- Mozac
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Mozac
Le centre-bourg de Mozac vu du clocher de l'église
Détail
DétailAdministration Pays France Région Auvergne Département Puy-de-Dôme Arrondissement Riom Canton Riom-Ouest Code commune 63245 Code postal 63200 Maire
Mandat en coursMichel Arsac[1]
2008-2014Intercommunalité Riom-Communauté Site web Site officiel Démographie Population 3 565 hab. (2008) Densité 880 hab./km² Gentilé Mozacois ou Mozadaires Géographie Coordonnées Altitudes mini. 340 m — maxi. 424 m Superficie 4,05 km2 Mozac est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme et la région d'Auvergne. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand.
Mozac se prononce moza comme dans mosaïque.
Les habitants de Mozac sont appelés les Mozacois. Avant le XXe siècle, lorsque la graphie était Mozat, ils étaient les Mozadaires. (Cf. ci-après « toponymie »)
Sommaire
Blason
Article détaillé : Héraldique de l'abbaye de Mozac.La composition du blason de la commune de Mozac est : Parti, au premier d'azur à la clef d'or posée en pal, au second du premier à la fleur de lys aussi d'or.
Il était jusqu'à la Révolution celui de l'abbaye de Mozac avant qu'il ne soit repris par la commune dans les années 1960.
La clef rappelle le patronage de saint Pierre, puisque l'abbaye était appelée « Saint-Pierre de Mozac ». La fleur de lys renvoie à l'appartenance royale depuis 764 ou 848 lorsque le roi, Pépin le Bref ou Pépin II d'Aquitaine rédigea une charte de protection et de donations pour l'abbaye.
Histoire
Toponymie et prononciation
Article détaillé : toponymie.Au VIe siècle, Grégoire de Tours cite l'existence d'un vicus de « Mussiacas »[2] : mais ce lieu doit être identifié à Moussages (Cantal). D'après une autre version, franchement fantaisiste, il appellerait Mozac vicus Musiacus, ce qui signifierait « le séjour des muses »[3].
- Sur les documents médiévaux, la forme latinisée de Mozac était très variable : Mauzaco, Mosaco, Mausaco, Mozaco, etc.
- Il en va de même en français : Mauzac, Mozat, Mozac, Mausac, etc. Comme tout nom de lieu, aucune graphie n'était fixe.
- Ce n'est que lors de la constitution de la commune en 1790 que l'on retient la forme Mozat. Cette appellation perdure jusque vers les années 1870 où l'on commence à préférer Mozac. Pourtant Mozac est un des rares exemple dans la région, où l'on retrouve des communes dont le nom se termine en at comme : Blanzat, Cébazat, Ennezat, Malauzat, Manzat, Marsat.
- Pourtant Mozac continue de se prononcer Moza, comme s'il y avait un t muet à la fin.
- Les formes -ac et -at (sous sa variante auvergnate, et limousine parfois) viendraient d'un suffixe gallo-roman -acum qui signifie le lieu de. D'après Albert Dauzat, il est précédé du nom de personne latin Maletius ou gaulois Mausos. Homonymie avec les nombreux Mauzac, Mozac, Mozé, Mauzé, Mouzay, etc. Une autre définition toponymique est aussi avancée : « placé au milieu des eaux », vu les nombreux ruisseaux (Ambène, Moulins-Blancs…) qui auraient déterminé l'implantation de l'abbaye en cet endroit.
- On peut donc nommer les habitants les Mozacois (Mozac) ou les Mozadaires (Mozat). Une distinction populaire appelait Mozadaires toute personne qui était originaire de Mozac ; les Mozacois étant alors les nouveaux habitants.
- Traditionnellement, on parle de la « commune de Mozac », mais on l'écrit « Mozat » lorsqu'on évoque le Mozac historique ou qu'on traite de l'abbaye de Mozac.
L'abbaye de Mozac
- Le parcours de saint Calmin au VIIe siècle ;
- Bulle de confirmation des biens et privilèges de l’abbaye de Mozac (1165) ;
- Inondation de l'abbaye de Mozac en juin 1783.
Période contemporaine
- Constitution de la commune de Mozac le 24 février 1790 ;
- Bergounioux, un curé réfractaire en 1790 - 1791 ;
- Les délibérations de la commune de Mozac pendant la Première Guerre mondiale ;
- Les automobiles à Mozac avant les années 60.
Géographie
Localisation
Le territoire de Mozac se situe dans la plaine de la Limagne, au pied de la chaîne des puys, limitrophe de Riom et à 15 km au nord de Clermont-Ferrand, chef-lieu de région.
Les accès routiers principaux pour se rendre à Mozac sont : A71, 13 Riom, et la
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« Mausat » sur la carte de Cassini (vers 1777)
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Réseau hydrographique de Mozac avec le ruisseau d'Ambène
- L'Arlequin
- La salle capitulaire
- Le club « Mozac Volvic Basket » ;
- le club de football US Mozac : l'équipe a atteint en 2006 la division d'Honneur, le plus haut niveau régional, enchaînant ainsi deux montées en deux ans. Cette même année, l'US Mozac s'est également hissé jusqu'au huitième tour de la Coupe de France.
- Foire du 1er mai.
- Saint Calmin : fondateur au VIe ou VIIe siècle des abbayes de Mozac, Laguenne et du Monastier-Saint-Chaffre.
- Gilbert Génébrard : théologien chrétien, qui a été d'abord moine à l'abbaye de Mozac au XVIe siècle.
- Site de la préfecture du Puy-de-Dôme, consulté le 8 janvier 2009
- Livre accessible intégralement Alfred Jacobs, Géographie de Grégoire de Tours : le pagus et l'administration en Gaule, Paris, Furne éditeur, 1858, p. 118.
- Abbé Cohadon, « Recherches historiques sur Mauzac, son abbaye, son église », dans Tablettes historiques de l'Auvergne, 1842, p. 1-2.
- Site de l'Internaute, Encyclopédie des villes Données de la station météorologique de Clermont-Ferrand (arrondies à l'unité supérieure), sources :
- Moyenne 1961-1990. Source : Mémorial de la météorologie nationale, Quid 2007, p. 984.
- Moyenne 1991-2000 - Source : Météo France
- Hippolyte Gomot, Histoire de l'abbaye royale de Mozat, 1872, note 12, pp. 257-262 : « Lettres patentes de Philippe VI portant délimitation de la justice de l'abbaye royale de Mozat ».
- base Mérimée. Cf. la fiche sur la
- base Mérimée. Inventaire supplémentaire des monuments historiques, inscription du 26 janvier 1998. Cf. fiche sur la
- Constitution de la commune de Mozac le 24 février 1790 (Wikisource)
- panachage des candidats) puisque le dernier recensement officiel de 1999 donnait une population de 3671, supérieure à la barre requise des 3500 habitants, contrairement à l'élection de 1995 (3496 habitants au recensement de 1990). Cf. l'article L252 du Code électoral. Lors des élections municipales de 2001 et de 2008, le scrutin à Mozac s'est déroulé à la proportionnelle (vote par liste complète et non au scrutin majoritaire par
- Résultats des élections municipales de mars 2008 sur le site du ministère de l'Intérieur
- Liste des membres du Conseil municipal sur le site officiel de la mairie de Mozac
- 2009. Les voiries ont été cédées à la commune de Mozac en
- Registres des délibérations du Conseil municipal de Mozac / Archives communales de Mozac, fonds D20 (recensement de la population) / données de l'INSEE.
- Article sur la zone Espace-Mozac sur le site web de Riom-Communauté
- Programme de la saison culturelle de 2009-2010 [PDF]
- Compte-rendu du Conseil municipal de Mozac du 23 mars 2009
- Programme du serment de jumelage entre Mozac et Bagolino, sur le site du Comité de jumelage de Mozac.
Climat
Le climat de Mozac se rattache aux relevés de Clermont-Ferrand qui est la station météorologique la plus proche, à 15 km au sud.
Située à l'est de la chaîne des Puys, la région clermontoise est caractérisée par une des plus fortes amplitudes thermiques annuelles de France. L’été chaud est marqué par des orages tandis que l’hiver est froid et sec. La station de mesures de Météo France a ainsi enregistré les températures extrêmes de +40,7 °C en juillet 1983 et de -29,0 °C en février 1929. La région clermontoise se situe en zone de rusticité 8a.
Ville | Ensoleillement (h/an) |
Pluie (mm/an) |
Neige (j/an) |
Orage (j/an) |
Brouillard (j/an) |
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Moyenne nationale | 1 973 | 770 | 14 | 22 | 40 |
Mozac (Clermont-Ferrand)[4] |
1907 | 591 | 22 | 27 | 26 |
Paris | 1 630 | 642 | 15 | 19 | 13 |
Nice | 2 668 | 767 | 1 | 31 | 1 |
Strasbourg | 1 633 | 610 | 30 | 29 | 65 |
Brest | 1 492 | 1 109 | 9 | 11 | 74 |
Relevés météo, station de Clermont-Ferrand (altitude : 329 m)[5] | |||||||||||||
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Mois | Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Année |
Températures minimales moyennes (°C) | 0 | 1 | 3 | 5 | 8 | 12 | 14 | 14 | 11 | 8 | 3 | 3 | 6,8 |
Températures maximales moyennes (°C) | 7 | 9 | 13 | 15 | 20 | 23 | 26 | 26 | 22 | 18 | 11 | 8 | 16,5 |
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) | 29 | 27,3 | 29,5 | 45,2 | 91,9 | 67,5 | 47,8 | 73,8 | 57,8 | 51,3 | 36 | 33,5 | 590,8 |
La pluviométrie est l’une des plus faibles de France avec 590 millimètres de précipitations par an[5] ; les pluies provenant de l'ouest sont arrêtées par la chaîne des Puys (d'où les sources, comme celle de Volvic). L’ensoleillement est de 1 900 heures par an[6].
Site
Avant l'an mil, la première formation du bourg de Mozac (environ 1,15 hectares) s'est développée contre la voie romaine Augustonemetum-Avaricum. Ce regroupement d'habitations est bordé à 50 m au sud par le ruisseau d'Ambène qui permit de séparer naturellement le bourg de l'abbaye (sa porte générale et ses remparts ont été édifiés contre le ruisseau qui traverse le territoire d'ouest en est).
Le bourg se situe à l'est de la commune actuelle, à son point le plus bas : 354 m d'altitude.
Les limites du territoire de Mozac ont été fixées pour la première fois le 3 juin 1348, suite à un conflit entre les religieux de l'abbaye de Mozac et les consuls de la ville de Riom[7]. Pour l'occasion, sept bornes dites de justice en pierre de Volvic ont été plantées entre Riom et Mozac sur l'actuel tracé de la rue Henri-Pourrat, mitoyenne aux deux communes. Une borne est restée en place ; deux autres en meilleur état sont conservées au musée lapidaire de Mozac. Une face représente une crosse symbole de l'abbaye de Mozac, tandis que sur le revers est gravée une fleur de lys désignant la ville royale de Riom.
Le territoire de Mozac était constitué jusqu'à la Révolution de deux paroisses avec l'église Saint-Paul au nord (contre la mairie actuelle) et l'église Saint-Martin au sud (près du cimetière actuel). La commune de Mozac créée en 1790 est donc la conséquence du regroupement de ces deux paroisses.
La commune est traversée d'ouest en est par le ruisseau d'Ambène.
Patrimoine
Abbaye de Mozac
L'abbaye de Mozac, qui a été fondée au VIIe siècle par saint Calmin, était jusqu'à la Révolution l'une des plus puissantes d'Auvergne, avec une quarantaine de prieurés dans la province dont, pour les plus importants, Marsat (couvent de moniales), Volvic, Royat, Saint-Germain-des-Fossés, etc. L'abbaye de Mozac fut rattachée à l'ordre de Cluny en 1095, lors du lancement à Clermont de la première croisade, par le pape Urbain II.
L'édifice roman a été très endommagé par des tremblements de terre au XVe siècle. Le chœur, le transept, le bas-côté sud et le cloître ont été restaurés par l'abbé Raymond de Marcenat, dans un nouveau style architectural, le gothique, et en utilisant un matériau connu seulement depuis le XIIIe siècle, la pierre de Volvic. Les éléments tombés à terre, comme les nombreux chapiteaux romans, en calcaire, ont été réemployés dans la reconstruction gothique. Ainsi, une trentaine de chapiteaux du XIIe siècle ont été découverts et sont aujourd'hui exposés dans le musée lapidaire attenant à l'église.
Seuls le bas-côté nord (façade visible depuis la rue) et la nef ont subsisté des destructions. Sur les colonnes de la nef, quarante-sept chapiteaux romans font de Mozac un haut lieu de la sculpture romane, comme Conques, Autun ou Vézelay. L'église abbatiale adoptait un plan basical et par son architecture aurait pu être classé parmi les édifices majeurs de l'art roman auvergnat au même titre qu'Issoire, Notre-Dame du Port, Saint-Nectaire et Saint-Saturnin.
La commune de Mozac adhère à la Fédération des sites clunisiens, association européenne qui s'occupe de la promotion des sites historiques qui dépendaient de l'ordre de Cluny éteint à la Révolution.
Classée « monument historique » en 1840, l'abbaye de Mozac est surtout considérée comme un « site emblématique » dans le Grand itinéraire culturel européen, label décerné à la Fédération des sites clunisiens par le Conseil de l'Europe.
Borne de justice
Sur les sept bornes en pierre de Volvic plantées en 1348 pour délimiter les territoires de la ville de Riom et de l'abbaye de Mozac (voir supra : "Site"), une seule est restée en place. Rappelons que les officiers révolutionnaires ont repris intégralement cette frontière du XIVe siècle pour créer la limite de communes.
Cette borne se situe au croisement des rues Henri-Pourrat et Saint-Calmin. Elle représente sur une face la fleur de lys symbolisant la ville royale de Riom, et sur l'autre, une crosse abbatiale est sculptée pour l'abbaye de Mozac. Elle est classée monument historique depuis 1972 et elle est propriété de la commune[8].
Château de Portabéraud
Cette gentilhommière (classée ISMH[9]) a été construite au sud de l'abbaye au XVIIe siècle. L'origine de son nom, Portabéaud, est mystérieuse mais laisse supposer qu'il s'agissait d'une porte (porta) de l'ancienne enceinte de l'abbaye.
Cette demeure seigneuriale fut transformée et réaménagée au XVIIIe siècle par l'architecte Legay. C'est un parfait exemple des folies construites par les notables du siècle des Lumières. Il faut admirer le portail et les escaliers ornés de ferronneries très typiques de l'art auvergnat du XVIIIe siècle, les statues de pierre du jardin, les pièces principales du château avec leurs portes sculptées, les plafonds à la française, les boiseries de style Louis XV, les sols en pierre de Volvic. La chapelle privée présente des panneaux de gypserie et des peintures naïves. Ces dernières ont été peintes par la fille de Gabriel Mercier, propriétaire du château à la fin du XVIIIe siècle.
Portabéraud était donc la résidence du premier magistrat de la commune, Gabriel Mercier (maire du 28 février 1790 au 13 novembre 1791). C'est la raison pour laquelle le château est également appelé « folie Mercier ».
Institutions municipales
Formation de la commune
La commune de Mozac a été officiellement instituée le 24 février 1790[10] regroupant les deux paroisses du territoire mozacois dépendant de l'abbaye : Saint-Paul et Saint-Martin. Ces deux églises sont supprimées par décision de l'évêque le 4 novembre 1791. Les six derniers moines quittent l'abbaye dont l'église devient la seule du village, devenant la « paroisse Saint-Austremoine ».
À deux reprises dans l'histoire, la municipalité voisine de Riom tenta en vain d'annexer la commune de Mozac dans son territoire : dès la formation des communes en 1790, les élus de Riom portèrent une pétition au Conseil général du Puy-de-Dôme, puis lorsque le 20 février 1864 le maire de Riom, Annet Tallon, présenta devant son Conseil municipal un exposé « sur la situation de Riom vis-à-vis du village de Mozat et la nécessité de la réunion des deux communes ». Les élus mozacois défendirent leur autonomie dans des contre-exposés et obtinrent toujours gain de cause.
Administration et politique municipale
Depuis 1790, vingt-et-un maires se sont succédé à la tête de la municipalité. Le maire actuel est Michel Arsac (divers droite) ; il fut désigné par le Conseil municipal suite à la démission de Michel Lepetit en mai 2006, puis sa liste fut élue lors des élections municipales de mars 2008.
Mandats | Identité | Autres mandats, qualités et remarques diverses | ||
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28 février 1790 - 13 novembre 1791 | M. Gabriel Mercier | Premier maire de la commune. Seigneur des fiefs de Portabéraud, La Mende et La Tour à Mozac. Il est élu par 95 voix sur les 98 citoyens actifs de Mozac. Le procureur de la commune (premier adjoint) est Jean-Baptiste Rougier (élu par 85 voix sur les 98). | ||
14 novembre 1791 - 9 décembre 1793 | M. Jean Bœuf | Le 13 novembre 1791, 33 citoyens actifs votent pour renouveler la municipalité. Jean-Baptiste Rougier obtient 32 voix, mais il refuse de devenir maire. Une nouvelle séance a lieu le lendemain en présence de 20 citoyens actifs. Guillaume Rougier remporte 16 voix mais il refuse aussi. Le même jour, on procède à un nouveau scrutin, en présence de 27 citoyens actifs et c'est Jean Bœuf qui est finalement élu maire avec 18 voix. | ||
9 décembre 1793 - 23 nivôse de l'an III | M. Jean Bœuf | Le 9 décembre 1793, sur 63 votants, Jean-Baptiste Rougier obtient 38 voix mais il refuse à nouveau d'occuper cette fonction. On procède à un nouveau scrutin le même jour : Jean Bœuf obtient 38 voix sur 42 votants. Il accepte cette sollicitation et est donc réélu. | ||
23 nivôse de l'an III - 20 messidor de l'an VIII | M. Jean-Baptiste Rougier | Il était depuis la constitution de la commune en 1790 procureur du Conseil municipal (premier adjoint). Le 23 nivôse de l'an III, conformément à un arrêté du représentant du peuple, Musset, en mission dans le département du Puy-de-Dôme et en date du 30 frimaire de l'an III, la municipalité est destituée. Ainsi Jean Bœuf est arbitrairement remplacé par Jean-Baptiste Rougier, car dans l'arrêté on constate que « les conseils généraux des petites communes sont difficiles à composer à cause de la pénurie de sujets, occupés par les travaux de l'agriculture ». | ||
20 messidor de l'an VIII - 10 avril 1804 | M. Blaise Tailhand | Il est nommé par le préfet du Puy-de-Dôme le 20 messidor de l'an VIII. L'ancien maire Jean Bœuf devient son « adjoint à la mairie ». | ||
an XII 1804 - 1815 | M. Jean-Baptiste Rougier | |||
1815 - † 8 octobre 1845 | M. Jean-Baptiste Rougier | Second mandat de maire. Il est décédé en cours de mandat. | ||
6 décembre 1846 - 16 juin 1847 | M. François Chambreuil | |||
21 juillet 1847 - 14 septembre 1865 | M. Pierre Marsin | |||
14 septembre 1865 - ? | M. Jacques Jabot-Montagnon | Premier mandat de maire. | ||
vers 1866 - 1867 | M. Pierre Marsin | |||
21 juillet 1867 - 13 mai 1871 | M. Antoine Bœuf | Né en 1805, décédé en 1889. | ||
13 mai 1871 - 9 mars 1874 | M. Édouard Bossi | Né en 1829, décédé en 1905. | ||
9 mars 1874 - 17 janvier 1875 | M. Peyrin Carton | |||
17 janvier 1875 - 8 octobre 1876 | M. Michel Jerzaguet | |||
8 octobre 1876 - 18 mai 1884 | M. Jacques Jabot-Montagnon | Second mandat de maire. | ||
18 mai 1884 - 13 mai 1900 | M. Michel Jerzaguet | |||
13 mai 1900 - 15 mai 1904 | M. Antoine Coste | |||
15 mai 1904 - 30 janvier 1927 | Dr Henri Imbert | Réélu maire le 10 mai 1908, le 19 mai 1912, le 10 décembre 1919 et le 10 mai 1925. Il démissionne en janvier 1927 mais reste Conseiller municipal, laissant la place à son adjoint, Louis Dalmas. | ||
30 janvier 1927 - † 1931 | M. Louis Dalmas | Mort en fonction en 1931. | ||
8 août 1931 - † 6 novembre 1931 | M. Bonnet Rellier | Adjoint de Louis Dalmas, il le remplace à sa mort, après désignation du Conseil municipal le 8 août 1931. Il meurt en fonction le 6 novembre 1931. | ||
5 décembre 1931 - † 16 mai 1936 | Dr Henri Imbert | Il revient au pouvoir le 5 décembre 1931 suite au décès de Bonnet Rellier. Il est réélu maire le 19 mai 1935. Il meurt en fonction le 16 mai 1936. | ||
18 mai 1945 - 1er novembre 1947 | M. Victor Domas | SFIO. | ||
1er novembre 1947 - 1953 | M. Eugène Thivrier | SFIO. | ||
1953 - 1965 | M. Raymond Hulet | Divers droite. Deux mandats. | ||
14 mars 1965 - 18 juin 1995 | M. Edmond Vacant | Cinq mandats de maire. Député, Conseiller régional, Conseiller général de Pionsat (PS) | ||
18 juin 1995 - 15 mai 2006 | M. Michel Lepetit | Divers droite, premier Vice-président de Riom-Communauté chargé de l'économie. Sa liste « Réussir Mozac » est réélue pour un second mandat lors des élections municipales du 11 mars 2001 (58,44% face à la liste de gauche menée par Gérard Lachaud qui obtient 41,56%). Michel Lepetit se présente à l'élection cantonale partielle de Riom-Ouest en mars 2006, sans étiquette mais soutenu par l'UMP, mais est battu au second tour par la candidate socialiste, Dominique Bosse. Il annonce sa démission le 10 mai 2006 pour raison de santé, mais il reste au Conseil municipal et vice-président de Riom-Communauté jusqu'à la fin du mandat en mars 2008. | ||
15 mai 2006 - 2008 | M. Michel Arsac | Divers droite. Il a été élu par le Conseil municipal suite à la démission de Michel Lepetit. | ||
mars 2008 - → en cours | M. Michel Arsac | Divers droite. Premier vice-président de Riom-Communauté chargé de l'économie. | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
Aux élections municipales de mars 2008, deux listes de 27 membres s'affrontaient. Il n'y a donc eu qu'un seul tour de scrutin à la proportionnelle[11]. La liste divers droite Réussir Mozac conduite par Michel Arsac n'a devancé la liste de gauche Mozac avenir et solidarité menée par André Chanudet que de 16 voix. Il s'agit du plus faible écart jamais enregistré dans cette commune[12].
Groupe | Président | Effectif[13] | Statut | |
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Divers droite « Réussir Mozac » 50,44% (922 voix) |
Michel Arsac (maire) | 21 conseillers municipaux :
Bureau municipal : Michel Arsac (maire), Daniel Jean (premier adjoint), Nadine Perona (adjointe au maire chargée des affaires scolaires), Jean-Luc Merceron (Adjoint au maire chargé de l'urbanisme), Bernard Turgon (Adjoint au maire chargé des associations), Gabriel Portier (Adjoint au maire chargé de l'action sociale), Natercia Brandao (Adjointe au maire chargée de la communication), Alain Paulet (Adjoint au maire chargé du suivi de travaux). Conseillers municipaux : Sophie Berthelot, Patrice Bournat, Agnès Briot, Sylvie Delaby, Bernard Galvin (conseiller délégué), Nadège Gilles, Marie-Noëlle Lambinet, Michel Limagne (conseiller délégué), Marie-Madeleine Mérère, Richard Merlé, Séverine Poiseau, Christian de Remacle, Marie-Christine Santiago. |
majorité | |
Union de la gauche « Mozac avenir et solidarité » 49,56% (906 voix) |
André Chanudet | 6 conseillers municipaux :
Jean Cachinero, Béatrice Castelluci, André Chanudet, Édith Michaud, Dominique Louste, Matthieu Perona. |
opposition |
Démographie
D'après la définition de l'INSEE, Mozac était une commune rurale jusqu'au recensement de 1975, lors duquel elle dépasse pour la première fois le seuil des 2 000 habitants. En 1982, elle dépasse les 3 000 habitants. Le pic est atteint en 1999 avec 3 671 habitants. Depuis, la croissance démographique marque le pas ; à cause de sa petite superficie (environ 4 km²), l'urbanisation de la commune arrive à son summum avec une forte densité de plus de 800 habitants/km².
La forte croissance de la population de Mozac est un phénomène qui coïncide avec l'étalement urbain de l'agglomération de Clermont-Ferrand pendant les Trente Glorieuses, et aussi avec la présence limitrophe de la sous-préfecture de Riom.
La situation géographique de Mozac a favorisé l'implantation immobilière accrue rencontrée après la Seconde guerre mondiale (dernier mouvement d'exode rural terminé en 1975). Deux facteurs sont à souligner : la proximité de la capitale auvergnate et le site en lui-même (plaine de la Limagne).
