Narcisse Ablaÿ

Narcisse Ablaÿ
Narcisse-Auguste Ablaÿ
Narcisse Auguste Ablaÿ de Perceval
Narcisse Auguste Ablaÿ de Perceval

Naissance 26 février 1806
Mons, Hainaut
Décès 17 juin 1879 (à 73 ans)
Paris, France
Allégeance Flag of the Netherlands.svg Royaume des Pays-Bas
Drapeau de la Belgique Royaume de Belgique
Arme Cavalerie
Grade Lieutenant général
Années de service 1821 -
Conflits Révolution belge
Commandement École d'Equitation militaire de Ypres;
Province de Flandre-Occidentale.
Distinctions Ordre de Léopold (commandeur);
Croix Commémorative de Belgique de 1856.
Hommages Rue des Trois Généraux Ablaÿ à Bruxelles (Ancienne dénomination de rue)
Famille Famille Ablaÿ

Narcisse Auguste Ablaÿ de Perceval, né à Mons le 26 février 1806 et mort à Paris le 17 juin 1879, fut un général belge et gouverneur-militaire de la Province de Flandre-Occidentale. Il fut de la campagne de 1830 en Belgique et celle de 1830, 1831-1832, 1833 et 1839 contre la Hollande. Il est le frère des Généraux Omer et Jules-Gustave Ablaÿ.


Sommaire

Biographie

Services des Pays-Bas

Narcisse Ablaÿ est le fils de Guillaume-Charles-François (1763-1821), Capitaine quartier-maître au régiment des carabiniers et commissaire des guerres et d'Angelique Gantois, sœur du Colonel Louis Joseph Gantois, aide de camp de Guillaume II des Pays-Bas. Il fit ses études, d'abord à Tournai au pensionnat des Frères à Barbets, puis à l'Athénée de cette même ville de 1816 à 1821, jusqu'au mois de mai qu'il dut cesser les cours et se rendre à Haarlem où résidaient, à ce moment, ses parents, à cause de la maladie des plus graves de son père, qui succomba peu de temps après, le 3 juin 1821.

Parti pour Malines, le jeune Ablaÿ fut admis au régiment de Lanciers no 10, alors sous les ordres du Général Baron du Bois, le 7 novembre 1821, comme volontaire, aspirant cadet (page) et placé à la 5e compagnie, commandé par le Capitaine Louis Joseph Gantois, son oncle maternel. Le 6 février 1822, nommé Cadet au même régiment. Le 10 octobre 1822 le régiment quitte Malines pour se rendre en Hollande et occuper les garnisons d'Utrecht, Gorchum, et la compagnie dont il faisait partie, ainsi que la 6e à Tiel sous le commandement du Major Moyen. Le 15 octobre 1823, il rejoint l’État-major à Utrecht et est nommé 2e lieutenant. En novembre 1827, il est désigné par le Ministre de la Guerre pour faire partie de l'école Normale, organisée à Louvain, composée d'un officier de tous les régiments d'Infanterie, de Cavalerie et d'Artillerie placés sous la Direction du Capitaine Bouchtaÿ, pour y apprendre et introduire dans l'armée la méthode de l'Enseignement Universel inventé et enseigné par Joseph Jacotot. En octobre 1828, après avoir satisfait à l'examen, il rejoignit l’état-major du régiment à Utrecht, où il est chargé du Cursus, cours à donner aux lieutenants et sous-lieutenants du régiment, et du cours spécial des sous-officiers et cadets. En août 1829, il assiste aux manœuvres du camp de Zeist. Il est nommé Directeur du cours de gymnastique et d'escrime en janvier 1830.

