- Armée belge
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Armée belge
(nl) Belgisch leger
(de) belgischen Armee
Armoiries de la DéfenseBranches Composante terre
Composante air
Composante marine
Composante médicaleCommandement Commandant en chef Albert II de Belgique Ministre de la Défense Pieter De Crem Chef de la Défense Charles-Henri Delcour Main d’œuvre Disponibles au service militaire 2 359 232 (2010) (16-49 ans)[1] hommes
2 291 689 (2010) (16-49 ans)[1] femmesAptes au service militaire 1 934 957 (2010) (16-49 ans) [1] hommes Atteignant l’âge militaire chaque année 59 665 (2010)[1] hommes
57 142 (2010)[1] femmesActifs 36 000 hommes (2009)[2] Déployés hors du pays 663[3] Réservistes 6 000[4] Budgets Budget 3 milliards d'euros (2009)[5] Pourcentage du PNB 1,2% (2009) Articles annexes Grades Grades de l'armée belge modifier L’armée belge, est l'armée nationale de Belgique.
L’armée belge compte, en 2009, 26 400 hommes dans l’armée de terre, 8 600 dans l’aviation, 2 400 dans la marine et 2 000 au service médical, soit un total de 39 400 hommes. Le recrutement y est essentiellement basé sur le volontariat de carrière depuis la suspension du service militaire (le 1er mars 1995). À cela s'ajoutent les principes de réserve volontaire (militaire de carrière ou civil ayant signé un engagement) et obligatoire (uniquement pour les membres du cadre et ce, pendant une durée déterminée).
Du point de vue constitutionnel, le Roi est le chef des armées. Il s'appuie cependant sur une structure composée d'un ministre compétent en la matière, qui chapeaute à son tour le travail du chef de la Défense, la plus haute autorité militaire du pays. Ce dernier prépare les éléments pour l'élaboration de la politique de la défense nationale et conseille son autorité de tutelle au sujet des opérations planifiées et en cours. Il assure également le suivi des décisions politiques arrêtées par le gouvernement fédéral, ainsi que la gestion administrative du département public concerné.
Les effectifs de l'armée se distinguent en quatre composantes :
- Composante terre (Landcomponent en néerlandais)
- Composante air (Luchtcomponent)
- Composante marine (Marinecomponent)
- Composante médicale (Medische Component)
Chacune d'elle étant mise sous la tutelle d'un officier général.
La Belgique est membre fondateur de l’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), dont le siège politique se trouve à Bruxelles et le Grand quartier général des puissances alliées en Europe dans sa région depuis 1967.
Historique
La Belgique, État neutre, a subi les guerres mondiales de plein fouet et ses forces sont intervenues au Congo belge puis depuis la décolonisation de celui-ci assez souvent en Afrique noire, souvent comme troupe de maintien de la paix.
Durant la guerre froide, en tant que membre fondateur de l'OTAN, elle participa à la défense de l'Allemagne de l'Ouest avec des forces blindées installées sur son sol. Actuellement, ses militaires sont présents dans nombre d'opérations de l'ONU et de l'OTAN.
Première Guerre mondiale
En 1913, le service militaire personnel, obligatoire et universel est instauré en Belgique. En août 1914, l’armée belge était en pleine restructuration suite à cette mesure et l’occupation rapide du territoire belge fit que seulement 20% des hommes mobilisables furent incorporés. En définitive, 350 000 hommes firent partie de l’armée belge. Un tiers ne participa pas directement aux combats.