Deux maires successifs, qui ont administré Mozac, ont construit de nouveaux quartiers résidentiels, en dehors du bourg (centre historique) : Raymond Hulet (de 1953 à 1965) et surtout Edmond Vacant (de 1965 à 1995). Ainsi, à partir de 1973, une bonne partie du sud du territoire communal accueille un vaste lotissement, géré à l'origine par la société Michelin pour loger ses salariés[14].
1790 | 1881 | 1910 | 1912 | 1915 | 1927 | 1936 | 1940 | 1954 | 1961 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2008 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1026 | 1140 | 1086 | 1034 | 1002 | 938 | 992 | 1050 | 1129 | 1164 | 1421 | 1795 | 2127 | 3057 | 3496 | 3671 | 3484 | 3510 | 3565 |
Nombre retenu à partir de 1968 : Population sans doubles comptes, et à partir de 2006 : population municipale. |
Économie
À l'ouest de la commune, au bord de la route départementale 986, s'étend sur 90 hectares une zone artisanale et industrielle appelée « Espace-Mozac ». Elle se poursuit sur les communes voisines d'Enval, Malauzat et Volvic (où se trouve l'usine d'embouteillage des eaux de Volvic).
Espace-Mozac est né dans les années 1990 de la volonté des communes de Mozac, Enval et Malauzat pour regrouper les commerces qui s'étaient implantés de manière anarchique à partir des années 1960. Aujourd'hui, la gestion économique et administrative d'Espace-Mozac est du ressort de la communauté de communes Riom-Communauté qui en a la compétence exclusive à la place des communes[16].
Sur cette même route, Mozac accueille le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Riom. Elle gère un hôtel d'entreprises.
Enseignement
Les établissements scolaires de Mozac sont rattachés à l'académie de Clermont-Ferrand. La commune dispose sur son territoire de deux écoles publiques : une école maternelle appelée « La Mosaïque » (par jeu de mots avec le nom de la commune) et une école élémentaire (rue Louis-Sanitas, nom d'un ancien directeur). Le plus vieux bâtiment du groupe scolaire a été construit dans les années 1880 sous la municipalité de Jacques Jabot.
Culture
La commune de Mozac est propriétaire d'une salle de spectacles, L'Arlequin (rue Louis-Dalmas). Ce complexe d'animation est utilisé en priorité par les associations mozacoises, la commune pour les événements culturels, et par les particuliers en location. La municipalité organise chaque année une saison culturelle, de septembre à juin[17] : théâtre, concerts, spectacles humoristiques, etc.
La salle de L'Arlequin est modulable en différentes configurations avec une cloison mobile (grande salle de 370 m²) et contient 500 places assises pour les conférences et les spectacles ; 215 places pour les repas et conférences.
L'ancienne salle de réunion du chapitre des moines, située au rez-de-chaussée du presbytère de l'abbaye, est propriété communale et est utilisée par la commune et les associations comme lieu d'expositions d'art.
Sport
Infrastructures sportives
À côté de la salle de l'Arlequin, se trouve un important complexe sportif appelé « Edmond-Vacant » (du nom de l'ancien maire, de 1965 à 1995) qui se situe au lieu-dit « Les Haires ». Il comprend un terrain d'honneur de football avec des tribunes, deux terrains d'entraînement, un gymnase (avec une salle de basket-ball), une salle de gymnastique équipée, et un dojo de judo). Contre les terrains d'entrainements de football, il y a une piste homologuée de BMX rénovée en 2009 et un terrain de pétanque de compétition. Le complexe sportif possède également un centre de tennis couverts Henri-Cochet avec un club house.
Associations sportives
Plusieurs associations sportives (loi de 1901) sont présentes à Mozac dont :
Événements
Jumelages
La commune de Mozac a conclu un premier jumelage avec la ville espagnole d'Albalat de la Ribera (proche de Valence) le 22 septembre 2000. Le serment de jumelage a été officiellement signé à Mozac le 14 juillet 2001 entre Michel Lepetit, maire de Mozac, et Juan-Baptiste Ferrando-Miedes, maire d'Albalat de la Ribera.
Le Conseil municipal de Mozac, en séance du 23 mars 2009, a décidé de se jumeler avec une deuxième ville. Il s'agit de Bagolino en Italie[18]. Le serment de jumelage a été signé à Mozac le 3 octobre 2009 entre Michel Arsac, maire de Mozac, et Gianluca Dagani, maire de Bagolino[19].