- Capitale de la Hongrie
-
Budapest
Budapest est aussi une chanson sur l'album Crest of a Knave du groupe Jethro Tull paru en 1987.
Budapest
La Perle du Danube
Ville inscrite au patrimoine mondial par l'UNESCO
Administration Pays Hongrie Région Közép-Magyarország Comitat Pest megye District Budapest Langue(s) Hongrois Maire Gábor Demszky (SzDSz) Arrondissements I. Budavár, II. Pesthidegkút, III. Óbuda-Békásmegyer, IV. Újpest, V. Belváros-Lipótváros, VI. Terézváros, VII. Erzsébetváros, VIII. Józsefváros, IX. Ferencváros, X. Kőbánya, XI. Lágymányos, XII. Hegyvidék, XIII. Újlipótváros, XIV. Zugló, XV. Rákospalota-Pestújhely, XVI. Cinkota, XVII. Rákoscsaba, XVIII. Pestszentlőrinc - Pestszentimre, XIX. Kispest, XX. Pesterzsébet, XXI. Csepel, XXII. Budafok-Tétény, XXIII. Soroksár Code postal 1010–1239 Site Web www.budapest.hu/ Géographie Coordonnées Altitude ? m Superficie 525,16 km² Démographie Population totale 1'698'106 hab. (2007) Densité 3 385 hab./km² Gentilé Budapestois Localisation Budapest (prononcée ['budɒpɛʃt] en hongrois), surnommée la « perle du Danube », est la capitale de la Hongrie depuis 1867[1]. Plus grande ville du pays, elle en est le principal centre politique, culturel, commercial, industriel et du réseau de transport[2], et elle est considérée comme une importante plaque tournante en Europe centrale[3]. En 2008, Budapest a 1 702 297 habitants[4], avec à la mi-1980 un pic à 2,1 millions d'habitants et une agglomération de 2 451 418 habitants (chiffres officiels)[5]. La ville couvre une superficie de 525 kilomètres carrés[6]. Budapest est devenue une seule ville après l'unification sur les deux rives du Danube, le 17 novembre 1873, des villes de Buda et d'Óbuda sur la rive droite du Danube, avec Pest sur la rive gauche du fleuve[7],[6].
Aquincum, à l'origine un point de peuplement celte[8], a été l'ancêtre direct de Budapest[9]. Pendant l'empire romain, elle était la capitale de la Pannonie inférieure[8]. Les Magyars sont arrivés dans la région[10] au IXe siècle. Leur premier point d'implantation a été pillé par les Mongols en 1241-1242[11]. La ville reconstruite est devenue l'un des centres de la culture humaniste de la Renaissance[12] au XVe siècle[13]. Après près de 150 ans de domination ottomane[7], la région a repris son développement et est entrée dans une nouvelle ère de prospérité au XVIIIe et XIXe siècles. Budapest est devenue une ville mondiale après la fusion de 1873 [14]. Elle est également devenue la deuxième capitale de l'Autriche-Hongrie. Budapest a été l'épicentre de la révolution hongroise de 1848, de la République des conseils de Hongrie de 1919, de l'opération Panzerfaust en 1944, de la bataille de Budapest de 1945, et de l'insurrection de 1956.
Considérée comme l'une des plus belles villes d'Europe[15],[1],[10],[16] ses sites des rives du Danube, le quartier du château de Buda, l'avenue Andrássy et le métropolitain du Millénaire, le plus ancien du continent européen figurent au Patrimoine mondial de l'UNESCO[15],[17]. En outre, le plus vaste système de thermes souterrains au monde a été découvert à Budapest en 2008[18].
La ville attire plus de 20 millions de visiteurs par an[19] Le siège de l'Institut européen d'innovation et de technologie (IET) sera construit à Budapest[20].Sommaire
Histoire
L'histoire connue de Budapest remonte à la ville romaine d’Aquincum, fondée aux alentours de 89 sur le site d'un ancien campement celte, proche de ce qui allait devenir Óbuda. De 106 jusqu'à la fin du IVe siècle, elle est la capitale de la province de la Pannonie inférieure (en latin Pannonia).