Envahie par surprise par l'Allemagne impériale qui déploya 600 000 hommes de la Deutsches Heer, la petite armée belge comptant 117 000 hommes mal équipés réussit, pendant une dizaine de jours, à retenir l'armée allemande en avant de Liège, combattant dans les intervalles des forts et avec l'appui de ceux-ci[6]. Cette stratégie de combats était fondée sur la conception napoléonienne de l'avant-garde générale chargée de retenir une partie des forces ennemies pour l'empêcher de se joindre au corps principal. À l'époque, les autorités et l'opinion publique françaises célébrèrent cette résistance belge à laquelle les Allemands ne s'attendaient pas. En effet, c'est en retardant les Allemands que les Belges permirent aux armées françaises de contre attaquer sur la Marne en profitant du vide laissé entre deux armées allemandes pour surprendre celles-ci au cours de la manœuvre qu'elles effectuaient pour se rassembler en vue de ce que l'empereur d'Allemagne Guillaune II croyait être l'attaque victorieuse qui allait lui permettre d'entrer à Paris en vainqueur. Après la bataille de Haelen où la cavalerie allemande est vaincue, ainsi que son infanterie d'appui, par quelques divisions belges, ce sera le siège d'Anvers durant lequel, pendant un mois, l'armée belge contint des troupes allemandes au cours de trois sorties s'appuyant sur les trois ceintures fortifiées de ce qui était la plus importante place forte d'Europe. Ayant ainsi rempli son rôle de distraire le maximum de forces allemandes, l'armée belge parvint sur l'Yser par un mouvement de rocade le long du flanc allemand. Après deux mois de combats, l'armée prenait position avec les alliés, selon la conception classique de la réunion des forces. C'est alors la bataille décisive gagnée avec l'appui des franco-anglais en tirant parti des inondations tendues par le génie belge.
Pendant quatre ans, sous le commandement du roi Albert Ier, l'armée belge allait assurer la garde de l'important secteur de l'aile gauche alliée entre Nieuport, sur le littoral, et Ypres avec l'aide des forces de l'Entente mais ne ne participa à aucune des grandes offensives alliées, jugées inutilement coûteuses en hommes et inutiles au plan militaire par le roi des Belges.
En 1916, un corps d'autos blindées belges comptant après renfort 444 hommes retirés du front de l'Yser est envoyé aider l'Empire Russe. Il se retrouve aux côtés d'un corps identique envoyé par les britanniques sur le front de l'Est[7].
En Afrique, les états-majors et les officiers belges à la tête des troupes coloniales, après avoir porté secours aux Français aux prises avec les Allemands au Togo, allaient remporter plusieurs batailles contre les forces allemandes du sud-ouest africain jusqu'à la victoire de Tabora remportée sous le commandement du général Tombeur.
En Belgique, après quatre ans de guerre, à la date du 26 mai 1918, l'armée compte 166 000 hommes dont 141 974 combattants, formant douze divisions d'infanterie et une division de cavalerie. Elle dispose de 129 avions et de 952 canons de tous calibres. À partir de septembre, l'armée belge participe à l'offensive générale des forces alliées jusqu'à la victoire finale du 11 novembre. Elle avait ainsi accompli sa mission de défense du territoire national, achevant cette tâche en participant, avec les alliés, à la libération de la Belgique[8].
L’armée belge a eu environ 42 987 tués et 44 686 blessés soit un taux de pertes de 11%, l'un des plus faibles du front occidental, tandis que l'on estime à 62 000 les pertes civiles durant ce conflit[9]. On note que des désertions plus nombreuses au fil des années (1 203 en 1916, 5 603 en 1917, 2 778 durant les cinq premiers mois de 1918)[10].
L'entre deux guerres
Au lendemain de l'armistice, malgré la victoire des forces armées belges, le gouvernement ne cherchera pas à retenir les leçons de la Grande guerre. La Grande guerre a démontré qu'avec l'aviation et les chars, la défensive n'est plus possible. Dans les derniers mois de la Guerres, le maréchal Foch qui commandait les troupes Alliés envoyer à l'attaque les chars soutenues par l'infanterie et l'aviation avec l'appui de l'artillerie, en quelque jours les Alliés ont stoppés l'offensive de l'armée impériale allemande mais l'ont plongés rapidement dans la débâcle. Mais les gouvernement Alliés opteront pour la défensive, et rattacheront les chars à l'infanterie.
