Mouvement démocrate (France)

Mouvement démocrate (France)
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Mouvement démocrate (MoDem)
Logo du Mouvement démocrate depuis décembre 2007
Présentation
Président François Bayrou
Fondation 10 mai 2007
Siège 133bis, rue de l'Université
75007 Paris
Vice-présidents[1] Marielle de Sarnez
Jacqueline Gourault
Jean-Marie Vanlerenberghe
Jean-Luc Bennahmias
Jean Lassalle
Robert Rochefort
Secrétaire Général Marc Fesneau
Trésorier national Jean-Jacques Jégou
Idéologie Centrisme
Social-libéralisme
Fédéralisme européen
Européisme
Progressisme
Affiliation internationale Alliance mondiale des démocrates
Affiliation européenne Parti démocrate européen
Couleurs orange
Site web www.mouvementdemocrate.fr/
Présidents du groupe
au Sénat François Zocchetto (AC)
à l'Assemblée Groupe non-inscrits
au Parlement européen Guy Verhofstadt
Représentation du parti
Députés
Sénateurs
Députés européens

Le Mouvement démocrate (MoDem[2]) est un parti politique français[3] du centre créé par François Bayrou (alors président de l'UDF) à la suite de l'élection présidentielle de 2007.
Le MoDem entend rassembler les démocrates soucieux d'un positionnement indépendant et central sur l'échiquier politique[4]. En s'abstenant lors du vote de confiance au gouvernement Fillon, les quatre députés revendiqués à l'époque par le MoDem[5] ont confirmé le positionnement « indépendant » de leur formation, à la fois en dehors de la majorité et de l'opposition parlementaires sous la XIIIe législature. Le MoDem compte aussi des députés européens, des sénateurs et des élus locaux.
Le mouvement de jeunesse du Mouvement démocrate s'appelle les Jeunes Démocrates.

Sommaire

Création du MoDem

De l'Union pour la démocratie française à la création du Mouvement démocrate

Autonomie du centre ou alliance à droite

Depuis 1978 et la fondation de l'UDF comme confédération des partis du centre et de la droite non gaulliste, le centre français a été associé à la droite. L'UDF a été, dès 1978, l'alliée traditionnelle du RPR, malgré des velléités d'indépendance des centristes (groupe parlementaire Union du centre dans la législature 1988-1993, liste du Centre conduite par Simone Veil aux élections européennes de 1989).

Sous l'impulsion de François Bayrou, élu président du parti en 1998, l'UDF a opéré un recentrage progressif, au prix de déchirements internes : départ de Démocratie libérale en 1998, liste UDF aux élections européennes de 1999. La rupture se fait après l'élection présidentielle de 2002 : Jacques Chirac et Alain Juppé créent l'UMP comme parti unique de la droite et du centre ; la majorité des députés UDF sortants rejoignent l'UMP. L'UDF parvient cependant à préserver un groupe parlementaire aux élections législatives françaises de 2002. L'UDF n'est pas associée à la constitution du gouvernement Raffarin. Un de ses adhérents, Gilles de Robien, y siège cependant jusqu'en 2007, contre l'avis de François Bayrou.

En 2004, l'UDF quitte le Parti populaire européen et fonde le Parti démocrate européen avec notamment les Italiens de centre-gauche de la Margherita ; à l'Assemblée nationale, il affirmera de plus en plus franchement ses divergences de vues avec l'UMP. Cap21, parti écologiste classé à droite jusqu'en 2002, se rapproche du centre en présentant des listes communes avec l'UDF aux régionales de 2004.

Gilles de Robien appelle fin 2005 l'UDF à revenir à l'alliance à droite. Pour trancher ce choix d'orientation, François Bayrou convoque le congrès extraordinaire de Lyon, en janvier 2006, où est approuvée par 92 % des votants sa motion qui définit l'UDF comme un « parti libre ».

La campagne présidentielle de 2007

La campagne présidentielle de 2007 voit, pour la première fois depuis Raymond Barre en 1988, une personnalité du centre rassembler un soutien assez important pour être considérée comme éligible. François Bayrou annonce le 3 mars 2007 dans Le Monde qu'en cas d'élection, il créera "un grand Parti démocrate".

Avec 18,57 % des voix au premier tour, le 22 avril 2007, François Bayrou arrive en troisième position. François Bayrou annonce la création du « Parti démocrate » :

« Les Français trouveront pour les représenter une force de contre-pouvoir, libre, capable de dire oui si l’action va dans le bon sens et non si elle va dans le mauvais sens. Capable, autrement dit, de faire sortir la politique des réflexes du toujours pour et du toujours contre, pour défendre l’intérêt général. (…) Le parti démocrate défendra l'idée que la responsabilité de la France et de l'Europe doit s'exercer en particulier dans le domaine de la lutte contre le réchauffement de la planète, de la défense de la biodiversité et du développement du tiers-monde, particulièrement de l'Afrique. Ce nouveau parti défendra la démocratie, comme portant des valeurs et un idéal, considérant que ce sont ces valeurs qui donnent leur sens à la vie des hommes et à la société qu'ils forment. »

— François Bayrou, Conférence de presse à Paris, 25 avril 2007

Ni l'UDF, ni François Bayrou lui-même n'appellent à voter pour l'un des deux candidats restant en lice. Cependant, après le débat Sarkozy-Royal du 2 mai, François Bayrou indique à un journaliste du Monde qu'il ne votera pas pour Nicolas Sarkozy (il annoncera trois ans plus tard qu'il a voté blanc[6]). Selon un sondage TNS Sofres, les électeurs de François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle de 2007 ont été aussi nombreux à choisir au second tour Ségolène Royal que Nicolas Sarkozy (40 % chacun). Il a été soutenu par Azouz Begag Ministre chargé de la Promotion de l’égalité des chances du Gouvernement Dominique de Villepin

La fondation

Le 10 mai 2007, les conseillers nationaux de l'UDF réunis à la Mutualité, appellent à la création du Mouvement démocrate par un vote à main levée, à l'unanimité moins 4 voix « contre » et 4 abstentions[7].

L'intention annoncée de présenter des candidats dans toutes les circonscriptions aux élections législatives de 2007, s'est traduite par la présentation de 535 candidats (sur 577 circonscriptions), chiffre qui n'avait jamais été atteint par l'ancienne ou la nouvelle UDF. Cependant, parmi 23 députés UDF de 2002 qui entre les deux tours avaient soutenu Nicolas Sarkozy, 18 créent, à la demande du Président de la République[8], le Nouveau Centre, qui se définit comme de centre-droit et dans la majorité présidentielle.

Le lancement public du Mouvement démocrate s'est déroulé le 24 mai 2007 au Zénith de Paris.

Francois Bayrou au premier meeting du Mouvement démocrate au Zénith, le 24 mai 2007

Formations politiques fondatrices

Deux partis politiques sont mentionnés dans les statuts du Mouvement démocrate comme membres fondateurs :

  • L'Union pour la démocratie française (UDF), le plus important en termes quantitatifs (près de 35 000 adhérents), et parce que François Bayrou et la plupart des cadres du Mouvement sont issus de l'UDF. Cependant, une forte majorité des députés sortants UDF, certains sénateurs et certaines figures politiques traditionnelles de l'UDF, comme le député européen Jean-Louis Bourlanges ou Simone Veil (qui a soutenu Nicolas Sarkozy avant le premier tour), se sont démarqués de cette initiative en rejoignant soit l'UMP soit le Nouveau Centre. Toutefois, la grande majorité des autres élus de l'UDF (y compris les députés européens et la majorité des sénateurs) participent à la création du Mouvement démocrate. Didier Bariani a expliqué à l'occasion du Conseil national de l'UDF, réuni le 10 mai 2007, que « les statuts de l'UDF ne seront ni modifiés, ni amendés, ni complétés demain » : « L'UDF dans sa dénomination, ses statuts et son règlement reste totalement intacte. Elle sera membre fondateur, ou partie constituante, du Mouvement démocrate ». Ainsi, d'autres formations pourront également s'y joindre si elles le souhaitent.
  • Cap21, qui a quitté le mouvement fin mai 2010[9] peu après la démission de Corinne Lepage de ses fonctions de vice-présidente.

L'acte de naissance du MoDem

Logo du Mouvement démocrate de mai à décembre 2007.

