- Zoo de la Palmyre
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Zoo de la Palmyre
Le logo du zoo de la Palmyre
dernière extension du ZooDate d'ouverture 1966 Situation Les Mathes - La Palmyre (Charente-Maritime) Superficie 18 ha Latitude
LongitudeNombre d'espèces 130 espèces environ 1 600 animaux Site officiel http://www.zoo-palmyre.fr/ Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Le zoo de la Palmyre est actuellement le parc zoologique privé le plus fréquenté de France, l'un des plus renommés d'Europe, et un élément phare du patrimoine de la région Poitou-Charentes.
Il a été créé en 1966 par le Rochefortais Claude Caillé, âgé alors de 35 ans, au cœur de la Côte de Beauté et des plages de la Charente-Maritime, à 15 km de Royan, dans la forêt de la commune de Les Mathes - La Palmyre.
S'étendant sur 18 hectares aménagés en jardin paysager dans un site naturel, il offre au visiteur l'opportunité d'observer plus de 1 600 animaux en tous genres, répartis en 130 espèces, tout au long d'un parcours de plus de 4 km.
Tournant le dos aux anciennes pratiques des parcs zoologiques, le parc met l'accent sur une amélioration constante de la qualité de vie des animaux, et joue un rôle important dans la réintroduction dans leur milieu naturel de certaines espèces menacées. Il joue également un rôle pédagogique auprès du visiteur en l'informant sur la biologie et le comportement des espèces, ainsi qu'en le sensibilisant aux menaces nécessitant de mettre en œuvre des mesures de conservation.
Sommaire
Historique du zoo
Si le zoo de la Palmyre n'a officiellement ouvert ses portes qu'en 1966, le projet débuta réellement de manière officieuse dès 1957, grâce aux efforts de Claude Caillé, son créateur.
Ce dernier, fils d'un vendeur de journaux, commence à travailler avec son père dans ce milieu modeste dès l'âge de 14 ans. Il a une vingtaine d’années lorsqu'il fait la rencontre de sa future femme, Irène, dont l'un des frères possède un petit parc zoologique à la Croustille, près de Limoges. C'est en venant y aider son beau-frère que Claude Caillé se découvre une passion pour les animaux. Dès lors, il se plonge dans les livres et étudie la zoologie.
Un zoo ambulant
En 1957, accompagné de sa femme et de ses deux enfants, Patrick et Bruno, il débute avec un petit zoo ambulant qu'il présente dans les écoles, sillonnant la France. Puis, dans les années 60, il décide de partir en Afrique pour y capturer des animaux. Après un séjour chez les Pygmées, il ramène du Cameroun des gorilles et des chimpanzés.
Il part ensuite au Kenya où, aidé par les Kikuyus, il capture zèbres, antilopes et girafes, mais n'a pas suffisamment d'argent pour payer les taxes et le transport des bêtes. Il rentre alors en France bredouille, mais revient trois mois plus tard avec l'argent nécessaire. Malheureusement, les animaux confiés à son équipe ont entre-temps disparu, tués par les Kikuyus. Claude Caillé reprend alors la route et les tournées scolaires pendant trois ans.
Création du zoo de la Palmyre
De retour au Kenya, il s'associe cette fois avec Carr-Hartley qui capture et fournit des animaux aux zoos du monde entier. Cette fois l'opération réussit, et il revient alors en France avec un cheptel d'animaux exotiques, et s'installe à La Palmyre, au cœur d'une forêt de pins maritimes et de chênes verts, toute proche des plages de l'océan Atlantique.
En juin 1966, le zoo ouvre ses portes avec 60 animaux sur 3 hectares. C'était alors un zoo traditionnel sans confort pour l'animal, un peu sur le modèle des ménageries. À la fin du mois d'août, le parc enregistre déjà 129 500 visiteurs. Le succès allant croissant, le zoo n'a cessé de s'agrandir, de s'embellir et d'accueillir de nouveaux arrivants. À cette époque, les pensionnaires du zoo sont considérés comme faisant partie de la famille et, ainsi, les bébés dont les mères ne s'occupent pas sont élevés au biberon, tandis que les enfants s'amusent et dorment avec les petits guépards, et prennent leur bain avec les loutres.
