Châtillon-sur-Indre

Châtillon-sur-Indre

46° 59′ 24″ N 1° 10′ 30″ E / 46.990, 1.1750

Châtillon-sur-Indre
L’hôtel de ville.
L’hôtel de ville.
Armoiries
Administration
Pays France
Région Centre
Département Indre
Arrondissement Châteauroux
Canton Châtillon-sur-Indre
(chef-lieu)
Code commune 36045
Code postal 36700
Maire
Mandat en cours
Michel Hétroy
2008-2014
Intercommunalité Aucune
Site web www.chatillon-sur-indre.fr
Démographie
Population 2 859 hab. (2008)
Densité 63 hab./km²
Gentilé Châtillonnais
Géographie
Coordonnées 46° 59′ 24″ Nord
       1° 10′ 30″ Est
/ 46.990, 1.1750
Altitudes mini. 82 m — maxi. 148 m
Superficie 45,3 km2

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Voir la carte administrative

Châtillon-sur-Indre est une commune française, située dans le département de l'Indre, en région Centre.

Sommaire

Géographie

Situation

La commune est située dans l'ouest du département à la limite avec le département de l'Indre-et-Loire.

Elle est située dans la région naturelle du Boischaut-Nord.

Hydrographie

L'Indre.
L'Indre.

Le territoire communal est traversé par la rivière Indre.

Hameaux de la commune

Communes limitrophes

Châtillon-sur-Indre est situé[1] à environ :

Transports et voies de communications

Réseau routier

Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 13, 13b, 28, 43, 122, 943 et 975.

Desserte ferroviaire

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Loches, située à 22 km.

Bus

Le territoire communal est desservi par :

Aéroport

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre situé à environ 50 km.

Sentiers de randonnées

Le territoire communal est traversé par :

Réseau électrique

La commune possède un poste source[2] sur son territoire qui est situé au lieu-dit Le Moulin de la Grange.

Histoire

Héraldique

Armes de Châtillon-sur-Indre

Les armes Châtillon-sur-Indre se blasonnent ainsi :
De sinople aux trois tours d'argent, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.

Moyen Âge

La plus ancienne mention de la ville se trouve dans le "Liber de compositione castri Ambaziae" qui indique que Charles le Chauve a donné, vers 860-870, à Haimon Ier la terre de Buzançais, la motte et la demeure de Câtillon et du tiers d'Amboise. Son fils, Robert Ier, hérita de ses biens qui revinrent ensuite à son petit-fils, Haimon II de Buzançais. Lui succéda Sulpice Ier Mille-Boucliers vers 950, seigneur de Buzançais. Il a eu deux fils, Robert Ier (né en 935) qui lui succéda, et Hervé, qui a été trésorier de l'abbaye Saint-Martin de Tours et qui l'a faite reconstruire après un incendie, vers 970. Robert Ier eut deux fils, Archambaud. Archambaud eut une fille Hersende de Buzançais qui par son mariage avec Lisois d'Amboise a fondé la Maison d'Amboise, et Hervé, seigneur de Verneuil et de la tour d'Amboise, qui succéda à son oncle Hervé comme trésorier de l'abbaye de Saint-Martin de Tours. Foulque Nerra est intervenu dans le partage de la succession d'Archambaud, mais les descendants d'Archambaud sont restés seigneurs de Châtillon au moins jusqu'au XIIe siècle tout en étant dépendants des comtes d'Anjou dès le début du XIe siècle.

En 935 a lieu près de Châtillon-sur-Indre un affrontement entre des troupes d'envahisseurs hongrois avec celles menées par Ebbe Ier de Déols, dit l'Ancien ou le Noble.

En mars 1152, le comte d'Anjou, Henri Plantagenêt épouse Aliénor d'Aquitaine. En 1154 il devient roi d'Angleterre et duc de Normandie sous le nom d'Henri II. Il est le vassal le plus puissant du roi de France et son domaine est plus le grand. En 1180, Philippe Auguste devient roi de France.

