K-Y Jelly

K-Y Jelly

Johnson & Johnson

Logo de Johnson & Johnson

Logo de Johnson & Johnson
Création 1886
Fondateur(s) James Wood Johnson
Edward Mead Johnson
Forme juridique Appel public à l'épargne
Action NYSE : JNJ
Slogan(s) « The Most Trusted Name In Surgical Dressings »[1]

« La compagnie qui prend soin de vous[2]. »

Siège social New Brunswick (New Jersey)
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Robert Wood Johnson I, premier président
William C. Weldon (actuel président & chef de la direction)
Actionnaires États-Unis États-Unis : FMR Corp (4,7%), State Street Corp (4,5%), Vanguard Group Inc.(2%), Nothern Trust Corp (1,4%), Citigroup Inc (1,3%), Mellon Financial Corp (1,3%), State Farm Insurance (1,3%)
Royaume-Uni Royaume-Uni : Barclays Plc (3,6%)
France France : Axa (1,7%). [3]
Activité(s) L'industrie pharmaceutique.
Produit(s) médicaments, matériel médical, produits de service de santé à la personne, produits d'hygiène et cosmétiques.
Filiale(s) États-Unis États-Unis : Neutrogena, Alza Corp, Biopsys Medical Inc., Centocor, Cordis Corp., DePuy Inc., Ethicon Inc., FermRX Inc., LifeScan Inc., McNeil, Mitek Products, Personal Products Co., Vistakon
Belgique Belgique : Janssen-Cilag, Janssen Pharma
France France : Roc, SPPH-Vendôme
Allemagne Allemagne : Woelm Pharma.
Effectif 120 500 (2007)
Site Web www.jnj.com
Capitalisation 184,93 milliards USD [4]
Chiffre d'affaires Augmentation 68 milliards USD (2008)
Résultat net Augmentation 12,1 milliards USD (2007)
Principaux concurrents
Pfizer, Procter & Gamble, Unilever
Carte postale de New Brunswick. A gauche de cette photographie, la construction à trois étages sur laquelle on lisait « Ja—– and Carpender, Manufacturers of Wallpaper » fut le premier bâtiment acquis par la firme.

Johnson & Johnson est une entreprise américaine fondée en 1886. Elle est l’un des plus importants fabricants au monde de produits pharmaceutiques, de matériel médical, de produits d’hygiène, de santé, de cosmétiques et fournit également des services connexes aux consommateurs ainsi qu'aux professionnels de la santé. Le capital boursier de cette entreprise entre dans la composition du Dow Jones et cette société est recensée dans le « Fortune 500[5] ». Johnson & Johnson est réputée pour son éthique d'entreprise et son classement stable en tête du Sondage sur la Réputation des Entreprises Nationales aux États-Unis réalisé par la firme Harris Interactive[6].

Le siège social de la société est établi à New Brunswick, dans l’État du New Jersey. L’entreprise, qui possède plus de 250 filiales, est présente dans plus de 57 pays. Ses produits sont commercialisés dans plus de 175 pays[7].

Johnson & Johnson possède de nombreuses marques célèbres de médicaments et de fournitures de premier secours. Parmi ses produits de consommation biens connus, il y a les sparadraps et les bandages Band-Aid, les médicaments Tylenol, les produits pour bébé Johnson's Baby, les soins pour la peau et les produits de beauté Neutrogena et Roc, les gels nettoyants pour le visage Clean & Clear et les lentilles de contact Acuvue.

Sommaire

Historique

Sir Joseph Lister, la découverte de l'antiseptique

L'histoire de la firme commence en 1876 par une conférence de sir Joseph Lister, alors en visite aux États-unis où il reçut un accueil favorable à Boston et à New York, sur les bienfaits des antiseptiques auquel Robert Wood Johnson a assisté.

Sir Joseph Lister (1827-1912)

Sir Joseph Lister[8], premier baron Lister, (né le 5 avril 1827 à Upton dans l'Essex ; mort le 10 février 1912 à Walmer) est un célèbre chirurgien Anglais, quaker, qui a promu l'idée d'une chirurgie stérile lorsqu'il travaillait à la Glasgow Royal Infirmary. Fils de Joseph Jackson Lister, le pionnier dans l'usage du microscope, il a découvert l'origine des infections en bloc opératoire : les germes se propageant dans l'air, qu'il appela alors les « assassins invisibles ». La médecine allait faire un premier pas vers la connaissance des risques liés à l'infection des plaies et de la nécessité d'en protéger les patients. Pourtant, cette découverte - l'idée qu'une multitude d'organismes vivants, invisibles à l’œil nu et mortels, est présente partout - ne fit pas l'unanimité parmi les chirurgiens du XIXe siècle.