Nom

  • Annoncé le 25 avril, le « Parti démocrate » ne fut pas créé pour deux raisons : la connotation fâcheuse du sigle résultat des initiales correspondantes (« PD » évoquant « pédés », désignation injurieuse des homosexuels en français métropolitain) d'une part ; l'existence d'un autre Parti démocrate français d'autre part. François Bayrou proposa donc le 4 mai 2007 le nom de Mouvement démocrate (MoDem).
  • Les membres fondateurs du MoDem sont : François Bayrou, Marielle de Sarnez, Michel Mercier et Jacqueline Gourault, ainsi que tous les adhérents du MoDem et de l'UDF à jour de cotisation au 1er décembre 2007. Les statuts de l'association, créée le 7 mai, ont fait l'objet d'un dépôt en préfecture le 9 mai (veille du Conseil national de l'UDF, le 10 mai, à la Mutualité de Paris).

L'existence depuis 1978 du Mouvement démocrate français (formation politique gaulliste et souverainiste) ne semble pas être sujette à polémique.

  • Le Mouvement démocrate est surnommé MoDem ; cet acronyme aurait été inventé par les jeunes UDF sur les forums Internet et fut repris immédiatement par François Bayrou lors du Conseil national fondateur du 10 mai 2007.

Congrès fondateur

  • À ce jour, le MoDem est formellement un parti politique (car il a déposé ses statuts et son association de financement a été agréée par la commission des comptes de campagne [10]). Cette association de financement a été créée pour permettre le recueil des adhésions depuis le 24 mai 2007. Le nom exact déposé pour le rattachement financier des candidats aux élections législatives 2007 est UDF-Mouvement démocrate.
  • Le congrès fondateur du MoDem s'est tenu le samedi 1er décembre (journée entière) et le dimanche 2 décembre (le matin) 2007. Le congrès UDF s'est tenu juste avant, le vendredi 30 novembre (après-midi). Les deux congrès ont eu lieu au parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis (près de l'aéroport Charles-de-Gaulle).
  • Lors de son congrès, les statuts du parti ont été adoptés avec une procédure de votes à mains levées, à la suite de dizaines d'amendements. François Bayrou (seul candidat) a ensuite été élu président du MoDem et un bureau exécutif provisoire a été nommé.

Forum des démocrates

  • Le Mouvement démocrate a organisé la tenue du « Forum des démocrates » (du 13 au 16 septembre 2007, à Seignosse-Le Pénon), dont l'objectif a été d'engager un débat interne, ouvert à d'éventuelles futures organisations membres, sur le futur parti.

Bureau exécutif

Un bureau exécutif national, a été nommé par François Bayrou lors du Congrès fondateur. François Bayrou, qui était, depuis sa création, le président de facto du Mouvement démocrate et seul candidat en lice[11], a été élu président du MoDem lors de ce congrès par un vote des militants. Le Bureau exécutif national a été en partie renouvelé le 29 juillet 2009[12]. Les 30 autres membres du bureau exécutif sont :

Les adhérents du MoDem

Les statuts de l'UDF[13], comme ceux de la plupart des autres partis, excluent une double appartenance : ceux du MoDem ont été rendus publics le 1er décembre 2007[14] et le Conseil national de l'UDF ayant approuvé la création du MoDem, cette double appartenance n'a pas créé de difficulté et de nombreux adhérents ont eu à la fois une carte UDF de 2007 et une carte MoDem de 2007.

À partir du 1er décembre 2007, tous les adhérents UDF et Cap21 à jour de cotisation sont considérés comme membres fondateurs du MoDem, ce qui permet au MoDem de revendiquer « entre 50 000 et 60 000 adhérents »[15]. Les adhérents Cap21 ne sont plus comptabilisés comme adhérents du Modem depuis le départ de ce parti, au printemps 2010.

Lors de la consultation des adhérents[16], en juin 2008, le Mouvement démocrate revendique plus de 70 000 adhérents. L'UDF ne prenant plus d'adhésions depuis fin 2007, tous les adhérents UDF de 2006 et de 2007 devront adhérer au Mouvement démocrate lors de l'appel à cotisation de 2008.

Christophe Ginisty, ancien membre du conseil national du MoDem, a estimé sur son blog personnel avant de démissionner, que le nombre d'adhérents à jour de cotisation à 15 000 en août 2009[17].

Fin 2010, le mouvement revendique près de 19 000 adhérents à jour de cotisation[18].

Parmi les personnalités de la société civile qui ont revendiqué leur adhésion au MoDem lors de sa création, on peut citer l'acteur Vincent Lindon[19] et l'historien Jean-Pierre Rioux[20].

Organisation et vie du mouvement

Le Mouvement démocrate, émanation des adhérents réunis en Congrès, est structuré par des instances nationales (Conseil national et Conférence nationale pour la prise de décisions, Président et Bureau exécutif pour la mise en œuvre de ces décisions) et des instances locales, les Mouvements départementaux[21]. La majorité des membres de ces instances est élue par les adhérents tous les trois ans.

L'organe souverain : le Congrès

Assemblée générale du MoDem, le Congrès se compose de l'ensemble des adhérents.
Le Congrès détermine les grandes orientations du MoDem et élit le président du parti tous les trois ans.
Il se réunit au moins tous les trois ans, à la convocation du président (il peut également être convoqué par la majorité du Conseil national ou encore par un quart des adhérents représentants au moins dix départements).
Hors Congrès, les adhérents peuvent également être directement consultés sur la stratégie du MoDem (comme en juillet 2008, quand une contribution de François Bayrou fut soumise à un vote par correspondance) ou sur le choix d'un candidat à l'élection présidentielle française.

Le Congrès fondateur du MoDem ayant eu lieu en décembre 2007 à Villepinte, le prochain Congrès devra être réuni avant janvier 2011.

L'exécutif national : le Président et le Bureau exécutif national

Représentant du Mouvement, élu tous les trois ans par le Congrès, le Président convoque, préside et fixe l'ordre du jour du Congrès, de la Conférence nationale, du Conseil national et du Bureau exécutif national.
Il peut s'entourer d'un directeur de cabinet, de vice-présidents et de secrétaires nationaux.
La nomination des six premiers vice-présidents du MoDem, Marielle de Sarnez (coordination et projet européen), Jacqueline Gourault (élus et formation), Jean-Marie Vanlerenberghe (organisation), Jean Peyrelevade (questions économiques), Jean-Luc Bennahmias (vie associative et syndicale), du trésorier (Jean-Jacques Jégou) et du directeur de cabinet du président (Bernard Lehideux) a été approuvée par le Conseil national du 8 juin 2008.

Composé du Président, de 30 membres - dont le trésorier, les vice-présidents- nommés par lui (nominations approuvées par le Conseil national) et du président élu des Jeunes Démocrates, le Bureau exécutif national se réunit toutes les semaines et met en œuvre la politique définie par la Conférence nationale.
Il dispose également d'un droit d'initiative et de proposition auprès des deux assemblées délibératives nationales.

Des assemblées délibératives complémentaires : le Conseil national et la Conférence nationale

"Parlement" du MoDem, le Conseil national prend les décisions nécessaires au fonctionnement du mouvement dans l'intervalle des réunions de la Conférence nationale.
Doté d'un secrétariat permanent, il est chargé de contrôler le Bureau exécutif et de soumettre des propositions (programmes, projets, déclarations) à la Conférence nationale. Le Conseil national accorde les investitures aux élections européennes, législatives, sénatoriales, régionales, ou municipales (pour les villes de plus de 10 000 habitants) en se prononçant sur les propositions du bureau exécutif, formulées après consultation des adhérents. Il élit également les neuf membres du Comité de conciliation et de contrôle (qui arbitre les litiges internes et peut prendre des décisions de suspension, de radiation ou d'exclusion) ainsi que le médiateur des adhérents, chargé de missions de conciliation, et nomme le Conseil stratégique (chargé d'établir des rapports d'information à destination des différents organes du MoDem).

Le Conseil national se compose des membres du Bureau exécutif et de trois collèges : un collège de 180 représentants élus au scrutin régional, un collège des présidents des Mouvements départementaux, et un collège de 60 représentants des élus locaux ou nationaux.
Il se réunit au moins une fois par trimestre, sur convocation du président ou à la demande des deux tiers de ses membres.

Assemblée des représentants, la Conférence nationale est une version élargie du Conseil national, se réunissant moins souvent que ce dernier. François Bayrou voit cette réunion comme « un Congrès entre les Congrès » et souhaite qu'elle ait lieu deux fois par an[22].
Constituée de l'ensemble des élus au sein des Conseils départementaux et des membres du Conseil national[23], la Conférence nationale se prononce sur les programmes ainsi que sur la stratégie électorale et vote des motions.
Réunie au moins une fois par an sur convocation du président (ou de celle du tiers du Conseil national), elle peut être saisie par 1% des adhérents sur tout sujet de politique nationale et européenne.

