Famille de Saint-Mauris-en-Montagne

Famille de Saint-Mauris-en-Montagne

La Famille de Saint-Mauris-en-Montagne est une ancienne famille de la Franche-Montagne ; elle reçut très tôt la gardienneté héréditaire des villes et châteaux de cette contrée avec les fiefs et les titres qui en dépendaient et qu'elle gardait plusieurs siècles durant[1].

Sommaire

Le manoir d'Ambon

Le manoir d'origine de la famille de Saint-Mauris-en-Montagne n'existe plus, il se dressait près d'Ambon (à peu de distance de Cour-Saint-Maurice où se trouve le belvédère du baron d'Ambon, au-dessus des gorges du Dessoubre[1]) ; là se réunissaient souvent les comtes de la Roche et de Montjoie avec lesquels la maison de Saint-Mauris contractait de fréquentes alliances, déjà en 1060 Richard de Saint-Mauris épousait Adeline de Montjoie[1]. Au cours du siècle suivant ils intervenaient souvent par des donations dans la ville de Saint-Hippolyte et dès lors ils portèrent le titre de seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne[1]. Les biens de la famille de Saint-Mauris était considérable en ce XIe siècle car en 1040 Hugues Ier de Salins, archevêque de Besançon, donnait à l'abbesse de Baume-les-dames, sa tante, la propriété de quatorze églises dont celle de Saint-Maurice en Ajoie[1].

Armoiries

  • de sable à deux fasces d'argent, timbrées d'une couronne de marquis, sommée d'un heaume grillé d'argent (taré de front à sept grilles), damasquiné d'or, ornées d'une couronne antique de baron et de ses lambrequins aux émaux de l'écu, et ayant pour cimier un maure naissant (issant de carnation), tenant de la main dextre un badelaire menaçant, et de la senestre une banderole flottante de sable, portant en lettres d'argent le cri : plus de deuil que de joye.
  • Tenants : Deux maures ceints et tortillés d'argent, tenant d'une main l'écu et une bannière en pénon, au blason de l'écu, et de l'autre, un bandelaire nu, et autour ou au-dessus de l'écu la devise : antique, fier et sans tache.
  • Devise : Antique, fier et sans tache. La devise primitive était : De la mor je me ris.
  • Cri : Plus de deuil que de joie.

La branche aînée (élevée à la pairie) posait les armoiries sur un manteau de pair, de velours bleu, brodé d'or, doublé d'hermine, sommé de la toge ou bonnet de pair aussi en velours bleu, à houppe d'or, cerclé de la couronne de marquis[2],[3].

Les villages de Saint-Mauris

La maison de Saint-Mauris avait été élevée à la pairie en 1827 par Charles X[3], elle était une des plus ancienne de la haute noblesse de Franche-Comté[2]. Elle avait donné son nom à trois villages du bailliage de Baume-les-Dames : Saint-Mauris-en-Montagne, Cour-les-Saint-Mauris et Saint-Mauris-sur-le-Doubs[2]. Les deux premiers étaient possédés jusqu'en 1792 par la branche des marquis de Saint-Mauris dite des "barons de Châtenois" et dont les membres avaient été admis aux honneurs de la cour en 1787[2]. Le fief de Saint-Mauris-sur-le-Doubs avait été retiré des possessions de cette famille depuis 1530 sans raison apparente[3]. Parmi ses domaines se trouvait les marquisats de Genevrey et de Spincourt en Lorraine, les comtés de Saulx et de Lambrey, les baronnies de Châtenois et de la Villeneuve, les châteaux forts de Mathay, Bermont, Roye, Allenjoye, Bambrouch, ainsi qu'un très grand nombre de villages, de terres ou de fiefs seigneuriaux en plus d'hôtels et de maisons à Besançon, Dole, Remiremont, Vesoul, Montbéliard, Saint-Hippolyte, Mirecourt, et Louvain[2]. Ils se distinguaient lors de la guerre entre Armagnac et Bourguignons, au siège d'Orléans, à la bataille de Pavie où Hugues de Saint-Mauris était armé chevalier par Charles Quint et lors de la révolte des Pays-Bas où deux des seigneurs de Saint-Mauris étaient tués en 1583[1].