En effet ces derniers auraient dû alors reconnaître qu'ils soignaient leurs patients dans des conditions hygiéniques déplorables et qu'ils étaient responsables de leur mort : 90 % des patients mouraient après l'opération dans certains hôpitaux. À cette époque, en effet, dans la plupart des hôpitaux de simples installations pour se laver les mains, nettoyer les plaies des patients et les instruments chirurgicaux n'existaient pas ; les chirurgiens considéraient que c'était inutile.

Des chirurgiens allemands pratiquant une opération selon les méthodes de Joseph Lister. On peut voir, à droite, l'appareil qui servait à asperger la solution de phénol.


Lister, quant à lui, avait lu un article publié par Louis Pasteur qui affirmaient que la pourriture et la fermentation sont possibles sans apport d'oxygène en la présence de micro-organismes, ce qu'il confirma par ses propres expériences. Or, si les micro-organismes sont la cause de la gangrène, le problème était donc de trouver une solution afin de les éliminer. Pasteur avait déjà proposé trois méthodes dans ce but : les emprisonner à l'aide d'un filtre, les détruire par la chaleur ou bien en les exposant à des solutions chimiques. Les deux premières solutions étant inappropriées dans le cas d'une plaie humaine, Lister expérimenta alors la troisième.

Il élabora une solution d'acide carbolique (ou phénol dont on se servait à l'époque pour assainir les égouts) qu'il aspergeait sur les scalpels et dont il imbibait les pansements. Il découvrit alors que cette solution réduit les risques de gangrène lorsqu'elle est appliquée sur une plaie. Il fit alors porter aux chirurgiens des gants propres et laver leurs mains avec une solution contenant 5 % d'acide carbolique ; de la même manière, il fit nettoyer les instruments chirurgicaux et les salles d'opération. Il réduisit ainsi le taux de mortalité de ses patients de 50 à 15%.

Lister fut promu en 1869 professeur de chirurgie à l'Université d'Edimbourd, où ces cours le rendirent célèbre. Il continua ainsi à développer et à promouvoir l'usage de l'antiseptique.

Johnson & Johnson, une entreprise familiale pendant 77 ans

Robert Wood Johnson I (1886-1910)

Robert Wood Johnson I (1845-1910)

Contrairement à beaucoup de ses contemporains, Robert Wood Johnson n'a jamais remis en question les travaux de Sir Lister. Convaincu dès 1876, il mûrit pendant plusieurs années l'idée d'une application pratique à la découverte du chirurgien ce qu'il parvint à réaliser en dirigeant Johnson & Johnson.

Devanture de la pharmacie Wood & Tittamer

Né le 15 février 1845 à Carbonale, en Pennsylvanie, Robert Wood Johnson débute sa carrière en 1861 par son apprentissage chez Wood & Tittamer, une pharmacie de Poughkeepsie dans l'État de New York qui appartenait au cousin de sa mère. C'est grâce à cet emploi qu'il échappe à la Guerre de Sécession, contrairement à ses deux frères cadets James Wood et Edward Mead Johnson enrôlés dès la première année du conflit. Plus tard, en 1864, il quitte Wood & Tittamer et part travailler à New York pour Roushton & Aspinwall. Il y rencontre alors George J. Seabury et ensemble ils décident de quitter l'entreprise pour se lancer eux-mêmes dans les affaires sous le nom de Seabury & Johnson.

Mais les relations entre les deux partenaires n'étaient pas toujours au beau fixe, ils se querellaient en particulier au sujet de l'utilisation des bénéfices de la firme. La querelle ne s'arrangea pas lorsque Seabury fit embaucher son frère cadet ce qui servit d'argument pour Johnson afin de faire de même avec Edward en 1876 puis James en 1878. Seabury s'inquiétait alors de perdre sa place si l'ensemble de la fratrie Johnson (cinq frères au total) venait à entrer dans l'entreprise.

Après avoir écouté sir Joseph Lister en 1876, Robert Wood Johnson pensait de plus en plus à quitter Seabury & Johnson, alors que sa relation avec Seabury se dégradait, pour créer la première fabrique de bandages chirurgicaux stériles.