Le gouvernement belge va se renfermer dans la stratégie de 1914, il ne cherchera pas à doter les forces armées belges en chars et en aviation, le gouvernement voudra renforcé les fortifications de Liège et de Anvers, alors que les forts avait prouvé leur inefficacité malgré le fort appui de l'artillerie et de l'infanterie.
Jusqu'en 1936, la Belgique restera alliée à la France et à l'Angleterre, puis se renfermera dans la neutralité bien que 3 ans plus tôt Adolphe Hitler ait pris le pouvoir en Allemagne. Avide de conquête et de revanche, il entamera le réarmement des forces allemandes, alors que la Belgique peu équipée en chars et en aviation ne prend pas conscience du danger d'une nouvelle invasion. le 1er septembre 1939, lorsque que la Wehrmacht envahit la Pologne, le Roi Léopold III, ordonne une mobilisation générale, 600 000 Belges sont mobilisés. Malgré les mises en garde des gouvernements Franco-Britanniques, le roi se refuse à une alliance avec ses alliés d'hier.
Seconde Guerre mondiale
Article détaillé : Armée belge en 1940.Bataille de Belgique
Le 10 mai 1940, l'armée belge est composée de 600 000 soldats, soit 22 divisions, équipés de 100 chenillettes, 1 400 pièces d'artillerie et de 250 avions pour les forces aériennes. Lorsque la Wehrmacht attaque la Belgique, l'armée belge est pulvérisée avant même l'arrivée des Forces mécanisées franco-britanniques. Inférieure dans tous les domaines (infanterie, cavalerie mécanisé, l'artillerie et armée de l'air), cela dit les soldats belges résistèrent courageusement dans les forts de Anvers et Lièges les clés de la Belgique, mais les troupes aéroportées allemandes mieux équipés s'emparent des fortifications les unes après les autres. Les restes des armées belges établirent des têtes de pont sur n'importe quel fleuve ou rivière pour tenter de stopper les forces du IIIème Reich. Au sud les chasseurs ardennais avec peu d'unité qu'ils alignaient résistèrent et retardèrent les armées allemandes qui venaient de percer à Sedan, de même pour les armées belges qui résistèrent dans la bataille de la Lys. Le 28 mai, 15 jours après l'attaque des armées allemandes, les débris des armées belges sont encerclée à Dunkerque avec leur alliées Français et Britanniques, le Roi Léopold III capitule, Hubert Pierlot le chef du gouvernement cri trahison pour le roi et se replie avec son gouvernement pour continuer la guerre au côté des Allies à Londres, une partie des troupes Belges encore intact est évacuée lors de la bataille de Dunkerque.
La résistance du gouvernement en exil
Le Premier ministre ordonne la création des Forces Belges Libres et leur mobilisation dans le Congo Belge qui s'est mis sous ses ordres. En Angleterre, avec 29 pilotes pour l'armée de l'air, 160 soldats pour l'armée de terre et 350 marins pour la marine, les 539 rescapés des effectifs de 1940, se rajoutent les 20 000 hommes mobilisés dans les troupes coloniales mis sur pied de guerre avec du matériel fournit par les Britanniques et les Français libres de l'Afrique Équatoriale Française.
La libération et la victoire
De 1941 à 1944, les troupes belges libres se battent sur tous les fronts et s'illustrent dans la campagne d'Afrique en acceptant la reddition de 7 000 soldats Italiens du général Gazzera. Le 6 juin 1944, au débarquement Normandie, les troupes belges libres comptent jusqu'à 100 000 hommes, en 1945 avec 170 000 soldats qui poursuivent leur avancent en Tchécoslovaquie après la libération du pays et l'entrée du gouvernement à Bruxelles. L'Allemagne capitule, et les Forces belges en Allemagne occupent une partie de la zone d'occupation britannique en Allemagne.
Structure
La structure actuelle de l'armée belge a été déterminée par arrêté royal du 21 décembre 2001[11]. Celui-ci instaure, à partir du 1er janvier 2002 une administration unique chapeautant les différentes branches armées. Un arrêté royal du 31 décembre 2001 nomme les dirigeants des organes nouvellement créés[12]. Ils entrent en fonction le 1er janvier 2002.