Saint-Georges, Malte et Saint-Louis

Elle comptait plusieurs chevaliers croisés qui avaient accompagné les comtes de La Roche et de Montjoie aux croisades des XIIe siècle et XIIIe siècle, un membre du conseil de régence du duché de Bourgogne sous Philippe de Rouvre ainsi qu'un grand nombre de chevaliers et d'hommes d'armes[2]. Elle avait été reçue dans les ordres des chevaliers de Saint-Georges (fondé en 1315 par Odoard de Montagu[1]), de Malte et de Saint-Louis, cette famille à compté des grands-prieurs et des abbesses à Saint-Jean, Saint-Etienne, Remiremont, Lyon, Murbach, Guebwiller, Lure, Maubeuge et Liège[2]. Après la guerre de dix ans à laquelle participaient plusieurs des Saint-Mauris cette famille continuait son ascension dans la noblesse Franc-Comtoise grâce à sa renommée militaire jusqu'à la Révolution française qui lui faisait perdre son antique résidence des montagnes du Doubs[1].

Les croisades

Jean III de Saint-Mauris, à la tête d'une troupe de francs-montagnards[1], avait accompagné le comte Othon de La Roche, qui était son parrain, dans l'une des dernières croisades et celui-ci pour le remercier de sa bravoure lui faisait épouser Simonne de Vennes, une parente, et lui confiait des droits considérables dans les terres du comté de La Roche[1]. Jean III devenait le premier membre de la maison de Saint-Mauris-Châtenois, son frère aîné créait la branche des Saint-Mauris-Berchenet qui se séparait de la première vers la fin du XIIIe siècle[1]. C'est en souvenir de ces croisades que la maison de Saint-Mauris portait dans son blason, en cimier, un maure brandissant une épée d'argent[1].

Généalogie[3],[4]

La famille de Saint-Mauris donnait naissance à trois branches au-cours des siècles :

Richard de Saint-Mauris, Henry et Albert, tous frères, vivaient vers 1060. Ils sont les trois premiers seigneurs de cette maison dont il a été possible de retrouver la trace.

Richard de Saint-Mauris : chevalier, vivait vers 1060, il avait épousé Adeline de Montjoie. Vers la fin du XIe siècle il faisait le don d'un canton de vigne situé au Mont-des-Vandales (Vregille) à l'abbaye Saint-Paul de Besançon. Il a :


Bernard de Saint-Mauris : ( - 1180), il faisait des dons à l'abbaye des trois rois en 1134, il est mentionné dans le nécrologue de l'abbaye Saint-Paul de Besançon où il est dit que le 6 des calendes de fevrier 1180, est mort Bernard de saint-Mauris, qui, avec Pierre et Martin, ses fils, nous ont par ci-devant donné une vigne, cise au Mont des Vandales ; comme Adeline, femme de Richard de Saint-Mauris, chevalier, son père, nous avait déjà donné un chazal à Nancray.... Il a :


Pierre Ier de Saint-Mauris : chevalier, mentionné dans une charte de donation faite par Evrard de Villers et, avec son père, dans des titres de l'abbaye des trois rois en 1169 et 1180. Il a :

  • Jean 1er qui suit,
  • Rodolphe, chevalier,
  • Humbert, chevalier,
  • Conrad, chevalier,
  • Pierre, chevalier, mort en 1223 selon le nécrologue de Saint-Etienne de Besançon.


Jean 1er de Saint-Mauris : chevalier, il est mentionné dans des titres de 1200 selon un titre du cabinet du roi, de 1221 et de 1250. Il a :

  • Jean II qui suit,
  • Humbert, vivant en 1250,
  • Thiébaud, chevalier, vivant en 1230,
  • Conrad, chevalier, il créait la branche des seigneurs de Saint-Mauris-sur-le-Doubs ou sauvaget éteinte en 1530.