Vers 896, les Magyars, ancêtres du peuple hongrois actuel, colonisent la région sous le commandement d'Arpad, et viennent peupler le bassin pannonien ainsi que le secteur d'Óbuda. La Hongrie est fondée un siècle plus tard, en l'an 1000, avec le couronnement de son premier roi, Étienne Ier canonisé sous le nom de saint Etienne. Malgré sa destruction presque totale suite à une invasion mongole en 1241, et le déplacement de la résidence royale à Visegrád en 1308, la ville devient la capitale du pays en 1361.
La conquête de la majeure partie du pays au XVIe siècle par l'Empire ottoman interrompt la croissance de la ville. Pest tombe aux mains de l'envahisseur par le sud en 1526. Buda, défendue par son château, connaît le même sort 15 ans plus tard. Alors que Buda devient le siège d'un gouverneur turc, Pest est désertée par une grande partie de ses habitants lors de sa reconquête en 1686 par l'armée impériale menée par Charles V de Lorraine, les Habsbourg étant restés rois de Hongrie depuis 1526 malgré la perte de la majorité du pays.
Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, malgré une inondation dévastatrice en 1838 qui fit 70 000 morts, Pest connaît le plus fort taux de croissance grâce à un commerce très actif, contribuant très majoritairement à la croissance combinée des trois villes. En 1900, sa population dépasse celles de Buda et Óbuda réunies. Au cours du siècle suivant, la population de Pest sera multipliée par vingt, alors que celles de Buda et d'Óbuda seront quintuplées. En 1780, l'allemand est introduit comme langue officielle par les Habsbourg.
La fusion des trois villes sous une administration commune prend effet une première fois en 1849 sous l'impulsion du gouvernement révolutionnaire, avant d'être révoquée après la reconstitution de l'autorité Habsbourg. Elle est entérinée définitivement en 1873 par le gouvernement royal autonome hongrois issu du compromis austro-hongrois de 1867. La population totale de la capitale unifiée est multipliée par sept sur la période 1840–1900, atteignant 730 000 habitants.
Au cours du XXe siècle, la plupart des industries du pays venant se concentrer dans la ville, la croissance de la population se poursuit, touchant principalement l'agglomération. Ainsi, la population de Újpest est plus que doublée sur la période 1890–1910, et celle de Kispest est quintuplée entre 1900 et 1920. Les pertes humaines liées à la Première Guerre mondiale et la perte importante de plus des deux tiers du territoire de l'ancien royaume en 1920 ne causent qu'un trouble temporaire : Budapest demeure la capitale d'un État certes plus petit mais désormais souverain. En 1930, la ville compte un million d'habitants, plus 400 000 en agglomération.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, les juifs sont rassemblés dans le ghetto de Budapest. Environ un tiers des 250 000 habitants juifs de Budapest meurent suite au génocide nazi perpétré pendant l'occupation allemande de 1944. Malgré cela, Budapest est aujourd'hui la capitale européenne qui a le ratio de citoyens juifs par habitant le plus élevé. En 1944, le diplomate suédois Raoul Wallenberg a sauvé au moins 10 000 juifs hongrois. À la fin de la guerre, la vieille ville fut reconstruite pierre par pierre. Budapest avait été presque entièrement détruite par les bombardements : 74 % des habitations et 97 % des usines avaient été ravagées. Au 1er janvier 1950, l'agglomération de Budapest connaît une expansion significative : de nouveaux arrondissements sont créés à partir des villes voisines. Durant les années 1950 et 1960, la ville se remet du siège soviétique de 1944, devenant, dans certaines limites, une vitrine la de politique pragmatique pratiquée par le gouvernement communiste du pays (1947-1989).
C'est durant cette période qu'a été fondé l'institut de Loczy, une crèche reconnue mondialement pour ses méthodes de communication et d'éducation envers le nouveau-né. La démocratisation est stoppée par l'insurrection de Budapest et l'intervention militaire de l'Union soviétique qui, selon les chiffres officiels publiés par le gouvernement après la chute du communisme, a fait 20 000 victimes dans la population civile, et entraîné l'exil de 160 000 citoyens hongrois [réf. nécessaire].
À partir des années 1980, Budapest, tout comme l'ensemble du pays, connaît une émigration croissante couplée à une décroissance naturelle de sa population.
En 1989, suite à des manifestations répétées, le pouvoir communiste tombe laissant place à une démocratie parlementaire.
