- Burnhaupt-le-Bas
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Burnhaupt-le-Bas
La mairie
DétailAdministration Pays France Région Alsace Département Haut-Rhin Arrondissement Thann Canton Cernay Code commune 68059 Code postal 68520 Maire
Mandat en coursAndré Hirth
2005-2008Intercommunalité C.C. de la Vallée de la Doller et du Soultzbach Démographie Population 1 610 hab. (2008) Densité 137 hab./km² Gentilé Burnhauptois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 279 m — maxi. 330 m Superficie 11,77 km2 Burnhaupt-le-Bas est une commune de la couronne périurbaine de Mulhouse. Elle se trouve dans le département du Haut-Rhin et la région Alsace.
Ses habitants sont appelés les Burnhauptois et les Burnhauptoises.
Sommaire
Géographie[1]
Burnhaupt-le-Bas fait partie de l'arrondissement de Thann et du canton de Cernay. Située à 1 km du lit de la Doller à la porte du Sundgau, la commune est idéalement placée près d'un nœud routier et autoroutier.Cernay est à 11 km, Thann à 15 km, Masevaux à 16 km, Mulhouse à 16 km et Altkirch à 14 km.
Le ban communal demeure largement dominé par les cultures. Le territoire de Burnhaupt-le-Bas se répartit de la façon suivante :
- Espace urbanisé 73 ha
- Prés-vergers 11 ha
- Labours 687 ha
- Prairies naturelles 85 ha
- Forêts et boisements divers 321 ha
Environnement – cadre de vie
Présence de milieux remarquables :
- Le massif du Buchwald : forêt située en direction de Gildwiller-Diefmatten reconnue comme un espace naturel sensible du département.
- Les espaces riverains de la Doller (rivière reconnue de première catégorie) abritent des habitats naturels de type prairies humides, quelques restes de sites de roselières ainsi que des chênaies-charmaies alluviales.
- Les cortèges végétaux le long des ruisseaux.
- Les prés-vergers qui ceinturent le village.
- Les sentiers piétons qui relient les axes principaux du village en franchissant des écrins de verdure.
- L’étang de pêche du Hagendorn et le plan d’eau à l’entrée nord du village.
Blason[2]
D'azur à la fontaine monumentale déversant son eau dans une auge adextrant le pilier, le tout d'argent, au croissant contourné d'or posé à dextre.
À la fin du XVIIe siècle, le garde de l'Armorial Général avait attribué à Burnhaupt-le-Bas et Burnhaupt-le-Haut des armoiries valables pour les deux communautés villageoises[3]. En 1978, Burnhaupt-le-Bas en a adopté de nouvelles. Le croissant de lune était l'ancien emblème du village, la fontaine évoque le mot de vieil allemand burn ou brune (source, puits ou fontaine) qui entre dans la composition de "Burnhaupt", et figure déjà sur une borne du siècle dernier.
Burnhaupt-le-Bas, issu de la division de Burnhaupt en deux agglomérations, apparaît en 1441 sous la dénomination de "Inferior Burnhoupten". Le village appartient en ce temps aux Habsbourg, jusqu'à la paix de Westphalie, puis, de 1658 à la Révolution Française aux Ducs de Mazarin. La commune est titulaire de la croix de guerre 1914-1918.
Histoire
Des vestiges du Néolithique et de l'époque témoignent d'un passé lointain du banc du village. Burnhaupt-le-Bas ne faisait qu'une seule agglomération.
Elle a été séparée en deux villages. Le village apparaît sous l'appellation de Brunnhobetum en 823[4], Brunnehoupten en 1271[4] et Nidern Burnhohbten dès l'année 1394. Il fait alors partie de la seigneurie de Thann et de la prévôté de Burnhaupt qui en 1671 comprend deux mairies avec les deux Burhaupt et Gildwiller.
En 1474[5], Burnhaupt-le-Bas et une trentaine d'autres villages alentour (Gildwiller, Schweighouse-Thann...) furent victimes des mercenaires, lors de l'invasion de Charles le Téméraire Duc de Bourgogne. Les femmes et les enfants sont enlevés avec plus de 200 bovins. Les mercenaires égorgèrent le prévôt légitime, Henri de Ziellemp, à l'Abbaye de l'Oelenberg puis pillèrent celle-ci.