La Révolution belge

Narcisse Ablaÿ

Le régiment était prêt à se rendre d'Utrecht, Tiel et Bommel au camp de Zeist, lorsque le 29 août 1830, au matin, le colonel commandant de Posson reçut l'ordre de partir, le jour même encore, pour la Belgique, où la Révolution avait éclaté; arrivés le surlendemain, par marches forcées, à Malines, les escadrons furent dirigés, deux jours après, sur Vilvorde, Cortenbergh (etc.), ayant pour mission d'empêcher les communications des révoltés de Bruxelles, avec Louvain, Liège, etc. Le 6 septembre, Ablaÿ était à la première escarmouche entre les volontaires belges et l'armée, en avant de Tervueren, puis aux combats de Dieghem des 21 et 22; à l'entrée de l'armée dans Bruxelles, le 23, par la Porte de Louvain, et à la prise des barricades du boulevard vers l'observatoire, la où son oncle le Major Gantois, ainsi que sept hommes du régiment furent blessés et plusieurs chevaux tués, et enfin aux combats des 24, 25 et 26 septembre. Le 24, il avait été blessé à la main gauche, d'un éclat d'obus sur le Boulevard de la Porte de Namur, mais le lendemain était remonté à cheval, ayant passé à l'hôpital du Palais du prince d'Orange. Du 27 septembre au 17 octobre à l'arrière-garde de l'armée qui se retirait et s'était établie à Malines et Anvers. Le 18 reprise de Duffel sur les volontaires, fait 14 prisonniers. Le 24 octobre à l'affaire de Berchem et le soir bivouaque sur l'esplanade de la citadelle d'Anvers.

Le 25 octobre 1830, après le licenciement des sous-officiers et soldats, les officiers du régiment de Lanciers n°10, qui, ainsi que les frères Ablaÿ, avaient demandé à pouvoir rentrer dans leur patrie, deux jours avant, étant au bivouac à Borsbeek, avant l'affaire de Berchem, furent autorisés à quitter l'armée en attendant la démission honorable du service des Pays-Bas, qui leur sera ultérieurement envoyé. Ils se rendirent en ville, pensant pouvoir partir pour Bruxelles sitôt après quelque repos, mais, les portes étant occupées par l'armée hollandaise et les corps de volontaires belges, cernant la ville d'Anvers. Ils furent forcés d'attendre que les communications redeviennent libres. Le soir, Ablaÿ se rendit à l'hôtel de ville faire acte d'adhésion auprès des Représentants du Gouvernement provisoire de Belgique; le 26, dès le point du jour, il assiste à l'attaque de la Porte Rouge, qui fut abandonné après une vive fusillade, ce qui permit l'entré des Corps Belges ; ce jour là ainsi que le lendemain il fut de service pour le maintien de l'ordre, puis pendant la bombardement de la ville par les batteries de la citadelle et des vaisseaux de l'Escaut. Le 27 après-midi, la route étant libre, les officiers indiqués ci-dessus au nombre de dix, partirent à cheval, s'arrêtèrent à Malines et le lendemain, après leur arrivée à Bruxelles, furent présentés au Gouvernement Provisoire, qui les autorisa à attendre en ville, les destinations qui leur seraient données pour l'armée en formation.

Le Gouvernement Provisoire Belge, ayant agréé Ablaÿ, pour faire partie du Régiment de Lanciers que le Général de Marneffe formait à Tervueren, Narcisse Ablaÿ s'y rendit le 2 novembre 1830; le 5 il y reçut le brevet de Lieutenant et fut placé à la 1er compagnie organisée par le Capitaine de Cassal. Le 5 janvier 1831, il partit avec le 1er Escadron de guerre formé d'anciens cavaliers de l'ex-armée incomplètement habillés et armés, pour les avant-postes du Corps d'observation réuni au camp de Baelen et commandé par le général Niellon. Le 24, il fut chargé, par le Général Commandant de se rendre à Bruxelles, en mission extraordinaire, auprès du ministre de la guerre; parti à cheval il fut de retour la nuit du 26. Le 5 février, après la levée du camp, il fut cantonné à Herentals, le 10 à Lierre, et le 28 il rentra à Malines, étant nommé Capitaine, pour prendre le commandement de la 7e Compagnie en formation. Au mois de mars eut lieu la sédition de quelques parties du régiment. Plusieurs officiers, dont il faisait partie, furent envoyés en congé. Ils se rendirent à Bruxelles d'abord, puis le 4 avril au château de Villers-Perwin appartenant à la famille d'un démissionnaire, le Lieutenant van Gameren, et où ils étaient autorisés, verbalement, de se rendre : la nuit, après leur arrivée et vers deux heures, le Commandant de la Gendarmerie du district, ayant fait entourer le château les arrêta tous, malgré leurs protestations, et les fit transporter, sur des charrettes, à la prison de Charleroi. Mais dès le lendemain ils furent libérés et se rendirent à Bruxelles se mettre à la disposition de la justice militaire qui informait de la sédition, et des actes d'insubordinations qui avaient eu lieu dans le régiment. Deux mois après, un arrêt de la Haute Cour militaire, daté du 20 juin 1831 mit hors cause Ablaÿ, déclarant en outre, qu'il n'y avait pas lieu de poursuites ultérieurs à son égard.

