- Don Giovanni
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Don Juan
Pour les articles homonymes, voir Don Juan (homonymie).Don Giovanni Il dissoluto punito ossia il Don Giovanni Portrait du chanteur Francisco d'Andrade (1856-1921) en Don Giovanni (n°11) par Max Slevogt (1902), Staatsgalerie StuttgartGenre Opéra (dramma giocoso) Nb. d'actes 2 Musique Wolfgang Amadeus Mozart Livret Lorenzo da Ponte Langue
originaleItalien Durée
approximative150 minutes Dates de
compositionjuillet-octobre 1787 Partition
autographeBibliothèque nationale de France, Paris Création 29 octobre 1787
théâtre des États de PragueCréation
française17 septembre 1805
Opéra de ParisVersions successives - 29 octobre 1787 : Prague
- 7 mai 1788 : Vienne
Personnages - Don Giovanni, gentilhomme (basse)
- Leporello, son valet (basse)
- Le Commandeur (basse)
- Donna Anna, sa fille (soprano)
- Don Ottavio, fiancé de Donna Anna (ténor)
- Donna Elvira, jeune femme délaissée par Don Giovanni (soprano)
- Zerlina, jeune paysanne (soprano)
- Masetto, paysan, fiancé de Zerlina (basse)
- Paysans, paysannes, serviteurs, démons (chœur)
Airs - Aria « Madamina, il catalogo è questo » (« Air du Catalogue ») - Leporello
- Duettino « Là ci darem la mano » - Don Giovanni, Zerlina
- Aria « Finch'han del vino » (Air dit « du champagne ») - Don Giovanni
- Trio « Protegga il giusto cielo » (« Trio des masques ») - Donna Anna, Donna Elvira, Don Ottavio
Don Giovanni[1], K. 527 (Don Juan en français) [2] – est un opéra en deux actes et en langue italienne du genre dramma giocoso [3] de Wolfgang Amadeus Mozart, créé à Prague le 29 octobre 1787, sur livret de Lorenzo da Ponte inspiré du mythe de Don Juan.
Deuxième collaboration entre Mozart et da Ponte après Les Noces de Figaro, le livret est proposé par le librettiste (selon ses Mémoires[4]) au compositeur à la fin du printemps 1787, pour répondre à une commande du Théâtre national de Prague passée en janvier 1787, après le succès de leur ouvrage précédent. Mozart y travailla du mois de juillet à la veille de la création, sa célèbre ouverture ayant été écrite durant la nuit précédant la répétition générale.
La première eut lieu au théâtre Nostitz de Prague le 29 octobre 1787, avec la troupe qui y avait repris Les Noces de Figaro. Il rencontra un immense succès contrairement à la création viennoise, le 7 mai 1788 au Burgtheater, qui se heurta au goût conservateur du public viennois (« La musique de Mozart est beaucoup trop difficile pour le chant » écrivit Rosenberg, le 16 mai), malgré les modifications effectués par Mozart. Il bénéficia néanmoins de quatorze représentations.
Don Giovanni est, avec La Flûte enchantée, l'opéra qui eut le plus d'influence sur les compositeurs romantiques, par son mélange d'éléments comiques (buffa) et tragiques (seria) - synthèse annoncée par sa qualification de dramma giocoso (« drame joyeux »). L'ouvrage est aujourd'hui considéré comme un des opéras majeurs de Mozart avec Les Noces de Figaro et La Flûte enchantée, mais aussi de tout l'art lyrique. Richard Wagner le qualifiait d'« opéra des opéras »[5].
Sommaire
Argument
L'action se déroule à Séville en Espagne au XVIIe siècle.
Ouverture
Un grave et solennel adagio correspondant à la scène finale de l'opéra (mais sans les trombones) est suivi par un vif allegro dont le caractère fougueux et puissant symbolise excellemment le personnage impulsif de Don Giovanni dont la seule obsession est la recherche à tout prix du plaisir. Sans aucune pause, Mozart enchaîne la coda de l'ouverture avec la première scène:
Acte I
Le jardin de la maison de Donna Anna, la nuit.
Leporello monte la garde devant la maison dans laquelle Don Giovanni s'est introduit afin de séduire Donna Anna, la fiancée d'Ottavio (Introduction « Notte e giorno faticar »). Soudain, Donna Anna apparaît avec Don Giovanni. Elle veut savoir qui il est et appelle à l'aide ; lorsque le Commandeur survient, il provoque l'agresseur en duel. Il est frappé à mort par Don Giovanni (« Ah ! Soccorso ! »), qui prend la fuite sans avoir été reconnu. Donna Anna est choquée, et Don Ottavio jure vengeance (Récitatif « Ma qual mai » et Duo « Fuggi, crudele, fuggi ! »).Une rue près d'une auberge à l'aube.