Aujourd'hui cependant, afin d'éviter de trop les dénaturer, les animaux ne sont plus élevés en nurserie mais par leurs parents. Ce n'est donc plus que dans des cas exceptionnels — abandon du petit, manque de lait ou d'instinct maternel, petit qui présente une pathologie, etc. — qu'un petit est retiré à sa mère.
Quelques faits marquants
En 1975, le parc zoologique a reçu 260 000 personnes dont 190 000 pendant les trois mois d'été.
En 1976, de nombreux animaux sont évacués en raison d'un grand incendie qui ravage la forêt de la Coubre et menace le zoo, mais finit par s'arrêter à quelques centaines de mètres du zoo.
En mars 1978, la première naissance d'un gorille en France se produit au zoo.
En 1984, une première naissance d'ours blanc y a lieu.
Depuis 1985, les flamants du Chili se reproduisent avec succès.
En juin 1988 et en juillet 1990, Georges de Caunes s'installe quinze jours dans une cage du zoo, sous l'étiquette Homo sapiens, pour y observer les humains avec les yeux des animaux.
En 1989, le zoo de la Palmyre obtient sa première naissance d'otarie de Californie et emploie un vétérinaire à temps plein.
En 1992, le zoo de la Palmyre réussit sa première reproduction de guépards.
En mars 1993, le zoo s'agrandit de 4 hectares et présente une vaste plaine africaine où sont mélangés des zèbres, des antilopes et des autruches.
En 1994, est construit le nocturama pour roussettes.
En 1995, le zoo de la Palmyre obtient sa première naissance d'éléphant d'Asie.
En 1996 est créé le bassin des ours polaires. D'une capacité de 1000 m³ d'eau, il permet aux visiteurs d'observer les évolutions de ses pensionnaires, que ce soit à l'air libre ou sous l'eau grâce à des vitres de 5 cm d'épaisseur.
En 2009 une serre tropicale offre 4 hectares aux anthropoïdes, portant la surface du zoo à 18 hectares.
Encéphalopathie spongiforme bovine
En octobre 2000, une femelle guépard née en 1992, l'une des rares reproductrices françaises, présente des troubles salivaires et locomoteurs. Malgré tous les soins prodigués, l'état général de l'animal se dégrade, obligeant le docteur Thierry Petit à l'euthanasier en février 2001.
Les analyses effectuées par l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) de Lyon mettent en évidence le fait que l'animal est infecté par le prion de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), plus connue sous le nom de « maladie de la vache folle »[1].
Il s'agit du premier cas d'ESB sur un non ruminant né en France. L'animal aurait été contaminé par des morceaux de bœuf, souillés par des restes de systèmes nerveux, donnés aux félins en complément de leur ration à base de poulet.
Épizootie de grippe aviaire
En raison de l'épidémie de grippe aviaire, des mesures ont rapidement été mises en place et ont d'abord consisté à confiner certaines espèces et à protéger les mangeoires des espèces non confinées. Très tôt, il a été envisagé de vacciner par mesure de précaution les 600 oiseaux pensionnaires du zoo[2].
Certaines espèces rares, comme l'étourneau de Bali, dont il ne reste que quelques couples dans le monde, doivent être en effet particulièrement protégées d'une éventuelle épizootie de grippe aviaire. Le confinement n'est malheureusement pas recommandé dans ce cas car il risquerait d'entraîner des pathologies graves chez des animaux par définition sauvages.
Au printemps et à l'automne 2006, l'ensemble des oiseaux du zoo, ainsi que ceux des autres parcs zoologiques français, ont été vaccinés. Le virus n'ayant pas été éradiqué, une nouvelle campagne de vaccination a été effectuée en 2007.
Actualité récente
En octobre 2005, Claude Caillé a officiellement pris sa retraite, cédant ainsi sa place à son fils, Patrick Caillé.
