Christiane Vulpius

Christiane Vulpius

Johann Wolfgang von Goethe

Johann Wolfgang von Goethe
Détail du tableau Goethe dans la campagne romaine par Johann Heinrich Wilhelm Tischbein, 1787

Naissance 28 août 1749
Francfort-sur-le-Main
Décès 22 mars 1832 (à 82 ans)
Weimar
Nationalité Allemagne Allemagne
Profession(s) Poète, romancier, dramaturge, diplomate.

Johann Wolfgang von Goethe, né le 28 août 1749 à Francfort et mort le 22 mars 1832 à Weimar, est un poète, romancier, dramaturge, théoricien de l'art et homme d'État allemand, fortement intéressé par les sciences, notamment l'optique, la géologie et la botanique, et grand administrateur.

Sommaire

Biographie

lieu de naissance

Il est l'auteur d'une œuvre prolifique aux accents encyclopédiques qui le rattache à deux mouvements littéraires : le Sturm und Drang et le classicisme de Weimar (Weimarer Klassik). Il proposa une théorie de la lumière et fit la découverte d'un os de la mâchoire. Il est souvent cité en tant que membre des Illuminés de Bavière. Son Divan doit beaucoup à Hafez.

Il est notamment l'auteur des Souffrances du jeune Werther (Die Leiden des jungen Werther), Les affinités électives (Wahlverwandschaften), Faust I et II, Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister (Wilhelm Meisters Lehrjahre) ainsi que de nombreux poèmes dont beaucoup sont si célèbres que des vers en sont entrés comme proverbes dans la langue allemande : Willkommen und Abschied (« es schlug mein Herz, geschwind zu Pferde / es war getan fast eh gedacht »), Mignon (« kennst du das Land wo die Zitronen blühen... », Connais-tu le pays où fleurit le citronnier), Le Roi des aulnes (« Wer reitet so spät durch Nacht und Wind / es ist der Vater mit seinem Kind… ») Der König in Thule, etc.

Origines et jeunesse (1749-1765)

Johann Wolfgang von Goethe

Les Goethe, vieille famille d'artisans originaires de la Thuringe, habitaient, au moment de la naissance de Johann Wolfgang, une maison de Francfort, aujourd'hui appelée Goethe-Haus. Son père, Johann Caspar Goethe (1710-1782), qui consacra une large partie de sa vie à la création d’un cabinet d’Histoire naturelle et à une collection de tableaux, n’avait nullement besoin d’exercer quelque profession que ce soit à côté de ces activités et de l’éducation de ses enfants, étant donné qu’il avait acheté un titre de conseiller impérial. Homme cultivé, il voyagea en Italie (son fils se souviendra d'ailleurs dans Poésie et vérité d'une gondole qu'il aurait ramenée de Venise), et tira de ce voyage un journal qui ne fut publié qu'en 1932. La mère de Goethe, Catharina Elisabeth Goethe, née Textor (1731-1808), était quant à elle issue de la noblesse de robe. Fille d’écoutète (prévôt), elle épousa à 17 ans le conseiller Goethe, alors âgé de 38 années. Mais Johann Wolfgang était rien moins que soumis et la relation qu'il entretint avec ses parents se révéla souvent conflictuelle, du fait notamment de l'extrême sévérité de son père.

Des nombreux enfants du couple, seuls Johann Wolfgang, le cadet, et sa soeur Cornelia Friderike Christina (née le 7 décembre 1750), survécurent, malgré une petite vérole qui manqua l'emporter en 1758.

Son éducation humaniste rigoureuse consistait en l'apprentissage de plusieurs langues dont notamment le grec ancien, le latin, le français, l'anglais, l'hébreu, mais aussi de la plupart des sciences enseignées en ce temps comme la danse, l'équitation, l'escrime etc. Elle fut alors faite notamment par son père, homme sévère auquel il préfère souvent la compagnie de sa mère. La relation qu'il entretenait avec ses parents, et notamment avec son père, était particulièrement conflictuelle, d'autant plus que le jeune Goethe n'a rien d'une nature joviale. Pourtant, ses études parurent le transformer : de querelleur, il devint garçon modèle, apprit avec une grande facilité, se passionna pour le dessin, mais éprouva parallèlement de grandes difficultés en musique.

La guerre de Sept Ans fut pour lui l'occasion de découvrir la civilisation française : un officier français, le comte de Thorane, s'installa en effet dans la maison des Goethe en 1759, alors que l'armée française stationnait à Francfort.

Thorane et le père de Goethe devinrent rapidement bons amis. Tant et tant que ce dernier soutint les Français lors de la bataille de Rossbach, au grand scandale de son beau-père, Textor [1]. Grâce aux bonnes relations qu'il entretenait avec ce dernier, le jeune Goethe put assister au couronnement du Roi des Romains Joseph II en 1764.

Études et premiers écrits (1765-1775)

Dans sa ville natale, Francfort, il s'éprit de la jeune et belle Lili Schoenemann. Goethe étudie le droit à Leipzig de 1765 à 1768 et à Strasbourg de 1770 à 1771. Il y rencontre Johann Gottfried Herder, et a une idylle avec Frédérique Brion. En 1772, il est reçu docteur, revient à Francfort de mai à septembre où il est nommé avocat de la chambre impériale, et devient magistrat à Wetzlar.