Don Giovanni et Leporello arrivent (Récitatif « Orsù, spicciati presto »). Donna Elvira, qu'il a séduite puis abandonnée, apparaît. Don Giovanni ne la reconnaît pas et essaie de lier connaissance (Trio « Ah, chi mi dice mai » et récitatif « Stelle ! che vedo ? »). Lorsque Don Giovanni la reconnaît, il s'esquive, la laissant avec Leporello, qui essaie de la consoler en lui présentant la liste des conquêtes de son maître (Air « Madamina, il catalogo è questo »). Elvira fait vœu de vengeance (Récitatif et air « In questa forma »).La campagne, le matin.
Une procession de villageois qui préparent le mariage de Masetto et Zerlina apparaît (Duo et chœur « Giovinette che fate all'amore »). Don Giovanni remarque Zerlina, qui lui plaît, et se débarrasse du fiancé jaloux, Masetto (Récitatif « La Zerlina senza me non può star » et air « Ho capito »). Dès que Don Giovanni est seul avec Zerlina, il commence à la séduire (Récitatif « Alfin siam liberati » et duo « Là ci darem la mano »).Donna Elvira les rejoint et emmène Zerlina juste avant qu'elle ne cède (Air « Ah, fuggi il traditor »). Don Giovanni rencontre alors Anna et Ottavio. Donna Elvira, de retour, les met en garde contre celui qui l'a abandonnée (Quatuor « Non ti fidar »). Don Giovanni répond à ses reproches en essayant de la faire passer pour folle, sans arriver à convaincre ses interlocuteurs. Après son départ, Anna pense avoir reconnu en Don Giovanni le meurtrier de son père, et raconte l'agression à Ottavio qui décide de la venger (Récitatif « Don Ottavio, son morta ! » et air « Or sai chi l'onore »). Leporello informe Don Giovanni que les invités pour le mariage sont arrivés, qu'il a réussi à occuper Masetto, mais que le retour de Zerlina a tout gâché. Il a réussi à se débarrasser d'Elvira. Don Giovanni est extrêmement insouciant et joyeux (Air « Finch' han dal vino »). Il retourne au palais.
Le jardin de la maison de Don Giovanni.
Zerlina suit Masetto et essaie d'apaiser sa jalousie (Récitatif et air « Batti, batti, o bel Masetto »). Don Giovanni les invite tous les deux au bal. Leporello invite aussi Elvira, Ottavio et Anna, masqués (Septuor « Bisogna aver coraggio »).Une salle de bal chez Don Giovanni.
Trois airs de danse se succèdent : menuet, contre-danse, et danse allemande. Don Giovanni entraîne Zerlina à l'extérieur, tandis que Leporello attire l'attention de Masetto. Lorsque Zerlina crie à l'aide, Don Giovanni joue la comédie en poussant Leporello de son épée, et l'accuse d'avoir voulu séduire Zerlina. Personne ne le croit, et la foule l'encercle, mais il réussit à s'enfuir.Acte II
Une rue, la nuit.
Leporello veut quitter son maître, mais Don Giovanni le convainc de rester et échange ses vêtements avec lui (Duo : « Va, che sei matto »). Elvira apparaît à son balcon (Trio « Ah taci, ingiusto core ! ») et Leporello, déguisé, lui chante une déclaration d'amour. Elle le prend pour Don Giovanni et part avec lui. Don Giovanni chante alors une sérénade à la camériste d'Elvira (Air « Deh vieni alla finestra »).Surpris par Masetto et ses amis, le faux Leporello envoie les paysans à la recherche de Don Giovanni, puis bat Masetto avant de se sauver (Récitatif et air « Metà di voi qua vadano »). Zerlina trouve le charmant Masetto et le console (Air « Vedrai, carino, se sei buonino »).
Devant la maison de Donna Anna.
Elvira et Leporello sont rejoints par Ottavio, Anna, Masetto et Zerlina, qui veulent tuer le pseudo-Don Giovanni (Sextuor « Sola, Sola in buio loco »). Elvira implore leur pitié, et Leporello se démasque. Il demande pitié (Air « Ah, pietà ! »), et réussit finalement à s'enfuir. Ottavio voit dans ces événements la preuve que Don Giovanni est bien l'assassin du Commandeur, et promet de le venger (Air « Il mio tesoro intanto »). Restée seule, Elvira admet qu'elle aime encore Don Giovanni et renonce à la vengeance (Air « In quali eccessi »).Un cimetière, la nuit.
Leporello raconte les récents évènements à Don Giovanni, qui rit aux éclats. Une voix provenant d'une statue lui demande de laisser les morts en paix. Sur ordre de Don Giovanni, Leporello lit l'inscription à la base de la statue : « Dans ma tombe, j'attends ma vengeance ». Le valet tremble de peur, mais son maître le force à inviter la statue à dîner (Duo « O statua gentillissima »). La statue hoche la tête et répond « Oui ».La chambre sombre de Donna Anna.