C'est en 1885 qu'il est rejoint par ses frères, James et Edward, dans son projet de créer un nouveau type de bandages prêts à l'emploi et conditionnés de manière à éviter tout risque de contamination. Bien que ce fût Robert qui en eut l'idée, ce sont ses deux jeunes frères qui se lancèrent les premiers dans le projet. Ils quittèrent Seabury & Johnson au début de l'année 1886 et c'est de leur partenariat que naquit Johnson & Johnson. C'est pourquoi bien que l'entreprise fut dirigée par trois frères elle ne s'appelle pas Johnson & Johnson & Johnson. Une fois qu'il se fut dégagé de ses obligations envers Seabury & Johnson, Robert Wood Johnson vint rejoindre ses deux frères à New Brunswick pour prendre la tête de l'entreprise qu’il fit grandir grâce à ses talents d’entrepreneur, sa forte personnalité et ses capitaux.

Les premières années de la firme furent celles de sa croissance rapide qui en fit un leader sur le marché américain de la santé. La manière dont Robert Wood Johnson dirigea J&J peut se résumer par cette phrase de Fred Kilmer :

« Si un produit pouvait servir à sauver des vies, à prévenir la souffrance, et qu'il était en mesure de le fabriquer, une fois qu'il en était convaincu, il lançait sa production et le présentait aux professionnels de la santé sans penser au profit. »[9]

  • 1886, Johnson & Johnson fabrique ses premiers produits. L'entreprise n'emploie que 14 personnes et possède simplement un bâtiment à New Brunswick.
  • 1889, l'agence Gilmour Brothers distribue les produits J&J Inc. au Canada.
  • de 1890 à 1891, un laboratoire de recherche sur les bactéries est ouvert et J&J se lance dans la production de pansements en coton et en gaze qui ne soient plus simplement aseptisés à l'aide d'antiseptique mais stérilisés par la chaleur. C'est à cette époque que le slogan de l'entreprise ('"The Most Trusted Name In Surgical Dressings"', le nom en qui avoir confiance en matière de pansements chirurgicaux) né de ce nouveau processus rendant ses produits plus sûrs.
  • 1893, naissance de la gamme de produit pour bébé Johnson's Baby avec l'invention de la poudre pour bébé Johnson's Baby Powder[10].
  • 1899, avec la collaboration de nombreux chirurgiens américains, Johnson & Johnson développe la production d'un nouveau type de pansements adhésifs contenant de l'oxyde de zinc qui devient très utile en chirurgie grâce à ses qualités adhésives et non irritantes.
  • 1905, Johnson & Johnson réalisait sa première acquisition importante : celle de la J. Ellwood Lee Company of Conshohocken de Pennsylvanie, une des sociétés majeures dans la fabrication de produits de santé au début du XXe siècle et un concurrent direct de la société aux États-Unis. Le co-fondateur de l'entreprise, Edward Mead Johnson avait quitté J&J depuis la fin du XIXe siècle pour créer l'American Ferment Company qui devient en 1905 la Mead Johnson & Company[11].
  • 1907, le nombre des employés s'élevait à 1000 personnes et la société avait acquis 35 bâtiments dont plusieurs usines, des entrepôts, des bureaux et des docks à New Brunswick et à Highland Park (New Jersey). En plus du transport par chemin de fer, ses produits étaient transportés par bateaux à vapeur sur le Raritan de New Brunswick à New York.
  • 1908, 2500 personnes sont employées par la société.
  • 1910, l'entreprise est en deuil lorsque Robert Wood Johnson meurt soudainement du mal de Bright le 7 février. Ses funérailles furent grandioses : plus de mille employés de J&J, des membres du conseil municipal, d'associations caritatives et des hommes d'église de New Brunswick vinrent lui rendre un dernier hommage. Le cortège funéraire remplissait la route longue d'un mile qui séparait l'église du cimetière d'Elmwood.

James Wood Johnson (1910-1932)

Au moment de la disparition de Robert Wood Johnson, des doutes planèrent quant au futur de J&J tant la gestion et le travail de son premier président compta pour sa réussite. Mais l'entreprise possédait déjà une équipe de managers compétents qui furent tout à fait en mesure de prendre la succession de la direction. Au premier rang parmi eux, le frère de l'ancien dirigeant, James Wood Johnson, fut élu président de la direction le 18 février 1910[12] et continua l’œuvre de son frère avec la même politique.

Durant cette période, la direction entreprit la diversification et débuta l'internationalisation de J&J.