En 1773, il recommence à écrire. Au cours d'un voyage avec Basedow et Lavater sur la Lahn, il compose devant le château fort de Lahneck, le poème Geistesgruss, traduit par Madame de Staël. C'est en 1774 qu'il écrit le livre qui le rend immédiatement célèbre, les Souffrances du jeune Werther.

Weimar (1775-1786)

En 1775, il s'installe à Weimar en tant qu'attaché à la cour du duc Charles Auguste, puis Conseiller secret de légation dès 1776. Trois années plus tard, il se voit nommé Commissaire à la guerre, avant d'être anobli en 1782 et de se voir confier la direction des finances de l'État. Il y entame une liaison platonique qui dura dix ans avec Charlotte von Stein, de sept ans son aînée, à qui il écrivit 1 700 lettres. Il écrivit durant cette période deux grands drames, tout d'abord rédigés en prose, puis retranscrits en pentamètres iambiques : Iphigénie en Tauride et Torquato Tasso. Le 3 septembre 1786, il quitta Carlsbad (maintenant Karlovy Vary en République Tchèque) où il faisait une cure et se rendit secrètement en Italie, afin que personne ne puisse le gêner dans ce qui constitue à ses yeux la réalisation de l'un de ses rêves les plus chers, la découverte d'un pays que son père lui avait tant vanté.

Vie en Italie (1786-1788)

« En Italie! En Italie! Paris sera mon école, Rome mon université. Car c'est vraiment une université ; qui l'a vue a tout vu » écrivait déjà Goethe en 1770. Faisant de brèves étapes à Vérone, Vicence, Padoue puis, après un séjour de deux semaines à Venise, à Ferrare, Bologne, Florence et Pérouse, il atteint enfin la Ville éternelle le 29 octobre. Il s'y décide à résider au n°18 de la via del Corso. Il y fréquente là des artistes allemands tels que Tischbein qui peindra son portrait le plus célèbre en 1787, ainsi que la peintre Angelica Kauffmann, et italiens, tel que le graveur Giovanni Volpato. Il assiste au Carnaval de Rome, grande fête dont il laissera une description. De mars à juin 1787, Goethe part pour le sud de l'Italie et la Sicile, accompagné de Christoph Heinrich Kniep, peintre et graveur, chargé d'illustrer ce voyage. Après un bref séjour à Naples, il se rend à Palerme et y parvient le 2 avril après un voyage en mer difficile (il a le mal de mer) de quatre jours. Ce séjour l'impressionne vivement: « Sans la Sicile, l'Italie n'est pas en nous un tableau achevé ; c'est ici que se trouve en effet la clef de toute chose »[2]. L'atmosphère méditerranéenne l'amenant à commencer une tragédie intitulée Nausicaa dont il n'écrira que quelques scènes. Il visitera de nombreux temples et ruines antiques (Ségeste le 20 avril, Agrigente le 24 avril, le théâtre de Taormina le 7 mai), mais ne portera aucun intérêt aux autres vestiges culturels de la Sicile (qu'ils soient byzantins, arabes ou gothiques). En effet, comme l'a noté Jean Lacoste: « Faute de pouvoir se rendre en Grèce à cause de l'occupation ottomane, le poète trouve en Sicile, la Grande Grèce de l'Antiquité, la possibilité de se rapprocher le plus possible de l'origine grecque, du modèle grec, sans être vraiment en présence de celui-ci, selon une démarche indirecte qui sera celle de Heidegger allant en Provence retrouver une Grèce oubliée, ou l'oubli de la Grèce. »[3]

Dans une lettre datée du 3 décembre 1786, soit seulement trois mois après son départ, Goethe voit déjà dans ce voyage « Une vraie renaissance… Une deuxième naissance. »[4]

Weimar (1788-1805)

Deux ans plus tard, il revient à Weimar, devient ministre du Duc et s'installe avec Christiane Vulpius, issue de la petite bourgeoisie, fleuriste. En 1791, il devient directeur du nouveau théâtre de la Cour grand-ducale, poste qu'il conserve jusqu'en 1817. Lassé par la banalité et le provincialisme de la cour ducale, il la fuit autant que possible. Mais il ne peut faire autrement que d'accompagner le duc de Saxe-Weimar, officier de l'armée prussienne en 1792, lors la bataille de Valmy. Il va avoir, à cette occasion, très tôt le sentiment de l'extrême nouveauté de la Révolution française, déclarant ainsi dans sa Campagne de France: « Aujourd'hui s'ouvre une ère nouvelle de l'histoire du monde ».

En 1794, il se lie d'amitié avec Schiller. Ils se connaissaient déjà depuis 1788 (date du retour en Italie de Goethe), mais n'avaient jusque-là que fort peu de sympathie l'un pour l'autre : Goethe se sentant bien éloigné des préoccupations du dramaturge rousseauiste, tandis que Schiller redoutait que Goethe ne lui fasse trop d'ombre. La rencontre décisive de juillet 1794 va se faire par l'intermédiaire d'amis communs, leur entretien ne portera pas sur la littérature mais sur les sciences naturelles et la philosophie, qui comptaient alors parmi les préoccupations principales de Goethe. S'ensuivra une célèbre correspondance entre les deux écrivains allemands. Goethe participera en 1795 à la revue de Schiller, Les Heures, et y fera publier les Entretiens d'émigrés allemands dont fait partie le célèbre Conte (Märchen), plus tard intitulé Le Serpent vert, et quelques poésies. L'année suivante, Goethe termine Les Années d'apprentissage de Wilhelm Meister, le premier grand roman de formation (Bildungsroman) allemand. Schiller en sera l'un des tous premiers lecteurs, et donnera à Goethe un certain nombre de remarque sur l'œuvre mais celui-ci ne tiendra finalement compte que de quelques unes d'entre elles.[5].