Donna Anna demande à Don Ottavio de repousser leur mariage, ce qui l'afflige profondément (Air « Crudele »). Peu à peu, elle s'apaise et lui confirme son amour.Une salle à manger, chez Don Giovanni
Don Giovanni commence son repas, pendant que les musiciens interprètent des airs d'opéra (Finale « Già la mensa »). Elvira entre, et essaie de convaincre Don Giovanni de se repentir (« L'ultima prova »). Mais ce dernier se rit d'elle (« Vivan le femmine »). En partant, Elvira pousse un cri de terreur. Leporello va voir ce qui se passe et hurle à son tour, car il a vu la statue du Commandeur qui s'approche, et frappe à la porte. Comme son valet refuse d'ouvrir, Don Giovanni s'en charge. Le Commandeur entre (« Don Giovanni, a cenar teco »), mais refuse de s'asseoir à table. Il invite Don Giovanni à dîner, et ce dernier accepte et lui serre la main. La statue lui demande alors de se repentir, mais Don Giovanni refuse. Le Commandeur se retire et Don Giovanni est englouti par les flammes de l'enfer.Tous les autres personnages entrent, et Leporello leur apprend ce qui vient de se passer. Anna consent à épouser Ottavio après le deuil de son père. Elvira décide de se retirer dans un couvent. Zerlina et Masetto vont se marier, tandis que Leporello veut trouver un meilleur maître (Final : « Questo è il fin »).
Distribution
Rôle Typologie vocale[7] Première : Prague,
29 octobre 1787
(dirigée par Mozart)Reprise : Vienne,
7 mai 1788
(dirigée par Mozart)Don Giovanni, gentilhomme Basse[8] Luigi Bassi Francesco Albertarelli Leporello, son valet Basse[9] Felice Ponziani Francesco Benucci Donna Anna, fille du Commandeur, fiancée de Don Ottavio Soprano Teresa Saporiti Aloysia Weber Don Ottavio, fiancé de Donna Anna Ténor Antonio Baglioni Francesco Morella Le Commandeur, père de Donna Anna Basse Giuseppe Lolli Francesco Bussani Donna Elvira, jeune femme délaissée par Don Giovanni Soprano Caterina Micelli Caterina Cavalieri Zerlina, jeune paysanne Soprano[10] Teresa Bondini Luisa Mombelli Masetto, paysan, fiancé de Zerlina Basse Giuseppe Lolli Francesco Bussani Paysans, paysannes, serviteurs, démons Chœur Numéros musicaux
- Ouverture
Acte I
- no 1. Introduction « Notte e giorno faticar » - Leporello puis Donna Anna, Don Giovanni puis le Commandeur
- no 2. Récitatif accompagné et duo « Fuggi, crudele, fuggi » - Donna Anna, Don Ottavio
- no 3. Aria « Ah! Chi mi dice mai ! » - Donna Elvira
- no 4. Aria « Madamina, il catalogo è questo » (« Air du Catalogue ») - Leporello
- no 5. Chœur « Giovinette che fate all’amore », Zerlina, Masetto, Paysans et Paysannes (chœur mixte)
- no 6. Aria « Ho capito, signor si » - Masetto
- no 7. Duettino « Là ci darem la mano » - Don Giovanni, Zerlina
- no 8. Aria « Ah fuggi il traditor » - Donna Elvira
- no 9. Quatuor « Non ti fidar » - Don Giovanni, Donna Elvira, Donna Anna, Don Ottavio
- no 10. Récitatif accompagné et aria « Or sai chi l'onore » - Donna Anna
- no 10a. Aria « Dalla sua pace » - Don Ottavio (composé pour la reprise viennoise, en remplacement de Il mio tesoro n° 21, coupé)
- no 11. Aria « Finch'han del vino » (Air dit « du champagne ») - Don Giovanni
- no 12. Aria « Batti, batti, o bel Masetto » - Zerlina
- no 13. Finale « Presto, presto » (incluant le « Trio des masques » - Donna Anna, Donna Elvira, Don Ottavio) - Tous moins le Commandeur, Serviteurs (chœur d'hommes)
Fichier:Mozart - Deh vieni alla finestra (Don Giovanni) by Cesare Siepi.oggActe II
- no 14. Duo « Eh via buffone » - Don Giovanni, Leporello
- no 15. Trio « Ah tacci ingiusto cor » - Donna Elvira, Don Giovanni, Leporello
- no 16. Canzonetta[11] « Deh vieni alla finestra » - Don Giovanni
- no 17. Aria « Meta di voi qua vadano » - Don Giovanni
- no 18. Aria « Vedrai, carino» - Zerlina
- no 19. Sextuor « Sola, sola in buio loco » - Tous moins Don Giovanni et le Commandeur
- no 20. Aria « Ah pietà, signori miei » - Leporello (coupé à Vienne)
- no 21. Aria « Il mio tesoro intanto » - Don Ottavio (coupé à Vienne)
- no 21a. Duo « Per queste tue manine » - Zerlina, Leporello (composé pour Vienne, en remplacement de n°21)