Jean II de Saint-Mauris : chevalier, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Court, Fleurey et Roye, mentionné dans des titres de 1250 et de 1251. Il a :


Richard II de Saint-Mauris : (? - 1304), chevalier. Seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Court, Lomont, Roye, Accolans, Trévillers, Belleherbe et Battenant. Il épousait Marguerite de Saint-Mauris sa parente. Il a :


Jean III de Saint-Mauris : chevalier croisé, dit le jeune, seigneur de Saint-Mauris, de Cour-Saint-Maurice, de Battenant et de Lomont, il accompagnait en Palestine Jean de La Roche son parent et parrain. ce dernier pour le remercier de sa bravoure à la Septième croisade[5] le mariait à Simone de Vennes en 1302 et lui donnait à perpétuité les droits de pêche, de chasse, de sépulture, de préséance à l'église de Saint-Hippolyte etc. Il héritait des biens de son père qu'il transmettait à ses héritiers sauf le fief de Lomont qu'il vendait à Renaud de Bourgogne, comte de Montbéliard, en 1288. Il a :

  • Richard III qui suit,
  • Richard dit le jeune, écuyer,
  • Michel, il épousait en 1386 Etiennette de Laporte,
  • Etienne, gentilhomme de la cour et de l'hotel du Duc de Bourgogne,
  • Perrin, homme d'armes, vivait en 1333,
  • Thiébaud, homme d'armes, vivant en 1372,
  • Gauthier, homme d'armes, gentilhomme de la cour du duc de Bourgogne,
  • Renaud, il épousait Jeannette de Falon,
  • Alix, elle épousait en 1355 Richard de Vennes, chevalier,
  • Simone, mariée en 1339 à Vuillaume de Vennes, écuyer,
  • Agnès, elle épousait en première noce en 1330 Jean de Thuillière, baron de Montjoie puis Jean de Trévillers, écuyer en 1338,
  • Jeanne, mariée à Pierre de Crosey en 1350.


Richard III de Saint-Mauris : Damoiseau puis chevalier, dit le viel, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Fleurey, Accolans et Rahon. Il faisait partie du nombres des seigneurs qui composaient le conseil de régence pendant la minorité du duc Philippe de Rouvre en 1349 et participait à la libération, en 1366, de l'abbé de Saint-Paul de Besançon qui était détenu à Besançon. Il épousait en 1355 Alix de Vuillafans. Il a :


Guillaume de Saint-Mauris : Damoiseau et homme d'armes du duc de Bourgogne, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Cour-Saint-Mauris, Battenant, Accolans, Rahon, la Grosse-Maison, Belvoir, Sancey et Vallerot. Marié en 1396 à Jeanne d'Ancelle. tous deux inhumés dans la chapelle de l'église de Saint-Mauris. Il a :


Jean IV de Saint-Mauris : chevalier de Saint-Georges en 1437, homme-d'armes puis écuyer du duc Philippe III de Bourgogne en 1460 puis chambellan du duc Charles le Téméraire en 1470 et de Louis XI. Seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne, Cour-Saint-Maurice, Sancey, Fleurey, Accolans et Battenant Il épousait en 1450 Guillemette de Blandans puis Louise de Rougemont en 1478. Il a :

  • Pierre II qui suit,
  • Philibert de Saint-Mauris : homme d'armes marié en 1488 à Agnès de Bauffremont,
  • Isabelle,
  • Pernette.


Pierre II de Saint-Mauris : chevalier de Saint-Georges, capitaine gouverneur de Châtillon en 1494. Seigneur de Saint-Mauris, Cour-Saint-Maurice, Sancey, Fleurey et Battenant. Il épousait en 1478 Françoise de Rougemont. Il a :

  • Hugues qui suit,
  • Huguenin dit le jeune, il épousait en 1550 Catherine de Thuillière-Montjoie,
  • Pierre, (? - 1560), grand-prieur de Murbach et de Lure,
  • Guillaume,
  • Claudine, mariée à Jean, sire de Mathay, chevalier, en 1510,
  • Rose de Saint-Mauris : dame de Migette en 1516,
  • Jeanne ; Marguerite, mariée en 1515 à Etienne de Crosey.