  • 1918, J&J participe à l'effort de guerre en produisant des quantités massives de produits de soin envoyés aux soldats combattant en Europe pendant la Première Guerre mondiale. Lorsque l'épidémie de la grippe espagnole atteint les États-Unis à la fin de l'été, J&J fabrique des masques en gaze pour restreindre la prolifération de ce fléau. L'Armistice signée en novembre, J&J reçoit les remerciements élogieux du ministère de la guerre américain et du directeur de l'Administration de l'aide américaine, Herbert Hoover, pour son aide lors du conflit et son soutien dans la lutte contre la famine. James Wood Johnson, qui avait investi dans une entreprise de fer à cheval à New Brunswick, reçut également en cadeau une boîte à cigares faite d'or et d'argent de la part du ministère de la guerre russe pour avoir fourni à sa cavalerie suffisamment de fers à cheval.
  • 1919, installation de la première filiale à l'étranger, au Canada, dans la province de Québec, à Montréal.
  • 1920, l'invention du pansement adhésif et de la marque Band-Aid permet à J&J de diversifier sa gamme de produit.
  • 1923, les deux fils de Robert Wood Johnson, R. Wood Johnson II et J. Seward Johnson, font un voyage autour du monde et reviennent aux États-Unis avec la conviction de devoir internationaliser sérieusement J&J. Dans un premier temps, J. Wood Johnson fut contre. Il avait peur que cela mette en péril les exportations de J&J. Mais l'influence de plus en plus grandissante de son neveu dans l'entreprise finit par le faire changer d'avis.
  • 1924, J&J implante sa première filiale hors du continent américain, Johnson & Johnson Ltd., au Royaume-Uni.

Robert Wood Johnson II (1932-1963)

Le fils de Robert Wood Johnson, Robert Wood Johnson II, faisait partie de l'équipe dirigeante de J&J depuis 1914, il n'avait alors que 21 ans, mais accompagnait déjà son père pendant son travail lorsqu'il était plus jeune. Il gagne le surnom de « Général Johnson » après avoir servi sous le grade de général de brigade pendant la Seconde Guerre mondiale.

Businessman novateur et philanthrope comme son père, c'est grâce à Robert Wood Johnson II que la firme accède à un niveau supérieur en devenant le plus gros conglomérat industriel mondial de produits de santé et des soins médicaux[13].

Il lança une politique importante de diversification et de décentralisation de la direction au profit des nombreuses filiales de J&J. Son credo de responsabilité de l'entreprise vis à vis des travailleurs lui valut en 2005 d'être intégré de manière posthume au « Labor Hall of Fame » par le ministère du travail américain en remerciement de sa contribution pour l'amélioration des conditions de vie des travailleurs américains.

  • 1943, Robert Wood Johnson II écrit un Credo.
  • 1947, installation d'une nouvelle usine à Montréal sur un terrain de 55 acres, rue Notre-Dame Est.
  • 1959, acquisition de la firme américaine McNeil Laboratories et de son médicament antidouleur, le Tylenol, qui est devenu depuis un des produits majeurs de J&J[14].
  • 1963, le général Robert Wood Johnson cède sa place de directeur. Il continue cependant à jouer un rôle dans le groupe jusqu'à sa mort survenue le 30 janvier 1968 alors qu'il était âgé de 74 ans. Il fut enterré dans le cimetière d'Elmwood. Sa fortune fut presque entièrement reversée à la fondation portant son nom. Ce don s'élevait à $400'000'000. La fondation Robert Wood Johnson est aujourd'hui la cinquième association philanthropique des États-Unis.[15]

Croissance et développement de 1963 à aujourd'hui

Philip B. Hofmann (1963-1973)

Richard B. Sellars (1973-1976)

James E. Burke (1976-1989)

  • 1982, sept décès causés par les gélules Extra-Strenhgt Tylenol.

Ralph S. Larsen (1989-2002)

William C. Weldon (2002- )

  • 2003, Jamie Johnson, un des arrières petit-fils du fondateur, réalise un documentaire appelé Born Rich à partir de sa propre expérience sur le fait de grandir dans une famille héritière d'une des plus grosses fortunes mondiales.

Secteurs d'activités

Pharmaceutique

Médical

Grand public

J&J dans le monde

Johnson & Johnson possède 113 800 collaborateurs repartis à travers le monde. En 2004, le chiffre d'affaires au niveau mondial de la société s'élevait à 47 milliards de dollars et, depuis plus de 100 ans, le chiffre de la croissance annuelle du groupe est composé de deux unités.