L'organisation locale : les Mouvements départementaux

Le MoDem s'organise en Mouvements départementaux, composés d'un organe délibératif, le conseil départemental, et d'instances exécutives, constituées du président et du bureau départemental. Ce dernier est composé du président, du délégué départemental (qui assume les relations entre les instances nationales et le Mouvement départemental), du trésorier, du président des Jeunes Démocrates locaux, et des membres locaux du Conseil national.

Les Mouvements départementaux se regroupent en Unions régionales (chargées notamment d'éclairer le Bureau et le Conseil nationaux sur les candidatures aux élections régionales françaises).

Les Mouvements départementaux, à l'instar des membres du Conseil national, sont élus tous les trois ans par les adhérents.

Chronologie des événements internes

2007

  • 25 avril : François Bayrou annonce la création d’un nouveau parti démocrate.
  • 10 mai : Le conseil national de l’UDF vote le principe de la création du Mouvement démocrate (MoDem).
  • 24 mai : Meeting de lancement du MoDem au Zénith de Paris.
  • 13-16 septembre : Forum des démocrates à Seignosse (première université d’été).
  • 1-2 décembre : Congrès fondateur de Villepinte. François Bayrou est élu président du MoDem. Les statuts, la charte éthique et la charte des valeurs sont adoptés. Le mouvement des Jeunes démocrates est créé lors d'une assemblée générale qui fixe ses statuts.

2008

François Bayrou à l'Université de rentrée du Mouvement démocrate à Cap Estérel, le 5 septembre 2008
  • 19 janvier : Élection, dans les régions, des membres du Conseil national (collège des adhérents).
  • Mai : Suite, après les municipales, de l’élection des membres du Conseil national (collège des élus).
  • 14 mai : Premier conseil national. Le règlement intérieur national est adopté.
  • 8 juin : Convention sur l'Europe et second Conseil national. La nomination de six vice-présidents est approuvée. Gilles Artigues est élu Médiateur des adhérents. Le Comité de contrôle et de conciliation (CCC) est élu provisoirement (il sera définitivement élu après examen de l’ensemble des candidatures).
  • 20 juin - 17 juillet : Consultation des adhérents sur une contribution de François Bayrou. Celle-ci recueille l’approbation de 99 % des 15 458 suffrages exprimés.
  • 9 juillet : Troisième Conseil national. Ce dernier délègue au Bureau exécutif les investitures aux sénatoriales.
  • 10 juillet : Élection du Bureau national des Jeunes démocrates, dont Franck Faveur est élu président.
  • 5-7 septembre : Université de rentrée (deuxième université d’été) et quatrième Conseil national à Cap Esterel.
  • 27 septembre : Première élection des Mouvements départementaux ("MoDep") et des membres de la Conférence nationale.
  • 4 et 5 octobre : Week-end national de travail des commissions.
  • 26 octobre : Première Conférence nationale (précédée du cinquième Conseil national), à la Maison de la Mutualité à Paris. Le règlement intérieur est définitivement adopté. Deux amendements sont apportés aux statuts (l’un y inscrit le principe de présidence collégiale des "MoDep" introduit par le règlement intérieur ; l’autre prévoit que des précisions de fonctionnement, comme sur la répartition des sièges au Conseil national, puissent y être annexées).
  • 6 décembre : Sixième Conseil national. Un calendrier de préparation aux élections européennes est adopté, son exécution étant confiée à Jean-Marie Vanlerenberghe. Initialement à l'ordre du jour, l'élection définitive du CCC est repoussée à un prochain Conseil national, les auditions des candidats n'étant pas encore terminées.

2009

  • 4-7 février : Consultation (par Internet) des adhérents sur un rapport désignant entre autres les têtes de liste aux élections européennes (sauf pour l'outre-mer) : sur 13 255 votants, 86 % sont favorables au rapport proposé, 6 % sont contre, 8 % ont voté blanc[24].
  • 8 février : Seconde Conférence nationale (précédée du septième Conseil national). Investiture et présentation des têtes de liste aux élections européennes. Élection définitive du CCC.
  • 14 mars : Première session de l'Université populaire du MoDem, mise en œuvre par Jean-Pierre Rioux. Une deuxième session a eu lieu le 4 avril, cinq sessions étant prévues pour l'année 2009.
  • 24 mars : Huitième Conseil national. Ratification définitive des listes aux européennes (pour la France métropolitaine).
  • 29 mars : Première des "conventions thématiques européennes" à Paris. Les suivantes ont lieu à Montpeyroux (9 avril), Bouin (15 avril), Hérouville-Saint-Clair (25 avril), Grenoble (29 avril), Metz (9 mai), Paris (13 mai) et Montpellier (17 mai).
  • 23 mai : Convention européenne à Paris.
  • 23 juin : Suite à l'entrée de Michel Mercier au gouvernement et à sa mise en congé du MoDem, Jean-Jacques Jégou est nommé trésorier du mouvement.
  • 4 juillet : Neuvième Conseil national. Suite aux élections européennes, neuf décisions sont adoptées en réponse aux critiques envers la stratégie jugée trop personnelle de François Bayrou : le bureau exécutif est élargi et épaulé par un groupe d'adhérents, une équipe de porte-parole thématiques est prévue, un groupe de médiateurs est créé (nominations effectuées par le bureau exécutif au mois de septembre).
  • 4-6 septembre : Seconde Université de rentrée (troisième université d'été) à la Grande Motte, à l'issue de laquelle François Bayrou expose son projet de « Parlement de l'alternance » ouvert à tous les mouvements politiques, associatifs et syndicaux souhaitant une alternance en 2012. Dixième Conseil national : l'élargissement du bureau exécutif national est approuvé, un Congrès extraordinaire est annoncé et un « Observatoire des attentes des français », dirigé par Robert Rochefort, est créé.
  • 25 septembre : Lancement auprès des adhérents d'un appel à candidatures en vue de la constitution des listes du Mouvement aux élections régionales.
  • 24 octobre : Onzième Conseil national. Préparation des régionales.
  • 4-6 décembre : Congrès national extraordinaire et programmatique à Arras.

2010

  • 24 janvier : Douxième Conseil National et lancement de la campagne des régionales 2010 à la Maison de la Chimie à Paris.
  • janvier-février : le MoDem doit faire face à une série de défections et critiques de ses membres[25],[26] ; dans le même temps, les intentions de vote en faveur du parti s'effondrent[27].
  • 17 mars : Corinne Lepage, vice-présidente du MoDem, quitte le parti[28].
  • 27 mars : Treizième Conseil National, Jean Lassalle et Robert Rochefort sont nommés vice-présidents du MoDem. Création d’un secrétariat général du mouvement confié à Marc Fesneau[29].
  • 10 avril : Rémy Daillet-Wiedemann annonce via un communiqué qu'il briguera la présidence du parti lors des prochaines élections qui devraient avoir lieu fin 2010-début 2011[30].
  • 30 mai : Cap21 quitte le parti[9].
  • 26 juin : Quatorzième Conseil National, adoption d'une résolution sur la réforme des retraites[31].
  • 21 septembre : formation du cabinet fantôme du mouvement, à l'image du « shadow cabinet » britannique[32], équipe de vingt-deux responsables ayant chacun son portefeuille.
  • 24, 25 et 26 septembre : université de rentrée 2010 du MoDem à Giens (Var).
  • 13 novembre : Quinzième Conseil National[33].
  • 12 décembre : congrès du Mouvement Démocrate à Paris.

2011

  • 12 février : Seizième Conseil National
  • 14 mai - 30 juin : Élection, dans les régions, des membres du Conseil national (collège des adhérents) et élection des Mouvements départementaux.
  • 9 juillet : Dix-septième Conseil National
  • 16, 17 et 18 septembre : université de rentrée 2011 du MoDem à Giens (Var).

Valeurs défendues par le MoDem

François Bayrou (2007)

Les valeurs du Mouvement démocrate sont celles de l'humanisme qui place l’Homme au centre de son action. Le Mouvement démocrate est par ailleurs engagé à promouvoir les idéaux républicains et le développement durable par l'édification d'une démocratie de responsabilité dans la vie politique nationale, européenne et mondiale comme dans la vie économique et sociale[34].

Une ambition européenne

Dès avant la création du Mouvement démocrate, François Bayrou a lancé le Parti démocrate européen, initié en avril 2004 aux côtés de Francesco Rutelli, et dont le président d'honneur est Romano Prodi[35]. Le Parti démocrate européen a créé en 2005 avec les Nouveaux démocrates, composante "clintonienne" du Parti démocrate américain, une Alliance mondiale des Démocrates.