- no 21b. Récitatif accompagné et aria « Mi tradi quell’alma ingrata » - Donna Elvira (composé pour Vienne, en remplacement de n°21)
- no 22. Duo[12] « O statua gentilissima » - Leporello, Don Giovanni, le Commandeur
- no 23. Récitatif accompagné et aria « Non mi dir, bel'idol mio » - Donna Anna
- no 24. Finale - Don Giovanni, Leporello puis Donna Elvira puis le Commandeur, Démons (chœur de basses)
- no 24 (suite) Scène finale. Tous moins Don Giovanni et le Commandeur (coupé à Vienne)
Orchestration
Instrumentation de Don Giovanni Cordes premiers violons, seconds violons,
altos, violoncelles, contrebasses
mandoline (no 16)Bois 2 flûtes, 2 hautbois
2 clarinettes, 2 bassons,Cuivres 2 cors, 2 trompettes, 3 trombones Percussions timbales Sur la scène 2 hautbois, 2 cors, quintette à cordes (no 13)
2 trombones (récit. no 22)
2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons,
2 cors, violoncelle (no 24)Principales représentations dans le monde
- 7 mai 1788 : Première représentation à Vienne, dans une version modifiée, et avec la troupe du Burgtheater. Il fut rejoué quinze fois dans l'année 1788, avant que l'empereur Joseph II ne le voie le 15 décembre 1788. Il ne fut plus rejoué à Vienne du vivant de Mozart, mais en revanche repris dans plusieurs villes d'Allemagne et d'Europe, augurant de son succès à venir.
- 1789 : Premières à Frankfort, Hambourg et Varsovie
- 1790 : Première à Berlin
- 1791 : Première à Munich
- 1792 : Première à Florence
- 17 septembre 1805 : Première à l'Opéra de Paris, salle Montansier, en version française.
- 1811 : Réprésentations en italien au Théâtre-Italien de Paris, qui le jouera jusqu'en 1877.
- 1826 : Première à New York au Park Theatre, montée par Manuel Garcia et Lorenzo da Ponte avec la Malibran dans le rôle de Zerline.
- 1834 : Réprésentations à l'Opéra de Paris, salle Le Peletier puis salle Ventadour où il restera à l'affiche 209 fois jusqu'en 1874, hormis une interruption de 1844 à 1866.
- 1866 : Réprésentations au Théâtre-Lyrique de Paris en version française
- 1875 : Don Giovanni fait son entrée au Palais Garnier (Opéra de Paris)
- 17 novembre 1896 : Entrée au répertoire de l'Opéra-Comique dans une version française en quatre actes de Louis Durdilly et Charles Gounod.
- 1905 : Gustav Mahler dirige Don Giovanni à Vienne puis au Metropolitan Opera en 1908
- Au festival de Salzbourg :
- 1922 : sous la direction de Richard Strauss
- 1931-1936 : sous la direction de Bruno Walter.
- 1950-1954 : sous la direction de Wilhelm Furtwängler
- 1956 : sous la direction de Dimitri Mitropoulos
- 1960 et 1968 : sous la direction de Herbert von Karajan
- depuis 1991 : au Théâtre National de Marionnettes dans la Vieille Ville à Prague
- 1995 : Trilogie Mozart-Da Ponte (Le Nozze Di Figaro, Cosi Fan Tutte et Don Giovanni) par l'Atelier Lyrique de Tourcoing, direction musicale Jean-Claude Malgoire, mise en scène Pierre Constant. « Prix de la critique »[réf. nécessaire]. Reprise en 2010.
- 1998 : au festival d'Aix-en-Provence et à l'Opéra de Lyon, sous la direction de Daniel Harding, avec Peter Mattei (Don Giovanni), Gilles Cachemaille (Leporello), Mireille Delunsch (Donna Anna), Alexandra Dehorties (Donna Elvira), dans une mise en scène de Peter Brook.
- du 31 mai au 28 juin 1999 à l'Opéra Bastille, mise en scène Dominique Pitoiset, orchestre et chœurs de l'Opéra de Paris, dirigés par James Conlon ; avec Bryn Terfel (Don Giovanni), José Van Dam (Leporello), Caroll Vaness (Donna Anna), Barbara Frittoli (Donna Elvira), Rainer Trost (Don Ottavio), Kristinn Sigmundsson (Le commandeur), Juliette Galstian (Zerlina) et Erwin Schrott (Masetto). Lors de la première, les chanteurs furent applaudis mais la mise en scène et les décors furent sifflés par le public. Le lendemain, la presse se faisait l'écho de cet accueil du public de la première[13].
- juillet 2006 : au festival de Salzbourg durant lequel furent joués les 22 opéras du compositeur en l'honneur du 250e anniversaire de sa naissance.