Le Ministère de la Défense est la plus haute autorité de l'armée (après le roi). Il se compose, autour de la personne du ministre, de différents organes peuplés aussi bien par des militaires que par des civils.
Commandement général
Le principal organe est le commandement général (en néerlandais : algemeen commando) qui, dirigé par le chef de la défense et le vice-chef de la défense, se compose entre autres de cinq départements d'état-major[13] (chacun dirigé par un sous-chef d'état-major) et de quatre directions générales[14] (chacune dirigée par un directeur général). Le 1er janvier 2002, le nouveau chef de la défense est le vice-amiral Willy Herteleer, aide de camp du roi (élevé au grade d'amiral le 14 janvier 2002[15]), et le vice-chef de la défense est le lieutenant-général Jean-Marie Jockin, lui aussi aide de camp du roi.
Départements d'état-major
Le département d'état-major « opérations et entraînement » comprend un état-major et les quatre composantes dirigées chacune par un commandant (au 1er janvier 2002 : Terre : général-major Frédéric Vandingenen ; Air : général-major Michel Audrit ; Maritime : amiral de flottille Willy Goethals ; Médicale : médecin général-major Roger Van Hoof), et comprenant un quartier général et des unités. Le sous-chef d'état-major « opérations et entraînement » est officiellement le commandant opérationnel de la force d'intervention, bien qu'il délègue son pouvoir aux commandants des composantes. Il s'agit à partir du 1er janvier 2002 du lieutenant-général Hedwig Van Remoortel, aide de camp du roi.
Le département d'état-major « stratégie » s'occupe de la politique de la défense, des études stratégiques et des plans.
Le département d'état-major « évaluation » s'occupe de l'évaluation permanente des forces armées.
Le département d'état major « renseignement et sécurité » dirige les opérations de renseignement et la mise en place de la sécurité militaire.
Le département d'état major « santé, environnement, qualité de vie et bien-être » s'occupe de la qualité des conditions de travail dans l'armée.
Direction générale
La direction générale « human resources » s'occupe des militaires en tant que personnel, c'est-à-dire de la politique syndicale, linguistique ou de formation.
La direction générale « material resources » s'occupe de la gestion du matériel, de la logistique et de l'infrastructure, et des marchés publics.
La direction générale « appui juridique et médiation » s'occupe d'épauler le personnel de la Défense dans ses procédés juridiques.
La direction générale « budget et finances » s'occupe des questions financières générales de l'armée.
Direction générale de la formation
La direction générale de la formation est un organe dépendant directement du Ministère. Il ne faut pas le confondre avec les directions générales relevant du commandement général. Son champ d'action est assez large, et comprend notamment les questions relatives à l'École royale militaire.
Direction générale image et public relations
À l'instar de l'organe précédent, la direction générale image et public relations relève du Ministère. Elle s'occupe des relations avec le monde civil national et international.
Organigramme
Ministère de la Défense DG formation DG image et public relations Commandement général ACOS « stratégie » ACOS « évaluation » DG « human resources » DG « material resources » ACOS « renseignement et sécurité » ACOS « bien-être » DG « budget et finances » DG « appui juridique et médiation » ACOS « opérations et entraînement » Composante terre Composante air Composante marine Composante médicale Communication de la Défense
La communication de la Défense donne "Priorité à la paix". On entend par là que la Défense doit être projetable pour intervenir rapidement et prévenir les guerres plutôt que de résister à une invasion massive.