En décembre 2005, le zoo a perdu l'ours polaire mâle, qui n'a pu être remplacé qu'à partir de juillet 2006 par l'ours Moni, venu tenir compagnie à Tania.
Le tigre de Sibérie mâle, âgé d'une douzaine d'années, a quitté le zoo de la Palmyre en juin 2006 pour rejoindre Toundra, une femelle du zoo d'Amnéville. Il a été remplacé par un couple de tigres asiatiques.
La canicule de l'été 2006 a nécessité que soient mis en place des dispositifs particuliers pour certains pensionnaires, notamment les manchots du Cap, pour lesquels a été installée une brumisation.
L'éléphante Homaline a quitté le zoo à l'automne 2006 pour rejoindre le zoo de Pont-Scorff.
Le zoo bénéficie pour la saison 2009 d'une superficie supplémentaire de quatre hectares consacrée aux grands singes.
Conservation et coopération internationale
Particulièrement sensibilisé à la conservation d'espèces menacées, le zoo de la Palmyre est membre de nombreuses associations internationales reconnues, telles que :
- l'Association mondiale des zoos et des aquariums (WAZA)[3] ;
- l'Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA)[4] ;
- l'Association nationale des parcs zoologiques (ANPZ)[5] ;
- l'Action pour la préservation des primates d'Afrique de l'Ouest (WAPCA)[6].
Il est également l’un des membres fondateurs de la Conservation des espèces et des populations animales (CEPA)[7]. Cette association, créée en 1997, concentre ses actions sur les espèces à la fois gravement menacées et généralement négligées car méconnues comme la panthère de l’Amour ou le monarque de Tahiti. Une attention toute particulière est donnée à la faune des départements et territoires français d’Outre-Mer.
En 2002, le zoo de la Palmyre a rejoint l’Association européenne pour l’étude et la conservation des lémuriens (AEECL)[8] qui regroupe une quinzaine de zoos. L’initiative de cette action revient aux zoos de Mulhouse, Cologne et Sarrebruck, ainsi qu’à l’Université de Strasbourg. L'association gère un programme d’élevage européen en environnement contrôlé (parcs zoologiques) et récolte des fonds qui servent à la création d’une zone protégée à Madagascar pour les lémurs aux yeux turquoise.
Grâce à son taux de natalité remarquable, le zoo est en mesure d'adhérer à de nombreux programmes de sauvegarde d'espèces en voie de disparition. En 2007 par exemple, le zoo participe à 34 programmes européens d'élevage EEP et à 16 European Studbook ESB, ainsi, un quart des 130 espèces qu'il abrite fait l'objet d'un programme international d'élevage. Parmi ces dernières, on retrouve le gorille des plaines, l'orang-outan de Bornéo, l'oryx algazelle, ou encore le tamarin lion doré d'Amérique du Sud.
Espèces menacées
Oryx algazelle
Alors qu'il y a à peine moins d'une trentaine d'années il occupait encore tout le Sahara, l'oryx algazelle est aujourd'hui au bord de l'extinction, victime de la chasse (pour ses cornes) et des activités humaines[9]. Les derniers représentants de l'espèce, estimés à une trentaine d'individus, ne subsistent plus qu'en deux poches isolées, l'une au Tchad et l'autre au Niger. C'est pourquoi l'oryx algazelle fait l'objet d'un programme européen d'élevage (EEP) auquel participe le zoo de la Palmyre.
Le 11 mars 1999, quatorze individus provenant de sept parcs zoologiques européens, dont deux mâles élevés au zoo de la Palmyre, ont été réintroduits en Tunisie[10], dans la réserve de Sidi Toui, afin de former un noyau reproducteur. Les animaux se sont d'ores et déjà reproduits, et il est prévu qu'à terme, une fois que leur nombre sera suffisant et que les populations locales auront appris à coexister avec eux, ils soient relâchés dans le désert.