Schiller va décéder en 1805, provoquant l'avènement de ce que certains tiennent pour une troisième période dans la vie de Goethe.

Weimar (1805-1832)

En 1806, Goethe prend la décision d'épouser Christiane Vulpius.

En 1808, il rencontre à Erfurt l'empereur français Napoléon Bonaparte, présent dans le cadre du Congrès d'Erfurt, qui l'y décore de la Légion d'honneur.
Bien que le philosophe Schopenhauer y ait été présent, ils attendront une rencontre en 1813 pour discuter de la théorie des couleurs élaborée par Goethe.

Visiteur assidu du salon littéraire tenu par sa mère Johanna, il y rencontre artistes et philosophes dont Heinrich Reiss et le peintre Füssli.

En 1814, il se prend de passion pour Marianne von Willemer. En 1822, son épouse étant décédée depuis six ans déjà, il demande en mariage Ulrike von Levetzow (18 ans), qui refuse (il en a 73!). Il finit sa vie sous le nom de « Sage de Weimar », fréquenté, courtisé et adulé par l'ensemble des milieux littéraires européens (et plus particulièrement par Carlyle).

Il s'éteignit le 22 mars, c'est-à-dire à peine plus d'un mois après avoir achevé son Second Faust. Ses dernières paroles, suivant un "W" mystérieux qu'il aurait tracé dans l'air, auraient été : « Mehr Licht! Mehr Licht! » (« Plus de lumière! Plus de lumière! »), interprétées de manières bien différentes, certains y voyant le désespoir d'un grand homme de n'avoir pu amasser assez de savoir dans sa vie, tandis que d'autres, comme par exemple Friedrich von Müller, ne le veulent comprendre que comme une prière qu'on lui ouvrît la fenêtre, pour lui donner encore l'occasion de contempler la lumière du jour.

Goethe et les femmes

Dans son discours sur le centenaire de la mort de Goethe, Paul Valéry croit expliquer la versatilité sentimentale de Goethe, et son incapacité à se donner entièrement à une seule femme, par le fait qu'en chaque femme il recherche l'éternel féminin, c'est-à-dire la beauté physique (Hélène) et morale (Marguerite) absolue.

Les expériences de Goethe avec les femmes ont influencé les personnages féminins dépeints dans ses œuvres : ainsi le personnage de Charlotte dans Les Souffrances du jeune Werther correspond en partie à Charlotte Buff ; la jeune Ulrike von Levetzow lui inspire le personnage de Marguerite dans Faust.

Goethe et les arts

Goethe et le dessin

Peinture de Gœthe datée du 14 décembre 1807

Longtemps, Goethe s'est efforcé de développer ce qu'il appelait son petit talent, et ce, essentiellement au cours de son Voyage en Italie, au contact de peintres expérimentés comme Tischbein. Il va se porter essentiellement sur la gravure de paysage, mais ne poussera que rarement jusqu'au portrait, n'allant jamais à se considérer comme talentueux. De son goût pour le dessin, il dit dans un petit texte édité en 1821 :

« J'ai pensé depuis longtemps que le dessin est souvent mentionné dans mes confessions, dans les renseignements que j'ai donnés sur le cours de ma vie, si bien que l'on pourrait demander non sans raison pourquoi donc rien de satisfaisant au point de vue artistique n'a pu sortir de ces efforts répétés et de cette permanente prédilection d'amateur. »

Récemment, la maison d'édition Maisonneuve et Larose a publié, dans sa collection Un double regard, des Voyages à Rome (extraits de son Voyage en Italie) agrémentés de nombreuses gravures de Goethe.

Goethe et la musique

Goethe librettiste

Goethe a longtemps caressé l'idée de se faire librettiste d'opéra. L'on compte ainsi 20 textes et esquisses d'ouvrages lyriques, soit un cinquième de sa production dramatique totale[6]. Don Giovanni de Mozart constitue selon lui l'idéal insurpassable vers lequel doit tendre tout opéra. Ainsi dans sa conversation avec Eckermann du 12 février 1829, il s'exclamera que la musique de son Faust devrait être dans le style de Don Giovanni, et que, de fait, seul Mozart aurait pu réaliser celle-ci[7]. Mozart obsèdera d'ailleurs Goethe à un tel point qu'il finira par rédiger une suite de la "Flûte enchantée"[8].