Ce village a été ravagé par trois incendies: le premier incendie du 8 septembre 1845 a détruit 13 maisons d'habitation; le second le 3 juillet 1850 en a dévoré 20 et le troisième le 31 août 1850, 87 maisons ont été la proie des flammes.
Selon Jacques Baquol[4], avant le dernier incendie, il y avait encore une ruelle appelée Freyhof, qui passait pour avoir été un lieu d'asile. De cette ruelle on pouvait y voir une tour carrée, qui existait déjà avant la guerre de trente ans, et qui fût l'unique vestige du village.
Avant les derniers incendies (1850) le village comptait 1116 habitants[4]. En 1865 le village ne comptait plus que 943 habitants[4].
Lors d'une séance de la commission directoriale se déroulant le 8 octobre 1850, on prend connaissance d'une lettre de M. le préfet du Haut Rhin, qui prie la "Commission directoriale" d'intervenir auprès des pasteurs du département, pour faire une collecte au profit des incendiés de Burnhaupt-le-bas. Cette lettre sera transmise à M. l'inspecteur Heyler, avec "prière d'en donner connaissance aux quatre Consistoires du Haut Rhin et de les engager à remplir les intentions du préfet"[6].
Burnhaupt-le-Bas, fût le siège d'une perception des contributions directes et possédait un atelier de tissage de coton, ainsi que deux moulins à blé. La foire aux râteaux se déroulais le lundi de Pentecôte ainsi que les troisièmes lundis du mois de mars, octobre et novembre.
Deuxième Guerre mondiale
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, le village est complètement ruiné.
Son marché aux râteaux
Burnhaupt-le-Bas est connu pour son marché aux râteaux (Rachemark), du lundi de Pentecôte.
Selon une légende allemande, Saint Wendelin, fils du Roi d’Écosse, quitta ses richesses et ses terres avec un bâton de pèlerin. Il vécut en Allemagne vers l’an 600, très pauvrement, en gardien des troupeaux et se retira en ermite. C’est pourquoi, il devint le saint-patron des bergers et des paysans.
Fortement vénéré depuis le XVe siècle en Alsace, le plus important lieu de culte qui lui a été dédié dans la région se trouve à Burnhaupt-le-Bas. C’est la chapelle située à la sortie du village en direction de Bernwiller qui a été reconstruite à plusieurs reprises suite à d’importants dommages de guerre.
Chaque année, le 20 octobre, jour de la Saint Wendelin, la foule de pèlerins s’y rassemblait. Paysans, bergers et artisans apportaient leurs offrandes pour la bonne saison écoulée (objets de culte et divers produits de la ferme). Tout cela était vendu aux pèlerins au profit de la chapelle.
Ainsi le culte de Saint Wendelin fut à l’origine d’une foire, qui en fit renommée.
Existant depuis des siècles, elle fut interdite lors de la révolution française de 1789 en raison de son caractère civil et religieux à la fois, et à nouveau autorisée officiellement en 1821 sous Louis XVIII.
Comme le profane (danse, autres réjouissances et foire) se mêlait de plus en plus au sacré au cours de ces fêtes patronales, l’Église autorisa bientôt l’institution d’une fête civile à une autre date, fixée par délibération du conseil municipal.
Les édiles de Burnhaupt-le-Bas fixèrent alors la "Kilbe " (fête foraine), ainsi que le transfert de la foire de la Saint Wendelin au lundi de Pentecôte.
Comme les "Rachemacher" (les fabricants de Râteaux) de Burnhaupt étaient réputés pour leurs râteaux à faner légers, commodes, solides et plus modernes, qu’ils proposaient à la vente avant le début de la fenaison, cette foire reçut le nom de "Rachamarkt" (ou "Rachemarkt"), foire aux râteaux vers 1855.