Orang-outan de Bornéo
Les orang-outans sont menacés d'extinction à cause de la disparition de leur habitat naturel, les forêts tropicales de Sumatra et Bornéo. On estime que 30 à 50 % des populations sauvages d'orangs-outans ont été décimées ces dix dernières années. Aujourd'hui, les dernières populations sauvages subsistent principalement hors des réserves protégées, dans des zones dégradées soumises à l'exploitation humaine (chasse, déforestation, agriculture). À ce jour, les populations d'orangs-outans rencontrées en zone dégagée n'ont encore jamais été étudiées et il est généralement admis qu'elles sont vouées à une disparition rapide et définitive.
C'est pourquoi outre son implication dans les programmes d’élevage européens, le zoo de la Palmyre finance de nombreux programmes de recherche ou de sauvegarde in situ, c'est-à-dire dans les pays d'origine des animaux, en particulier un programme visant à sauvegarder les orangs-outans dans la région du Kinabatangan, au nord-ouest de l'île de Bornéo.
Tamarin lion doré
En 1992, le zoo a envoyé une famille de tamarins lions dorés au Brésil dans le cadre d'une opération de sauvetage de cette espèce, menacée depuis la fin des années 1960 à cause de l'exploitation forestière et de l'extension de la population humaine.
En 1995, il y avait dans la nature environ 500 tamarins lions dorés, 125 d'entre eux avaient été réintroduits ou étaient nés d'individus réintroduits. Ces 125 singes vivaient dans 26 groupes.
En 1999, la population d'animaux réintroduits ou issus d'animaux réintroduits se composait de 43 groupes comprenant 302 singes. Ils vivent sur la réserve de Poço das Antas[11] (5500 hectares et plus de 20 ans d'existence) et 15 exploitations privées.
Aujourd'hui, grâce aux programmes de réintroduction menés par les zoos, leur population est remontée à 1000 individus, contre à peine 200 en 1970. Bien que la capacité optimale d'accueil des forêts de la réserve soit atteinte, le programme de conservation se poursuit, en procédant notamment à des translocations d'animaux, en créant des corridors reliant entre elles des portions de forêt protégées, ou en achetant de nouvelles portions de forêt pour y établir de futures réserves.
Éléphant d'Asie
Le zoo de la Palmyre possède un éléphant mâle reproducteur, Shinto (né en 1969), arrivé le 25 janvier 1983 en provenance du parc zoologique de Fréjus, ainsi que deux femelles, Alix (née en 1983) et Malicia (née en 1984), toutes deux arrivées le 11 janvier 1991. Il a connu sa première naissance d'éléphanteau le 26 octobre 1995 lorsqu'Alix a mis bas Homaline. Elle a été suivie par Jacky le 7 juillet 1996, qui a été transféré au zoo de Pont-Scorff le 9 octobre 2001, puis au zoo d'Ostrava le 12 octobre 2004, où il est décédé le 25 mars 2005. Puis il y a eu Maurice le 16 juin 2001 et Angèle le 5 novembre 2001. Dernièrement, c'est Ziha qui est née le 27 janvier 2006.
Ces naissances sont primordiales pour le programme d'élevage européen, car elles restent exceptionnelles[12]. En France, depuis la fermeture pour maintenance du parc zoologique de Vincennes, seul le zoo de La Palmyre maîtrise la reproduction des éléphants d'Asie.
Les éléphants d'Asie sont de moins en moins nombreux dans la nature, et la population captive a du mal à se maintenir à un effectif suffisant. Garder un mâle reproducteur nécessite des installations et un suivi particuliers, si bien que peu d'établissements zoologiques se donnent les moyens de tenter la reproduction de ces pachydermes.
Rhinocéros
En juin 2006, le zoo de La Palmyre, qui possède deux rhinocéros blancs (Whi et Noëlle), s'est associé à la campagne[13] de conservation du rhinocéros organisée par l'Association européenne des zoos et des aquariums (EAZA), et destinée à récolter 350 000 euros afin de financer un minimum de 13 programmes[14] de conservation des rhinocéros en Afrique et en Asie. Suite à la campagne organisée pendant la saison 2006, le zoo a récolté 7 600 euros affectés à un programme de conservation des rhinocéros de Java et de Sumatra, en Indonésie.
