- Ivo Livi
-
Yves Montand
Yves Montand Nom de naissance Ivo Livi Naissance 13 octobre 1921
Monsummano Alto, ItalieNationalité(s) Française Décès 9 novembre 1991 (à 70 ans)
Senlis, FranceProfession(s) Acteur, chanteur Film(s) notable(s) Le Salaire de la peur Les Sorcières de Salem Le Milliardaire Aimez-vous Brahms ? Compartiment tueurs La Guerre est finie Paris brûle-t-il ? Z Le Diable par la queue L'Aveu Le Cercle rouge La Folie des grandeurs César et Rosalie Vincent, François, Paul... et les autres Le Sauvage Police Python 357 I comme Icare Le Choix des armes Garçon ! Jean de Florette Manon des sources IP5 Yves Montand, de son vrai nom Ivo Livi, est un acteur de cinéma, chanteur et danseur interprète de music-hall français d'origine italienne, né le 13 octobre 1921 à Monsummano Alto, en Toscane (Italie) et décédé le 9 novembre 1991 à Senlis (Oise) en France.
Sommaire
Biographie
Ivo Livi, fils de Giovanni et Giuseppina Livi, naît le 13 octobre 1921 à Monsummano Alto, en Toscane, dans une Italie que Benito Mussolini rendra fasciste l'année suivante. Il est issu d'une famille ouvrière et militante, qu'il vénère et lui transmettra son intérêt pour le communisme. Il est le dernier d'une fratrie de trois enfants : sa sœur Lydia (née en 1915) et son frère aîné Giuliano (Julien, né en 1917). La famille Livi n'est pas d'origine juive, bien que la ressemblance de Livi avec Levy a pu créer une confusion[1].
En 1923, Ivo n'a que deux ans lorsque sa famille fuit l'Italie fasciste et émigre vers la France. Les Livi s'installent au sein des quartiers pauvres de Marseille. Le père d'Ivo crée une petite fabrique de balais, ses deux aînés quittent rapidement l'école pour gagner leur vie. Lydia devient coiffeuse, et son frère Julien serveur de café et fervent militant communiste. L'enfance d'Ivo est difficile matériellement mais aussi moralement. En effet, il est considéré comme un « immigré rital ». C'est à cette époque qu'il se passionne pour le cinéma, et notamment pour les comédies musicales américaines, en particulier celles de son idole Fred Astaire et ses numéros de claquettes.
En 1929, la famille Livi obtient la nationalité française. Cependant, en 1932, son père Giovanni se voit contraint de déposer le bilan de sa fabrique familiale de balais. Ivo est alors âgé de 11 ans, et doit aller travailler à l'usine. À 14 ans, il est apprenti dans le salon de coiffure (pour dames) où travaille sa sœur Lydia, et passe un CAP de coiffeur avec succès. Il travaillera par la suite sur les docks de Marseille.
En 1938, à l'âge de 17 ans, il décroche une place de chauffeur de salle dans un cabaret de music-hall de Marseille. Par la suite il parvient à s'y établir comme chanteur, et effectue des imitations de Charles Trenet, Maurice Chevalier ou Fernandel. Il y interprètera également sa chanson Dans les plaines du Far West, sous le nom d'artiste Yves Montand. Il choisit ce nom en souvenir de sa mère ; c'est en effet un mélange d’italien et de français : « Ivo » et « monta ».
Son talent d'interprète, son charme et son jeu de scène issu du music-hall assurent à Montand un succès immédiat auprès du public. Il se produit alors dans les cabarets de Marseille et de la région, avant d'apparaître le 21 juin 1939 sur la scène de l'Alcazar, puis à l'Odéon, temples institutionnels du music-hall de Marseille, avec un succès fracassant.
En 1939, la seconde Guerre mondiale éclate et Montand se retrouve manœuvre aux Chantiers de Provence. Il s'en échappe au printemps 1941, et s'enfuit pour Paris, dans le but d'éviter le service du travail obligatoire (STO) en Allemagne.
Montand se produit alors au théâtre de l'ABC en février 41, avec le même succès qu'à Marseille. Par la suite il joue à Bobino, aux Folies-Belleville et au célèbre Moulin Rouge, où il passe en première partie de la chanteuse Édith Piaf. La rencontre de ces deux artistes d'exception se transforme alors en coup de foudre. Édith Piaf, déjà célèbre et adulée entreprend d'initier son amant aux ficelles du métier et à la vie d'artiste. C'est ainsi que Piaf fait admettre Montand au sein des personnages importants du monde du spectacle de cette époque, tels Joseph Kosma, Henri Crolla, Loulou Gasté, Jean Guigo, Henri Contet, Louiguy, Marguerite Monnot, Philippe-Gérard, Bob Castella, ou Francis Lemarque.
En 1945, Yves Montand est une star du music-hall et se produit en vedette au théâtre de l'Étoile à Paris. Il se lance alors dans une carrière d'acteur de cinéma. Il fait ses débuts aux côtés d'Édith Piaf dans Étoile sans lumière et rencontre le succès, ainsi que dans les Portes de la nuit de Marcel Carné. Ces réussites lui donneront l'occasion de mener par la suite une impressionnante carrière cinématographique.
Après le Moulin Rouge, Yves Montand part en tournée avec Édith Piaf jusqu'en 1946, date à laquelle ils se séparent.
En 1948, un ami emmène Montand à Saint-Paul-de-Vence sur la Côte d'Azur, où il devient un habitué estival de l’Auberge de la Colombe d’Or. À cette occasion, il y rencontre en 1949 Jacques Prévert, mais aussi et surtout Simone Signoret. Le coup de foudre est instantané. Signoret abandonne immédiatement son mari, le réalisateur Yves Allégret, avec qui elle a pourtant une petite fille, Catherine Allégret.
Simone Signoret part vivre avec Montand et sa fille, place Dauphine à Paris. Le 22 décembre 1951, ils se marient et deviennent un des couples français les plus médiatiques du monde du spectacle.
En 1952, Henri-Georges Clouzot offre à Montand son premier grand rôle au cinéma, avec le Salaire de la peur. Ce film est récompensé au Grand Prix du Festival de Cannes 1953.
En 1954, le couple achète une propriété à Autheuil-Authouillet, en Normandie. Cette demeure devient par la suite un haut lieu pour la rencontre artistique et intellectuelle. Y séjournent régulièrement Jean Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Serge Reggiani, Pierre Brasseur, Luis Bunuel, Jorge Semprun. Le couple milite en faveur de ses idées communistes et est bientôt catalogué « compagnon de route » du parti communiste français (PCF).
En 1955, Montand et Signoret se produisent dans la pièce de théâtre les Sorcières de Salem de l'écrivain Arthur Miller, traduite et adaptée en français, par Marcel Aymé, présentée pour la première fois au Théâtre Sarah Bernhardt à Paris, dans une mise en scène de Raymond Rouleau. C'est un tel succès que les représentations durent jusqu'à noël 1955.
En 1956, Yves Montand s'apprête à entamer une tournée de music-hall en URSS, lorsque le 23 octobre les chars russes envahissent la ville de Budapest en Hongrie (insurrection de Budapest). Il décide malgré tout de chanter devant les Russes à Moscou, où il rencontre le président russe Nikita Khrouchtchev. A l'occasion d'une rencontre privée entre ces deux hommes qui durera quatre heures, Montand demande personnellement des explications au chef du Kremlin sur les causes de l'invasion Budapestoise.
En 1957, Yves Montand, accompagné de Simone Signoret, entreprend une tournée triomphale dans tous les pays du Bloc de l'Est. Cependant il en revient profondément désabusé, déçu de ce qu'il a vu de l'application concrète du communisme dans ces pays de l'Europe de l'Est. Ses convictions dans ce système politique étant enracinées en lui avant tout par le biais des profondes croyances familiale, et surtout paternelles, il a beaucoup de mal à les réfuter.
En 1959, Montand entame une tournée éclatante aux États-Unis, et gagne un statut de vedette internationale. A New York, où il retournera en 1961 et en 1963, il triomphe à Broadway. Il accomplit également avec succès plusieurs tournées de music-hall à travers le monde, au Canada et au Japon.
C'est lors de son séjour aux États-Unis pour la remise de l'Oscar de la meilleure actrice à Simone Signoret pour son interprétation dans le film Les Chemins de la haute ville de Jack Clayton, que Yves Montand et Simone font la connaissance de Marilyn Monroe, alors mariée à l'écrivain Arthur Miller. Les deux couples sympathisent et Marilyn impose Montand aux studios pour jouer à ses côtés dans Le Milliardaire. En 1960, Montand tourne à Hollywood le film Le Milliardaire, de George Cukor, en compagnie de Marilyn Monroe.
C'est à cette occasion que se noue une aventure entre Montand et l'actrice américaine, ceci sous les feux des projecteurs de la presse internationale. Simone Signoret repart pour la France tandis qu'une liaison passionnée — et connue de tous — se noue entre Montand et Marilyn Monroe, mais Montand rejoint sa femme après la fin de la promotion du film.
Cette infidélité de Montand brisera définitivement une bonne partie de la confiance que Simone Signoret porte en elle-même et dans son couple. Elle se laisse alors progressivement « aller » sur le plan physique, fume et boit plus que de raison, et entreprend de se détruire à petit feu. Les deux acteurs resteront pourtant mariés jusqu'en 1985, date du décès de Simone Signoret. Yves Montand est, de son côté, un séducteur de femme impénitent.
En 1961, Montand retourne aux États-Unis au Golden Théâtre de Broadway à New York, puis au Japon et en Angleterre, en tant qu'un des artistes de music-hall à succès les plus renommé de la planète.
À partir de 1964, Montand se consacre à sa passion du cinéma et ne monte plus sur scène que de façon épisodique. Il tourne avec, entre autres, Costa Gavras, Alain Resnais, ou René Clément.
En 1968, son engagement et ses convictions politiques entament un revirement complet, après l'écrasement du Printemps de Prague, ce qui entraîne sa rupture définitive avec la philosophie communiste.
Dans les années 80, Yves Montand milite pour les droits de l'homme, et s'engage en faveur du syndicat Polonais Solidarnosc de Lech Wałęsa en décembre 1981.
En septembre 1985, pendant le tournage du film Manon des Sources de Claude Berri d'après Marcel Pagnol, Yves Montand est profondément touché par la mort de Simone Signoret, alors âgée de 64 ans. Il met ensuite sa carrière en berne. Il a alors une liaison avec son assistante, Carole Amiel qui a été recrutée pour la tournée de 1982. Elle donnera naissance le 31 décembre 1988 à Valentin Montand, le premier enfant d'Yves, alors âgé de 67 ans.
Le 9 novembre 1991, Yves Montand décède d'un infarctus du myocarde à l'âge de 70 ans, le lendemain du dernier jour de tournage du film IP5 de Jean-Jacques Beineix, film à la fin duquel son personnage lui-aussi, étrange coïncidence, meurt d'une crise cardiaque.
Après le tournage d'un dernier raccord pour le film, Montand ressent un malaise. « Je sais que je suis foutu mais ce n'est pas grave, j'ai eu une très belle vie. » a-t-il déclaré à l'un des ambulanciers. Pour les besoins du scénario, il s'était baigné, fin septembre, dans un lac glacé à Senlis (Oise).[réf. nécessaire] Il décède à l'hôpital de Senlis et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise de Paris avec sa première épouse Simone Signoret.
Montand et la politique
Son origine prolétaire d'un milieu pro communiste fut d'abord un motif d'exploitation pour sa carrière de chanteur (J'aime flâner sur les grands boulevards, Luna Park), mais nourrit ensuite son engagement politique, empreint de coups de gueules, de ferveur, de lucidité (la reconnaissance de son aveuglement devant le stalinisme) et de fidélité aux idéaux de gauche : en 1973, il décida brutalement de remonter sur scène par soutien au peuple chilien, démarche filmée par Chris Marker dans La Solitude du chanteur de fond.
Il marie politique et cinéma en participant à la trilogie de Costa-Gavras dénonçant les extrémismes :
- Z (1969) où il est Grigoris Lambrakis, un député de gauche assassiné par le régime des colonels d'un pays méditerranéen ;
- L'Aveu (1970) où il incarne le vice-ministre tchèque Artur London incarcéré par le régime communiste ;
- État de siège (1973) où il est un agent américain, inspiré de Dan Mitrione, conseiller d'un régime militaire sud-américain, enlevé par l'extrême gauche.
- I... comme Icare (film d'Henri Verneuil, 1979)
Malgré ses engagements et soutiens publics, il n'a jamais appartenu à un parti politique, mais fut militant du Mouvement de la paix.
L'écran
Bête de cinéma, capable de jouer de dos comme pouvaient le faire Raimu ou Jules Berry, il a réussi à placer sa forte personnalité et ses cassures dans toutes les enveloppes : du flic alcoolique en recherche de réhabilitation dans Le Cercle rouge au père primesautier de Tout feu, tout flamme, du procureur sage d'I comme Icare jusqu'au désespoir amoureux de Clair de femme, du nez confronté à une emmerdeuse dans le Sauvage au jeune chauffeur ballotté dans le camion du Le Salaire de la peur ou les F1 de Grand Prix. Passionné d'armes, il a excellé dans les rôles de flic : Compartiment tueurs, Police Python 357, Le Cercle rouge. Également très à l'aise dans la comédie, même lorsqu'elle est musicale (Le Milliardaire, Trois places pour le 26), il sait choisir la confidentialité et le retrait dans Un soir, un train.
Sa rencontre avec Claude Sautet lui permet d'apposer une empreinte supplémentaire sur le cinéma français : celui d'une bourgeoisie des années 1970, arrivée, mais non sans fêlure, continuant à dissimuler son désarroi derrière le bagout : César et Rosalie (1972) et Vincent, François, Paul... et les autres (1974).
En 1986, Claude Berri l'appelle pour camper un Papet plein de truculence et de tragédie dans le diptyque qu'il adapte de Marcel Pagnol : Jean de Florette et Manon des sources.
Enfin, en 1988, dans la comédie musicale Trois places pour le 26, Jacques Demy lui fait interpréter son propre rôle, revenant à Marseille pour y monter un spectacle chanté de sa vie...
Vie personnelle
En août 1949, il rencontre Simone Signoret en vacances à Saint-Paul-de-Vence. C'est le coup de foudre. Elle quitte Yves Allégret pour le suivre, avec sa fille Catherine Allégret. Ils se marient en décembre 1951.
En 1960-61 il tourne Le Milliardaire avec Marilyn Monroe et a une liaison passagère avec elle.
Son petit-fils adoptif Benjamin Castaldi révèle dans son livre Maintenant, il faudra tout se dire une liaison amoureuse filialement perturbante à la fois dite et non dite connue de Signoret entre Yves Montand et la fille de Simone Signoret, Catherine Allégret élevée par Montand, alors tout juste majeure...
En octobre 1985, Montand vit le drame de la disparition de Simone Signoret et fait la connaissance, sur le tournage de Manon des sources, d'une jeune assistante, Carole Amiel, dernière femme de sa vie et mère de son unique enfant Valentin, né le 31 décembre 1988. Montand est alors âgé de 67 ans et décède trois ans plus tard en 1991, alors que le tournage de IP5: L'île aux pachydermes s'achevait.
Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise, auprès de Simone Signoret. Sa dépouille sera exhumée en novembre 1997, Aurore Drossart prétendant depuis quelques années être la fille illégitime de l'acteur, Catherine Allegret et Carole Amiel demandent que la cour d'appel de Paris infirme la décision du Tribunal ayant reconnu cette filiation et fasse exécuter une expertise comparative de l’ADN, qui se révèle négative.
Citation
Je me souviens que c'est grâce à Édith Piaf que les Compagnons de la Chanson, Eddie Constantine et Yves Montand débutèrent., Georges Perec, Je me souviens, 49.
Filmographie
- 1944 : Étoile sans lumière de Marcel Blistène : Pierre
- 1945 : Silence...antenne de René Lucot - court métrage -
- 1946 : Les Portes de la nuit de Marcel Carné : Diego
- 1948 : L'Idole d'Alexandre Esway : Fontana
- 1949 : La Ville et ses chansons de Jacques Planche - court métrage -
- 1950 : Souvenirs perdus de Christian-Jaque : Raoul, dans le sketch : Un violon
- 1950 : Paris est toujours Paris - (Parigi è sempre Parigi) de Luciano Emmer - uniquement chanson -
- 1951 : L'Auberge rouge de Claude Autant-Lara (non crédité au générique, n'apparaît que par son interprétation de la narration chantée)
- 1951 : Mon ami Pierre de Paula Neurisse et Louis Félix - Uniquement le commentaire -
- 1952 : Paris chante toujours ! de Pierre Montazel : lui-même
- 1953 : Le Salaire de la peur d'Henri-Georges Clouzot : Mario
- 1953 : Etoiles au soleil de Jacques Guillon - Lui-même - court métrage -
- 1954 : Quelques Pas dans la vie (Tempi nostri) d'Alessandro Blasetti et Paul Paviot : Vasco
- 1954 : L'Air de Paris de Marcel Carné - Uniquement la voix -
- 1955 : Les héros sont fatigués d'Yves Ciampi : Michel Rivière
- 1955 : Napoléon de Sacha Guitry : le Maréchal Lefebvre
- 1955 : Marguerite de la nuit de Claude Autant-Lara : M.Léon
- 1956 : Hommes et loups (Uomini e lupi) de Giuseppe De Santis : Ricuccio
- 1957 : La Rose des vents (Die Windrose) de Joris Ivens et Yannick Bellon, dans le sketch : Un matin comme les autres - Yves
- 1957 : Les Sorcières de Salem de Raymond Rouleau : John Proctor
- 1957 : Un dénommé Squarcio (La grande strada azzurra) de Gillo Pontecorvo : Giovanni Squarcio
- 1958 : Premier mai (Festa di maggio) de Luis Saslavsky : Jean Meunier
- 1958 : Les Vikings - (The Vikings) de Richard Fleischer - Uniquement la narration -
- 1959 : La Loi (La Legge) de Jules Dassin : Matteo Brigante
- 1959 : Django Reinhardt de Paul Paviot : voix off récitant
- 1960 : Le Milliardaire (Let's Make Love) de George Cukor : Jean-Marc Clément / Alexander Dumas
- 1961 : Sanctuaire (Sanctuary) de Tony Richardson : Candy
- 1961 : Aimez-vous Brahms ? (Goodbye Again) d'Anatole Litvak : Roger Demarest
- 1962 : Ma geisha (My Geisha) de Jack Cardiff : Paul Robeix
- 1963 : Le Joli Mai de Chris Marker - Uniquement la narration -
- 1965 : Compartiment tueurs de Costa-Gavras : l'inspecteur Grazziani, dit "Grazzi"
- 1966 : La Guerre est finie d'Alain Resnais : Diego Mora
- 1966 : Paris brûle-t-il ? (Is Paris Burning?) de René Clément : Marcel Bizien
- 1966 : Grand Prix de John Frankenheimer : Jean- Pierre Sarti
- 1966 : Rotterdam Eurosport de Joris Ivens - court métrage, uniquement le commentaire -
- 1966 : Le Cours d'une vie de Jean Desvilles et Jacques Darribehaude- court métrage, uniquement le commentaire -
- 1966 : Louis Lecoin de (inconnu) - court métrage, uniquement le commentaire -
- 1967 : Vivre pour vivre de Claude Lelouch : Robert Colomb
- 1968 : Un soir, un train d'André Delvaux : Mathias
- 1969 : Mister Freedom de William Klein : le Capitaine Formidable
- 1969 : Z de Costa-Gavras : le député
- 1969 : Le Diable par la queue de Philippe de Broca : le baron César
- 1969 : L'Aveu de Costa-Gavras : Gérard
- 1969 : Le Deuxième Procès d'Arthur London de Chris Marker - moyen métrage -
- 1969 : Jour de tournage de Chris Marker - court métrage -
- 1969 : Dieu a choisi Paris de Gilbert Prouteau - Uniquement la voix -
- 1970 : Melinda (On a Clear Day You Can See Forever) de Vincente Minnelli : Dr Marc Chabot
- 1970 : Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville : Jansen
- 1971 : La Folie des grandeurs de Gérard Oury : Blaze
- 1972 : Tout va bien de Jean-Luc Godard : Jacques
- 1972 : César et Rosalie de Claude Sautet : César
- 1973 : Le Fils de Pierre Granier-Deferre : Ange Orahona
- 1973 : État de siège de Costa-Gavras : Philip Michael Santore
- 1973 : Les Deux Mémoires de Jorge Semprun - Uniquement la narration -