Hugues de Saint-Mauris : il était armé chevalier par Charles Quint après la bataille de Pavie, capitaine-gouverneur de la Franche-Montagne et des comté, villes et châteaux de la Roche, Saint-Hippolyte et Maîche, Seigneur de Saint-Mauris, Cour-Saint-Maurice, Sancey, Fleurey, Battenant, Roye, Accolans, Itahon et Belvoir. Marié en 1525 à Claudine de Mugnans. Il a :


Pierre III de Saint-Mauris : il fondait la branche des Barons de Châtenois et de Sainte-Marie où il bâtissait un château fort. Co-seigneur avec ses frères de Saint-Mauris-en-Montagne, chevalier de Saint-Georges, capitaine et gouverneur de la Franche-Montagne, député des états du comté en Flandre et en Espagne. Marié en 1550 à Anne de Courbessaint puis en 1564 à Philiberte de Vuillafans. Il a :

  • Adam qui suit,
  • Claude-Gaspard, il épousait en 1585 Marguerite de Champagne,
  • Chrétienne, mariée à Pierre du Houx de Vioménil en 1600,
  • Jeanne, mariée en 1593 à Antide, comte de la Verne, commandant de Dole,
  • Marguerite de Saint-Mauris : dame de Montigny,
  • Etienne, dame de l'abbaye Notre-Dame de Migette,
  • Philipotte.


Adam de Saint-Mauris : baron de Chatenois, seigneur de Saulx, Sainte-Marie, Lambrey..., chevalier de Saint-Georges, colonel de cavalerie et commandant de la franche-Montagne. Il épousait en 1603 Bonne de Coinetet, chanoinesse à Baume. Il a :

  • François qui suit,
  • Adrien, capitaine et commandant de deux cents chevau-légers du terce (en Bourgogne : régiment de deux mille hommes d'infanterie et de mille de cavalerie) de bourgogne,
  • Luc, capitaine d'un terce aux Pays-Bas en 1647,
  • Nicolas,
  • Benigne de Saint-Mauris : capitaine de deux cents Bourguignons,
  • Béatrix, mariée en premières noces en 1626 à Jean-Jacques de Blüterswicht, baron de Montclef, chevalier de Saint-Georges, capitaine de cent cuirassiers au régiment de Saint-Mauris, en deuxième noce à Antoine, baron de la Béraurdière,
  • Anne, abbesse de Montigny en 1651,
  • Jacqueline, dame de l'abbaye Notre-Dame de Migette en 1626.


François de Saint-Mauris : baron de Châtenois, de Lavilleneuve et de Saulx, chevalier de Saint-Georges en 1662, général-major de bataille, commandant au comté de Bourgogne, maître de camp d'un terce d'infanterie et d'un corps de dragons. Il épousait en 1645 Hermeline, comtesse d'Oyembrughes et de Duras, chanoinesse du chapitre de Maubeuge. Il a :


Charles-Emmanuel de Saint-Mauris : comte de Saint-Mauris, baron de Châtenois, Lavilleneuve et de Saulx, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Georges en 1680, maréchal des camps, major-général de toute la cavalerie des armées du roi. Il épousait en 1679 Marie-Françoise, comtesse de Ligniville, chanoinesse d'Épinal. Il a :


Paul-François de Saint-Mauris : marquis de Saint-Mauris, baron de chatenois, Lavilleneuve et de Saulx, capitaine de cavalerie puis capitaine des cuirassiers du roi, titré marquis en 1705. Il épousait en 1707 Bernardes-Joséphine, comtesse de Lallemand. Il a :

  • Charles-Emmanuel-Xavier qui suit,
  • Ardouin-Alexandre, comte de saint-Mauris, lieutenant-colonel de cavalerie, chevalier de Saint-Louis et de Malte, il épousait Charlotte d'Eshière en 1759,
  • Charles-Emmanuel, comte de Saint-Mauris, lieutenant-général des armées du roi, sous-commandant-général des îles du vent de l'amérique, gouverneur de Péronne, colonel d'un régiment de son nom, inspecteur d'infanterie et chevaliers de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, de Malte et de Saint-Georges, il faisait héritiers des terres de Saint-Mauris-en-Montagne, entre autres, ses neveux en 1787,
  • Louise-Martine, chanoinesse et doyenne du chapitre de l'abbaye Notre-Dame de Migette,
  • Anne-Thérèse, chanoinesse et doyenne du chapitre de l'abbaye Notre-Dame de Migette.


Charles-Emmanuel-Xavier de Saint-Mauris : marquis de Saint-Mauris, baron de chatenois et de Lavilleneuve, comte de Saulx, capitaine de cavalerie puis colonel et officier-général des armées du roi. Il épousait en 1738 Henriette de Quads-Landkronn dont il eut cinq enfants tous morts en bas-âge, puis en 1753 il se mariait avec Françoise-Bernarde, marquise de Raigecourt, chanoinesse de Remiremont. Il a :

  • Charles-Emmanuel-Polycarpe qui suit,
  • Louis-Emmanuel-Alexandre, comte de Lambrey et de Saint-Marie, officier supérieur de dragons, chevalier de Saint-Louis, de Malte et de Saint-Georges, il épousait Gabrielle, comtesse de Raigecourt, chanoinesse de Remiremont,
  • Gabriel-Bernard, né le 26 mars 1771, comte de Saint-Mauris, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, de Malte et de Saint-Georges, ancien page de Louis XVI, officier supérieur de cavalerie, colonel, chef de l'état-major général des gardes nationales du département.


Charles-Emmanuel-Polycarpe de Saint-Mauris : marquis de saint-Mauris, baron de chatenois, de Lavilleneuve, de Saulx et de Genvray, seigneur de Saint-Mauris-en-Montagne et des possessions primitives de sa famille, pair de France, maréchal des camps et armées du roi, inspecteur-général des gardes nationales, chevaliers des ordres de Saint-Louis et de Malte, chef et gouverneur de celui de Saint-Georges. Il épousait en 1777 Marie-Caroline-Elisabeth-Léopoldine, marquise de Raigecourt, chanoinesse de Remiremont. Il a :

  • Christophe-Marie-Charles-Emmanuel-Auguste qui suit,
  • Charles-Emmanuel-Anne-Gabriel-Achille, chevalier de Malte, officier à l'armée de Condé,
  • Charlotte-Catherine-Alexandrine, chanoinesse de Remiremont, morte en 1831,
  • Charlotte-Mélanie-Athénaïs, chanoinesse de Remiremont née en 1782,
  • Thérèse-Joséphine-Zoé, chanoinesse de Maubeuge en 1786.


Christophe-Marie-Charles-Emmanuel-Auguste de Saint-Mauris : né en 1779, marquis de Saint-Mauris-Chatenois, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Georges et de Saint-Louis. Il épousait en 1807 Ferdinande-Françoise de Villers-la-Faye. Il a :

  • Marie-Charles-Emmanuel-Edouard , né en 1808, marquis de Saint-Mauris, officier de dragons, au service de sardaigne, dans le régiment de la reine, appelé à la pairie héréditaire, gentilhomme de la chambre du roi Charles X, il épousait en 1829 Adélaïde-Caroline-Antide de Moustier,
  • Alfred-Marie-Charles-Emmanuel, né en 1810, page de Charles X puis sous-lieutenant dans les dragons de la garde, il démissionnait en 1830 pour refus de serment.








Sources

Bibliographie

  • Annales Franc-Comtoises, volume 3, Nicolas François Louis Besson, 1865, p. 272 à 284. [1]
  • Annuaire historique, généalogique et héraldique de l'ancienne noblesse de france, M.de Saint-Allais, Nicolas Viton de Saint-Allais, 1835, p. 153, 157, 158, 160 à 177. [2]
  • Histoire universelle, Cesare Cantù, 1858, p. 681. [3]
  • Livre d'or de la noblesse, le marquis de Magny, 1846, p. 406 et 407. [4]
  • Nobiliaire universel de france, volume 6, N. de Saint-Allais, A. de la Chabeaussière, J. de Courcelles, abbé de Lespine,..., 1815, p. 161 à 177 [5]

Notes et références

  1. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l et m Annales Franc-Comtoises
  2. a, b, c, d, e, f et g Livre d'or de la noblesse
  3. a, b, c et d Annuaire historique de l'ancienne noblesse de France
  4. a, b, c, d, e, f, g et h Nobiliaire universel de France
  5. Histoire universelle
  6. Histoire de l'université du comté de Bourgogne

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