Géographie
L'agglomération de Budapest qui couvre 525 km2 se trouve au centre de la Hongrie. La ville est entourée par les communes du comté de Pest. Elle s'étend sur 25 km du nord au sud, 29 d'est en ouest. Le Danube traverse la ville du nord au sud. Deux îles sont présentes dans son lit, l'île d'Óbuda au nord et l'Île Marguerite un peu plus au sud[6]. Une troisième île, l'île Csepel qui est la plus grande des îles du Danube à Budapest, fait seulement partie de la ville par son extrémité nord. Le fleuve qui sépare les deux parties de la ville fait 230 m de large à son point le plus étroit. Pest, à l'est, s'étale sur un terrain plat, la Grande Plaine, alors que Buda est une ville plutôt vallonnée[6]. À Pest, la ville a une légère pente ascendante vers l'est, de sorte que la partie la plus orientale de la ville se trouve à la même altitude que les plus petites collines de Buda, comme la colline Gellért et la colline du château royal.
Les collines de Buda se sont formées au Trias et se composent principalement de calcaire et de dolomite dans lesquelles l'eau a créé des grottes dont les plus célèbres sont la grotte Pálvölgyi et la grotte Szemlőhegyi.
Le point le plus haut de la ville est la colline János, à 527 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le point le plus bas est la surface du Danube qui se trouve à 96 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Les forêts des collines de Buda constituent des zones d'environnement protégé.
Site et quartiers
Le Danube est l'axe médian de Budapest. Il s'écoule dans la ville sur une longueur de 28 km et une largeur de 290 à 380 m.
Budapest joue les contrastes d'une rive à l'autre du fleuve. À l'ouest, la veille ville de Buda avec sa citadelle, ses maisons peintes et son bastion des Pécheurs, dans un paysage vallonné de collines verdies par les forêts. À l'est, Pest plus centré sur les activités économiques avec son centre administratif, politique avec le Parlement, son centre universitaire et son aéroport, construits sur la plaine de Rakos[21].
Climat
Budapest possède un climat continental marqué par de forts écarts entre des hivers rigoureux mais assez secs et des étés chauds et humides.
Relevé météorologique de Budapest mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) -2,7 -1,3 2,4 6,9 11,5 14,6 16,4 15,9 12,2 7,5 3,1 -0,6 7,2 Température moyenne (°C) -1,1 1,0 5,8 11,8 16,8 20,2 22,2 21,4 17,4 11,3 5,8 1,5 11,2 Température maximale moyenne (°C) 2,1 4,7 10,6 16,7 22,0 25,2 27,5 27,1 22,6 16,1 8,3 3,7 15,6 Précipitations (mm) 38,5 36,7 37,4 47,2 64,5 69,8 50,4 49,5 42,7 46,9 59,9 49,3 630 Record de froid (°C) -21,7 -23,4 -14,1 -4,6 0,0 3,0 8,9 7,0 1,2 -9,5 -11,9 -19,1 -23,4 Record de chaleur (°C) 15,1 19,1 25,4 30,2 34,0 39,5 40,7 39,0 35,2 30,8 22,6 19,2 40,7 Source : www.met.hu[22]Économie
La station aux 123 sources
Grande cité thermale, Budapest débite 40 000 000 litres d'eau chaude et 30 000 000 litres d'eau tiède par jour. On y soigne les rhumatismes et l'arthrite.
Démographie
Évolution du nombre d'habitants depuis 1800 :
- 1800 : 54 200
- 1830 : 102 700
- 1850 : 178 000
- 1880 : 370 800
- 1900 : 733 400
- 1910 : 882 000
- 1925 : 957 800
- 1990 : 2 016 100
- 2003 : 1 719 343
- 2005 : 1 650 000
- 2008 : 1 702 279
Culture
Musique classique
Budapest possède deux orchestres symphoniques, l'Orchestre philharmonique national de Hongrie et l'Orchestre du Festival de Budapest. Outre la salle art nouveau de l'Académie de musique Franz-Liszt, la nouvelle salle de concert est le Palais des arts (mupa) inauguré en 2005.
L'Opéra national de Budapest défend le répertoire hongrois de ballet et d'opéra (Ferenc Erkel, Károly Goldmark, Ernst von Dohnányi, Béla Bartók, Zoltán Kodály, György Ligeti ou Péter Eötvös pour les plus connus).