Les députés européens élus lors des dernières élections européennes sous l'étiquette UDF siègent dans l'ADLE au Parlement européen — les éventuels élus du MoDem aux élections européennes de 2009 devraient aussi y sièger.

Un renouveau de la pratique politique ?

La volonté de rénovation de la vie politique a été la clef de voûte de la campagne de François Bayrou lors de la campagne électorale de 2007. Elle se caractérise ainsi selon le Mouvement démocrate :

  • volonté d'ouverture ;
  • dépassement du clivage gauche/droite ;
  • mouvement novateur et participatif ;
  • une génération politique nouvelle ;
  • un mouvement précurseur « en matière de réflexion, de détection, de formation, de création d'idées » Lettre aux adhérents, 13 avril 2007

Résultats et stratégies aux élections

Élections législatives de 2007

Les premières candidatures du nouveau parti l'ont été sous la dénomination « UDF - Mouvement démocrate », à l'occasion des élections législatives de juin 2007, soit moins d'un mois après sa création - où il présente des candidats dans presque toutes les circonscriptions. Selon une carte du journal Le Monde basée sur le résultat de François Bayrou à l'élection présidentielle[36], un très grand nombre de circonscriptions législatives auraient pu faire l'objet d'une triangulaire avec le Centre. Pour se maintenir au second tour, un candidat doit en effet avoir rassemblé sur son nom au moins 12,5 % des suffrages des électeurs inscrits sur les listes électorales. Ce pronostic se basait donc sur les circonscriptions dans lesquelles au moins 12,5 % des électeurs inscrits avaient apporté leur voix à M. Bayrou lors du premier tour de l'élection présidentielle.

D'après le ministère de l'Intérieur, les 535 candidats de l'« UDF-Mouvement démocrate » ont obtenu 1 981 107 voix, soit 7,61 % des suffrages exprimés, le 10 juin 2007, au terme du premier tour des élections législatives. Ce score, supérieur à celui de l'ancienne UDF lors du scrutin de 2002, fait du MoDem le 3e parti au niveau national, nettement devant les 2,04 % du Nouveau Centre[37], mais loin derrière l'UMP et le PS.

Trois candidats membres ou affilié au MoDem atteignent le seuil des 12,5 % des inscrits pour se maintenir au second tour :

  1. François Bayrou, réélu dans la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques[38] ;
  2. Abdoulatifou Aly, élu dans la circonscription de Mayotte[39],[40] ;
  3. Jean Lassalle, réélu dans la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, dans le cadre de la seule triangulaire du pays (MoDem-UMP-PS)[41].

Dans l'autre triangulaire envisageable (dans la circonscription de François Bayrou des Pyrénées-Atlantiques), l'UMP décide de retirer son candidat — en ballottage défavorable, comme le candidat PS — face à François Bayrou dans un « geste d'amitié ».

Ces trois élus siègent à l'Assemblée nationale parmi les députés non-inscrits[42]

Deux autres députés avaient pendant un temps été revendiqués par le MoDem :

  • Thierry Benoit, que François Bayrou avait évoqué dans son discours télévisuel au soir des résultats comme un des députés MoDem, car adhérent UDF et bénéficiant de l'investiture du parti (et qui avait notamment Marie-Thérèse Boisseau face à lui) mais qui n'a jamais été adhérent du MoDem. Après avoir annoncé, peu avant le Congrès fondateur de Villepinte les 1er et 2 décembre 2007, qu'il n'adhèrerait pas au Mouvement Démocrate, il s'est apparenté le 1er juillet 2008 au groupe Nouveau Centre de l'Assemblée nationale[43].
  • Jean-Christophe Lagarde avait été investi par le MoDem, mais avait fait campagne sans étiquette et sans candidat UMP face à lui. Il a rejoint le groupe parlementaire du Nouveau Centre à l'Assemblée nationale[44]. Il devient même, le 3 juillet 2007, le 5e vice-président national du Nouveau Centre.

Élections municipales de 2008

Le MoDem a revendiqué son indépendance et son refus de la bipolarisation en choisissant une stratégie du « cas par cas » en fonction des enjeux et des projets locaux. Le parti a ainsi été conduit à présenter des listes indépendantes dans certaines villes ou à s'allier à d'autres formations politiques, soit à droite (comme à Bordeaux avec Alain Juppé) soit à gauche (comme à Dijon avec François Rebsamen). Les adversaires du MoDem et certains médias ont souvent qualifié d'« illisible »[45] ou d'« opportuniste »[46] cette stratégie. Ces élections ont confirmé d'une part la difficulté qu'a le MoDem de construire une nouvelle force politique centrale et indépendante, comme l'ont montré certaines dissensions internes comme à Lyon[47], et d'autre part l'avantage de son positionnement qui lui ont permis d'apparaître au soir du 1er tour la « clé du deuxième tour »[48] selon certains analystes.

À l’issue du premier tour, le MoDem a obtenu 594 960 voix soit 3,70 % des suffrages exprimés dans les communes de plus de 3 500 habitants, selon le décompte réalisé par le Ministère de l'intérieur [49] (les candidats centristes alliés la majorité présidentielle dont le Nouveau Centre et certains MoDem ayant quant à eux rassemblé 3,49 % des suffrages exprimés[50]). Le site officiel du MoDem a préféré mettre en avant le résultat du parti réalisé dans les 350 villes où il présentait des listes indépendantes, soit une « moyenne de près de 16 % des voix » relevant également que « 15 villes ont été gagnées au premier tour dont 2 de plus de 40 000 habitants »[51].

Au second tour, la stratégie fut aussi choisie en fonction des situations locales. Dans 60 villes[52], les candidats ont maintenu leur liste (comme à Saint-Étienne, à Rennes ou à Quimper), parfois après avoir exprimé sans succès leur volonté de fusionner avec d'autres listes (comme à Paris). Dans d'autres villes, les listes MoDem pouvant se maintenir se sont retirées, le plus souvent sans donner de consignes de vote (comme à Lyon ou Blois). Enfin, d'autres listes ont fait le choix de fusionner, comme Jean-Luc Bennahmias avec la liste PS à Marseille, Jean-Luc Forget avec la liste UMP à Toulouse, ou Jean-Marie Orihuel avec la liste d'union de la gauche à Aubagne. Ce dernier choix a cependant été condamné par François Bayrou, car la liste d'union de la gauche était conduite par le maire sortant Daniel Fontaine, membre du PCF [53].

À l'issue du second tour, les résultats du MoDem se traduisent souvent par des défaites. Malgré un faible écart de voix, c'est symboliquement le cas de François Bayrou à Pau dont la candidature était un enjeu majeur du parti.

Autre enjeu majeur, à Paris, où le MoDem ne réussit à conserver qu'un seul siège de conseiller de Paris, en la personne de Marielle de Sarnez. Le parti n'est donc plus en mesure de constituer un groupe au sein du Conseil et n'aura pas contribué à modifier sensiblement l'équilibre des forces entre droite et gauche, le PS, l'UMP et leurs alliés, conservant respectivement 12 contre 8 arrondissements, comme durant la précédente mandature.

Le MoDem gagne ou conserve cependant un certain nombre de villes moyennes comme Biarritz, Mont-de-Marsan, Saint-Brieuc ou encore Saint-Leu à La Réunion, et parvient à réaliser quelques scores notables dans d'autres villes, comme à Saint-Étienne, où son maintien au second tour favorise la victoire du Parti socialiste contre le maire radical valoisien sortant. À la suite de ces municipales, le MoDem compte un millier de maires au total[54].

Élections sénatoriales de 2008

Lors des élections sénatoriales de septembre 2008, où les élus municipaux ont formé 95 % des grands électeurs, le faible score du MoDem aux élections municipales de mars a constitué un handicap. Le MoDem perd les deux sièges de ses sénateurs sortants qui étaient renouvelables. L'équilibre au sein du groupe Union centriste-UDF, divisés entre partisans de la stratégie d'indépendance du MoDem et ceux se positionnant dans la majorité présidentielle, s'en trouve modifié. Les sénateurs MoDem soutenant sans réserves François Bayrou ne sont en effet plus que 7 sur les 15 élus du groupe membres du parti (cf. infra). Le poids stratégique du groupe Union centriste-UDF pourrait néanmoins s'affirmer en raison du renforcement des groupes de gauche et l'affaiblissement numérique de celui de l'UMP. En effet, la majorité relative détenue par ce dernier à la Haute Assemblée lui impose d'obtenir l'appui de sénateurs siégeant aux groupes RDSE et UC-UDF.