Dans sa jeunesse (1777), avant Don Giovanni, Goethe rédigera deux livrets: Erwin und Elmire, une opérette inspirée du "Vicaire de Wakefield", célèbre roman anglais d'Oliver Goldsmith, auquel il ajoute un peu d'intrigue sentimentale à la Werther[9] et Lila accompagné de chants et de danses populaires. Puis, en 1779, Goethe entamera une correspondance avec le compositeur allemand Philipp Christoph Kayser. Ainsi s'installe une collaboration qui va aboutir à un Singspiel, Plaisanterie, ruse et vengeance (Scherz, List und Rache) qui s'avèrera, lors de sa représentation en 1784, un échec total. Le problème dans ces trois livrets consiste en ce que « Goethe, qui n'est pas musicien, reconnaît nécessairement au livret une antériorité dans le temps »[10]. Il considère la musique comme ornement du texte, et non le texte comme un prétexte à la musique. Il est donc ainsi aux antipodes de la célèbre formule italienne « prima la musica, poi la parole », ce qui l'empêche de développer une collaboration avec des musiciens de première importance, qui, à l'instar de Mozart dans l'Enlèvement au sérail, triomphant l'année même du four de Scherz, List und Rache, préfèrent des livrets médiocres qu'il leur est loisible de modifier à merci. Une nouvelle déconvenue va clore pour un temps son activité de librettiste : en 1786, il entreprend une adaptation d'une comédie de Friedrich Wilhelm Gotter, Le Secret connu de tous (Das öffentliche Geheimnis), elle-même inspirée du Segreto publico de Carlo Goldoni. Il s'agissait d'une adaptation très libre puisque Goethe avait décidé d'emprunter de nombreux éléments au Mariage de Figaro de Beaumarchais. Or, le 1er mai 1786 est créé les Nozze de Mozart, qui va connaître un succès retentissant. Cette conjonction va convaincre Goethe d'abandonner son ouvrage qui ne peut concurrencer celui de Da Ponte et de Mozart. « Mozart avait, pour la seconde fois, précédé Goethe en produisant un chef-d'œuvre incontestable » note Dietrich Borchmeyer, commentateur de Goethe[11].

Goethe va faire de nouvelles incartades dans le genre lyrique avec trois opéras, qu'il va faire représenter à Weimar au début de la décennie 1790 : Die theatralischen Abenteuer/Les Aventures théâtrales (1790-91), Die vereitelten Ränke/Les Intrigues déjoués et, surtout Circé (1790-94). Ce sont tout trois des adaptations germanisées d'opéras italiens : les deux premiers venant de Domenico Cimarosa (L'Impressario in angustie et Le trame deluse) quand Circé provient de La Maga Circe de Pasquale Anfossi. Goethe qui tenait ce dernier opéra en assez haute estime ("eine immer erfreuliche Oper", "Un Opéra toujours agréable") va lui assurer une certaine popularité en écrivant dans ses annales de 1791 qu'il aurait été mis en musique par Cimarosa et Mozart ("Mit Cimarosa's und Mozart's Musik). En fait, il aura simplement été adjoint à cet opéra quatre arias de Mozart, tirées du Schauspieldirektor (1786), pratique courante à une époque où il n'y avait pas encore de droits d'auteur.[12].

Activité et travail scientifique

Biologie

Goethe dans la campagna romana (Tischbein - 1786)

Goethe s’intéresse à la botanique et publie un essai sur la métamorphose des plantes : Versuch die Metamorphose der Pflanzen zu erklären (1790). Dans celui-ci, Goethe tente d’établir une théorie générale sur la morphologie des végétaux en reconnaissant l’analogie de certaines formes comme les cotylédons, la forme des fleurs ou des feuilles. Il esquisse également une théorie de l’évolution chez les végétaux et relie la morphologie avec la phylogénie. Cette vision est très en avance sur les idées généralement tenues sur les végétaux à son époque. Il est ainsi l’un des premiers (et peut-être le premier) à employer le terme de métamorphose en botanique.

Les préoccupations de Goethe dans ce domaine étaient surtout philosophiques. Il cherchait à identifier l' Urpflanze, la plante originelle.

L’arbre fétiche de Goethe était également celui de la ville de Weimar, le Ginkgo biloba. A noter que la ville de Strasbourg regorge de ginkgo biloba: un exemplaire très ancien sur le jardin de la place de la république en face de la BNU (Bibliothèque Nationale et Universitaire de Strasbourg), dans le jardin des plantes (que Goethe observe par ailleurs du haut de son piédestal depuis le jardin de l'université de chimie, jouxtant le jardin botanique), et un peu partout dans les nombreuses allées de la ville (par exemple dans le quartier des archives nationales).

Zoologie et ostéologie

Il s'intéresse à d'autres sciences naturelles et publie sur l’ostéologie (sa découverte de l'os intermaxillaire chez l'homme).

Optique

Spectrum Claire: le système de Newton réfuté par Goethe

Dans son Traité des couleurs, Goethe décrit les couleurs comme issues de la rencontre de la lumière et de l'obscurité, celle-ci n'étant pas une absence de lumière mais existant indépendamment. Cette réification de l'obscurité fait que la théorie de Goethe est rejetée par la physique moderne. Il propose une catégorisation des couleurs (couleurs physiologiques, physiques, chimiques), y fait intervenir les notions d'harmonie, du contraste et de différence chromatique, discours sur la couleur se fondant sur l’observation des « objets-dans-la-lumière », suivant son expression.

Il s'exprime aussi longuement sur la perception visuelle en affirmant notre différenciation quant à la perspective des éléments verticaux et horizontaux, les premiers semblant plus courts que les seconds (une montagne de 3 000 m semble moins grande qu'une distance vers un objet situé à 3 000 m ; ou la perception déformée et ovale de la lune basse vers l'horizon).