- 2 juin 2009 : retransmission en direct, en trois dimensions et en son spatialisé (microphone HOA) de la production de l'Opéra de Rennes, mise en scène par Achim Freyer et dirigée par Antony Hermus, avec la collaboration d'Orange, du Conseil régional de Bretagne et du pôle de compétitivité Images & Réseaux[14].
- juillet 2010 : au festival d'Aix-en-Provence.
- octobre 2011 : au Metropolitan Opera de New York avec retransmission en direct. Avec Mariusz Kwiecien (Don Giovanni), Marina Rebeka (Donna Anna), Barbara Frittoli (Donna Elvira), Mojca Erdmann (Zerlina), Luca Pisaroni (Leporello) et sous la baguette de Fabio Luisi.
Adaptations
En musique
- Ludwig van Beethoven : Variations sur « Là ci darem la mano » pour deux hautbois et cor anglais en ut majeur, WoO 28 (c.1795)
- Frédéric Chopin : Variations sur « Là ci darem la mano » pour piano et orchestre, 1828.
- Niccolo Paganini :« Là ci darem la mano », Ghiribizzi M43.
- Franz Liszt. Réminiscences de Don Juan (S/G418). Fantaisie sur des thèmes de Don Giovanni. La version originale date de 1841. Liszt en publia une version pour 2 pianos en 1877 (S/G656). Thèmes utilisés : apparition du Commandeur (« Di rider finirai pria dell aurora! » ; duo Don Giovanni/Zerlina (« Là ci darem la mano ») suivi de deux variations ; fantaisie virtuose sur l'« air du champagne » (« Fin ch'han dal vino ») ; retour final sur la musique du Commandeur.
- Mauro Giuliani : Grand Pot-pourri, op. 53.
- Nino Rota : Fantasia soppra 12-note del Don Giovanni per piano e orchestra, 1960.
- A la fin de l'acte II, Mozart lui-même cite la musique de l'aria de Figaro, « Non piú andrai » des Noces de Figaro, créées dans le même théâtre l'année précédente, à côté de la musique de deux musiciens contemporains : Vicente Martin y Soler et Giuseppe Sarti. L' air est joué par une troupe de musiciens, placés sur la scène, qui divertissent Don Giovanni, lors du dîner interrompu par la statue du Commandeur.
- Le prologue de l'opéra Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach se déroule pendant une représentation de Don Giovanni.
Au cinéma
- L'opéra fait objet d'une adaptation filmée : Don Giovanni par Joseph Losey en 1979.
- L'air « Deh vieni alla finestra » a été repris dans la bande-originale du film Le Maître de musique de Gérard Corbiau (1987).
- La scène du commandeur fait partie de la bande-originale du film Amadeus de Milos Forman (1984).
Autour de l'œuvre
- Même après deux siècles, le théâtre des États de Prague a gardé l'assemblage de la scène d'origine de Don Giovanni en place, que l'on peut aussi admirer en une magnifique miniature dans ledit théâtre.
- Plusieurs anecdotes circulent au sujet de la première. Elles sont toutefois peu vraisemblables. Ainsi, l'ouverture aurait été composée la veille de la première : Mozart recevait des amis lorsque l'un d'eux, à minuit lui rappelle qu'il n'a toujours pas écrit l'ouverture de l'opéra qui devait se jouer le lendemain. Mozart feint l'anxiété et se retire immédiatement dans sa chambre où, aidé par sa femme qui lui raconte des histoires pour l'empêcher de s'endormir, il termine l'ouverture en trois heures[15].