Le choix de cette date est également dû au fait que depuis 1672, le lundi de Pentecôte était aussi la fête des gardiens de troupeaux.
Le matin, un cortège de quête de "Pfingstpflitter" (frileux de Pentecôte) défilait dans le village. Ce personnage symbolique était légèrement habillé et décoré de verdure, portait un chapeau de joncs et représentait l’hiver finissant, ainsi que l’état de verdure des prés permettant l’ouverture des pâturages de printemps. L’après-midi, une course de chevaux se déroulait sur les "Blingen" (prés situés entre l’actuelle salle des Fêtes et la rue du Blingen), suivie de la danse de Pentecôte.
Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la "Kilbe" avait la primauté.
Plus tard, la foire ou "Rachamarkt" prit la prépondérance et grandit d’année en année.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1977 ? M. Gerard Gensbittel mars 2001 septembre 2005 Mme Marthe Bitsch décédée le 1er septembre 2005 octobre 2005 2014 M. André Hirth Conducteur d'installation Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[7],[8])1804 1826 1849 1854 1863 1869 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2008 2009 1086[9] 1031[9] 1116[9] 1059[9] 943[9] 924[9] 759 778 870 894 1018 1187 1277 1411 1610 1700[10] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et Monuments
Les Moulins à Burnhaupt-le-Bas[11]
La PFLATTERMUHLE
Situé au bas de la rue de la mairie, tout près de l’autoroute A36, ce moulin existait déjà avant la Guerre de Trente Ans. Les meuniers dénommés Neef, Sender, Sauter, Senter et enfin Sother se sont succédé et, fait exceptionnel, depuis 1698, le moulin est la propriété de la même famille.
En 1853, le moulin était fait de deux roues motrices à axe horizontal qui, avec un débit de 200 litres par seconde et une chute de 6 mètres, produisait une force moyenne de 16 CV. Outre de la farine, le moulin produisait de l’alimentation pour le bétail. Il avait des problèmes d’alimentation en eau pour faire fonctionner la turbine, si bien que le meunier fit installer un moteur diesel de fabrication Suisse.
Le moulin fut détruit par fait de guerre en 1914-1918. Reconstruit et équipé, il fut endommagé par un incendie en 1925. Il fonctionna jusqu’en 1930. Jadis alimenté en eau par le Kleebach, devenant le Steinbach, le canal d’amenée d’eau encore intact est aujourd’hui à sec du fait de la construction de l'autoroute. Le moulin est habité par Mme Sother, fille du dernier meunier.
La HARTHACKERMUHLE ou HARTHMUHLE
Située sur la route de Heimsbrunn, cette très ancienne propriété d'avant 1360 avait été cédée au Couvent de l'Oelenberg par l'Abbaye de Masevaux. Ayant fait l’objet de nombreux conflits et étant passé aux mains de nombreux meuniers, le moulin de la Harthackermühle fut détruit par le feu en 1634 pendant la Guerre de Trente Ans. L’ensemble fut rapidement reconstruit.
En 1750, on parle d’un moulin à farine, d’une huilerie et d’un foulon appartenant aux moines jésuites de l'Oelenberg. Il est situé sur un canal tiré de la rive droite de la Doller à l’entrée du ban communal, appelé Steinbaechlein. Après la Révolution, il y eut une succession de propriétaires, parmi lesquels François-Joseph Kuenemann, percepteur des contributions directes à Burnhaupt-le-Bas.
Revenu aux mains de l’Abbaye de l'Oelenberg en 1852, une chapelle fut installée dans la maison d’habitation. Vers 1853-1855, une statistique y fait mention de trois roues motrices et d’un débit du Steinbaechlein de 800 litres par seconde qui, avec une chute de 8 mètres, développe une puissance moyenne de 38,40 CV. Vers 1900, on ajouta une machine à vapeur d’une puissance de 35 CV et une turbine qui remplaça les roues motrices.
Pendant la Première Guerre mondiale, les installations du moulin furent détruites et remplacées en 1925 par une centrale électrique destinée à l’alimentation du Couvent et des bâtiments de l’exploitation agricole.