Norteamerica.png Amérique du Nord

Le siège social de J&J, 1 Johnson & Johnson Plaza, New Brunswick, NJ 08933.

États-Unis États-Unis

L'emplacement historique de la société se situait près du canal Delaware et Raritan à New Brunswick. Dans les années 60, la société envisagea de déménager son siège social mais resta finalement à New Brunswick après la promesse faite par la mairie de gentrifier le centre ville. Bien que la ville ait perdu une partie de son héritage historique, la gentrification la rendit à nouveau attractive et permit un retour au développement. Johnson & Johnson fit alors appel à Henry N. Cobb, un des architectes associés de Pei Cobb Freed & Partners[16] pour dessiner les plans d'une extension de son siège social. Plutôt qu’une tour monumentale, l’architecte conçut un ensemble de huit bâtiments intégré au tissu urbain. Ce qui prit la forme d'une tour profilée de seize étages et de sept immeubles de quatre étages situées au milieu d'un parc accessible par le réseau de transport en commun du New Jersey Transit et pouvant accueillir 800 employés. La construction s'acheva en 1983 et reçut le prix de la Chambre du Commerce et de l'Industrie du New Jersey .[17]

Un hôpital de New Brunswick porte le nom de Robert Wood Johnson.

Flag of Europe.svg Europe

France France

Le siège social de Johnson & Johnson Consumer France est situé à Issy-Les-Moulineaux dans les Hauts-de-Seine (1 Rue Camille Desmoulins 92130). En France, la société compte environ 4000 collaborateurs et atteint un chiffre d’affaire de 1,8 milliards d'euros. RoC, Neutrogena, Evian Affinity, Compeed et Biafine y sont les marques principales commercialisées. Johnson & Johnson dispose également d'un site de production dans la marne à Sézanne.

Janssen-Cilag AG à Issy-Les-Moulineaux Entité pharmaceutique de J&J

Allemagne Allemagne

Belgique Belgique

  • Janssen Pharmaceutica et Johnson & Johnson Pharmaceutical Research and Development à Courcelles
  • Janssen Pharmaceutica et Johnson & Johnson Pharmaceutical Research and Development à Beerse
  • Janssen-Cilag et Johnson & Johnson Consumer à Berchem (Antwerpen)
  • Tibotec à Mechelen

Suisse Suisse

  • Johnson & Johnson Consumer à Zug
  • Janssen-Cilag AG à Baar
  • Cilag AG à Schaffhausen
  • Janssen-Cilag et McNeil Comsumer Health à Zug
  • Johnson & Johnson dans le canton de Neuchâtel (environ 1 200 employés fin 2008, 1 milliard de francs suisses de chiffre d'affaire en 2007 pour 1 000 employés) :
    • Ethicon Sàrl, DePuy Mitek et ASP à Neuchâtel
    • Une petite dizaine de sociétés au Locle répartis sur 3 sites: Medos SA, Medos International Sàrl, Codman, Codman Neuro Sciences, DePuy Ace, DePuy Spine, DePuy Motion, Obtech.

Autriche Autriche

Stratégie de développement

Innovation technologique

Diversification

Filiales

Johnson & Johnson est une compagnie très diversifiée, elle possède au moins 250 filiales que l'on regroupe sous le nom de Johnson & Johnson Family of Compagnies. Parmi celles-ci :

  • ALZA Corporation
  • Animas Corporation
  • BabyCenter, L.L.C.
  • Biosense Webster, Inc.
  • Centocor
  • Cilag
  • Codman & Shurtleff, Inc.
  • Cordis Corporation
  • DePuy
  • Ethicon Endo-Surgery, Inc.
  • Ethicon, Inc.
  • Gynecare
  • Independence Technology, LLC
  • Janssen Pharmaceutica
  • Janssen Pharmaceutica Products, L.P.
  • Johnson & Johnson, Group of Consumer Companies, Inc.
  • Johnson & Johnson Health Care Systems Inc.
  • Johnson & Johnson - Merck Consumer Pharmaceuticals Co.
  • Johnson & Johnson Pharmaceutical Research & Development, L.L.C.
  • LifeScan
  • McNeil Consumer & Specialty Pharmaceuticals
  • McNeil Nutritionals
  • Noramco, Inc.
  • Ortho Biotech Products, L.P.
  • Ortho-Clinical Diagnostics, Inc. OCD
  • Ortho-McNeil Pharmaceutical
  • Neutrogena
  • Personal Products Company
  • Penaten
  • Pfizer Consumer
  • Pharmaceutical Sourcing Group Americas (PSGA)
  • Pharmaceutical Group Strategic Marketing (PGSM)
  • Peninsula Pharmaceuticals, Inc.
  • Scios Inc.
  • Tasmanian Alkaloids
  • Therakos, Inc.
  • Tibotec
  • Transform Pharmaceuticals, Inc.
  • Veridex, LLC
  • Vistakon

Direction de l'entreprise

L'actuel conseil d'administration a pour membres : Mary Sue Coleman, James G. Cullen, Robert J. Darretta, Michael M.E. Johns, Ann Dibble Jordan, Arnold G. Langbo, Susan L. Lindquist, Leo F. Mullin, Christine A. Poon, Steven S. Reinemund, David Satcher, et William C. Weldon.[18]

  • Mary Sue Coleman, présidente de l'Université du Michigan depuis 2002 ; élue membre du C.A. en 2003 ; membre du comité d'audit et du comité consultatif des sciences et technologies.
  • William C. Weldon, président du conseil d'administration & chef de la direction.
  • Dominic J. Caruso, directeur financier.
  • Christine A. Poon, vice présidente & présidente de Médecine et Nutrition à l'échelle mondiale.
  • Nelson Rivera, Sr., directeur de l'équipement à l'échelle mondiale.

Les employés

Données financières et indicateurs économiques

L'image de la firme et stratégie de communication

Signature de James Wood Johnson

Le logo actuel est inspiré de la signature de James Wood Johnson.

Utilisation du symbole de la Croix-Rouge

Flag of the Red Cross.svg

Johnson & Johnson déposa la croix rouge comme une marque commerciale américaine de "pansements chirurgicaux et à usage thérapeutique" en 1905, mais l'entreprise se servait déjà de ce symbole depuis 1887[19]. La convention de Genève, qui réserve les emblèmes de la Croix-Rouge à des usages spécifiques, fut en premier lieu approuvé en 1864 puis ratifié en 1882 par les États-Unis d'Amérique. Cependant la loi américaine n'interdisait alors pas d'utiliser l'emblème de la Croix-Rouge américaine, ce que l'armée fit aussi juste après Johnson & Johnson. En effet, une clause de cette loi (la clause 18 U.S.C. 706) légalise le cas de ceux qui utilisaient ce symbole comme une marque commerciale avant que cela ne soit interdit.

Stratégie de communication

En 1888, Johnson & Johnson publie un livre, Modern methods of antiseptic wound treatment (méthodes modernes du traitement des blessures à l'aide d'un antiseptique), qui reste plusieurs années durant le texte de référence en la matière.

La « peur Tylenol »

Le 29 septembre 1982, sept personnes sont retrouvées mortes à Chicago après avoir ingérées un antalgique antipyrétique non salicylé (paracetamol - acétaminophène) commercialisé par la marque et qui était contaminé au cyanure. J&J fit rappeler tous les produits de ce type aux États-Unis afin d'éviter davantage d'accident. Le crime n'a jamais été résolu et les ventes de Tylenol se sont effondrées. Cette crise prend fin pour la marque quelques années après. L'action rapide de la firme face à cette crise lui valut les éloges des médias américains.

Marques

Bien que connue essentiellement en Amérique du Nord, cette diversité de marques et de produits entre dans la stratégie internationale de la firme qui s'affirme comme étant « dans le monde, le fabricant fournissant aussi bien la gamme de produits la plus complète et la plus large en matière de soins médicaux que les services s'y rapportant, afin de satisfaire les marchés des consommateurs, de la pharmaceutique et des professionnels. »[20]

Acuvue

Acuvue[21] fut la toute première marque de lentilles de contact jetables commercialisée en 1986. Elles sont fabriquées par Vistakon dont le siège social se situe à Jacksonville, en Floride. Toutes les usines Vistakon produisent aux Etats-Unis, sauf une seule usine à Limerick en Irlande.

Aveeno

Sous la marque Aveeno la filiale du même nom, qui a une place importante dans sa branche aux Etats-Unis, commercialise des produits de soin pour la peau.

Band-Aid

Pansements de la marque Band-Aid

Band-Aid[22] est une marque américaine, déposée par Johnson & Johnson, de pansements utilisés pour couvrir les blessures légères. Pour la majorité des consommateurs américains, canadiens, brésiliens et australiens cependant, elle est devenue le nom générique qui désigne par extension tous les bandages adhésifs de ce type (voir nom de marque générique).

L'expression « Band-aid » est aussi devenue courante lorsqu'on parle en Anglais d'une solution qui s'avère insuffisante voire inefficace.[23].

Le pansement a été inventé en 1920 par Earle Dickson, un employé chez Johnson & Johnson, pour sa femme. Le prototype permettait à celle-ci de panser ses plaies sans l'aide de personne. Dickson, qui habitait alors à Highland Park dans le New Jersey, fit part de son invention à son employeur qui se lança alors dans la production et la mise sur le marché du produit sous le nom de Band-Aid. Dickson eut une carrière florissante chez Johnson & Johnson, il en devint le vice président avant de prendre sa retraite.

Les premiers pansements étaient faits à la main et ne touchèrent qu'un public restreint. A partir de 1924, Johnson & Johnson se dota de la première machine produisant de pansements Band-Aid stériles. Pendant la seconde Guerre mondiale, des millions de ces pansements furent transportés par bateau à l'étranger.

C'est en 1951 que les premiers pansements décoratifs Band-Aid sont mis sur le marché. Ils continuent aujourd'hui à avoir beaucoup de succès. Les motifs de ces pansements reprennent, par exemple, les personnages de Batman ou de Snoopy.

Johnson & Johnson fabrique une large gamme de produits sous la marque Band-Aid. Cela va des pansements liquides Band-Aid aux pansements aidant à la cicatrisation. Leurs productions récentes incluent des pansements flexibles de formes variés de même que des pansements qui résistent à l'eau et qui peuvent être porté plus longtemps. En plus des pansements classiques, la société produit également un gel contre les brûlure que l'on applique soit séparément, soit qui est déjà contenu dans certains de ses pansements.

Cette marque a notamment pour concurrente la marque Nexcare de la société 3M.

Carefree

Protège-slips vendus par Stayfree.

Clean & Clear

Clean & Clear[24] est une gamme de produits dermatologiques. Créé en 1957 par la firme Revlon, elle est rachetée par Johnson & Johnson en 1991. La gamme originale des produits comprenait des shampoings, des après-shampoings et des soins pour le visage. Johnson & Johnson a fait se spécialiser la marque dans les produits contre l'acné. Ceux-ci sont similaires, à des prix inférieurs, à ceux de la marque Neutrogena. Clean & Clear est actuellement mis en vente dans 41 pays.

Le Petit Marseillais

Le Petit Marseillais est une marque de savon, gel douche et shampoing appartenant aux Laboratoires Vendôme.

K-Y

K-Y Jelly[25], connu également sous le nom de Panista Jelly, est un lubrifiant anatomique soluble dans l'eau. Les initiales "K-Y", qui font l'identité de la marque, sont connues pour avoir été choisies arbitrairement et ne veulent rien dire.

Créé en janvier 1904 par Van Horn & Sawtell, un fabricant de produits pharmaceutiques et chirurgical à New York, puis racheté par Johnson & Johnson, le K-Y Jelly devait servir à l'origine de lubrifiant chirurgical et il était souvent choisi par les médecins parce que sa composition de base était d'origine naturelle.

Aujourd'hui, ce produit sert surtout de lubrifiant sexuel. Il ne réagi pas avec les préservatifs en latex ou les jouet sexuel en silicone et en caoutchouc. Tout en ne présentant pas de risque en cas d'ingestion, ce lubrifiant a un goût neutre et ne gène pas la fellation. Il est toutefois épais et a tendance à sécher pendant son usage, mais il peut être "réactivé" en y ajoutant de la salive ou plus d'eau. Le K-Y Jelly ne contient aucun spermicide. Un dérivé qui contenait du nonoxynol-9 était disponible à la vente mais il en a été retiré par Johnson & Johnson après qu'il fut prouvé que cela pouvait contribuer à la prolifération du virus du Sida. Ce produit peut aussi servir à lubrifier un thermomètre pour une prise de température anale.

Neutrogena

Neutrogena[26] est une marque américaine créée en 1930. Son siège social se situe à Los Angeles, en Californie. Elle vend essentiellement des produits contre l'acné, les effets du vieillissement et du soleil sur la peau, des produits pour les soins du visage, du corps et des cheveux, une gamme de produits pour les hommes, et des cosmétiques.

Son slogan est « recommandé par les dermatologistes ».