L'apogée de la ville se situe au XIIe siècle sous la domination des comtes d'Anjou, en particulier le conquérant de l'Angleterre Henri II Plantagenêt, seigneur de Châtillon de 1151 à 1189. C'est lui qui fit édifier le donjon et les murailles de la forteresse destinée à devenir un point d'appui sur les frontières orientales de l'Anjou.

En novembre 1170, Henri II Plantagenêt passe un acte à Châtillon-sur-Indre au profit de l'abbaye de Beaugerais.

Le 7 octobre 1188, Philippe Auguste y rencontre Henri II. Le château a dû être pris par Philippe Auguste la même année.

Dans les conflits entre Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste, le château a changé plusieurs fois de contrôle. Par le traité signé le 8 juillet 1193 entre Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion, les châteaux de Loches, d'Arches et Châtillon-sur-Indre sont donnés en gage au roi de France.

Une des tours de l'ancienne porte Nord laissée inachevée en 1611.
Une des tours de l'ancienne porte Nord laissée inachevée en 1611.

Philippe Auguste a conquis la Touraine en 1205. En avril 1205, il cède les châteaux de Loches et de Châtillon-sur-Indre au fils de Dreux IV de Mello qui les avait conquis à la condition qu'ils lui soient rendus à sa demande. En 1249, le roi demanda aux descendants qu'on lui restitue les châteaux. Les descendants ayant constesté cette restitution, le roi accorda à Dreux, neveu du précédent, 600 livres pour renoncer aux châteaux de Loches et de Châtillon-sur-Indre. Les recettes des prévôtés de Châtillon et de Loches sont portés au compte des bailliages de France en 1250.

En 1274, Philippe III donne le château, la ville et la châtellenie de Châtillon à son chambellan Pierre de La Broce. Bien qu'il n'ai été seigneur de Châtillon jusqu'au début de 1278, il a eu le temps de faire construire le logis. Quand Pierre de La Broce est arrêté le logis est encore en cours de construction. Les dépositions faites au moment de l'arrestation de Pierre de La Broce donnent les noms d'Harpin, valet de Pierre de La Broce, est le régisseur des travaux réalisés par maître Pierre du Ru, entrepreneur en maçonnerie.

La châtellenie est alors réintégrée dans le domaine royal. Le château sert de séjour royal occasionnel au cours des XIIIe et XIVe siècles. Philippe III est présent au château entre le 26 et le 30 novembre 1283. Le roi Philippe IV y séjourne en mai 1289, août 1305 et avril 1307. Charles IV est signe un acte le 10 décembre 1323. Le futur Jean II séjourne au château en 1345 et 1346.

La châtelenie de Châtillon-sur-Indre faisait partie du duché de Touraine. Le duché de Touraine est un apanage de Louis Ier d'Orléans en 1386. Il nomme en 1388 Jean des Barres, chevalier et chambellan du roi, capitaine du château.

La paroisse était située à l’origine à Toizelay (à 1 km à l’ouest du village actuel), jusqu’à la construction du château à Châtillon. Le château a créé un pôle d’attraction, et le village s’est petit à petit presque entièrement déplacé, jusqu’à ce que le village d’origine ne soit qu’un simple hameau. Il a cependant conservé les cimetières[3]. La concurrence créée entre les deux paroisses, la plus vieille, Saint-Tiburce à Toiselay et Saint-Outrille, la nouvelle, à Châtillon, suscita un long conflit qui dura du XIIe au XVIIIe siècle[4]. Le nouveau bourg était entouré d’un mur d’enceinte symbolique, de 8 m de haut mais de seulement 60 à 70 cm d’épaisseur[5].

De la fin du Moyen Âge à la Révolution

En 1432, le château sert de prison à Louis d'Amboise. En 1441, Robert de Flot, dit Floquin, est capitaine du château. Le 21 avril 1466, c'est Jean de Boisredon qui est nommé capitaine du château.