Discographie
Légende : DG = Don Giovanni, L = Leporello, DE = Donna Elvira, DA = Donna Anna, DO = Don Ottavio, Z = Zerlina, M = Masetto, C = Commandeur
- 1936 : Fritz Busch (dir.), John Brownlee (DG), L. Helletsgrber (DE), Ina Souez (DA), K. von Pataky (DO), S. Baccaloni (L), A. Midmay (Z), Orchestre du Festival de Glyndebourne - HMV
- 1942 : Bruno Walter (dir.), Ezio Pinza (DG), Jarmila Novotna (DE), Rosa Bampton (DA), C. Kullman (DO), A. Kipnis (L), Bidu Sayão (Z), Orchestre du Metropolitan Opera - NE (live)
- 1950 : Wilhelm Furtwängler (dir.), Tito Gobbi (DG), Erich Kunz (L), Ljuba Welitsch (DA), Anton Dermota (DO), Elisabeth Schwarzkopf (DE), Irmgard Seefried (Z), Josef Greindl (C), Philharmonique de Vienne - EMI Classics 0094633679924 (enregistrement « live »)
- 1954 : Wilhelm Furtwängler (dir.), Cesare Siepi (DG), Elisabeth Schwarzkopf (DE), Elizabeth Grümmer (DA), Anton Dermota (DO), Otto Edelmann (L), Philharmonie de Vienne - EMI (live)
- 1955 : Josef Krips (dir.), Cesare Siepi (DG), Lisa Della Casa (DE), Suzanne Danco (DA), Anton Dermota (DO), Fernando Corena (L), Hilde Gueden (Z), Philharmonie de Vienne - Decca
- 1956 : Dimitri Mitropoulos (dir.), Cesare Siepi (DG), Lisa Della Casa (DE), Elizabeth Grümmer (DA), Léopold Simoneau (DO), Fernando Corena (L), Rita Streich (Z), Philharmonie de Vienne - Sony (live)
- 1959 : Ferenc Fricsay (dir.), Dietrich Fischer-Dieskau (DG), Maria Stader (DE), Sena Jurinac (DA), E. Haefliger (DO), K. Kohn (L), Irmgard Seefried (Z), RIAS Berlin - Deutsche Grammophon
- 1959 : Carlo Maria Giulini (dir.), Eberhard Wächter (DG), Elisabeth Schwarzkopf (DE), Joan Sutherland (DA), Luigi Alva (DO), Giuseppe Taddei (L), Philharmonia Chorus & Orchestra - EMI Classics (réd. 2002)
- 1961 : Ferenc Fricsay (dir.), Dietrich Fischer-Dieskau (DG), Karl Christian Kohn (L), Sena Jurinac (DA), Ernst Haefliger (DO), Maria Stader (DE), Irmgard Seefried (Z), Walter Kreppel (C), Deutsches Symphonie-Orchester Berlin - Deutsche Grammophon 000289 463 6292 1
- 1962 : Joseph Keilberth (dir.), George London (DG), Benno Kusche (L), Hildegard Hillebrecht (DA), Nicolai Gedda (DO), Sena Jurinac (DE), Anneliese Rothenberger (Z), Gottlob Frick (C), Munich Opera Festival - Golden Melodram
- 1966 : Otto Klemperer (dir.), Nicolai Ghiaurov (DG), Christa Ludwig (DE), Claire Watson (DA), Nicolai Gedda (DO), Walter Berry (L), Mirella Freni (Z), New Philharmonia Chorus & Orchestra - EMI
- 1967 : Karl Böhm (dir.), Dietrich Fischer-Dieskau (DG), Ezio Flagello, Peter Schreier (DO), Alfredo Mariotti, Brigitte Nilsson, Martina Arroyo, Reri Grist, Orchestre du Théâtre national de Prague - Deutsche Grammophon
- 1973 : sir Colin Davis (dir.), Ingvar Wixell, Wladimiro Ganzarolli, Martina Arroyo, Stuart Burrows, Kiri Te Kanawa, Mirella Freni, Luigi Roni, Orchestra and Chorus of the Royal Opera House, Covent Garden - Philips 422 541-2
- 1978 : Lorin Maazel (dir.), Ruggero Raimondi (DG), Kiri Te Kanawa (DE), Edda Moser (DA), Kenneth Riegel (DO), José van Dam (L), Teresa Berganza (Z), Orchestre de l'Opéra de Paris - Sony – Bande originale du film de Joseph Losey
- 1984 : Bernard Haitink (dir.), Thomas Allen (DG), Maria Ewing (DE), Carol Vaness (DA), Keith Lewis (DO), Richard Van Allan (L), Elizabeth Gale (Z), London Philharmonic Orchestra - EMI
- 1989 : Nikolaus Harnoncourt (dir.), Thomas Hampson (DG), Roberta Alexander (DE), Edita Gruberova (DA), Hans-Peter Blochwitz (DO), László Polgár (L), Barbara Bonney (Z), Concertgebouw Amsterdam - Teldec
- 1993 : Bernard Haitink (dir.), Thomas Allen, Richard Van Allan, Carol Vaness, Keith Lewis, Maria Ewing, Elizabeth Gale, Dimitri Kavrakos, London Philharmonic Orchestra and Glyndebourne Chorus - EMI Classics 94635863857
- 1994 : John Eliot Gardiner (dir.), Rodney Gilfry (DG), Charlotte Margiono (DE), Luba Orgonasova (DA), Christoph Prégardien (DO), Ildebrando d'Arcangelo (L), Eirian James (Z), English Baroque Soloists - Archiv Prod. (Universal)