Cette installation était à l’époque largement excédentaire pour les besoins du couvent, ce qui amena le père supérieur à proposer aux deux Burnhaupt de leur fournir du courant électrique. Après délibérations, les deux conseils municipaux créèrent un syndicat intercommunal d’électricité ayant pour vocation d’aménager un réseau de distribution dans les deux communes, d’en assurer l’entretien, d’acheter le courant électrique au couvent de l'Oelenberg et de le revendre aux abonnés. C’est ainsi que les deux villages accédèrent enfin en 1925 à l’ère de l’électricité et à son confort.
Le 19 juin et le 17 octobre 1928 un contrat fut signé avec les instances dirigeantes du couvent de l'Oelenberg réglementant la fourniture du courant électrique aux deux communes par la centrale de la Hardtmühle. Ce contrat fut soi-disant signé pour 99 années. Après la Seconde Guerre mondiale, les deux Burnhaupt achetaient toujours le courant électrique à l’Association Oelenberg, la petite centrale électrique du moulin de la Hardt parvenant tant bien que mal à répondre à la demande en progression constante. Les installations fonctionnaient depuis vingt ans et accusaient leur âge. Les moteurs diesel tombaient souvent en panne. En hiver, aux heures de pointe, entre 17 et 20 heures, la tension chutait et les ampoules d’éclairage avaient souvent l’intensité d’une bougie. Il ne fallait pas songer à faire fonctionner une cuisinière électrique ou un appareil gros consommateur électrique. D’ailleurs, le réseau basse tension qui avait été remis en état d’une manière assez provisoire n’aurait pas permis de telles surcharges de consommation. Cette question d’électrification posait donc un vrai problème à la municipalité. De son côté, le couvent à Reiningue connaissait les mêmes difficultés, puisque dépendant de la même centrale.
Or en décembre 1948, les maires des deux communes reçurent chacun une lettre du père Pierre Wacker, président de l’Association Oelenberg, leur annonçant la résiliation du contrat signé avec la régie intercommunale. Le conseil municipal ne s’en émut pas outre mesure puisque le contrat avait été signé soi-disant pour 99 années.
Dans les années 1960, le moulin fut racheté avec les prés contigus par la maison Leva-Wallach, marchands de bestiaux, qui y transféra son commerce se trouvant à l’étroit rue des Juifs à Dornach. Il y eut d’abord Leva frères, puis à la mort d’Alfred au volant de sa voiture, son frère Max géra seul la société. Omniprésent dans le Sundgau, pilier des foires d’Altkirch ou de Habsheim, ils étaient connus de tous. Le fils de Max, Robert Leva vendit la propriété à la SAFER qui la cède à M. Schittly de Bernwiller qui à réhabilité tous les bâtiments.
On y trouve entre autres l'atelier de peinture de Monsieur Robert Zieba, mais aussi La Cueillette du Paradisvogel, une exploitation agricole comprenant un élevage de vache laitières, dont une partie de la production est transformée sur place en crème, beurre et yaourts. Un grand potager de cueillette en libre service proposant toute la gamme des fruits et légumes de saisons, comme les asperges, les fraises, les tomates, les pommes, la salade verte, du concombre, des courgettes, sans oublier les fleurs... L'agriculture pratiquée est respectueuse de l'environnement. À proximité de la cueillette, la ferme propose fruits et légumes cueillis, produits fermier et du terroir.
Église Saint-Pierre et Saint-Paul[12]
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Église Burnhaupt-le-Bas - 1914.
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Vue sud-ouest de l'ancienne église détruite durant la Première Guerre mondiale.
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Inauguration des cloches vélo club 1928
Édifiée pour la première fois vers la fin du XIVe siècle, elle fut détruite en 1468 par les Suisses.
Reconstruite dès 1469, elle est placée sous le patronage de l’abbaye de Masevaux.
En 1768, le vicaire Thiébaut Holweger obtient pour son église les reliques des saints Pierre et Paul, et en 1770, un morceau de la croix du Christ.