Vie culturelle
Budapest a une vie culturelle intense[réf. nécessaire] : 25 théatres, 9 bibliothèques nationales, 6 universités.
Chaque année le Festival Sziget à lieu sur l'île d'Óbuda au nord de Budapest. Environ 400 000 personnes se rassemblent pendant une semaine pour assister à des concerts de musiques actuelles éclectiques : rock, jazz, électro, métal, world, etc.
Arrondissements
Les arrondissements de Budapest sont numérotés en spirale, dans le sens des aiguilles d'une montre, de façon analogue aux arrondissements de Paris.
À l'origine, lors de la réunification des trois villes en 1873, Budapest était constituée de dix arrondissements. Le 1er janvier 1950, alors que Budapest s'agrandit en absorbant les agglomérations voisines, douze nouveaux arrondissements sont créés, portant leur nombre à 22 ; les arrondissements existants voient leur ordre et leur taille modifiés. En 1994, le XXe arrondissement est scindé en deux parties, donnant naissance au XXIIIe et dernier arrondissement.
Les arrondissements sont répartis de la manière suivante : six dans Buda, seize dans Pest, et le dernier sur l'île Csepel entre Buda et Pest.
Édifices et lieux d'intérêt
Dans Buda restaurée, on loge à l'ancienne : à la fin de la 2e guerre mondiale, la vieille ville fut reconstituée pierre par pierre. Budapest avait été presque entièrement détruite par les bombardements : 74 % des habitations et 97 % des usines avaient été ravagées.
Budapest est membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial.
- Les fortifications de Buda
- Le château royal de Buda
- L'église Matthias de Buda
- Le funiculaire
- Le métro de Budapest construit en 1896, un des plus anciens au monde
- Le Parlement (Pest) :
Achevé en 1902, le Parlement de Budapest s'inspire du palais de Londres. Sa façade monumentale surplombe le Danube. Il contient le sceptre et la couronne de saint Étienne, à la croix penchée, symbole de la Hongrie. Bâtiment très imposant, le Parlement hongrois renferme un dédale de 691 salles et 20 km d'escaliers.
- La basilique Saint-Étienne à Pest
- La place des Héros
- Le musée des Beaux-Arts, situé sur la place des Héros
- Le monument du millénaire (1896, anniversaire de l'arrivée des Magyars)
- La gare de l'ouest (Nyugati Pu) d'Eiffel
- La Grande synagogue de Budapest (la plus grande d'Europe, et la deuxième du monde après celle de New York)
- Les thermes
- La citadelle (colline Gellert), qui contient une exposition sur le siège de Budapest en 1944
- La statue d'Anonymus, dans le parc du château Vajdahunyad (agrandissement d'une statuette située à la Galerie nationale hongroise):
Chroniqueur anonyme du Moyen Âge, il fut peut-être le premier clerc du roi Béla et rédigea les premières chroniques du pays. L'inscription en latin sur son socle dit : « Notaire du très glorieux roi Béla ». Mais lequel ? Les touristes adorent se faire photographier assis sur ses genoux, et on dit que de toucher son stylo porte chance pour les études (en même temps qu'on a là un superbe symbole phallique).
- Le nouveau théâtre national, édifié sur les rives du Danube. Il se trouvait précédemment à Pest, sur la place d'Astoria en lieu et place de l'actuel immeuble East-West. Il fut détruit en 1908 et le lieu de sa reconstruction donna lieu à de longs débats.
- L'Académie de musique Franz-Liszt de Budapest
- Le « chien de Leritheau », sculpture contemporaine édifiée en 2006 aux abords du pont de la Liberté, sur la rive droite du Danube.
- Le Memento Park, dans la banlieue de Budapest, musée à ciel ouvert où sont exposées des statues de l'ère communiste, preuves du gigantisme socialiste.
- Théâtre hongrois de Pest
Le salon de thé Gerbeaud : En hongrois « Gerbeaud hàz ». Ce salon de thé est très célèbre à Budapest et attire notamment les nombreux touristes. Il se situe sur la place Vorosmarty Ter. Il ressemble aux salons de thé viennois. Gerbeaud est le nom du pâtissier suisse qui créa l'établissement.