- 2000 : David Parry (dir.), Garry Magee (DG), Andrew Shore (L), Majella Cullagh (DA), Barry Banks (DO), Vivian Tierney (DE), Mary Plazas (Z), Clive Bayley (C), Geoffrey Mitchell Choir, Philharmonia Orchestra - Chandos Records CHA 3057 (en anglais)
- 2000 : Michael Halász (dir.), Bo Skovhus (DG), Renato Girolami (L), Adrianne Pieczonka (DA), Torsten Kerl (DO), Regina Schörg (DE), Ildikó Raimondi Janusz (Z)Monarcha, Hungarian Radio Chorus, Nicolaus Estherházy Sinfonia - Naxos 8.660080-82
- 2003 : Roger Norrington (dir.) - Virgin Classic
- 2007 : René Jacobs (dir.), Johannes Weisser (DG), Lorenzo Regazzo (L), Olga Pasichnyk (DA), Kenneth Tarver (DO), Alexandrina Pendatchanska (DE), Sunhae Im (Z), Allessandro Guerzoni (C), RIAS Kammerchor, Freiburger Barockorchester - Harmonia Mundi HMC901964.66
Vidéographie
- 1954 : Wilhelm Furtwängler (dir.), Cesare Siepi (DG), Otto Edelmann (L), Elisabeth Grümmer (DA), Anton Dermota (DO), Lisa Della Casa (DE), Erna Berger (Z), Walter Berry (M), Deszö Ernster (C), Philharmonique de Vienne, Paul Czinner (réal.) - VAI 69063 (VHS) ; Deutsche Grammophon 000440 073 01999 (DVD)
- 1961 : Ferenc Fricsay (dir.), Dietrich Fischer-Dieskau (DG), Walter Berry (L), Elisabeth Grümmer (DA), Donald Grobe (DO), Pilar Lorengar (DE), Erika Köth (Z), Josef Greindl (C), chœur et orchestre du Deutsche Oper Berlin - Premiere Opera Ltd. 5245 (DVD) – Film de télévision noir et blanc, en allemand
- 1978 : Lorin Maazel (dir.), Ruggero Raimondi (DG), José van Dam (L), Edda Moser (DA), Kenneth Riegel (DO), Kiri Te Kanawa (DE), Teresa Berganza (Z), Malcolm King (M), John McCurdy (C), chœur et orchestre de l'Opéra de Paris, Joseph Losey (réal.) - 2NDVD 3132 CD Sony (DVD)
- 1987 : Herbert von Karajan (dir.), Samuel Ramey (DG), Ferruccio Furlanetto (L), Anna Tomowa-Sintow (DA), Gösta Winbergh (DO), Julia Varady (DE), Kathleen Battle (Z), Paata Burchuladze (C), Vienna Philharmonic, Michael Hampe (réal.) - Sony Classical 88697296049 (DVD)
- 1990 : Craig Smith (dir.), Eugene Perry (DG), Herbert Perry (L), Dominique Labelle (DA), Carroll Freeman (DO), Lorraine Hunt Lieberson (DE), Ai Lan Zhu (Z), James Patterson (C), Arnold Schoenberg Chor, Orchestre symphonique de Vienne, Peter Sellars (réal.) - Decca 071 4119 9 DH (DVD)
- 2002 : Daniel Harding (dir.), Peter Mattei (DG), Gilles Cachemaille (L), Mireille Delunsch (DA), Alexandra Dehorties (DE), Peter Brook (réal.) - Bel Air Classiques, distribution Harmonia Mundi - Production du festival d'Aix-en-Provence
- 2006 : Daniel Harding (dir.), Thomas Hampson (DG), Ildebrando d'Arcangelo (L), Christine Schäfer (DA), chœur et Orchestre philharmonique de Vienne - Decca / Unitel Classica - Production du festival de Salzbourg
- 2008 : Charles Mackerras (dir.), Simon Keenlyside (DG), Kyle Ketelsen (L), Marina Poplavskaya (DA), Ramón Vargas (DO), Joyce DiDonato (DE), Miah Persson (Z), Eric Halfvarson (C), chœur et orchestre du Royal Opera House Covent Garden - Opus Arte OABD7028D[16]
Sources : Operadis-opera-discography.org.uk
Bibliographie
Sur l'opéra de Mozart
- L'Avant-scène opéra n°24, 1979. Nouvelle édition augmentée n°172, 1996.
- Gilles Cantagrel, Catherine Massip et Emmanuel Reibel, Don Giovanni, Mozart : Le manuscrit, un trésor de la BNF, Textuel, 2005 (ISBN 978-2845971578)
- Alain Pâris Livrets d’opéra, Robert Laffont, coll.Bouquins, vol.1, pp.767-826 (bilingue).
- Jean Massin, Don Juan. Mythe littéraire et musical, Stock Musique, 1979 (bilingue). Contient en outre les Don Juan de Tirso de Molina, Molière, E.T.A. Hoffmann, Alexandre Pouchkine, Lenau et Charles Baudelaire. Réédition en français seulement, augmentée des Don Juan de Barbey d’Aurevilly et Prosper Mérimée, aux éditions Complexes, 1993.
- Philippe Autexier, Don Giovanni, éditions Philippe Olivier, 1990.
- Florence Badol-Bertrand, « Don Giovanni : un composé détonnant de styles et de moyens dans le cadre de l'opéra buffa ». in Analyse musicale n°40, septembre 2001, pp.4-18.
- Henry Barraud, Les Cinq Grands Opéras : Orfeo, Don Giovanni, Tristan, Pelléas, Wozzeck. Seuil, 1972.