Les textes rapportent qu’en 1840, l’édifice fut rénové et agrandi. En 1877, le feu endommage la toiture de l’église.
La première guerre et ses bombardements auront une fois de plus raison du sanctuaire.
La première pierre est posée le 13 décembre 1925 pour sa reconstruction dans les formes actuelles, les travaux s’achèvent en 1928, le 21 juillet les cinq nouvelles cloches sont baptisées.
Elles ont été fondues par les établissements Caussard de Colmar et pèsent au total 4 888 kg. Une seule restauration intérieure a eu lieu depuis sa construction.
Elle fut endommagée le 14 juillet 1967 par la foudre qui ouvrit le toit comme un couvercle que l’on soulève.
Le 10 novembre 1970 le vent arracha la lourde croix du faîte du clocher qui s’abattit dans la rue après avoir sérieusement endommagé la toiture.
Chapelle Saint-Wendelin
Située à la sortie du village en direction d’Altkirch et citée depuis le début du XVe siècle, elle était jadis un lieu de pèlerinage réputé dans tout le sud de l’Alsace. Dès le XVIe siècle on y parle d’une confrérie de Saint Wendelin (St patron des bergers et des vétérinaires).
En 1660, la Chapelle contenait trois autels, deux dédiés à St Wendelin et un à la Vierge. Le 1er octobre 1687, Gaspart Schnorff, suffragant de Bâle consacra la chapelle et ses trois autels.
En 1772, l’ermite Ignace Hoog d’Obernai, qui habitait près de la chapelle, fit transférer les reliques de Saint Théodore, invoqué contre les maux de dents, de l’église vers la chapelle, où elles furent déposées sous la table de l'autel. Cet ermitage exista jusqu’en 1914, ; le « Kappele-sepp » y habitait avec sa sœur, et l’ermitage était entouré d’un beau jardin dont les roses était admirées par les visiteurs de la chapelle.
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Chapelle de pèlerinage Saint Wendelin Vue du chœur depuis la nef (1993).
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Statue d'un mont des oliviers, saint Pierre.
En 1788, la chapelle renfermait les autels de la Vierge, de Saint Wendelin et de Saint Théodore. Avant 1789, un chapelain desservait la chapelle ; parmi eux en 1720, Louis Cosmann de Chavannes. Il touchait 400 livres par an. L’abbaye de Masevaux avait les droits de collation sur la chapelle. En 1821, les recettes du lundi de Pentecôte se montaient à plus de 300 francs.
On donnait également du beurre, des pigeons, du jambon, des pourceaux, de l’huile, des cierges à la chapelle. Ces offrandes étaient ensuite vendues. Cela permettait de la restaurer très souvent. L’affluence des pèlerins était très grande le 20 octobre, jour de la Saint Wendelin et le lundi de Pentecôte.
Le calvaire à proximité de l’édifice a survécu aux deux guerres. De style baroque il a été érigé en 1783.
Moins de chance pour la chapelle qui a été détruite pendant la Première Guerre mondiale, ainsi que les trois splendides autels baroques. Des fragments de statues du Mont des Oliviers, se trouvant jadis près de la chapelle, ont été transférés à la chapelle de la Pieta à l’église Saints Pierre et Paul. Aujourd’hui, la chapelle voit célébrer plusieurs messes dominicales au cours de l’année, l’absence d’un système de chauffage empêche toute célébration à la mauvaise saison.
Cette chapelle a été entièrement restaurée en 2009 et ré-ouverte au public en 2010.
Le Sentier des Bunkers[1]
Parcours: Longueur: 8,6 km - Départ place de l'Église Durée de marche : 3 h
Partant du centre de Burnhaupt-le-Bas, le Sentier des Bunkers permet de découvrir des ouvrages fortifiés datant de la Première Guerre mondiale, construits par l’armée allemande. Ce sentier a été créé sous l’impulsion de la Société d’Histoire de la Vallée de Masevaux, aidée par les forces vives du Club vosgien de Guewenheim et de la commune de Burnhaupt-le-Bas, et soutenue par la Communauté de communes de la Vallée de la Doller et du Soultzbach. