s'est déroulé un sprint de bonification pour la 15e étape du Tour de France. Cette étape reliant Foix à Loudenvielle a été remportée par Alexandre Vinokourov. Le lendemain, lors de la journée de repos et suite à un contrôle anti-dopage datant du 21 juillet, la formation Astana dont Alexandre Vinokourov était le leader a accepté de quitter le Tour. Il en sera de même pour Cofidis après le contrôle positif à la testostérone de Cristian Moreni sur la 11e étape.
Festivités
- Traditionnellement, la fête locale a lieu le troisième dimanche du mois d'août et est organisée par le Comité des fêtes de Marignac.
Faits divers
- Preuve qu'il fait bon vivre à Marignac, la commune a eu à honorer deux centenaires :
- Monsieur Lucien Boisson, né à Luchon le 2 juillet 1897, "ancien Poilu" et à ce titre chevalier de la Légion d'honneur, est décédé le 5 août 1999 à Marignac.
- Monsieur Boyer, né le7 juin 1903 à Toulouse est décédé le 25 janvier 2004 à Marignac. Il est inhumé à Melles.
- L'ourse Sarousse, après avoir été lâchée dans la commune d'Arbas en Haute-Garonne dans la nuit du 21 au 22 août 2006, l'ourse Sarousse a effectué de grands déplacements exploratoires durant environ sept semaines. Depuis le 6 octobre, elle était localisée dans le piémont ariégeois au nord de Saint-Girons. Mais depuis le 11 septembre déjà, la femelle Sarousse s'était débarrassée de son collier. La capture de l'animal, nécessaire au placement d'un nouveau collier a été utilisée pour le déplacer. En effet, le maintien de Sarousse dans le secteur de piémont qu’elle occupait, secteur non fréquenté par les ours habituellement, ne lui garantissait pas la possibilité d’entrer en contact avec des mâles de la population pyrénéenne. Cette situation géographique pouvait ainsi nuire à sa reproduction, ce qui ne lui aurait pas permis de contribuer à améliorer la viabilité de la population ursine des Pyrénées. Sarousse, une fois équipée de son nouveau collier, a donc été relâchée le 7 novembre 2006 en zone de montagne, sur la commune de Marignac.
Photographies diverses
Écu de Saint Pierre
Écu des comtes de Comminges. De gueules, aux quatre otelles d'argent, adossées et posées en sautoir.
Ecu des comtes de Comminges et des Pardaillan. Écartelé aux armes des comtes de Comminges aux 1er et 4e quarts ; aux armes des Pardaillan aux 2e et 3e quarts.
Sources
- Sites des ministères du Gouvernement
- Archives départementales
- Archives municipales
- Le Terrier
- Ouvrage de Madame Marie-Françoise Castex (professeur des écoles à Marignac) et ses élèves : Mémoire de notre village - Marignac (juin 1986)
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Marignac sur le site de l'Institut géographique national
- Site de la Communauté de communes du Canton de Saint-Béat
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