Le 20 février 1473, Tanneguy IV du Chastel rend hommage lige pour le château, la ville et la châtellenie qu'il reçoit en paiement d'une dette de 36 000 livres que lui doit le roi. Son épouse, Jeanne de Raguenel conserva la châtellenie en usufruit jusqu'à ce que le roi Charles VIII la donne à son épouse, Anne de Bretagne, le 11 octobre 1493. Finalement Anne de Bretagne préféra le château de Mehun-sur-Yèvre en 1494. Charles VIII séjourne à Châtillon en 1496.

Louis XI avait marié sa fille, Jeanne de France, en 1476, avec Louis II d'Orléans. Cette dernière mal conformée était probablement stérile. Il espérait par ce moyen l'extinction de cette maison. À la mort de Charles VIII, en 1498, Louis II d'Orléans devint roi sous le nom de Louis XII. Il obtint alors l'annulation de son mariage avec Jeanne de France par le pape Alexandre VI. Il donna à Jeanne de France le duché de Berry et la châtellenie de Châtillon-sur-Indre l 26 décembre 1498. Le 25 septembre 1499, l'archevêque de Bourges bénit et consacre la chapelle Notre-Dame du Château et d'y conserver le Saint-Sacrement. À sa mort, en 1505, la châtellenie revient au domaine royal.

François Ier donne tout le revenu de la seigneurie de Châtillon à Charles du Solier, seigneur de Morette, le 28 mars 1528, sans en avoir la proriété. Henri II racheta ce droit pour pouvoir assigner la châtellenie sur le douaire d'Éléonore d'Autriche, le 16 novembre 1547. À la mort de la reine, le 18 février 1558, la terre retourne au domaine royal.

Par lettre patente enregistrée le 24 mai 1576 au parlement de Paris, Henri III donne à son frère François d'Alençon en complément d'apanage les duchés d'Anjou, de Berry et de Touraine. François d'Alençon assigna la terre d'Alençon à Louis de Hacqueville, seigneur de Neuville. Puis Henri III lui reprit la terre pour l'engager par contrat, le 15 juin 1589, pour 6 000 écus, à Jean Marteau au nom de Florent Guyot, sieur de Lessart. Florent Guyot était gouveneur de Saumur avant que cette fonction soit attribuée à Philippe Duplessis-Mornay le 15 avril 1589. Il y a fait d'importants travaux de fortification et de réparations. Un arrêt du 31 mars 1607 attribua une rente de 194 écus à Louis de Hacqueville en compensation de la terre de Châtillon.

Châtilon devient le siège d'une élection par démembrement de celle de Loches, en septembre 1581, et comprenant treize paroisses. Pour permettre la construction d'un auditoire, tribunal de justice, et d'une prison, des lettres patentes du 27 septembre 1594 prévoient la levée d'un impôt de 1000 livres dans l'élection.

Florent Guyot vendit ses droits sur Châtillon à César de Vendôme le 19 décembre 1605 pour 34 886 livres. Bien que la terre était vendue à un seigneur engagiste, le roi conservait le droit de nommer le capitaine du château. C'est ce que fait Henri IV en nommant le 31 avril 1610 le baron de Sennevières, protestant, de la charge de capitaine du châteaue de la ville. Cette nomination a été confirmée le 22 février 1611 par Louis XIII. Les habitants vont entrer en conflit avec lui pour la construction d'une porte - la porte Nord - et l'ouverture des murailles de la ville sans autorisation du roi. Le conseil du roi examina la plainte le 22 février 1611 et ordonna d'arrêter les travaux et de remettre la muraille dans l'état qu'elle avait avant les travaux.

Châtillon devient le siège d'un bailliage et d'un présidial par démembrement du présidial de Tours, en 1639. Le bâtiment est construit dans le quartier Saint-Nicolas.

Le 19 février 1648, César de Vendôme vend la terre de Châtillon à Georges Ysoré, conseiller du roi, capitaine de cent hommes d'armes, lieutenant général du gouvernement de Touraine, marquis d'Airvault, pour la somme de 60 000 livres. L vente comprend la charge de capitaine du château. Il fit d'importants travaux dans le château. Il est encore seigneur par engagement dans un acte du 3 mars 1661.

Son fils René puis succéda, mais la terre est saisie et adjugée le 3 février 1681 à Jean-Paul de Barillon d'Amoncourt, conseiller d'État, ambassadeur extraordinaire en Angleterre. Il donna Châtillon en dot à sa fille Philibert au moment de son mariage avec Denis-Jean Amelot de Chaillou, le 19 avril 1688. Jean-Jacques Amelot de Chaillou succéda à son père à sa mort en 1746. Antoine-Jean Amelot de Chaillou hérita de ses domaines à sa mort, le 8 mai 1749. Par lettre de juin 1782, enregistrées en 1783, la seigneurie de Châtillon est élevée en marquisat de Chaillou. La seigneurie resta dans la famille Amelot de Chaillou jusqu'à la Révolution.

Le 7 septembre 1745, le parlement de Paris enregistre l'échange avec le roi de la seigneurie de Châtillon contre des terres et des maisons proches du parc de Versailles possédés par Amelot de Chaillou. La châtellenie quitta à cette date le domaine royal.

À la fin du XVIIe siècle, Sylvain Charost, prieur de Miseray, l'abbaye d'Heugnes est arrêté. Il est accusé de complicité de meurtre à Châtillon-sur-Indre. C'est une grossière calomnie et il est innocenté en 1701[6].

Révolution française et Premier Empire

L'hôtel Pellerin.
L'hôtel Pellerin.

Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Indremont[7].

Elle fut chef-lieu du district de Châtillon de 1790 à 1795.

Le 7 janvier 1797, les héritiers d'Antoine-Jean Amelot vendent les bâtiements du château auf le donjon et la terrasse adjacente. Le logis est vendu en quatre parcelles.

Le 10 février 1867, Édouard de la Cotardière donne le donjon et sa chemise à la commune.

Le donjon est transformé en château d'eau par le commune en 1930.

Pour permettre l'installation de salles de réunions, d'une salle de spectacles et d'une salle de patronage laïc, la commune acheta en 1932 deux parcelles de l'ancien logis. Les travaux sont dirigés par les architectes Albert Laprade et Jean Varaine. Les locaux sont inaugurés en 1935.

XIXe et XXe siècles

Administration

Maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  2001 Alfred Fréville DVG Conseiller général
2001 2008 Yves Thomas    
2008 en cours Michel Hétroy[8]   Médecin
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Services publics

La commune dispose des services suivants :

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Châtillon-sur-Indre comptait 2 859 habitants (soit une diminution de 8 % par rapport à 1999). La commune occupait le 3 555e rang au niveau national, alors qu'elle était au 2 976e en 1999, et le 11e au niveau départemental sur 247 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Châtillon-sur-Indre depuis 1793.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[12], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans[13]. Pour Châtillon-sur-Indre, le premier recensement a été fait en 2004[14], les suivants étant en 2009, 2014, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Châtillon-sur-Indre, est une évaluation intermédiaire[15].

Le maximum de la population a été atteint en 1856 avec 3 926 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 2 800 2 627 2 758 2 952 3 339 3 312 3 575 3 676 3 925
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 3 926 3 869 3 875 3 643 3 455 3 436 3 500 3 555 3 628
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 3 662 3 542 3 621 3 371 3 416 3 335 3 376 3 599 3 404
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 3 479 3 658 3 624 3 526 3 262 3 120 2 869 2 859 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[16], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[17],[18]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (42,8 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (29,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,1 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 45,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 12,6 %, 15 à 29 ans = 11,5 %, 30 à 44 ans = 13,1 %, 45 à 59 ans = 23 %, plus de 60 ans = 39,8 %) ;
  • 54,1 % de femmes (0 à 14 ans = 11 %, 15 à 29 ans = 9,9 %, 30 à 44 ans = 12,8 %, 45 à 59 ans = 21 %, plus de 60 ans = 45,3 %).
Pyramide des âges à Châtillon-sur-Indre en 2007 en pourcentage[19]
Hommes Classe d'âge Femmes
1,3 
90  ans ou +
2,9 
16,5 
75 à 89 ans
21,9 
22,0 
60 à 74 ans
20,5 
23,0 
45 à 59 ans
21,0 
13,1 
30 à 44 ans
12,8 
11,5 
15 à 29 ans
9,9 
12,6 
0 à 14 ans
11,0 
Pyramide des âges du département de l'Indre en 2007 en pourcentage[20]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6 
90  ans ou +
1,8 
9,1 
75 à 89 ans
13,3 
16,5 
60 à 74 ans
17,2 
22,0 
45 à 59 ans
20,5 
19,8 
30 à 44 ans
18,4 
15,5 
15 à 29 ans
13,8 
16,6 
0 à 14 ans
15,1 

Économie

La pharmacie du centre.
La pharmacie du centre.
  • Pharmacie.

Enseignement

La commune possède[21] :

Sport

Lieux et monuments

Le château a été construit par Henri II Plantagenêt entre 1160 et 1185. Il en reste le donjon légèrement conique[25], sa chemise polygonale ainsi que la courtine nord défendue par deux tours[26] tout le reste a été remanié ou détruit. On ne connaît pas le logis contemporain du donjon.
Le logis avec le bâtiment des anciennes prisons ont été construits à l'Est du donjon après la donation du château par Philippe III à son chancelier Pierre de La Broce[27]. Il en a entrepris la construition à partir de 1274. Le château est revenu au domaine royal après la condamnation de Pierre de La Broce et sa pendaison. La construction a été poursuivie et terminée par Philippe III.
Bien que partagé entre la commune et des propriétaires privés et profondément modifié lors de l'aménagement de la salle des fêtes vers 1930 il garde l'essentiel de son intérêt. C'est l'un des très rares témoins en France de l'architecture civile du XIIIe siècle. Même si la datation du XVe siècle réapparaît régulièrement, l'étude réalisée par Jean-Pierre Ravaux en 1984 reste tout à fait convaincante par la quantité et la qualité des arguments architecturaux et des documents d'archives apportés à l'appui de sa thèse. Il a été restauré en 2006.

L'église Notre-Dame.
L'église Notre-Dame.

Contemporaine de la construction du château-fort, la collégiale Saint-Outrille aujourd'hui église Notre-Dame, a été édifiée sur plus d'un siècle. Les éléments les plus anciens de l'abside sont de la fin du XIe, le corps de l'édifice est du XIIe alors que la voûte de la croisée du transept ainsi que certains éléments de la façade occidentale sont du début du XIIIe siècle. La richesse de son décor sculpté, la variété des techniques employées pour ses voûtes et son étonnante élévation sont ses intérêts majeurs.


  • Le bâtiment des "Magasins modernes" construit en 1896. Ce fut le premier grand magasin du département fondé en 1844 par la famille Bonamy-Carel. Le bâtiment actuel a été le premier ayant une charpente en fer dont on suppose qu'elle a été conçue par le bureau d'études de l'entreprise de Gustave Eiffel.


  • Château de Pouzieux (XVe).


  • Château de Chaillou (XVI-XVIIIe).


  • Prieuré de Saint-Martin-de-Vertou (XVe).


  • Manoir de Menabre (XVe)[30].


  • Tombe de Châtillon (le Moulin de la Grange) découverte en 1886, dont le très riche mobilier est conservé au musée Dobrée à Nantes.

Activités festives

  • Fête du monde agricole.

Jumelage

Personnalités liées à la commune

  • Jean-Jacques Amelot de Chaillou, né le 30 avril 1689 à Chatillon sur Indre et mort à Paris le 7 mai 1749, marquis de Combrande, baron de Châtillon-sur-Indre, homme politique, fut académicien élu le 28 juillet 1727 au fauteuil no 10. Ministre d'État en 1737, membre honoraire de l'Académie des Sciences. Commandeur des ordres du roi et surintendant des Postes.

Notes et références

  1. La distance entre Châtillon-sur-Indre et les grosses communes du département avec Mappy.fr.
  2. La Nouvelle République (Édition du 28/10/2009).
  3. Archives départementales de l’Indre, Berry médiéval : à la découverte de l’Indre au Moyen Âge, catalogue d’exposition, Châteauroux, Archives départementales de l’Indre, 2009, p. 54.
  4. Berry médiéval, op. cit., p. 55.
  5. Berry médiéval, op. cit., p. 57.
  6. Google Livres : Œuvres complètes du chancelier d'Aguesseau, Volume 5 - Paris - 1819.
  7. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002, consulté le 18 novembre 2008.
  8. Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site officiel de la préfecture de l'Indre.
  9. L'office de tourisme sur le site Berry.fr.
  10. L’hôpital local de Châtillon-sur-Indre sur le site hopital.fr.
  11. Carte de la viabilité hivernale du conseil général de l'Indre.
  12. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  13. INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
  14. Calendrier des recensements des communes du département de l'Indre sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
  15. Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 d’afficher dans le tableau des recensements : la population 2006, première population légale connue post-1999, les populations légales suivantes correspondant aux années réelles de recensement et enfin la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 24 juillet 2011.
  17. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
  18. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
  19. Évolution et structure de la population à Châtillon-sur-Indre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
  20. Résultats du recensement de la population de l'Indre en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 24 juillet 2011.
  21. Site officiel de l'inspection académique de l'Indre.
  22. a et b Jean-Marie Pérouse de Montclos (dir.), Le Guide du patrimoine. Centre, Val de Loire, pp. 308, Paris, Hachette, 1995 (ISBN 2-01-018538-2).
  23. Jean-Pascal Foucher - Histoire du château de Châtillon-sur-Indre - pp.5-15, dans bulletin monumental. Année 2010. Tome 168-1 - Société française d'archéologie.
  24. Jean-Pierre Ravaux, Le château de Châtillon-sur-Indre, dans Congrès archéologique de France. 142e session. Bas-Berry. 1984, pp. 56-75, Société Française d'Archéologie, Paris, 1987.
  25. Christian Corvisier - Le donjon de Châtillon-sur-Indre - pp. 17-32, dans bulletin monumental. Année 2010. Tome 168-1 - Société française d'archéologie.
  26. Paul Langueuin - Les tours de flanquements quadrangulaires du château de Châtillon-sur-Indre : archaïsme ou précocité ? - pp. 33-37, dans bulletin monumental. Année 2010. Tome 168-1 - Société française d'archéologie.
  27. Jean-Paul Foucher - Le palais de Pierre de La Broce - pp. 39-74, dans bulletin monumental. Année 2010. Tome 168-1 - Société française d'archéologie.
  28. Jean Favière - Berry roman - pp. 27-28 - Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" n°32) - Le Pierre-qui-Vire - 1976.
  29. Jean-Pierre Ravaux, L'église Notre-Dame (autrefois Saint-Outrille) de Châtillon-sur-Indre, dans Congrès archéologique de France. 142e session. Bas-Berry. 1984, pp. 40-55, Société Française d'Archéologie, Paris, 1987.
  30. Châtillon-sur-Indre : Patrimoine des autres communes du canton.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie



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