Une nouvelle organisation de la Cavalerie venait d'être décrétée, formant quatre escadrons de guerre des huit compagnies existantes, par régiment : Les Capitaines de Cassal et Ablaÿ furent désignés pour le 1er Escadron qu'il rejoignirent le 2 juillet 1831 à Westmalle et Zoersel, en première ligne de l'armée de l'Escaut, commandée par le Lieutenant-Général de Tiecken de Terhove, dont le 1er régiment de Lanciers faisait partie. Cette armée fut inspectée dans la grande bruyère, entre Brecht et Brescaut, par S. M. Léopold I, les 27 et 28 juillet. Après la revue, S. M. daigna venir se mettre dans la colonne près de Capitaine Ablaÿ, ému de cette haute distinction, et en marchant, pendant de longues minutes, ne cessa de lui adresser la parole, les généraux et l'Escorte Royale restant à distance. Dans la nuit du 1er et 2 août, le 1er escadron fut dirigé sur Turnhout où il assista à la première escarmouche avec l'ennemi, à la frontière et en avant de cette ville. Puis il fut envoyé en avant de l'armée, avec deux pelotons. Le 12 août, l'armée se concentrant, il reçut l'ordre de rejoindre le régiment en position entre Boutersem et Roosbeek. En route pour Bruxelles, son cheval, effrayé par un obus éclatant, fit un violent écart et alla tomber dans le fossé avec trois autres cavaliers. Remontés avec peine à cheval, ils cherchèrent à rejoindre la colonne qu'ils n'apercevaient plus ; arrivés sur la route de Malines, ils tombèrent sur des Chasseurs hollandais, deux des chevaux des Lanciers furent tués. Mais Ablaÿ, après un instant put s'échapper en se dirigeant vers Louvain, où il se mit à la disposition du Général Niellon qui le chargea de rassembler les hommes : le lendemain il rejoignit le Quartier-Général, à la tête de plus de deux cents hommes de toutes armes.

Services de la Belgique

Vers la fin de l'armistice avec la Hollande, l'armée reprit ses positions à la frontière; le capitaine Ablaÿ, avec son demi escadron, fut détaché à Postel, extrême limite, pour garder ce passage; après cinq jours, il alla cantonner à Herenthout jusqu'au 5 novembre, que le Général de Marneffe, Commandant des avant-postes, le chargea d'une mission secrète, pour s'enquérir des mouvements d'invasion par Poppel, Arendonk, etc. que projetait l'ennemi. Parti à cheval, avec son ordonnance tenant un cheval de rechange, il consacra trois jours et trois nuits à cette mission dont il vint rendre compte. Après quelques jours de repos il alla occuper le poste avancé du pont de Wampelbergh, hameau d'Arendonk, au bivouac jusqu'au 16, cantonné ensuite à Lille, Muyssen, Hofstade, le régiment rentra à Malines le 10 décembre.

Le Lt-Général de Wauthier, Commandant la division, chargea Ablaÿ d'une nouvelle mission secrète pour se rendre à la frontière et tacher de découvrir, observer et suivre les mouvements agressifs d'invasion que paraissait vouloir, de nouveau, l'armée hollandaise. Parti de Malines le 6 janvier 1832, accompagné de deux cavaliers, conduisant en main ses chevaux de rechange, il alla s'établir à Harendonch comme point central, entre Welde, Poppel et Postel, et ne rentra à Malines, sa mission terminée que le 30 janvier, où il prit le commandement du Dépôt et en organiser, d'après l'ordre du Colonel de Thierry, commandant le régiment, le 5e escadron de guerre. Ce régiment fut envoyé à Lips Lierre, où Ablaÿ reçut le brevet de Commandant d'Escadron, le 19 avril, puis rejoignit le régiment aux avant-postes.