Géologie

Goethe à l'âge de 70 ans (Joseph Karl Stieler, 1828)

L'Après-Goethe

Descendance familiale

L'unique fils de Goethe à avoir atteint l'âge adulte, August, issu de ses amours avec Christiane Vulpius, décédera du vivant de son père en 1830, étant âgé de quarante ans.

Les adaptations musicales des œuvres de Goethe

Principaux Lieder

Les poèmes de Goethe eurent un grand succès auprès des compositeurs romantiques, qui se décidèrent à les adapter à une forme musicale connaissant un succès toujours grandissant, le Lied [13].

  • C'est le cas par exemple pour des compositeurs contemporains, tels que Karl Friedrich Zelter (Lieder sur des Poemes de Goethe), Conradin Kreutzer (Lieder d'apres le Faust de Goethe), Karl Loewe (Lieder und Balladen nach Goethe), de Friedrich Kuhlau (Über allen Gipfeln ist Ruh) et Domenico Cimarosa (Die Spröde und die Bekehrte, An dem schönsten Frühlingsmorgen).
  • Suivront également Mozart (Das Veilchen K.476) puis Ludwig van Beethoven avec les opus 83, 112 (sur les poèmes Meeresstille et Glückliche Fahrt), 122 (In allen guten Stunden), 74 (Ich denke dein), 127 (Neue Liebe), 131 (Erlkönig), 134 (Nur wer die Sehnsucht kennt) et 151 (Der edle Mensch sei hilfreich und gut) du catalogue WoO de ses oeuvres.
  • Cependant, les Lieder de Franz Schubert composés sur les poèmes de Goethe, bien que moins nombreux, sont bien plus connus aujourd'hui : ce sont notamment le D.118 (Gretchen am Spinnrade), le D.225 (Der Fischer), lr D.257 (Heideröslein), le D.328 (Erlkönig), le D.544 (Ganymed), le D.764 (Der Musensohn), et bien entendu les quatre Lied des Mignon (ou Mignons Lied; D.877), tirés du Wilhelm Meister.
  • Robert Schumann composa lui : Liebeslied, Op. 51, No. 5, Singet nicht in Trauertönen, Op. 98a, No. 7, Heiss mich nicht reden, Op. 98a No. 5, Mignon, Op. 98a, No. 1 et Nachtlied, Op. 96, No. 1.
  • Felix Mendelssohn Bartholdy composa Meeresstille et Glückliche Fahrt.
  • Franz Liszt composa également six lieder, en particulier le Kennst du das Land et le Es war ein König in Thule.[14]
  • Johannes Brahms composa : Die Liebende schreibt, Op. 47/5, Trost in Thränen Op. 48/5, Dämm'rung senkte sich von oben Op. 59/1, Serenade Op. 70/3 et Unüberwindlich Op. 72/5.
  • Richard Wagner composa les Sieben Kompositionen zu Goethes Faust, Op. 5 (Lied der Soldaten, Bauern unter der Linde, Branders Lied, Lied des Mephistopheles, Meine Ruh ist hin, Melodram Gretchens et Lied des Mephistopheles).
  • Hugo Wolf composa, quant à lui, cinquante Goethe-Lieder.
  • Alexandre von Zemlinsky composa Zwischen Weizen und Korn Op. 2 no. 5 et Feiger Gedanken bängliches Schwanken Op. 22 no.3.
  • Vaclav Tomasek composa des Goethe-Lieder.
  • Richard Strauss composa Sechs Lieder für Singstimme und Klavier Op. 67, Erschaffen und Beleben Op. 87 no. 2, Durch allen Schall und Klang Op. 111 et Xenion Op. 131.
  • Nikolaï Medtner publia des Goethe-Lieder
  • Anton Webern composa Four Songs for Voice and Piano dont Gleich und gleich (Ein Blumengloeckchen) Op. 12, Two Songs avec Weiss wie Lilien et Ziehn die Schafe Op. 19 et Eight Early Songs dont Blummengruss, Der Strauss, den ich.
  • Anton Rubinstein composa Clärchens Lied Op. 57 et Die Gedichte und das Requiem für Mignon aus Goethe's "Wilhelm Meister's Lehrjahre Op. 91
  • Alban Berg composa Grenzen der Menschheit.
  • Béla Bartók composa Wie herrlich leuchtet mir die Natur Liebeslieder.
  • Alfred Keller composa Quatre Lieder, dont un de Goethe.

Opéras et œuvres vocales

Parmi les opéras inspirés par les œuvres de Goethe, il convient notamment de nommer :

Les Huit Scènes de Faust de Berlioz, le Faust de Ludwig Spohr, le Docteur Faust de Ferrucio Busoni, la Faust-Symphonie de Franz Liszt, Les scènes de Faust de Robert Schumann, la seconde partie de la Symphonie nº 8 en mi bémol majeur de Gustav Mahler, la Symphonie No. 4 Scenes du Faust de Goethe d'Alexandre Lokchine et la Glückliche Fahrt de Hanns Eisler, peuvent être considérés comme très marqués par l'empreinte du poète sur le mythe du Docteur Faust.

