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Strasbourg (croiseur)
Pour les articles homonymes, voir Strasbourg (homonymie).Strasbourg Le croiseur de bataille Strasbourg Histoire A servi dans : Marine nationale française Quille posée : novembre 1934 Lancement : 12 décembre 1936 Armé : février 1939 Statut : Sabordé le 27 novembre 1942, renfloué en 1945, démoli en mai 1955 Caractéristiques techniques Type : Croiseur de bataille Longueur : 214 mètres Maître-bau : 31 m Tirant d’eau : 8,5 m Déplacement : 26 500 tonnes (standard)
30 750 tonnes à pleine chargePropulsion : 6 chaudières Indret, 4 turbines Parsons, 4 hélices Puissance : 130 000 ch Vitesse : 30 nœuds Caractéristiques militaires Blindage : ceinture: 140 à 250 mm, pont: 125 à 150 mm, tourelles : 330 mm Armement : 8 canons de 330 mm
16 canons de 130 mm
8 (4x2) canons antiaériens de 37 mm
32 (8x4) mitrailleuses antiaériennes de 13,2 mmAéronefs : 1 catapulte, 1 grue, 4 hydravions Rayon d’action : 7 500 nautiques Autres caractéristiques Équipage : Paix : 1 500 hommes
Guerre : 2 000 hommesChantier : Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire Comme son aîné le Dunkerque, le Strasbourg était difficilement classable. Plus lent mais mieux protégé qu'un croiseur de bataille, il était moins blindé mais plus rapide qu'un cuirassé. C'est néanmoins l'appellation « croiseur de bataille » qui sera la plus utilisée. Il fut lancé en 1936. Armé en 1939, c'est l'un des derniers navires de ligne de la Marine nationale française, avant les cuirassés Richelieu (1940) et Jean Bart (mis à flot en juin 1940 mais achevé en 1954).
Sommaire
Histoire de sa construction
Le traité de Washington, signé en 1922, sur les limitations navales, interdisait aux grandes puissances maritimes de lancer la construction de grands bâtiments de guerre. La France, qui était une puissance navale de second plan, fut autorisée à se doter de deux grosses unités, au cours des années 1920, le Dunkerque et le Strasbourg.
En 1933, la marine française pensait se doter d'un super-cuirassé, mais la décision de la Kriegsmarine de lancer un programme de cuirassé de poche, modifia les plans des français et les amena à lancer la construction de deux croiseurs de bataille.
Carrière
Le Strasbourg est mis sur cale aux Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire en novembre 1934. Il est lancé le 12 décembre 1936 et, après avoir achevé ses essais, est autorisé à entrer en service au début de l'année 1939.
En 1939, peu après sa mise en service, il donne la chasse au cuirassé de poche allemand Admiral Graf von Spee, mais celui-ci réussit à lui échapper. Il rejoint ensuite la force de l'amiral Gensoul en AFN où il se retrouve piégé dans sa base navale lors de la bataille de Mers-el-Kebir, le 3 juillet 1940. Ayant réussi à lancer ses chaudières malgré les tirs des navires britanniques, il parvient, sous les ordres du commandant Collinet, à gagner la mer vers 17 h, accompagné par 4 torpilleurs, et à rejoindre le port de Toulon. Le croiseur de bataille Hood tente en vain de le rattraper.
Le 27 novembre 1942, le Strasbourg est sabordé, ainsi que près de 90 bâtiments de la marine française, lorsque les troupes allemandes tentent de mettre la main sur les navires français présents dans la rade de Toulon. Il est ensuite renfloué par les Italiens qui tentent en vain de le rendre à nouveau opérationnel mais les travaux s'éternisant, ils le restituent à la marine française. Il est plus tard coulé par des bombardiers américains opérant en vue du débarquement en Provence.
Il est de nouveau renfloué en 1945 et servit de coque cible au large de la presqu'île de Giens pour des essais sur les explosions sous-marines. Il est envoyé à la casse en mai 1955.
Caractéristiques
La conception du Strasbourg s'inspirait beaucoup des cuirassés britanniques de classe Nelson. Il comprenait un massif château central et portait son artillerie lourde en deux tourelles à affût quadruple à l'avant, assez espacées pour qu'un tir adverse ou une torpille au but ne les condamnent pas toutes les deux en même temps. Sa conception, bien que surclassant largement les navires allemands des classe Deutschland et Scharnorst armés seulement de pièces de 280mm, qu'il était censés contrer, fut surclassée par les cuirassés italiens de classe Littorio à cause de sa plus faible distance franchissable.
Sister-ships
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