La Frette-sur-Seine

Pour les articles homonymes, voir La Frette.

48° 58′ 00″ N 2° 11′ 00″ E / 48.9667, 2.1833

La commune en bord de Seine

La Frette-sur-Seine est une commune du département du Val-d'Oise et de la région Île-de-France. Ses habitants se nomment les Frettois(es)^[1].

Géographie

La commune est située sur la rive droite de la Seine, à 20 km environ au Nord-Ouest de Paris et une bande de terre inconstructible se trouve en rive gauche dépendant du SIAAP, usine d'épuration d'Achères.

• Superficie de la commune : 202 ha, dont 17 ha sur la rive gauche (propriété de la Ville de Paris)
• Longueur totale des voies communales : 17 km
• Point le plus haut (Tartre Mulet) : 85 m
• Distance de la Porte Maillot (par la D. 392) : 15 km
• Niveau de la Seine (N.G.F.) : 23 m
• Paris est à 63 km par le fleuve, avec 2 écluses à franchir,
• La Frette est à 283 km de l'estuaire de la Seine et il faut passer par 4 écluses.
• Communes limitrophes : Cormeilles-en-Parisis, Montigny-lès-Cormeilles, Herblay, Sartrouville, un petit bout d'Achères et Maisons-Laffitte.
• Gare SNCF (Transilien Saint-Lazare) : La Frette - Montigny

Histoire

L'origine du nom de la ville provient peut-être du latin fraustrum, terre inculte, de l'ancien français fraite, fossé, ou selon des historiens locaux du bas latin fretta, fret, liée à l'activité portuaire : le fret, c'est-à-dire le prix de location d'un bateau ou de son contenu. La plus ancienne trace de vie découverte à la Frette est un reste de poterie gallo-romaine.

Beaucoup d'artistes ont peint La Frette : Paul Cézanne, Charles-François Daubigny, Albert Marquet, Paul Signac, Anne-Pierre de Kat ou encore Maurice Vlaminck. Les écrivains Jacques Chardonne et Roger Ikor ont habité La Frette ainsi que le dessinateur de bande dessinée Philippe Druillet. Dans Les Eaux mêlées (1955, prix Goncourt), Roger Ikor décrit les paysages, les coteaux, de La Frette (sous le nom de Virelay).

Alfred Jarry y séjourna quelque temps en 1899.

La spécialité de La Frette a longtemps été la culture du lilas commun (vendu ensuite à Paris) ainsi que la viticulture (voir : Vins d’Argenteuil). Jusqu’à la fin du XXeme ou ils disparurent progressivement, La Frette était connue pour ses lilas qui décoraient et embaumaient les coteaux.

XIX^e siècle

À la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, grâce à l'arrivée du chemin de fer, la ville se développe fortement. De nombreuses familles bourgeoises s'installent dans cette campagne devenue si près de Paris. Ils commandent à des architectes locaux de belles villas imprégnées du goût de l'époque pour l'éclectisme et l'Art nouveau.

Architecte Henri Lecœur (1867-1951).

• 29 rue de la gare.
• 12-16-22-24-37 rue Jean Lefebvre.
• 18 rue Jean Lefebvre. Ce cottage construit sur un terrain de 710 m² a fait l'objet d'un article dans la revue "L'architecture usuelle" de 1903-1905, pages 151-152. Article et plan.
• 1 rue Gambetta. Cette maison a fait l'objet d'un article dans la revue "L'architecture usuelle" de 1903-1905, pages 212-215. Article et plans.

Démographie

• 4 378 habitants en 1999.
• 82 % des Frettois sont propriétaires de leur logement.

Administration

La commune fait partie de la juridiction d’instance de Sannois, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise^[4],[5].

Les maires de la Frette-sur-Seine

Sécurité

Le taux de criminalité de la circonscription de police d'Herblay (incluant Montigny-lès-Cormeilles et La Frette-sur-Seine^[7]) est de 87,75 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui le situe au-delà de la moyenne nationale (83/1000) et proche de la moyenne départementale (88,15/1000). Le taux de résolution des affaires par les services de police n'est en revanche que de 27,20 %, légèrement inférieur à la moyenne du département de 28,83 %^[8].

Monuments et lieux de visite

La Frette-sur-Seine et les tableaux impressionnistes‎

La maison-atelier d'Albert-Marquet (30, quai de Seine) date du XIX^e siècle. Le peintre paysagiste et dessinateur, élève de Gustave Moreau, s'installa dans cette maison en 1939 ; de nombreuses toiles de la Seine furent peintes en ce lieu.

La maison de l'écrivain Jacques Chardonne (26 rue Aristide-Briand), fut édifiée en 1925. La maison fut décrite dans Romanesques en 1938. L'écrivain y est mort en 1968.

L'église Saint Nicolas (patron des bateliers), datant du XVIe siècle, se situe sur les bords de Loire et fait partie d'un site classé. Un Christ en bois, classé, est exposé dans le fond du chœur. Elle peut être le point de départ d'une ballade a vélo jusqu'au port de Conflans St Honorine (7.5 km).

Notes et références

Voir aussi

Vivre en Val-d'Oise n°48 Février-Mars 1998. Les ports au plâtre de la Frette-sur-Seine. Article de Jacques Hitier.

Vivre en Val-d'Oise n°118 Nov-Déc 2009. Henri Lecoeur l'architecte du Parisis des années 1900. Article de Jean Pierre Denis.

Le courrier frettois n°48 de février 2011. Autrefois La Frette. Sur les traces d'Henri Lecoeur, un bâtisseur en Parisis. Article de Jean Hourseau, Vice-président d'Art et Fête.

Liens externes

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