Rembrandt

Rembrandt[27] est une marque de produits pour « la santé et la beauté du sourire » - elle vend des dentifrices et de produits comme les « bandes blanchissantes » (bandes qu'on applique sur les dents afin de les rendre plus blanches).

Stayfree

Stayfree[28] est une marque de produits d'hygiène féminine comprenant les serviettes hygiéniques, les protège-slips et les lingettes hygiéniques pour la toilette intime.

Tylenol

Tylenol[29] est une marque populaire de médicaments crée en 1955 qui contiennent du paracétamol et servent à atténuer la douleur, faire tomber la fièvre, et à soulager les symptômes des réactions allergiques, du rhume, de la toux et de la grippe.

Tylenol est commercialisé par une filiale de Johnson & Johnson, la firme McNeil Consumer Heathcare.

Aujourd'hui, la marque demeure le premier vendeur d'antidouleur sur le marché nord américain.

Autres marques

Johnson & Johnson et Coca Cola ont deux points communs : leur année de fondation et la commercialisation d'une boisson au cola. Le Vino Kolafra était une boisson énergisante faite d'un mélange de vin de Xérès et d'extraits de noix de kola. Elle n'eut toutefois pas le même succès que le Coca Cola et sa production s'arrêta dès la fin du XIXe siècle.

Principaux concurrents

Pfizer GlaxoSmithKline Sanofi-Aventis

Annexes

Notes et références

  1. (en)http://www.jnj.com/our_company/history/history_section_1.htm jnj site officiel
  2. (fr)http://www.jnjcanada.com/FR/main.asp jnjcanada
  3. Actionnaires
  4. En Janvier 2008 : http://finance.google.com/finance?q=NYSE%3AJNJ
  5. Classement de 2008 : 35e place au classement général, 1re place dans l'industrie pharmaceutique (devant Pfizer).
  6. Harris Interactive est une firme américaine de marketing. Cette firme s'est spécialisée dans les études de marché qui sondent l'opinion publique au moyen de sondages téléphoniques et de questionnaires auprès de réunion de consommateurs.
  7. (fr) Cf. site officiel de Johnson & Johnson Canada.
  8. (en)Cf biographie de Joseph Lister http://en.wikipedia.org/wiki/Joseph_Lister
  9. Traduit depuis l'ouvrage de Lawrence G. Foster Robert Wood Johnson, The Gentleman Rebel, p. 109
  10. Kilmer House » 2007 » April
  11. Enfamil France - Mead Johnson Nutritionals ; 1905-2005, 100 ans en nutrition infantile
  12. Kilmer House » Blog Archive » The Passing of the Torch
  13. RWJF - About Us - Our Founder
  14. http://en.wikipedia.org/wiki/McNeil_Laboratories
  15. http://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Wood_Johnson_II
  16. Cf sur le site officiel de Pei Cobb Freed & Partners la page consacrée à l'immeuble de J&J http://www.pcfandp.com/a/p/7606/s.html. Voir également l'article consacré à Ieoh Ming Pei
  17. Le "New Jersey Business and Industry Association New Good Neighbor Award"
  18. Investor Relations - Board of Directors
  19. (en)USPTO record for Red Cross trademark
  20. Citation traduite provenant du site officiel
  21. (en)Le site officiel d'Acuvue http://www.acuvue.com/
  22. (en)Le site officiel de Band-Aid http://www.bandaid.com/
  23. « Band-aid solutions were used to fix the leak » : une exmpression qu'on pourrait traduire par « mettre un pansement sur une jambe de bois. »
  24. (en)Le site officiel de Clean & Clear http://www.cleanandclear.com/
  25. en l'Anglais confiture
  26. (en)Le site officiel de Neutrogena http://www.neutrogena.com/
  27. (fr)Le site officiel Rembrandt Canada http://www.rembrandtcanada.com/fr
  28. (en)Le site officiel de Stayfree http://www.stayfree.com/
  29. (fr)Le site officiel Tylenol Canada http://www.tylenol.ca/french/
  30. Un article est dédié à ce sujet sur le site Kilmer House http://www.kilmerhouse.com/?p=206

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • (en)A Company That Cares One Hundred Year - Illustrated History of Johnson & Johnson, publié en 1986 par Lawrence G. Foster, Johnson and Johnson, inc - ISBN 0-9617676-1-8
  • (en)The Practice of Public Relations, 1995, publié chez Prentice Hall par Fraser P. Seitel - ISBN 0-02-408840-4


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