Nommé membre de la Commission des remontes, Ablaÿ se rendit à Bruxelles du 25 avril au 10 mai 1832, puis rejoignit son escadron qui alla occuper successivement les villages de Tisselt, Herentals et Basterli, d’où le 4 juillet il partit pour Brescaet, avec des détachements sur différents points, étant mis sous les ordres du Général Buzen, commandant la Province d'Anvers, avec mission d'empêcher les correspondances secrètes et la fraude qui s'exerçaient d'une manière très active de l'intérieur avec l'étranger par les bruyères avoisinant la frontière depuis Capellen jusqu'à Hoogstraten.

Fin septembre 1832, pendant le siège de la citadelle d'Anvers, il alla bivouaquer à Merksplas et Zondereigen et surveiller l'ennemi de concert avec le Capitaine Prince de la Moskowa et un escadron du 5e Hussard françaisHoogstraten et Wortel). Après le siège, il alla s'établir à Ekeren avec mission de surveiller la frontière hollandaise depuis le fort de la Croix. Puis du 1 avril au 27 novembre 1833, il exécuta diverses missions à travers la Belgique.

De Malines il part pour occuper les avant-postes à Turnhout et Arendonk et environs, du 3 avril au 10 juin 1834. Lors des fêtes de septembre 1834, le Roi voulant passer en revue des députations de tous les corps de l'armée, Ablaÿ fut désigné et se rendit à Bruxelles du 22 au 29 septembre à la tête d'un escadron de 120 cavaliers choisis parmi le régiment. Le 17 octobre 1834, il part pour Gand et environs. Puis le 1 septembre 1835, il rejoint, avec le 1 régiment de Lanciers, la première réunion de l'armée campée dans la grande bruyère de Beverloo. Le 30 septembre, après la revue du Roi et la levée du camp, le 1 régiment de Lanciers se rend à Tournai.

Major au 1er Régiment de Chasseurs à cheval de 1842 à 1846. Lieutenant Colonel au 2e Régiment de Lanciers de 1846 à 1847. Lieutenant Colonel et Colonel Commandant l'École d’Équitation militaire de Ypres de 1848 à 1853. Colonel Commandant le 2e Régiment de Lanciers de 1854 à 1858. Il fut Général Major, Commandant de la Province de Flandre-Occidentale de 1858 à 1869. Lieutenant Général des Armées Royales Belges en 1869.

Il fut créé Commandeur de l'Ordre de Léopold et décoré de la Croix commémorative.

Famille

Il s'unit à Malines, le 12 août 1839, avec Anne Marie Sidonie de Perceval (1814-1883), fille de Jean-Henri de Perceval, bourgmestre de Malines, membre de la Chambre des Représentants, et d'Antoinette van der Nieuwenhuysen :

  • Marie-Justine-Armande-Angélique (1844-1921), mariée à Alfred Coppieters 't Wallant, bâtonnier de l'ordre, Officier de l'Ordre de Léopold, Croix civique de 1ère classe, fils de Jean-Baptiste Coppieters 't Wallant et de Marie-Thérèse Coppieters-Stochove (fille de Charles Coppieters-Stochove) ;
  • Ines-Marie-Hortense-Cornelie (1845-1926), mariée à Albert Huvier du Mée, fils de Abel, Président du Tribunal civil de Troyes, et de Thérèse-Olympiade Henry, avec pour enfants Jeanne (épouse Hulot de Collart), Chlotilde (épouse de Bigault de Granrut) et Marie-Claire (épouse Dehollain).
  • Élise-Julie-Jacqueline (1850-1917), mariée à Albert-Marie-Rollon Marc, Lieutenant-colonel d'Infanterie, officier de la Légion d'Honneur, fils d'Edmond Marc, Officier de chambre du Roi Charles X, et de Marie Perrin de Boislaville.


Notes et références

Sources

  • J. Gailliard, Bruges et le Franc ou leur magistrature et leur noblesse, Imprimerie de EDW. Gailliard, Bruges.
  • A. Scheler, Annuaire statistique et historique belge, Auguste Schnée Éditeur, Bruxelles et Leipzig 1860.
  • P.-A. du Chastel de la Howardries de-Neuvireuil, Notices Généalogiques Tournaisiennes, Tournai 1881.
  • Dossier militaire du Lieutenant General Narcisse Ablaÿ.
  • Charles van Renynghe de Voxvrie, Histoire professionnelle et sociale de la Famille Coppieters, 1550-1965, Tablettes des Flandres, Bruges, 1966.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Narcisse Ablaÿ de Wikipédia en français (auteurs)

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