Sénateurs sortants UDF-UC MoDem dont le mandat était renouvelable en 2008 :

Élections européennes de 2009

À l'occasion des élections européennes du 7 juin 2009, le MoDem connaît un revers électoral en n'obtenant que 8,46 % des suffrages, soit 1 455 225 voix contre 11,96 % (2 053 446 voix) pour l'UDF en 2004. Il perd également sa position de troisième force politique à ce scrutin, acquise en 2004, au profit des listes Europe Écologie.

Six députés européens MoDem sont élus : Marielle de Sarnez (sortante), Jean-François Kahn (qui démissionne au profit de Nathalie Griesbeck, sortante), Corinne Lepage, Sylvie Goulard, Jean-Luc Bennahmias (sortant) et Robert Rochefort. L'UDF comptait 11 députés lors de la précédente législature, dont 6 avaient rejoint le MoDem, auxquels s'ajoutaient Jean-Luc Bennahmias, élu en 2004 sur une liste des Verts. Le MoDem perd ainsi un siège par rapport aux 7 députés qu'il revendiquait dans la législature précédentes.

À l'issue du scrutin plusieurs personnalités du MoDem (dont en particulier Jean-François Kahn[55] et Corinne Lepage[56]) relèvent ce qu'ils considèrent comme le résultat d'une erreur de stratégie. Selon eux, le MoDem et son président François Bayrou, n'auraient pas suffisamment mis en avant les questions européennes et de développement durable pendant la campagne, au profit d'un discours d'opposition à Nicolas Sarkozy qui aurait eu l'intention de transformer le scrutin européen en test électoral, en vue de l'élection présidentielle de 2012.

S'ajoutent à ces critiques sur les thématiques de campagne, celles tenant :

  • au fonctionnement interne du MoDem : voir notamment la « lettre ouverte aux dirigeants du Mouvement démocrate ») de l'initiative « Les Promoteurs », qui réclament une plus grande collégialité dans les prises de décisions et dans l'expression médiatique du Mouvement, jugées trop concentrées sur la personne de François Bayrou ;
  • à l'absence de « colonne vertébrale »[57] idéologique et à l'absence de grands axes qui structurent la pensée du MoDem (initiative du GRID[58]).

Élections régionales de 2010

  • Stratégie électorale

Le MoDem adopte une stratégie visant à présenter des listes indépendantes au premier tour dans l'ensemble des régions. Au second tour, le parti envisage des alliances avec d'autres formations politiques à la condition qu'elles ne soient pas membres de la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy. Cette stratégie est suivie dans l'ensemble des régions métropolitaines, même si elle connaît quelques exceptions et plusieurs contestations de responsables du parti.

Ainsi, le responsable du MoDem de Charente-Maritime intègre dès le premier tour la liste de Ségolène Royal qui avait proposé au MoDem cinq places éligibles. Plusieurs responsables du MoDem rejoignent quant à eux les listes de la majorité présidentielle dès le premier tour, comme Nicolas About, président du groupe Union centriste au Sénat, dans les Yvelines ou Laurent Gérault, chef de file du MoDem pour les régionales en Pays de la Loire, qui quitte le parti pour rejoindre l'Alliance centriste de Jean Arthuis. De plus, les divisions en Languedoc-Roussillon n'ont pas permis de présenter une liste[59].

Au niveau national, le MoDem conclut par ailleurs une alliance électorale avec l'Alliance écologiste indépendante, qui se traduit par des listes communes, comme en Franche-Comté.

Cap21, composante fondatrice du MoDem, poursuit sa propre stratégie et conclut plusieurs alliances avec Europe Écologie en intégrant ses listes au niveau régional (Alsace, Haute-Normandie, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Bretagne, Pays de la Loire, Lorraine).

  • Un résultat décevant

Avec 4,2 % des voix, le MoDem signe son plus mauvais score ; seule la liste de Jean Lassalle a franchi la barre des 10 % en région Aquitaine et seulement trois autres listes atteignent les 5 % permettant une éventuelle fusion dans une autre liste : Rodolphe Thomas en Basse-Normandie (8,9 %), Bruno Joncour en Bretagne (5,30 %) et Marc Fesneau dans le Centre (5,08 %). Toutefois, aucune de ces listes ne cherche à fusionner ni ne donne de consigne de vote pour le second tour.

La présidente de Cap21 et vice-présidente du MoDem, Corinne Lepage qualifie par ailleurs de « désastreux » les choix stratégiques adoptés par le MoDem[60]. Elle annonce par ailleurs son départ du MoDem à titre personnel et souhaite soumettre la question pour son mouvement à ses militants[61].

Au second tour, la liste de Jean Lassalle a atteint 15,65 % des voix, dernier de la triangulaire.

Au total, le MoDem a obtenu 12 élus suite à ces élections :

  • Aquitaine (10) : Marc Mattera (Dordogne), Joan Taris (Gironde), Martine Moga (Gironde), Philippe Meynard (Gironde), Evelyne Vicente (Gironde), Geneviève Darrieussecq (Landes), Patrick Beauvillard (Lot-et-Garonne), Jean-Jacques Lasserre (Pyrénées-Atlantiques), Denise Saint-Pé (Pyrénées-Atlantiques), Michel Veunac (Pyrénées-Atlantiques) ;
  • Guadeloupe (1) : Marie-Claire Pozzoli (élue sur la liste Victorin Lurel) ;
  • La Réunion (1) : Michel Lagourgue (élu sur la liste Paul Vergès).

Élections cantonales de 2011

Le MoDem a présenté ou soutenu un peu moins de 400 candidats dans l'ensemble des 2026 cantons renouvelés par cette élection[62]. Selon le MoDem, ceux-ci ont recueilli en moyenne 13,87% des voix au premier tour, 8 d'entre eux ont été élus au premier tour et 70 se sont maintenus au second tour[62]. Entre les deux tours, François Bayrou a appelé à « un vote républicain contre le FN » après le bon score du parti de Marine Le Pen au premier tour[63]. À l'issue du second tour, le MoDem revendiquait 32 élus contre 12 sortants[64] et protestait contre le « mode de calcul trompeur utilisé par le ministère de l'Intérieur »[64] qui communique des statistiques basées sur l'ensemble des cantons sans tenir compte du nombre de candidats présentés.

Élections sénatoriales de 2011

Les élections sénatoriales de 2011, concernent 6 sièges sur les 7 que compte le MoDem dans cette assemblée. Didier Borotra (Pyrénées-Atlantiques) ne se représentant pas, le MoDem compte 5 candidats à leur réélection : Jacqueline Gourault (Loir-et-Cher), Roselle Cros (Yvelines), Jean-Marie Vanlerenberghe (Pas-de-Calais), Denis Badré (Hauts-de-Seine) et Jean-Jacques Jégou (Val-de-Marne). Jean-Marie Vanlerenberghe (Pas-de-Calais) et Jacqueline Gourault (Loir-et-Cher) sont réélus des le premier tour, et Jean-Jacques Lasserre est élu au second tour dans les Pyrénées-Atlantiques. Les sénateurs Denis Badré (Hauts-de-Seine) et Jean-Jacques Jégou (Val-de-Marne) ne sont pas réélus.

Élus et personnalités membres du MoDem

Députés

Sénateurs

Les sénateurs membres du MoDem siègent au sein du groupe Union centriste, aux côtés d'autres sénateurs centristes membres de l'Alliance centriste, du Nouveau Centre et d'indépendants. Sept sénateurs de ce groupe sont membres du MoDem. Le président du groupe, Nicolas About, membre du MoDem, inscrivait en 2009 son action dans le cadre de la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy[65].

Sénateurs membres du MoDem Sénateurs Nombre
Sénateurs membres du bureau exécutif du MoDem Jacqueline Gourault (Loir-et-Cher) ; Jean-Marie Vanlerenberghe (Pas-de-Calais)
2
Sénateurs « clairement » membres du MoDem Jean-Jacques Lasserre (Pyrénées-Atlantiques) ; Marcel Deneux (Somme)
2
4
Autres sénateurs liés au MoDem Sénateurs Nombre
Sénateurs initialement membres du bureau exécutif mais ayant quitté le MoDem depuis le congrès de décembre 2007 Jean Arthuis[66], (Mayenne - Alliance centriste) ; Catherine Morin-Desailly (Seine-Maritime - Nouveau Centre) [67]: Françoise Férat (Marne - Alliance centriste[68]) ; Yves Détraigne (Marne - Alliance centriste[69]).
4
Sénateurs ayant rejoint le MoDem à sa création et l'ayant quitté depuis Christian Gaudin (Maine-et-Loire - Nouveau Centre)[70] ; François Zocchetto (Mayenne - Alliance centriste)[71] ; Muguette Dini (Rhône - Alliance centriste)[72] ; Daniel Soulage (Lot-et-Garonne - Alliance centriste)[73] ; Jean-Claude Merceron (Vendée - Alliance centriste) ; Anne-Marie Payet (La Réunion - sans étiquette)
6

Sénateurs signataires de l'appel « Rassembler les centristes »

Article détaillé : Alliance centriste.