Ces animaux, très abondants il y a encore quelques décennies à peine, sont aujourd'hui menacés d'extinction, non seulement en raison de la destruction de leur habitat, mais surtout du braconnage pour leurs cornes, qui bien que n'étant constituées que de simple kératine, comme les ongles et les cheveux, sont très convoitées par la médecine traditionnelle chinoise ou pour la fabrication de manches de poignards au Yémen. La population mondiale est ainsi passée de plus de 2 millions d'individus au début du XIXe siècle, à 18 000 environ aujourd'hui, toutes espèces confondues.
Il ne reste plus que 5 espèces de rhinocéros dans le monde :
- 2 en Afrique : le rhinocéros noir, qui avec 3 725 individus recensés est proche de l'extinction et dont l'une des quatre sous-espèces -le rhinocéros noir d'Afrique de l'Ouest (Diceros bicornis longipes)- vient de s'éteindre en septembre 2006. Le rhinocéros blanc, qui après avoir failli disparaître il y a moins d'un siècle (il en restait moins de 50 individus), est désormais le seul à être encore présent en nombre raisonnable avec 14 540 individus. L'une de ses sous-espèces n'est cependant plus représentée que par 4 individus vivant dans leur dernier refuge, le Parc national de la Garamba, en République démocratique du Congo ;
- 3 en Asie : le rhinocéros de Sumatra et le rhinocéros de Java, qui sont proches de l'extinction avec moins de 400 individus recensés au total, ainsi que le rhinocéros indien, qui a failli disparaître au début du XXe siècle, et dont la situation s'est légèrement améliorée depuis.
Le zoo de la Palmyre participe également à des programmes de recherche conduits par des écoles vétérinaires et des instituts de recherche concernant la reproduction des rhinocéros blancs.
Les naissances au zoo de la Palmyre
La vie du zoo de la Palmyre est régulièrement ponctuée par de nouvelles naissances, au point que chaque année, il enregistre un taux record de naissance (près de 250 par an), signe d'une bonne adaptation des animaux à leur environnement.
Parmi les naissances marquantes, on peut citer : la première naissance de gorille en 1978 (et au passage, première naissance en France), la première naissance d'otarie en 1989, les premières naissances de guépards en 1992, et les premières naissances d'éléphants en 1995 et en 1996.
2005
2006
- Liste des naissances au zoo de la Palmyre pour l'année 2006
- 7 alpagas, 3 aras ararauna, 2 aras macao, 2 bisons, 1 cercopithèque de l'Hoest, 1 cercopithèque diane, 2 colobes, 1 éléphant d'Asie, 4 fennecs, 42 flamants du Chili, 4 flamants de Cuba, 3 gnous bleu, 2 grands koudous, 2 ibis falcinelle, 10 impalas, 2 kangourous roux, 2 lémurs catta, 6 loutres, 1 lycaon, 3 macaques à queue de cochon, 12 manchots du Cap, 2 mandrills, 8 nandous, 1 nicobar à camail, 2 ouistitis de Geoffroy, 7 ouistitis pygmées, 3 paons, 2 pinchés, 28 roussettes d'Égypte, 2 roussettes de Rodrigue, 1 saïmiri, 5 tamarins à mains rousses, 2 tamarins de Goeldi, 5 tamarins empereur, 5 tortues charbonnières à patte rouge, 2 Wallabies de Bennett, 2 zèbres de Chapman, 2 zèbres de Grévy.
Le zoo de la Palmyre en chiffres
Aspect financier
Acteur économique important pour la région Poitou-Charentes, dont 5,5 % du PIB régional proviennent du tourisme, le zoo de la Palmyre, avec ses 750 000 entrées (dont 10 % de scolaires) et 9 millions d'euros de chiffre d'affaires, représente avec le Futuroscope de Poitiers (1 825 000 entrées) et l'Aquarium de La Rochelle (850 000 entrées) 50 % des entrées et la moitié des revenus des activités de loisirs de la région. Le nombre important de visiteurs du zoo en fait également le premier parc zoologique privé de France en termes de fréquentation.