Basilique Saint-Étienne
Opera Budapest.jpgOpéra national de Budapest
Les ponts de Budapest
- Árpád híd : le pont Árpád. Pont passant au nord de l'île Marguerite, il lui donne notamment un accès.
- Margit híd : le pont Marguerite. Second pont construit sur le Danube (1872-1876), il fut dessiné par un cabinet d'ingénieurs Parisiens. Il s'appuie en son milieu sur la pointe sud de l'île Marguerite, il lui donne aussi un accès.
- Széchenyi Lánchíd : le pont à chaînes Széchenyi. Premier pont permanent de Budapest il fut construit entre 1842 et 1849. Dessiné par l'ingénieur anglais William Tierney Clark.
- Erzsébet híd : le pont Elisabeth, reconstruction du pont original construit entre 1897 et 1903 et détruit par les Allemands en 1945.
- Szabadság híd : le pont de la Liberté. Appelé à l'origine le pont François-Joseph (en référence à l'empereur Habsbourg), il a été inauguré en 1896 pour le millénaire de la Hongrie.
- Petőfi híd : le pont Petőfi. Situé en bas du pont de la Liberté sur le Danube, il fut construit en 1930 pendant la crise économique, d'où sa simplicité.
- Lágymányosi híd : le pont de Lágymányos est situé au sud du pont Petőfi, il relie de part et d'autre du fleuve les IXe et XIe arrondissements. Entamés en 1992, les travaux se sont achevés en 1995. Le pont double le pont ferroviaire méridional de la ville (déli összekötő vasúti híd).
Margithíd.JPGLe pont Marguerite
Sports à Budapest
Budapest possède un circuit automobile qui accueille régulièrement le Grand Prix de Hongrie de Formule 1.
Sur l'Île Marguerite se trouve une piscine de taille olympique (50 m) qui a notamment accueilli les Championnats d'Europe de natation 2006.
en football il y a les club du : Budapest Honvéd et MTK Hungária FC et Vasas SC qui evoluent en Hungarian National Championship (division 1)
Transports en commun
Aéroport
L'aéroport international de Budapest (code AITA : BUD) est situé à environ 25 km au sud-est du centre ville. Il est constitué de trois terminaux : Ferihegy 1 (pour les compagnies low-cost), Ferihegy 2/A et Ferihegy 2/B. Depuis l'aéroport il faut compter environ 15 € et 30 minutes pour rejoindre en taxi le centre ville. Malév est la principale compagnie hongroise.
Un service de bus relie les terminaux 1 et 2 avec le terminus du métro (ligne bleue). Un service de minibus (commun avec d'autres voyageurs) est également disponible et permet d'être déposé à l'adresse demandée.
L'aéroport a été privatisé début 2006 et racheté par British Airports Authority (BAA) qui souhaite en faire l'un des plus importants aéroports d'Europe centrale.
Chemins de fer
Les trois principales gares de Budapest sont Keleti pályaudvar (gare de l'Est), Nyugati pályaudvar (gare de l'Ouest), et Déli pályaudvar (gare du Sud). Toutes les trois offrent des liaisons nationales et internationales. Les lignes intérieures sont divisées en deux services : les lignes normales et les lignes InterCity (plus rapides).
Budapest était l'un des principaux arrêts de l'Orient-Express jusqu'en 2001, lorsque la ligne fut limitée à la liaison Paris-Vienne.
Métro
Budapest est dotée d'un réseau de métro depuis 1896. Il fut le deuxième construit en Europe, après le métro londonien.
Trois lignes sont actuellement en fonctionnement, une ligne 4 est prévue pour 2010 (la 5 est à l'étude). À chaque ligne est associée une couleur : la ligne M1 de couleur jaune, a été restaurée à l'original offrant un trajet historique au cœur de la ville ; Les lignes M2 (rouge) et M3 (bleue) ont été construites plus récemment. La ligne M2 traverse Budapest d'est en ouest, elle est la seule à passer sous le Danube et à desservir Buda. La ligne M3 effectue un arc de cercle du nord au sud-est de Pest. Toutes les lignes se croisent à la station Deák Ferenc tér situé dans le centre de Pest.
Le prix du ticket à l'unité (300 Ft en septembre 2009) est le même que pour les autres transports en commun de la ville. Le premier train est à 4 h 30 du matin, le dernier à 23 h 10.
Réseau routier
Budapest est le plus grand pôle d'échanges routier de Hongrie : toutes les grandes autoroutes du pays s'y rejoignent.
Un plan de restauration des rues, routes et autoroutes a été entamé en 2003, chaque été de nombreux travaux sont réalisés pour améliorer le réseau urbain.[réf. nécessaire]
Un périphérique appelé M0 est également en cours de réalisation. Il servira aussi à connecter les autoroutes hongroises.
Tramway
Le tramway est un moyen de transport très performant[réf. nécessaire] à Budapest grâce aux nombreuses lignes à disposition. La ligne la plus importante est la ligne 4-6 qui traverse toute la ville en son milieu et en arc de cercle. La ligne part de Moszkva Tér (Place Moscou) au nord de Buda (au pied du quartier du Château), traverse le Danube par le pont Margit, parcourt Pest via le Grand Boulevard, puis retraverse le Danube pour terminer au sud de Buda. C'est la ligne la plus utilisée[réf. nécessaire] à Budapest car elle dessert les principaux points d'intérêt touristiques (Château, Île Marguerite, Oktogon) et commerciaux. Cette ligne dessert également les lignes de métro et les principales lignes de bus.
Funiculaire, train à crémaillère, train des Enfants
Situé face au pont aux chaînes, le funiculaire permet de monter jusqu'au palais royal. Sa pente extrêmement abrupte s'étend sur une centaine de mètres. Inauguré en 1870, le funiculaire à vapeur servait de transport public aux employés de l'administration qui travaillaient au Château. Rénové en 1986, il fonctionne aujourd'hui à l'électricité, mais un câble fait toujours fonctionner le balancier, qui permet à un train de monter tandis que l'autre descend.
Un train à crémaillère permet de monter sur les collines de Buda en traversant les quartiers chics. Son point de départ se trouve non loin de la place Moszkva Tér.
Le Train des Enfants, sur les collines de Buda, est un train de dimension réduite totalement géré par des enfants en uniforme. Seul le chauffeur est adulte.
Bus
Le système de tramway est également couplé à un service de bus électriques (trolleybus) et classiques. La nuit, des lignes de bus prennent le relais pendant que le tramway est arrêté.
Personnages célèbres
À Budapest sont nés :
- Theodor Herzl (1860-1904), écrivain d'origine juive, fondateur de l'idéal sioniste.
- Harry Houdini (1874–1926), prestidigitateur américain.
- Michael Curtiz (1886-1962), cinéaste américain, d'origine hongroise.
- André Kertész (1894-1985), photographe.
- Paul Lukas (1895-1971), acteur américain, d'origine hongroise
- László Benedek (1905–1992), réalisateur.
- Georg Solti (1912-1997), un des grands chefs d'orchestre de sa génération.
- Ferenc Fricsay (1914-1963), autre célèbre chef d'orchestre hongrois, naturalisé autrichien en 1958
- Peter Foldes (1924–1977), réalisateur de films d'animation
- Elek Bacsik (1926–1993), violoniste et guitariste de jazz.
- Ferenc Puskás (1927-2006), footballeur.
- Imre Kertész (1929), écrivain, prix Nobel de littérature 2002.
- Catherine Schell (1944 - ), actrice
- Roby Lakatos (1965), violoniste.
Autres personnages en rapport avec la ville :
- Franz Liszt (1811–1886), auteur compositeur de nationalité hongroise, connu pour ses partitions pour piano que sont les Rhapsodies hongroises.
- Béla Bartók (1881-1945), compositeur. La municipalité de Budapest a ouvert en 2006 un musée consacré au compositeur dans son ancienne demeure située sur les collines de Buda.
- Zoltán Kodály (1882–1967), célèbre compositeur hongrois, célèbre pour son approche pédagogique et décédé à Budapest
- Le suédois Raoul Wallenberg (1912-1947 ?) a joué un rôle clé en 1944 en aidant des milliers de juifs à échapper à la Shoah.
- Le journaliste français Jean-Pierre Pedrazzini, grand reporter à Paris Match, est mort des suites de ses blessures sur les barricades de Budapest lors de la prise du siège du PC en 1956. Une plaque lui rend hommage Place de la République (Köztársaság tér) à Budapest.
- Imre Nagy homme politique hongrois exécuté par pendaison à la prison de Budapest en 1958.
Jumelages
Elle est jumelée avec
- Berlin (Allemagne)
- Fort Worth (États-Unis)
- Francfort-sur-le-Main (Allemagne)
- Košice (Slovaquie)
- Lisbonne (Portugal)
- Naples (Italie)
- New York (États-Unis)
- Sarajevo (Bosnie-Herzégovine)
- Tel Aviv (Israël)
- Vilnius (Lituanie)
- Vienne (Autriche)
- Zagreb (Croatie)
Voir aussi
Articles connexes
- Hungaroring - site du Grand Prix de Hongrie de Formule 1
- Métro de Budapest
- Université de Budapest
- Institut Français de Budapest
- Csepel (Station de traitement des eaux usées de Budapest)
Références
- ↑ a et b (en)Beauty and the Feast, 18 mars 2002, Time. Consulté le 22 mai 2008
- ↑ « Budapest », dans Encyclopædia Britannica, Encyclopædia Britannica, Inc., 2008 [texte intégral (page consultée le 30 janvier 2008)]
- ↑ (en)Doing Business : Budapest, the soul of Central Europe, 4 août 2004, International Herald Tribune. Consulté le 29 janvier 2008
- ↑ (en)Gazetteer of the Republic of Hungary, 1er janvier 2008. Consulté le 16 août 2008
- ↑ Social and economic parameters of Budapest, Hungarian Central Statistical Office, (ISBN 978-963-235-151-3). Consulté le 13 juillet 2007
- ↑ a , b , c et d Andras Török, « Budapest », dans {{{périodique}}} [texte intégral (page consultée le 6 avril 2008)]
- ↑ a et b (en)Molnar, A Concise History of Hungary, Chronology, p. 15
- ↑ a et b Encyclopædia Britannica, Aquincum, Encyclopædia Britannica, Inc.
- ↑ Peter F. Sugar, Péter Hanák, Tibor Frank, A History of Hungary, Indiana University Press, 3 p. (ISBN 025320867X)
- ↑ a et b Budapest. Consulté le 22 mai 2008
- ↑ Budapest. Consulté le 30 janvier 2008
- ↑ Miriam A. Drake, Eastern Europe, England and Spain, Encyclopedia of Library and Information Science, 2498 p. (ISBN 0824720806)
- ↑ Fred L. Casmir, Communication in Eastern Europe: The Role of History, Culture, and media in contemporary conflicts, Lawrence Erlbaum Associates, 122 p. (ISBN 0805816259)
- ↑ J. V. Beaverstock, R. J. Smith, P. J. Taylor, « A Roster of World Cities », dans {{{périodique}}}, Loughborough University, 1999 [texte intégral (page consultée le 22 mai 2008)]
- ↑ a et b (en)Nomination of the banks of the Danube and the district of the Buda Castle, International Council on Monuments and Sites. Consulté le 31 janvier 2008
- ↑ (en)Budapest Is Stealing Some of Prague’s Spotlight, 3 octobre 2006, The New York Times. Consulté le 29 janvier 2008
- ↑ (en)World Heritage Committee Inscribes 9 New Sites on the World Heritage List. Consulté le 31 janvier 2008
- ↑ (en)Big underground thermal lake found, publié le 19 novembre 2008
- ↑ (en)Budapest City Guide, European Rail Guide. Consulté le 4 février 2008
- ↑ (en)« EU nations pick Budapest for technology institute », dans International Herald Tribune, The New York Times Company, 18 juin 2008 [texte intégral (page consultée le 20 juin 2008)]
- ↑ Géo no 132 Février 1990
- ↑ (en)Monthly Averages for Budapest, Hungary (based on data from 1901–2000), Hungarian Meteorological Service. Consulté le 26 septembre 2008
Liens externes
- (fr) BudapestInfo : Site touristique officiel de Budapest
- (fr) Institut Français de Budapest
- (en) City Lights Budapest
- (en) La Maison de la Terreur (Terror Hazah)
- (en)Memento Park: musée des statues du réalisme socialiste
- Portail de la Hongrie
Catégories : Budapest | Station thermale hongroise
Wikimedia Foundation. 2010.