Adaptations contemporaines

Un groupe de rock allemand n'hésita pas à prendre pour nom Faust, dans les années 70. Le groupe allemand Rammstein se serait respectivement inspiré pour ses chansons Dalaï Lama et Rosenrot des poèmes Erlkönig et Heidenröslein de Goethe. Le groupe rock Beelzebuben Ensemble a sorti récemment un disque / spectacle intitulé Faust - Die Rockoper.

Pierre-Gérard Verny à quant à lui adapté Goethe dans un opéra jazz : Jazz n'Faust.

Jugements sur Goethe

Au XVIIIe siècle

« Voilà neuf semaines que je vis avec Goethe; depuis que nos âmes se sont peu à peu unies, insensiblement et sans le moindre effort, je vis entièrement en lui. A tous les égards, et de quelque côté qu'on le prenne, il est l'être humain le meilleur, le plus grand, le plus magnifique que Dieu ait jamais créé. »

— Wieland, 1776.[15]

« Je serais malheureux si je devais être souvent dans l'entourage de Goethe ; même à l'égard de ses amis les plus intimes, il n'a pas un moment d'abandon, n'offre aucune prise ; vraiment, je le tiens pour égoïste à un rare degré. Il possède le talent de captiver les hommes, de se les attacher par des attentions, grandes et petites, mais toujours il s'arrange pour rester lui-même hors d'atteinte.[...] Les hommes ne devraient pas laisser grandir parmi eux un être pareil. Pour cette raison, je l'ai pris en haine, bien qu'en même temps j'aime son esprit de tout mon cœur et que j'aie la plus haute opinion de lui. »

— Schiller, 1788.[16]

« Si, comme homme, il n'avait pas eu pour moi la plus grande valeur entre tous ceux que j'ai jamais connus personnellement, je me contenterais d'admirer de loin son génie. Mais je peux le dire, au cours des six années que j'ai vécues près de lui, pas un seul instant son caractère ne m'a déçu. Sa nature est toute véracité et loyauté, avec le sens le plus sérieux pour ce qui est juste et bon. Voilà pourquoi les bavards, les hypocrites et les sophistes se sont toujours trouvés fort mal à leur aise dans son voisinage. »

— Schiller, 1800.[17]

Au XIXe siècle

« L’air de la cour plaît trop à Goethe, plus qu’il ne convient à un poète. Il n’a pas lieu de railler les virtuoses, puisque les poètes, qui devraient être les guides de la nation, oublient tout pour ce clinquant. »

— Beethoven.[18]

« Un homme que j'admire mais que je n'aime pas du tout. »

— Chateaubriand[19]

« J’ai avec Goethe une gêne dans toute la conversation. Quel dommage que la philosophie mystique de l’Allemagne l’ait entraîné! […]L’abus de l’analogie se rencontre beaucoup chez Goethe, et surtout dans ses prétentions en chimie et dans les sciences exactes. »

— Benjamin Constant, 27 janvier 1804.[20]

« Goethe est maintenant le vrai lieutenant de l’Esprit poétique sur la terre. […] Goethe sera et doit être dépassé - mais seulement à la manière dont les anciens peuvent être dépassés, en contenu et en force, en diversité et en profondeur. »

— Novalis.[21]

« Goethe : l’Orphée et l’Horace allemands réunis dans un même homme. »

— Lamartine.[22]

« Le manque de charité et d’entrailles fut le caractère constant de Goethe. Son système de neutralité permanente dégénérait avec l’âge en manie. Je ne sache pas qu’aucun homme, non pas même Alexandre, soit descendu au tombeau avec une satisfaction plus intime et plus incurable de sa propre divinité. […] Amour, désespoir, patrie, terre et cieux, tout cela eut justement pour lui la valeur d’un sonnet régulier. »

— Edgar Quinet, 1836.[23]

« Le propre de Goethe était l’étendue, l’universalité même. Grand naturaliste et poète, il étudie chaque objet, et le voit à la fois dans la réalité et dans l’idéal; il l’étudie en tant qu’individu, et il l’élève, il le place à son rang dans l’ordre général de la nature; et cependant, il en respire le parfum de poésie que toute chose recèle en soi. Goethe tirait de la poésie de tout; il était curieux de tout. »

— Sainte-Beuve.[24]

« Goethe est tantôt colossal, tantôt puéril; tantôt un génie altier, moqueur, qui méprise le monde, tantôt un philistin précautionneux, satisfait, étroit. »

— Engels.[25]

« L’effort divin qui est en tout, se produit par les justes, les savants, les artistes. Chacun a sa part. Le devoir de Goethe fut d’être égoïste pour son œuvre. […] [Goethe] est sceptique aux yeux des scolastiques : mais celui qui se passionne pour toutes les fleurs qu’il trouve sur son chemin et les prend pour vraies et bonnes à leur manière, ne saurait être confondu avec celui qui passé dédaigneux sans se pencher vers elles. Goethe embrasse l’univers dans la vaste affirmation de l’amour; le sceptique ,n’a pour toute chose que l’étroite négation. »

— Renan.[26]

« Goethe, le maître de tous les esprits modernes. »

— Taine.[27]

« Schiller peut et doit être imité parce qu’il est le modèle d’un genre. Goethe n’appartient à aucun genre; c’est une nature exceptionnelle, formée de qualités contraires qui ne se trouveront peut-être plus jamais réunies. »

— Grillparzer [28]