Le zoo de la Palmyre, c'est...
- 14 hectares aménagés ;
- 130 espèces ;
- 1600 animaux ;
- 750 000 entrées payantes par an ;
- 16 000 € nécessaires chaque jour au fonctionnement du parc ;
- 55 employés à l'année et 110 en saison ;
- 9 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Nourriture consommée par les animaux
Les 1600 animaux de La Palmyre sont autant de bouches à nourrir, et cela représente d'importantes quantités de nourriture. Par exemple, chaque année sont consommées :
- 250 tonnes de fourrage et 70 tonnes de paille consommés par les herbivores, girafes, éléphants, antilopes, zèbres, rhinocéros, etc.
- 180 tonnes de fruits et légumes frais consommés par les gorilles, orangs-outans, ouistitis, lémurs (dont le maki catta), kangourous, roussettes, etc.
- 50 tonnes de viande par les carnivores, lions, panthères, tigres, jaguars, lynx, ours blanc, etc.
- 30 tonnes d'aliments composés par les flamants, singes, panda, etc.
- 20 tonnes de poissons par les otaries, manchots du cap, ours polaires, pélicans, loutres, etc.
- 10 tonnes de graines diverses, maïs, blé, etc. par les aras, cacatoès, perruches omnicolores, calaos, touracos, pigeons nicobars, etc.
Activité du site
Le zoo est ouvert tous les jours de l'année, de 9 h à 19 h du 1er avril au 30 septembre et de 9 h à 18 h le reste de l'année. La durée moyenne de la visite s'établit à environ quatre heures.
Le parc est entièrement accessible aux handicapés, dispose d'un parking gratuit, et propose des points de rafraîchissement et de restauration à l'intérieur du parc.
Spectacles
Outre la présentation de nombreux animaux dans un environnement le plus proche possible de leur habitat naturel, le zoo offre d'avril à fin octobre des spectacles d'otaries de Californie, ainsi que des spectacles de perroquets et de cacatoès, où les animaux ne cessent d'étonner le visiteur par leur adresse et leurs capacités physiques.
L'équipe du zoo
- Président directeur général : Patrick Caillé
- Vétérinaire : Thierry Petit
- Décorateur : Nadu Marsaudon
- Architecte : Jean Michel Paulet
Galerie de photos
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Aras bleu et jaune (Ara ararauna) et Ara macao (Ara macao)
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Girafons (Giraffa camelopardalis)
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Oryx beïsa (Oryx beisa)
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Brutus, un lion mâle (Panthera leo)
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Whi, un rhinocéros blanc mâle (Ceratotherium simum)
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Ibis rouge (Eudocimus ruber)
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Grue couronnée grise (Balearica regulorum)
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Flamants de Cuba (Phoenicopterus ruber ruber)
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fosse aux ours polaires et vivarium
Voir aussi
Références
- Les guépards aussi sont des vaches folles... (L'Humanité)
- Vaccination au zoo de La Palmyre (France 3)
- Liste des membres sur le site de la WAZA
- Liste des membres sur le site de l'EAZA
- Liste des membres sur le site de l'ANPZ
- Liste des membres sur le site de la WAPCA
- Liste des membres sur le site de la CEPA
- Liste des membres sur le site de l'AEECL
- Rapport du conseil scientifique sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage[PDF] (en français à partir de la page 26)
- (en)Communiqué de presse sur la réintroduction des oryx algazelles en Tunisie
- (pt)Site de la réserve de Poço das Antas
- (en)Base de données sur les naissances d'éléphants d'Asie dans les parcs zoologiques
- Le site Web de la campagne de conservation du rhinocéros
- Liste des 13 programmes de conservation des rhinocéros
Sources
- Charente-Maritime, Latitude exotique ([PDF]), Septembre 2003 - Consulté le 13 janvier 2006 sur charente-maritime.org
- Échange d'informations par courriel avec la responsable communication du zoo (voir en page de discussion)
Liens internes
Liens externes
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