Le recrutement met un accent sur "Sauvez des vies" et le "terrain d'expérience vaste" comme le monde. On note un investissement dans l'image de marque surtout à destination de la jeunesse : stages, prêt gratuit de matériel et même d'infrastructure, journées portes ouvertes…
Composante terre
Article détaillé : Composante terre.Armement
- FN GP : pistolet 9 mm
- FN P90 : Pistolet mitrailleur 5,7 mm (utilisé par les forces spéciales, les para-commandos et les pilotes)
- FN FNC : fusil d'assaut 5,56 mm
- FN F2000 : fusil d'assaut 5,56 mm (remplacera probablement complètement le FN FNC)
- FN Minimi : mitrailleuse 5,56 mm
- FN MAG : mitrailleuse 7,62 mm
- Accuracy International Arctic Warfare : fusil de précision 7,62 mm
- FN M2HB : mitrailleuse 12,7 mm .50 M2 HB(Heavy barrel) QCB (Quick change barrel)
- HAFLA DM34: Lance-grenade incendiaire (plus opérationnel, uniquement dépôt munition)
- M72 LAW : lance-roquette 66 mm
- MILAN : missile antichar téléguidé (420)
- MISTRAL : missile sol-air
- GIAT LG1 Mark II : obusier remorqué 105 mm (13)
- Mortier MO-120 RT-61 de 120 mm (60)
- Mortier M1 de 81 mm (81)
- Mortier M19 de 60 mm
- Heckler & Koch MP5 (Équipes Spécialisées de Reconnaissance)
- FA-MAS F1 (Opérations spéciales ou de protection)
Véhicules
- Léopard-1A5(BE) : char d'assaut (132, en cours de replacement par le Piranha III)
- AIFV-B (514 achetés, les derniers en cours de remplacement par le Piranha III)
- M-113A1-B (525 achetés, en cours de remplacement par le Piranha III et le Dingo II)
- Pandur (60)
- Mowag Piranha III (242)+(4 RNBC)
- ATF Dingo MPPV (220)
- Iveco VTLM Lince (440)
- Volkswagen Iltis
- Mercedes Unimog
Composante air
Article détaillé : Composante air.- Chasse : F-16 MLU : 68 actifs / 18 en réserve
- Transport :
- C-130H : dix depuis l'incendie survenu dans la nuit du 4 au 5 mai 2006 dans les locaux de Sabena Technics à l'aéroport de Bruxelles et qui a détruit le CH-02. En 2007, la force aérienne a racheté un C-130E à la société "EVERGREEN". Ce C-130E datant de 1965 à l'origine utilisé comme "chasseur d'ouragans" aux États Unis, a été après 18 mois de modifications, transformé en C-130H militaire et porte la dénomination CH-14. Il est prévu de retirer définitivement les C-130 "Hercules" en 2018 pour les remplacer par des Airbus A-400M.
- Airbus A310 : 2 (aujourd'hui déclassés, remplacés par un A-330 300)
- Airbus A330-300 : 1 (depuis novembre 2009)
- ERJ-135: 2
- ERJ-145 : 2
- Falcon-900B : 1
- Falcon DA-20 : 2
- Drones : B-Hunter : 16 (deux drones abattus en République démocratique du Congo en août 2006)
- Hélicoptères :
- Agusta A-109 (équipés de missiles TOW) : 23, 5 ont été vendus au Bénin
- Agusta A-109 (pour l’observation) : 18
- Alouette II : déclassé (81 achetés au début des années 1960, dernier vol à Bierset en septembre 2009, les 3 derniers exemplaires furent vendus à la police malgache en mars 2010.)
- Alouette III SA.316B marine : 3 (seront remplacé en 2011)
- Sea King : 4 (à l'origine 10, mais le RS 01 a été retiré du service en fin 2008 et offert au Musée royal de l'Armée à Bruxelles. Les autres Sea king seront définitivement retirés en 2011 et remplacé par des NH 90).
- Écolage:
Le 14 décembre 2005 a été décidé par le conseil des ministres l'achat de 10 NH90 qui devront remplacer à partir de 2011 les Sea King pour les missions de sauvetages et les appareils embarqués Alouette III sur les frégates Léopold 1er et Louise-Marie.
Marine
Article détaillé : Composante marine.Histoire de la marine militaire belge
La marine belge fut mise sur pied en catastrophe en 1831 pour tenter de bouter hors d'Anvers les Hollandais et de reprendre le contrôle de l'Escaut. Elle s'appela la Marine royale jusqu'en 1862, date de sa disparition, le gouvernement belge renonçant à la Marine militaire. La Marine royale s'illustra surtout lors des expéditions au Rio Nunez par la goélette Louise Marie et son lieutenant de vaisseau de 1re classe Van Haverbeke ainsi qu'avec son enseigne de vaisseau Guillaume Delcourt, futur Conseiller Maritime du roi Léopold II
En 1888, le capitaine de vaisseau comte de Borchgrave d'Altena, sert dans la marine française à bord du cuirassé Suffren ; il sera à l'origine de la nouvelle marine militaire, en créant à Anvers, une petite flottille de 4 canonnières, qui, en 1914, seront bloquées sur l'Escaut par les Hollandais.
Lorsque la première guerre éclate, il n'existe toujours pas de marine militaire belge. Celle-ci se reconstituera au fur et à mesure des nécessités, d'abord sur le lac Tanganyika au Congo, où les Belges doivent faire face à une flottille allemande, puis en 1917 par la création d'un dépôt des équipages à Calais, enfin par la création d'un détachement puis d'un corps de Torpilleurs et Marins à Zeebruges en 1923. Cependant, en 1927, un arrêté royal supprime à nouveau la Marine militaire belge, le 31 mars.
Bien que le 15 septembre 1939, le ministère mobilise partiellement le Corps de marine et lui affecte trois anciens bateaux-pilotes servant de patrouilleurs, deux vedettes, trois chalutiers et deux remorqueurs, ce sera sous l'impulsion du lieutenant Victor Billet, que la section belge de la Royal Navy sera créée en Angleterre en 1940 et deviendra la Force navale belge, le 1er février 1946.Aujourd'hui
- Frégates : 2 Karel Doorman (F930 Leopold 1 et F931 Louise-Marie)
- Chasseurs de mines : 6 classe Tripartite (M915 Aster, M916 Bellis, M917 Crocus, M921 Lobelia, M923 Narcis et M924 Primula)
- Soutien : 1 (A960 Godetia)
- Navire de recherche océanographique : 1 (A962 Belgica)
- Vedette fluviale : 1 (P902 Liberation)
- Divers : 3 (A950 Valcke, A963 Stern, A996 Albatros)
- Bateau école : 1 (A958 Zenobe Gramme)
Service médical
Article détaillé : Composante médicale.Engagements internationaux
En tant que membre de l'UE, de l'OTAN et de l'ONU, la Belgique a participé à plusieurs missions de maintien de la paix de ces différentes organisations. Aujourd'hui, l'armée belge est encore déployée dans les pays suivants (chiffres en date du 21 octobre 2011[3]) :
- Afghanistan : 521 militaires au sein de la FIAS ;
- Liban : 99 militaires au sein de la FINUL ;
- République démocratique du Congo : 22 militaires et 4 observateurs militaires au sein de la MONUSCO ainsi 4 militaires au sein de l'EUSEC (6 policiers belges de l'EUPOL sont aussi présents en RDC) ;
- Somalie : 5 militaires au sein de la mission européenne en Somalie (EUTM-Somalie) ;
- 2 observateurs militaires au sein de l'ONUST ;
- Géorgie : 5 observateurs militaires au sein de la mission européenne en Géorgie ;
Liste chronologique de généraux de l'armée belge depuis l’indépendance de 1830
XIXe siècle
- Baron major-général Amédée de Failly, ministre de la Guerre
- Nicolas Joseph Trumper
- Lieutenant-général Paul Timmermans
- Jean Chapelié
- Rouen
- Jean Prosper Beaudrihaye
- Henri Alexis Brialmont
- Gérard Buzen, ministre de la Guerre.
- Omer Ablaÿ,
- Jules-Gustave Ablaÿ,
- Narcisse Ablaÿ,
- Édouard de Callataÿ
- Armand de Callataÿ
- Georges de Callataÿ
- de Jamblinne de Meux
- Charles Tombeur de Tabora
- Meiser
XXe siècle
- Jacques de Dixmude
- Albert Thys
- Donny
- Gilliaert
- Raoul Van Overstraeten
- Jean-Baptiste Piron
- Donnet
- Lemercier
- Albert Crahay
- Laurent
- Édouard Henniquiau
- Franz
- Dath
Liste des chefs d'état-major de l'armée belge depuis 1958
- Lieutenant général Jacques de Dixmude (28.02.1958 - 30.11.1959)
- Lieutenant général Baron de Cumont (09.12.1959 - 30.06.1963)
- Lieutenant général G. Wagner (01.07.1963 - 31.03.1965)
- Lieutenant général V. Dessart (01.04.1965 - 31.03.1968)
- Lieutenant général Baron G. Vivario (01.04.1968 - 14.03.1972)
- Lieutenant général aviateur Albert Crekillie (15.03.1972 - 31.10.1979)
- Lieutenant général Willy Gontier (01.11.1979 - 30.09.1982)
- Lieutenant général Baron Maurice Gysemberg (01.10.1982 - 21.07.1988)
- Lieutenant général José Charlier (22.07.1988 - 30.09.1995)
- Vice-amiral, puis amiral Willy Herteleer (01.10.1995 - 31.12.2002)
- Général d'aviation August Van Daele (01.01.2003 - 01.04.2009)
- Général Charles-Henri Delcour[16] (02.04.2009 -
Notes et références
- CIA World FactBook
- Pages de l'OTAN
- [1]
- Site de la réserve
- Page de l'OTAN
- L'invasion de la Belgique » sur La Première Guerre mondiale (1902 - 1932). Consulté le 26 avril 2014 Carl Pépin, «
- (en)'Belgian Armoured Cars in Russia'. Consulté le 17 février 2011
- (fr) SITUATION EN MAI 1918, FRONT FRANÇAIS.
Les chiffres officiels du gouvernement belge pour les pertes militaires s'élèvent à 26 338 tués, morts de blessures ou d'accidents, 14 029 morts de maladies ou disparus auxquels il faut ajouter 2 620 soldats tués dans la campagne d'Afrique (Dans : l'Annuaire statistique de la Belgique et du Congo Belge 1915-1919, p.100.)
Les estimations du War Office (incomplètes) en 1922 étaient de 13 716 tués et 24 456 disparus au 11 novembre 1918 (dans : Statistics of the Military Effort of the British Empire During the Great War 1914-1920, p.352.). L'US War Dept estime en 1919 : 102 000 morts sur le champ de bataille (dans : Ayers, p.139.)
Les pertes civiles excèdent de 92 000 le niveau d'avant-guerre. 55 000 morts sont causées par la famine et 30 000 par la grippe espagnole (dans : Metron, p.59-62.). Le prof. John Horne estime à 6 500 le nombre de civils belges et français tués par les Allemands en représailles (Dans : Horne)- BENVINDO, Bruno, Des Hommes en guerre. Les soldats belges entre ténacité et désillusion, 1914-1918, Études sur la Première Guerre mondiale, Bruxelles, Archives générales du Royaume, 2005, 186 pages. », Collectif de Recherche International et de Débat sur la Guerre de 1914-1918. Consulté le 26 avril 2011 Frédéric Rousseau, «
- Moniteur belge du 12 janvier 2002.
- Moniteur belge du 2 février 2002.
- Appelés en abrégé ACOS, pour Assitant Chief of Staff.
- Appelées en abrégés DG.
- arrêté royal du 31 janvier 2002 (Moniteur belge du 26 février 2002). Par
- CV du Chef de la Défense sur le site du ministère de la défense belge.
Voir aussi
Articles connexes
- Grades de l'armée belge
- École royale militaire
- Vox magazine magazine de l'armée belge
Liens externes
Armée belge Composantes : Terre • Air • Marine • Médicale
Divers : Histoire militaire de la Belgique • Grades de l'armée belge • École royale militaire • Abréviations
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