Le 21 mai 2008, 17 sénateurs membres du groupe UC-UDF ont signé un appel « Rassembler les centristes » publié sur le blog de Jean Arthuis. Cet appel fait état de l'attachement des signataires à « l’UDF [leur] maison commune et [leur] référence identitaire dans le paysage politique français ». Cet appel est également co-signé par des parlementaires ayant quitté le MoDem (dont Jean-Marie Cavada) ou n'ayant pas soutenu sa création tout en se déclarant toujours membres de l'UDF (dont Thierry Benoit). Cette association se transforme en parti en juin 2009 (Alliance centriste), les noms qui suivent sont ceux qui ont signé l'appel, ce qui ne signifie pas qu'ils soient membres de l'association qui revendique 16 sénateurs :

Anciens sénateurs

Rattachement au MoDem au titre du financement des partis politiques

Au titre du financement des partis politiques pour l'année 2008, 26 sénateurs ont déclaré leur rattachement en décembre 2007 à l'UDF-MoDem et 5 au Nouveau Centre[77].

Au titre du financement des partis politiques pour l'année 2009, 19 sénateurs ont déclaré leur rattachement en décembre 2008 à l'UDF-MoDem et 10 au Nouveau Centre[78].

Au titre du financement des partis politiques pour l'année 2010, 25 sénateurs ont déclaré leur rattachement en décembre 2009 à l'UDF-MoDem et 11 au Nouveau Centre[79].

Au titre du financement des partis politiques pour l'année 2011, 21 sénateurs ont déclaré leur rattachement en décembre 2010 à l'UDF-MoDem et 11 au Nouveau Centre[80].

Ce rattachement n'est cependant pas synonyme d'adhésion formelle au MoDem, un parlementaire pouvant déclarer son rattachement à un parti sans en être membre.

Députés européens

Jusqu'en 2009 :

Depuis les élections européennes de juin 2009 :

Autres élus et personnalités politiques

Anciens députés
Anciens ministres
Anciens élus UDF restés fidèles à François Bayrou
Élus (et anciens élus) locaux UDF restés fidèles à François Bayrou
Élus (et anciens élus) locaux issus des Verts
  • Danièle Auffray, ancienne adjointe (non inscrite) au maire de Paris, chargée de la recherche et des nouvelles technologies
  • Jean-Luc Bennahmias[84],[85]
  • Christophe Madrolle, conseiller municipal à Marseille, vice-président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, issu des Verts
  • Olivier Pagès, ancien conseiller de Paris
  • Violette Baranda, ancienne conseillère de Paris, conseillère du 19e arrondissement
  • François Flores, ancien conseiller de Paris
  • Syrine Catahier, ancienne adjointe au maire du 18e arrondissement de Paris
  • Dominique Larrey, ancien adjoint au maire du 12e arrondissement de Paris
  • Yann Wehrling, ancien secrétaire national des Verts[86].
Personnalités investies par le MoDem aux élections législatives de juin 2007
  • Djamel Bouras, ancien judoka, candidat dans la 2e circonscription de Seine-Saint-Denis[87].

Formations politiques proches du Mouvement Démocrate

Formation soutenant le Mouvement démocrate

  • Mouvement écologiste indépendant

Le Mouvement écologiste indépendant (MEI) a soutenu la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle de 2007. Il a par la suite proposé une alliance pour des candidatures communes MEI-Modem aux élections législatives de 2007[88] mais aucun accord électoral n'a eu lieu.

  • Union des républicains radicaux

L'Union des républicains radicaux, issu du Pôle républicain, « se réjouit de la création de ce mouvement voulant jouer un rôle dans l'équilibre des pouvoirs[89] ».

  • Parti national basque

Le Parti national basque a soutenu les deux candidats du Modem aux élections législatives de 2007[90].

  • Partis polynésiens

Après avoir milité pour la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle de 2007, deux partis polynésiens ont soutenu la création du Modem : le No oe e te nunaa et le Fetia Api. Deux de leurs candidates ont été investies par le MoDem. Depuis le Fetia Api a passé un accord financier avec le Nouveau Centre, accord qui rattache la formation polynésienne à la formation centriste ayant rejoint la majorité présidentielle et lui permettra de bénéficier d'un financement public qui lui aurait été, sinon, refusé.

  • Parti mahorais

Le MDM a soutenu François Bayrou lors de l'élection présidentielle de 2007. Abdoulatifou Aly est un candidat dissident du MDM, puisqu'il est issu de la « Force de l'alternance » (minoritaire au MDM). Il a obtenu l'investiture du Modem entre les deux tours de l'élection législative de 2007 et siège en tant que non-inscrit avec les députés MoDem. Le Modem soutient la départementalisation de Mayotte qui était alors une collectivité d'outre-mer (département depuis 2011).

  • Parti breton

La liste MoDem pour les municipales 2008 à Rennes présentait également des candidats d'un parti indépendantiste breton, le Parti breton dont Frank Darcel, ex-guitariste du groupe rock rennais Marquis de Sade. Christian Guillemot, secrétaire du Parti breton et co-fondateur de la société Ubisoft, était le président du comité de soutien de Caroline Ollivro. Pour les cantonales 2011 à Nantes, la liste MoDem a Kristell Renaud, du Parti breton, comme colistière dans la 3e cisconscription[91].

Formation ayant soutenu le Mouvement démocrate

  • Cap21 (jusqu'au 29 mai 2010)

Le rapprochement de Cap21 avec le Mouvement démocrate s'explique essentiellement par la volonté de Corinne Lepage de refonder l'écologie politique sur trois idées essentielles : dépasser le clivage gauche-droite; réunir les associatifs, les écologistes et les scientifiques[92]. « Il faut voir comment ce parti nouveau pourra effectivement trouver sa place dans le sillage du Parti démocrate »[92]. Selon des analyses, Cap21 pourrait s'associer au Modem, sur le modèle de l'association du Parti radical valoisien avec l'UDF puis l'UMP.

Le Congrès de Cap21 du 23 juin 2007 a adopté à une quasi-unanimité sa participation à la fondation du Mouvement démocrate, confiant un mandat au bureau politique pour l'élaboration des statuts et de la charte des valeurs. Cap21 est donc membre fondateur du MoDem à partir du congrès de Villepinte, mais conserve son autonomie politique et financière.

Le 15 juin 2008, le congrès statutaire de Cap21 entérine son adhésion au Mouvement démocrate. Cap21 conserve néanmoins son autonomie politique et financière.

Suite aux élections régionales 2010, lors desquelles Cap21 a présenté des listes soit avec le MoDem soit avec Europe Écologie, Cap21 décide de quitter le MoDem[93].

Les UDF opposés à la création du Mouvement démocrate

Plusieurs personnalités de l'UDF ont exprimé leur opposition ou leur scepticisme quant à la création du Mouvement démocrate, considérant que le "centre" ne doit exister qu'au sein de la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy, en la pondérant, et non dans l'opposition.

Certains, comme Jean-Louis Bourlanges ou Jean Arthuis considèrent à titre personnel que la constitution d'une force politique centriste complètement indépendante repose sur une stratégie difficile à tenir dans le cadre des institutions de la Ve République (élection présidentielle au suffrage universel direct, mode de scrutin majoritaire aux élections législatives).

Au 12 juillet, sur les 530 membres du bureau politique de l'UDF, 80 avaient été radiés pour avoir rejoint le Nouveau Centre[94].

Les partisans d'une alliance avec l'UMP

La plupart d'entre eux sont aujourd'hui regroupés au sein du Parti social libéral européen (PSLE), le Nouveau Centre, qui s'est allié à l'UMP à l'occasion des élections législatives de juin 2007. Quelques uns ont également fait le choix de rejoindre l'UMP, comme Gisèle Gautier, sénatrice de Loire-Atlantique ou Pierre-Christophe Baguet, député des Hauts-de-Seine[95].

Plusieurs personnalités de l'UDF ont souhaité la création d'un nouveau parti de centre-droit, indépendant de l'UMP mais qui serait son allié fidèle. « L’idée est de créer un parti de centre-droit, indépendant de l’UMP », a expliqué le sénateur UDF Yves Pozzo di Borgo, qui fait partie des parlementaires centristes soutenant la candidature de Nicolas Sarkozy.

Trois anciens membres de l'équipe de campagne présidentielle de François Bayrou se sont clairement opposés dès le 7 mai 2007 à la création du Mouvement démocrate[96]. Hervé Morin, président du groupe UDF à l'Assemblée nationale annonce son ralliement définitif à la majorité présidentielle de Nicolas Sarkozy, et donc implicitement qu'il n'adhérera pas au Mouvement démocrate. François Sauvadet, porte-parole de l'UDF a pris la même position. Tout comme Maurice Leroy, député du Loir-et-Cher.

Les « sceptiques »

Plusieurs parlementaires de l'UDF prennent également leurs distances avec plus de nuances[96].

  • Jean Arthuis a voté, au Congrès de Villepinte, la motion intégrant l'UDF au nouveau Mouvement démocrate ; considérant, dans son discours, qu'il s'agissait d'une évolution nécessaire pour sa famille politique. Auparavant, il avait évoqué un risque de scission au sein de l'UDF, regretté l'hostilité de François Bayrou à l'égard de Nicolas Sarkozy et souhaité que l'UDF demeure un parti en tant que tel. En avril 2008, après le résultat médiocre du Mouvement Démocrate aux élections municipales, il annonce le quitter définitivement, avec pour objectif de reconstruire l'« UDF » (il souhaitait notamment récupérer le siège parisien et les subventions de l'UDF), une démarche vouée à l'échec. Il a toutefois annoncé dans la presse souhaiter rassembler les centristes et a créé le 16 juillet 2008 une association nationale.

Consultation interne de juillet 2008

En mars et avril 2008, Jean Arthuis et Thierry Cornillet ont fortement remis en cause la stratégie adoptée par le parti durant le scrutin avant de quitter le MoDem. Ils ont également appelé à une refondation du « Centre » autour de l'ancienne UDF et en partenariat avec le Nouveau Centre, à l'époque où se créait à l'Élysée un « Comité de liaison de la majorité » chargé, entre autres, de renforcer ou renouer les liens entre la majorité présidentielle et les élus centristes.

En réponse à ces démarches, François Bayrou proposa de soumettre au vote des adhérents une contribution, c'est-à-dire une déclaration de principes sur l'orientation politique du MoDem d'au maximum 5 000 signes, dans laquelle il défend sa stratégie d'indépendance.

Thierry Cornillet (soutenu par les sénateurs Yves Détraigne, Françoise Férat, Philippe Nogrix et Catherine Morin-Desailly) ayant renoncé à soumettre une contribution, seul le texte du président du MoDem fut proposé aux adhérents au début du mois de juillet 2008[98] : il obtint l'approbation de 98 % des votants[99] (les bulletins de vote comportaient deux cases à cocher : « J'approuve » et « Je n'approuve pas »).

Notes et références

  1. Dans les statuts du MoDem, il existe plusieurs vices-présidents, aux rôles différents et qui sont tous à égalité
  2. C'est la graphie la plus fréquente de cet acronyme, sans doute pour éviter l'homonymie. On trouve parfois les graphies suivantes: Modem, MODEM et MoDEM. L'abréviation MD est aussi utilisée par certains médias.
  3. Il est reconnu comme tel par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques depuis le 16 mai 2007 (cf. http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Visu?cid=809191&indice=2&table=JORF&ligneDeb=1 (Archive, Wikiwix, que faire ?)). Les statuts provisoires du mouvement avaient été déposés en préfecture, pour pouvoir recevoir les cotisations des adhérents dès fin mai 2007. De nouveaux statuts ont été adoptés lors du congrès fondateur des 1er et 2 décembre 2007.
  4. Forum des démocrates à Seignosse, du 13 au 16 septembre 2007, où la notion de mouvement « centriste » semble avoir été écartée de la charte des valeurs proposée.
  5. Bayrou, Lassalle, Aly et Benoit, qui siègent comme non-inscrits. Benoit se considère et se présente comme UDF uniquement. Au moment du vote de la motion de confiance, il ne comptait pas rejoindre ("« provisoirement »" selon ses dires) le MoDem lors du congrès extraordinaire de l'UDF, le 30 novembre 2007.
  6. « PRÉSIDENTIELLE - Bayrou a voté blanc au second tour en 2007 », Le Point, 2 décembre 2010.
  7. http://www.udf.org/discours/bayrou_cn_100507.html discours prononcé par François Bayrou à l'occasion du Conseil national de l'UDF du 10 mai 2007.
  8. http://www.dailymotion.com/video/x21akk_herve-morin-sexplique-a-epaignes « Le Président de la République (…) m'a demandé (…) de reconstituer une formation politique qui était feu l'UDF hier, mais une formation politique qui soit en mesure d'apporter un complément, dans la loyauté et dans la fidélité, à la majorité. » Discours d'Hervé Morin à Épaignes, 19 mai 2007. Vidéo, à partir de 6 min 14 s.
  9. a et b Cap21/MoDem: divorce entériné
  10. J.O n° 121 du 26 mai 2007 page 9884
  11. Un autre candidat n'a pas été autorisé à concourir[réf. nécessaire]
  12. http://www.mouvementdemocrate.fr/vie-du-modem/bayrou-elargissement-bureau-executif-290709.html
  13. « Article 4 - Adhésion : L'adhésion à l'UDF s'exprime individuellement (…) L'appartenance à l'UDF est exclusive de toute adhésion à une autre formation politique au sens de l'article 4 de la Constitution de la République. Tout manquement à la présente disposition entraîne la radiation automatique. »
  14. Même si des statuts, considérés par François Bayrou, comme provisoires et transitoires, avaient été préalablement déposés en préfecture pour débuter la campagne d'adhésion.
  15. « Bayrou veut faire du MoDem un “commando de transformation de la société française” », Yahoo! News, 1er décembre 2007.
  16. « Un projet politique démocrate et indépendant ». Cette consultation soumise aux adhérents du Mouvement démocrate par François Bayrou a été adoptée par 15 322 des quelque 15 326 adhérents qui ont pris le temps de répondre (#).
  17. « Il y en a beaucoup d'ailleurs qui sont partis et si mes estimations sont exactes, nous ne serions plus que 15 000 adhérents à jour de nos cotisations. » - Blog personnel (27 août 2009) de Christophe Ginisty, qui est le principal animateur d'un courant interne critique vis-à-vis de la direction nationale du MoDem.
  18. AFP : François Bayrou réélu président du MoDem
  19. Vincent Lindon : "Le MoDem : un mouvement en mouvement !" sur le site officiel de François Bayrou (page consultée le 14 mars 2008).
  20. Modeste cri d'un sectateur blessé, chronique parue dans Le Monde du 8 décembre 2007, repris aussi sur le site officiel du Mouvement démocrate. Pages consultées le 13 décembre 2007.
  21. Les instances du Mouvement Démocrate, page dédiée du site officiel du MoDem
  22. François Bayrou, Discours d'ouverture de la première Conférence nationale du MoDem, 26 octobre 2008.
  23. Statuts modifiés par le Congrès de Paris de 2010.
  24. Compte-rendu du Conseil national du 7 février 2009.
  25. « Défections en chaîne au MoDem », Le Monde, 15 février 2010.
  26. « Des responsables MoDem dénoncent la stratégie de Bayrou », Le Figaro, 6 février 2010.
  27. « Régionales - Berezina électorale annoncée pour le Modem », France Soir, 5 février 2010.
  28. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hl9NUIlpPEbdR7_FC_2lOc1ExgDw
  29. http://www.mouvementdemocrate.fr/vie-du-modem/conseil-national-resolution-270310.html
  30. http://www.nouveau-mouvementdemocrate.fr/?p=438
  31. conseil national du 26 juin 2010
  32. Le Mouvement Démocrate se dote d'une équipe "shadow"
  33. conseil national du 13 novembre 2010
  34. Statuts du MoDem, adoptés en décembre 2007 - lors du Congrès fondateur de Villepinte - à l'unanimité moins 2 voix contre moins 2 abstentions.
  35. Taurillon.org
  36. Premier tour : 476 triangulaires et 32 quadrangulaires virtuelles, carte de projection des résultats des présidentielles dans les circonscriptions, paru dans Le Monde, en mai 2007
  37. Le Nouveau Centre ne présentait que 80 candidats, dont seulement 38 ont dépassé 1 % des voix.
  38. Site officiel du Ministère de l'intérieur, RESULTATS DES ELECTIONS LEGISLATIVES DIMANCHE 17 JUIN 2007 PYRENEES ATLANTIQUES (64) -- 2ème circonscription (résultats officiels)
  39. Membre de la « Force de l'Alternance » du Mouvement départementaliste mahorais, soutenu par le MoDem au second tour, il siège aux côtés des autres élus du MoDem. Comme les autres députés revendiqués par le MoDem, il s'est également abstenu lors du vote de confiance au gouvernement Fillon
  40. Site officiel du Ministère de l'intérieur, RESULTATS DES ELECTIONS LEGISLATIVES DIMANCHE 17 JUIN 2007 MAYOTTE (976) -- 1ère circonscription (résultats officiels))
  41. Site officiel du Ministère de l'intérieur, RESULTATS DES ELECTIONS LEGISLATIVES DIMANCHE 17 JUIN 2007 PYRENEES ATLANTIQUES (64) -- 4ème circonscription (résultats officiels)
  42. N'appartenant à aucun groupe parlementaire — au moins 20 députés sont nécessaires pour créer un groupe parlementaire à l'Assemblée.
  43. www.thierry-benoit.fr
  44. www.assemblee-nationale.fr
  45. Par exemple dans Le Soir du 10 mars 2008.
  46. Par exemple Olivier Dartigolles, porte-parole du Parti communiste français, sur le site de son parti (page consultée le 17 mars 2008)/
  47. A Lyon le MoDem s'entre-déchire en direct sur Rue89, le 2 février 2008.
  48. Face au MoDem, François Hollande pose ses conditions, dans 'Libération, le 10 mars 2008.
  49. Élections municipales dans les communes de 3500 habitants et plus Résultats complets du 1er tour des élections municipales au niveau national - Site du Ministère de 'intérieur
  50. Il s'agit des Listes majorité-centristes, "Liste d’entente entre divers éléments de la majorité et divers éléments centristes UDF-Mouvement démocrate, quelle que soit la nuance politique du candidat tête de liste"
  51. Site officiel du MoDem (page consultée le 17 mars 2008).
  52. Statistiques : candidatures au second tour, Site du Ministère de l'intérieur
  53. http://www.rtl.fr/actualites/article/bayrou-desavoue-l-accord-modem-pcf-a-aubagne-67645
  54. « Bayrou tente de concilier ambitions nationales et européennes », dépêche Reuters, publiée sur Yahoo News le 12 mai 2009
  55. Marianne n°634, 13 juin 2008 « Comment on archi-perd une élection archi-gagnable par Jean-François Kahn »
  56. Le Figaro/Orange entretien vidéo "Le Talk" - 18 juin 2009
  57. Source : article de Christian Delom, Conseiller national du MoDem et membre fondateur du GRID.
  58. Groupe qui, lors de sa création, a contesté à François Bayrou le droit d'écrire seul le projet, selon un article du Parisien-Aujourd'hui en France
  59. « Les démocrates prêts à en découdre… entre eux », Midi libre, 15 février 2010.
  60. France Info - 3 février 2010 L'info à vif
  61. http://www.corinnelepage.eu/A-mes-amis-au-Mouvement-Democrate_a239.html
  62. a et b Cantonales : nos 400 candidats décrochent en moyenne 13,87% des voix au 1er tour! sur mouvementdemocrate.fr. Mis en ligne le 21 mars 2011, consulté le 23 mars 2011
  63. "Pour un vote républicain contre le FN", déclare François Bayrou sur mouvementdemocrate.fr. Mis en ligne le 22 mars 2011, consulté le 29 mars 2011
  64. a et b Cantonales: nette progression du nombre des élus du MoDem! sur mouvementdemocrate.fr. Mis en ligne le 28 mars 2011, consulté le 29 mars 2011
  65. Libération, 13 juillet 2009 - « Même si je suis au Modem, qui reste pour moi un mouvement centriste, je représente sa frange droite. J'appartiens à la majorité présidentielle et j'ai soutenu la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République »
  66. « Jean Arthuis quitte le MoDem et veut refonder l'UDF », Le Nouvel Observateur, 6 avril 2008.
  67. a quitté le MoDem le 17 novembre 2008 pour rejoindre le Nouveau CentreSite officiel du Nouveau Centre, communiqué du 17 novembre 2008 - site consulté le 17 novembre 2008
  68. http://www.alliancecentriste.fr/index.php?sujet_id=12632
  69. http://www.alliance-centriste-champagne-ardenne.fr/2009/10/21/compte-rendu-de-la-reunion-du-12-octobre-2009/
  70. http://www.ouest-france.fr/2008/05/19/maine-et-loire/Le-senateur-Christian-Gaudin-quitte-le-MoDem--53685219.html Ouest-France.fr - article du 19 mai 2008 - site consulté le 28/08/08
  71. Article de Ouest-France paru sur Laval.maville.com le 07/04/2008 "La démission de Jean Arthuis devrait en entraîner d'autres. À commencer par celle de François Zocchetto. « Je suis sur la même longueur d'onde que Jean Arthuis », avoue l'autre sénateur UDF-MoDem du département. "
  72. Dépêche AFP du 8 juillet 2009 reprise par LeMonde.fr «  Mme Dini est vice-présidente de l'Alliance centriste »
  73. http://www.alliancecentriste.fr/index.php?sujet_id=12711
  74. "Philippe Nogrix décide de quitter le MoDem, Ouest France, 2 août 2008
  75. Le Point - Dépêche AFP du 23 juin 2009. Site consulté le 24/06/2009.
  76. Le sénateur Nicolas About nommé au CSA, l'opposition s'interroge, Public Sénat, 21 janvier 2011
  77. Décret n° 2008-465 du 15 mai 2008 pris pour l'application des articles 9 et 9-1 de la loi n° 88-227 du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique - JORF n° 0116 du 20 mai 2008 page 8153
  78. Légifrance.gouv.fr, Décret n° 2009-92 du 27 janvier 2009 pris pour l'application des articles 9 et 9-1 de la loi n° 88-227 du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique
  79. Légifrance.gouv.fr, Détail d'un texte
  80. Légifrance.gouv.fr, Détail d'un texte
  81. « Azouz Begag donne "un carton rouge" à Nicolas Sarkozy et un "carton blanc" à Ségolène Royal », AP, sur le site du Nouvel Observateur, 25 avril 2007.
  82. « Azouz Begag sera candidat du Mouvement démocrate dans le Rhône », AFP, sur le site du Monde, le 15 mai 2007.
  83. Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 18/07/07
  84. http://www.paperblog.fr/2067394/le-nouveau-combat-de-l-ancien-vert-jean-luc-bennahmias/
  85. Il a également été Eurodéputé au sein des Verts Européens dans la législature de 2004-2009. C'est un ancien secrétaire national des Verts de 1997 à 2001
  86. « Yann Wehrling prend sa carte du MoDem », Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 26 novembre 2008
  87. « Législatives : Djamel Bouras candidat en Seine-Saint-Denis », sur le site du Nouvel Observateur, 18 mai 2007
  88. Yahoo! News
  89. Site officiel de l'Union des républicains radicaux
  90. « Le vendredi 18 mai heure par heure », Le Nouvel Observateur, 19 mai 2007.
  91. « Cantonales 2011 : 2 candidats du MoDem à Nantes pour défendre le pluralisme »
  92. a et b AFP, « Corinne Lepage : le vote "blanc" est "plus civique" que l'abstention », sur le site du Nouvel Observateur, 25 avril 2007.
  93. « Cap21/MoDem : divorce entériné », Le Figaro, 30 mai 2010.
  94. M. Bayrou justifie pour la première fois sa stratégie devant ses fidèles, Le Monde, 13 juillet 2007
  95. Ayant soutenu Nicolas Sarkozy avant le 1er tour des présidentielles en 2006, Pierre-Christophe Baguet est le premier député UDF à quitter le groupe UDF à l'Assemblée, radié du parti de François Bayrou
  96. a et b Le Figaro
  97. Propos recueillis par Carl Meeus, Jean-Louis Bourlanges : « Il faut un vrai candidat centriste en 2012 ! », Le Figaro Magazine, 2 avril 2010.
  98. Dépêche AFP : Positionnement du MoDem: seul Bayrou soumet un texte au vote des adhérents, 20 juin 2008, consulté le 21 juin 2008.
  99. Et de 99 % des 15458 suffrages exprimés (Publication des résultats le 25 juillet 2008 - Site du MoDem, consulté le 26 juillet 2008).

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