- 1974 : La Solitude du chanteur de fond de Chris Marker (documentaire)
- 1974 : Le Hasard et la violence de Philippe Labro : Laurent Bermann
- 1974 : Vincent, François, Paul... et les autres de Claude Sautet : Vincent
- 1974 : T'es fou Marcel de Jean Rochefort - court métrage -
- 1974 : Una mariposa en la noche de Armando Bo - court métrage, uniquement la voix -
- 1974 : Vive la France de Michel Audiard - documentaire, uniquement la voix -
- 1975 : Section spéciale de Costa-Gavras (simple apparition)
- 1975 : Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau : Martin
- 1976 : Police Python 357 d'Alain Corneau : l'inspecteur Marc Ferrot
- 1977 : Le Grand Escogriffe de Claude Pinoteau : Morland
- 1977 : Jacques Prévert de Jean Desvilles - court métrage, documentaire : uniquement le commentaire -
- 1977 : La Menace d'Alain Corneau : Henri Savin
- 1977 : Le Fond de l'air est rouge de Chris Marker - Participation -
- 1978 : Les Routes du sud de Joseph Losey : Jean Larréa
- 1979 : Clair de femme de Costa-Gavras : Michel
- 1979 : I comme Icare d'Henri Verneuil : le procureur Henri Volney
- 1981 : Le Choix des armes d'Alain Corneau : Noël Durieux
- 1982 : Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau : Victor Valance
- 1983 : L'Été meurtrier de Jean Becker - Chanson uniquement -
- 1983 : Garçon ! de Claude Sautet : Alex
- 1985 : Tempête de neige sur la jungle de Jacques-Yves Cousteau - documentaire, uniquement le commentaire -
- 1986 : Jean de Florette de Claude Berri : César Soubeyran dit "Papet"
- 1986 : Manon des sources (suite de Jean de Florette) Claude Berri : César Soubeyran dit "Papet"
- 1987 : Beyond therapy de Robert Altman - Uniquement la voix -
- 1988 : Trois places pour le 26 de Jacques Demy : lui-même
- 1991 : Netchaïev est de retour de Jacques Deray : Pierre Marroux
- 1992 : IP5 : L'île aux pachydermes de Jean-Jacques Beineix : Léon Marcel
Le prénom César est très présent dans sa filmographie, pour de nombreux rôles marquants. On peut citer, par ordre chronologique :- Le « baron César » du Diable par la queue de Philippe de Broca,
- Dans la Folie des grandeurs de Gérard Oury, il est Blaze, le valet de Don Salluste/Louis de Funès, lequel lui fait endosser l’identité du brigand César,
- Bien entendu, le César "titre" du César et Rosalie de Claude Sautet, avec Rosalie/Romy Schneider,
- Et enfin, l'inoubliable "Papet" de Marcel Pagnol, alias César Soubeyran, dans les deux film de Claude Berri, Jean de Florette et Manon des sources.
Discographie
Article détaillé : Discographie d'Yves Montand.Théâtre
- 1954 : Les Sorcières de Salem d'Arthur Miller, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre Sarah-Bernhardt
- 1963 : Des clowns par milliers d'Herb Gardner, mise en scène Raymond Rouleau, Théâtre du Gymnase
Bibliographie
- 1955 : Du soleil plein la tête, souvenirs recueillis par Jean Denys, Les Éditeurs français réunis
- 1981 : Montand Yves de Ysabel Saiah (éd. du Sciapode)
- 1983 : Montand, la vie continue de Jorge Semprún (éd. Denoël)
- 1990 : Tu vois, je n'ai pas oublié de Hervé Hamon et Patrick Rotman (éd. Seuil/Fayard)
- 2007 : Lettres à Montand de Carole Amiel
Liens externes
- International Jose Guillermo Carrillo Foundation
- Radioscopie de Yves Montand Ina Archives Télé
- Classic Movies (1939 - 1969): Yves Montand
- Yves Montand - Le chant des partisans vidéo You tube
- (fr) Fiche généalogique dans la base roglo de l'INRIA
- (fr+en) Yves Montand sur l’Internet Movie Database.
Notes et références
- ↑ La nostalgie n'est plus ce qu'elle était mémoires de Simone Signoret Éditions du Seuil, Paris, 1975, (ISBN 2-02004-520-6)
- Portail du cinéma français
- Portail de la musique
Catégories : Chanteur français | Acteur français | Nom de scène | Naissance en 1921 | Naissance dans la province de Pistoia | Décès en 1991
Wikimedia Foundation. 2010.