« Cet homme est un écrivain tel que les dernières générations n'en ont jamais vu de semblable; croire en son existence, que dis-je, en imaginer seulement la possibilité c'est aujourd'hui déjà faire preuve de distinction… Tout ce que l'on peut dire de plus haut au sujet de livres écrits il faut le dire de ses livres: il contiennent une nouvelle époque, l'annoncent et le commencement d'une ère nouvelle. Ils ont posé pour l'humanité la première pierre d'un monument social; et nous voyons aussi en eux les grandes lignes d'un plan d'ensemble que les siècles futurs n'ont plus qu'à élargir, perfectionner, réaliser, »

— Carlyle[29]

Au XXe siècle

« Un âne solennel »

— Paul Claudel[30]

« Rien ne fausse plus perfidement la figure de Goethe que l'image sereine que l'on s'en fait communément (en France du moins). Cette sorte de félicité suprême, où se maintenir impassible et souriant dans une région inaccessible aux orages, n'est pas la sienne. Son spinozisme ne va pas jusqu'à chercher à se soustraire aux passions… Au contraire, il s'abandonne d'abord à chacune, sachant s'en instruire, et ne cherche à s'en délivrer que lorsqu'elle n'a plus rien à lui apprendre. Son but, s'il en eut un autre que celui de vivre le plus possible, c'est de la culture, non le bonheur. »

— André Gide[31]

« Le monde de Goethe est passé. Le monde de Goethe est l'achèvement de plusieurs millénaires de l'histoire d'Occident… C'est le monde d'où le nôtre est sorti, mais dont le nôtre s'est déjà à ce point éloigné que Goethe paraît plus prôche d'Homère que de nous. »

— Jaspers[32]

Œuvres

Correspondance

  • Correspondance : Goethe, Carlyle (édition de Charles Eliot Norton ; traduction de Georges Khnopff). – Paris : Éditions du Sandre, 2005. – 183 p., 22 cm. – ISBN 2-914958-22-6.
  • Claudia Schweizer, Johann Wolfgang von Goethe und Kaspar Maria von Sternberg, Münster 2004, ISBN 3-8258-7579-2

Poésies

Romans

Théâtre

J. W. von Goethe en 1779

Autobiographie

Autres

  • Voyage en Suisse et en Italie
  • Campagne de France (1822)
  • Maximes et réflexions (1833)
  • Entretiens de Goethe et d'Eckermann (1822 - 1833)
  • Entretiens d'émigrés allemands - LE CONTE (1795) - Éditions Novalis, 1993

Textes divers

  • Discours en l'honneur de Wieland
  • Importance de l'individuel
  • Kotzebue
  • Sur moi-même ; fragments
  • Proposition amiable
  • Fréron
  • Du goût
  • Palissot
  • Piron
  • Voltaire
  • Sur le Laocoon
  • La Cène de Léonard de Vinci
  • Vérité et vraisemblance dans les œuvres d'art
  • Poésies de Jean Henri Voss
  • Poésies alémaniques par J-P Hebel
  • Sans-culottisme littéraire
  • Sur la langue allemande
  • Traduction de Lucrèce par Knebel
  • Pour les jeunes poètes
  • Encore un mot pour les jeunes poètes
  • Les animaux peints par eux-mêmes

Citations

« Wer fremde Sprache nicht kennt, weiß nichts von seiner eigenen. » (Qui ne connaît pas de langues étrangères ne sait rien de la sienne.) [35]
« Qui ne sait pas tirer les leçons de trois mille ans vit au jour le jour. »

Voir aussi

Bibliographie

  • Charles Du Bos, Goethe Archives Karéline, 2008.
  • (de) Friedrich Gundolf, Goethe, 1916
  • (de) Karl Otto Conrady, Goethe – Leben und Werk, Artemis Verlag Zürich 1994, 1040 Seiten.
  • (de) Richard Friedenthal, Goethe – sein Leben und seine Zeit, Piper-Verlag München
  • (de) Nicholas Boyle, Goethe. Der Dichter in seiner Zeit. Aus dem Engl. übers. von Holger Fliessbach. Frankfurt am Main: Insel 2004.
  • (de) Bd. 1: 1749–1790. (Insel-Taschenbuch. 3025) ISBN 3-458-34725-9
  • (de) Bd. 2: 1790–1803. (Insel-Taschenbuch. 3050) ISBN 3-458-34750-X
  • (de) George Henry Lewes, Goethe's Leben und Schriften. übers. von von Julius Frese. Berlin : Duncker 1857.
  • (de) Gero von Wilpert, Goethe-Lexikon. Stuttgart 1998, Kröner, (ISBN 3-520-40701-9)
  • (de) Goethe, Johann Wolfgang, in Allgemeine Deutsche Biographie, Leipzig, München 1875–1912, Bd. 9, S. 413ff.
  • (de) Wolfram Voigt/Ulrich Sucker, Johann Wolfgang von Goethe. BSB B. G. Teubner Verlagsgesellschaft, Reihe, Biographien hervorragender Naturwissenschaftler, Techniker und Mediziner Band 38, Leipzig 1987
  • (de) Renate Wieland, Schein Kritik Utopie. Zu Goethe und Hegel. München (edition text + kritik) 1992, (ISBN 3-88377-419-7)
  • (de) Ettore Ghibellino, Goethe und Anna Amalia – eine verbotene Liebe, A.J. Denkena-Verlag, Weimar 2003, ISBN 3-936177-02-3
  • (de) Peter Matussek, Goethe zur Einführung. Hamburg: Junius, 2002, 2. Aufl., ISBN 3-88506-972-5
  • (de) Jürgen Hartmann, Goethe und die Ehrenlegion/ Goethe et la Légion d'Honneur Mainz: Schmidt Universitätsdruckerei, 2005, ISBN 3-93 5647-27-1
  • (fr) Dorian ASTOR, Goethe. Faust. Texte et dossier, La Bibliothèque Gallimard, Ed. Gallimard, 2002.
  • (fr) Bortoft, La démarche scientifique de Goethe - Editions Triades, 2001
  • (fr) Marcel Brion, Goethe, Albin Michel, 1982
  • (fr) Rudolf Steiner, L'Esprit de Goethe, Éditions Anthroposophiques Romandes
  • (fr) Édouard Rod, Essai sur Goethe, Paris, Perrin, 1898
  • (fr) Nanine CHARBONNEL, Sur le Wilhelm Meister de Goethe, Cousset (Fribourg, Suisse) : Delval, 1987
  • (fr) Pascal Hachet, Les psychanalystes et Goethe, Paris, L'Harmattan, 1995.
  • (fr) Jad Hatem, Satan, monothéiste absolu selon Goethe et Hallaj, Éditions du Cygne, Paris, 2006
  • (fr) Jean Lacoste, Goethe - La nostalgie de la lumière, Paris, 2007
  • (fr) Ruiz, Alain, Le poète et l'Empereur, Goethe et Napoléon, La revue Napoléon no.36 La capitulation de Madrid, novembre 2008.

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Oeuvres de Goethe
  • Œuvres de Johann Wolfgang von Goethe sur Zeno.org (en Allemand)
  • Pièces de théâtre de Goethe
  • Une bio-bibliographie
  • J. W. von Gœthe, Poésie et vérité : Livre I (Goethe par lui-même : sa première enfance), Œuvres complètes de Johann Wolfgang von Gœthe, tome 8 : Mémoires, Traduction nouvelle par Jacques Porchat, Libraire Hachette et Cie, Paris, 1862, Première partie, pp. 4-38.
  • J. W. von Goethe, Le serpent vert, “Entretiens d’émigrés allemands : Conte”, Œuvres de Goethe, tome VII : “Les années de voyage”, traduction nouvelle par Jacques Porchat, Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1860, pp. 501-532.
  • Christine Jouanneau-Hedinger "Du journal de voyage d'Italie de Johann Wolfgang Goethe" , thèse de Doctorat soutenue à l'Université des Sciences Humaines de Strasbourg , parue aux Presses Universitaires du Septentrion, 1997.
  • (en) http://www.recmusic.org/lieder/g/goethe/ Liste des Lieder inspirés de Goethe

Notes et références

  1. Poésie et Vérité, livre III
  2. cité in ibid page 82
  3. Ibid page 84
  4. cité par Jean Lacoste au quatrième de ses essais sur Goethe regroupés sous le titre Goethe et la Lumière, Page 81
  5. cf. les trois lettres de Schiller du 2 juillet, 3 juillet et 5 juillet 1796
  6. Goethe Librettiste in Le Monde germanique et l'opéra, ed. Germanistique, page 437
  7. "Mozart hätte den Faust Komponieren müssen"
  8. Der « Zauberflöte » zweiter Teil
  9. Le Monde germanique et l'opéra, page 439
  10. Ibid, page 440
  11. cité et traduit in ibid page 444
  12. Idem page 441
  13. (en) http://www.recmusic.org/lieder/g/goethe/ (Liste des Lieder mis en musique)
  14. Guide de la mélodie et du lied ed. Fayard p. 352-353
  15. cité dans Le Nouveau dictionnaire des auteurs, ed. Robert Laffont, article Goethe page 1256
  16. cité in ibid
  17. cité in ibid
  18. cité in ibid
  19. cité in ibid
  20. cité in ibid
  21. cité in ibid
  22. cité in ibid
  23. cité in ibid
  24. cité in ibid
  25. cité in ibid
  26. cité in ibid
  27. cité in ibid
  28. cité in ibid
  29. cité in ibid page 1257
  30. cité in ibid page 1257
  31. cité in ibid page 1257
  32. cité in ibid page 1257
  33. cité parHonoré de Balzac dans l'« Avant-propos de la Comédie humaine » , à l'appui de son éloge d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire : « (...). La proclamation et le soutien de ce système, en harmonie d'ailleurs avec les idées que nous nous faisons de la puissance divine, sera l'éternel honneur de Geoffroy Saint-Hilaire, le vainqueur de Cuvier sur ce point de la haute science, et dont le triomphe a été salué par le dernier article qu'écrivit le grand Goethe. Avant-propos de La Comédie humaine [1842],Paris, Gallimard, La Pléiade, 1976, p.7-9 (ISBN 2070108511)
  34. Le livre Principes de philosophie zoologique de Geoffroy Saint-Hilaire, a été commenté élogieusement par Goethe en septembre 1830 dans : Œuvres d’histoire naturelle
  35. Georges Kersaudy, Langues sans frontières À la découverte des langues de l'Europe p. 147


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