- Charles Gounod, Le Don Juan de Mozart, 1890.
- Jean-Victor Hocquard, Le Don Giovanni de Mozart. Aubier, 1978.
- Jean-Victor Hocquard, Les Opéras de Mozart, Les Belles lettres, Archimbaud, 1995.
- Pierre Jean Jouve, Le Don Juan de Mozart, 1942. Éditions d’aujourd’hui, coll. Les Introuvables, 1977. Rééd. Bourgois, 1986.
- Christine Prost, « Mozart » in Dictionnaire de Don Juan sous la direction de Pierre Brunel, Robert Laffont, coll. Bouquins, 1999.
- Lorenzo da Ponte, Mémoires et Livrets, sous la direction de Jean-François Labie, Livre de Poche, coll. Pluriel, 1980.
Sur Mozart
- Alfred Einstein, Mozart, l’homme et l’œuvre, 1945. Trad. Jacques Delalande, Gallimard, 1991.
- Jean Massin et Brigitte Massin, Wolgang Amadeus Mozart, 1959. Fayard, 1970.
- Charles Rosen, Le Style classique. Trad. M.Vignal, Gallimard, 1978. Analyse du sextuor.
- Rémy Stricker, Mozart et ses opéras : fiction et vérité. Gallimard, 1980.
- Téodor de Wyzewa, W.A. Mozart, sa vie musicale et son œuvre, 1936. 2 vol., Robert Laffont, coll. Bouquins, 1986 (vol.2, pp.432-516).
Sur le mythe de Don Juan
- « Don Juan », numéro spécial de la revue Obliques, 1978.
- Don Juan – Analyses et synthèses sur un thème littéraire, sous la direction de José-Manuel Losada-Goya et Pierre Brunel. Klincksieck, 1993.
- Dictionnaire de Don Juan sous la direction de Pierre Brunel, Robert Laffont, coll. Bouquins, 1999.
- Jean-Philippe Guye, « De Don Juan à Don Giovanni : mythe et transgression » in Analyse musicale n°40, septembre 2001, pp.19-32.
- Jean Starobinski, « Quali eccessi » in Nouvelle revue de psychanalyse n°43, Gallimard, 1991. Repris in L’Avant-scène Opéra n°172, pp.134-140.
- Frédérick Tristan, Don Juan le révolté, essai sur le mythe du Tenorio à Nietszche. L'Archipel, coll. Écritures, 2009.
Voir aussi
Liens internes
- Don Juan (mythe)
- Dom Juan ou le Festin de pierre, comédie de Molière
- Don Giovanni, film de Joseph Losey
Liens externes
- Partition complète (Neue Mozart-Ausgabe)
- Analyse de l'oeuvre
- Livret de l'opéra
Notes et références
- Le titre complet est : Il dissoluto punito ossia il Don Giovanni, litt. « Le dévoyé puni ou le Don Juan ».
- italien, est ainsi parfois titré en France Don Juan (la pièce de théâtre de Molière, écrite et jouée en français, porte quant à elle le titre Dom Juan ou le Festin de pierre : voir l'explication donnée dans l'article Don). On rencontre aussi l'expression « Don Juan de Mozart » comme dans Réminiscences de Don Juan de Mozart (S.418), œuvre pour piano de Franz Liszt ou Le Don Juan de Mozart, livre de Charles Gounod (1890) Le terme « Don Juan » est passée dans l'usage dans de nombreuses langues pour désigner un personnage séducteur. La traduction littérale qui serait en français « Seigneur Jean » n'est jamais utilisée. Le Don Giovanni de Mozart, bien que chanté en
- opera buffa ; sur le livret de Da Ponte, on trouve dramma giocoso et sur l'affiche de la création à Vienne, singspiel. J. et B. Massin, Wolfgang Amadeus Mozart, Fayard, p. 1048. Sur son catalogue personnel, Mozart indique
- Mémoires et Livrets, sous la direction de Jean-François Labie, Livre de Poche, coll. Pluriel, 1980.
- L’Avant-scène Opéra, n°24, p.3.
- De grâce, viens à ta fenêtre, ô ma bien-aimée !
- Telles qu'indiquées sur la partition. En références, les autres typologies possibles.
- basse chantante », le rôle peut être interprété également par un baryton ou un baryton-basse. Écrit pour une «
- Ou baryton-basse
- mezzo-soprano Ou
- sérénade. Litt. « chansonnette », il s'agit en fait d'une
- Le Commandeur n'a qu'une réplique d'où l'appellation de « duo ».
- Piotr Kaminski, Mille et Un Opéras, Fayard.
- Reportage sur France 3 Culturebox
- Kobbé, Tout l'opéra, Paris, Robert Laffont, 2000, p. 549.
- Mozart, Don Giovanni, Opus Arte, 2009, Royaume-Uni. Consulté le 2/10/2010.
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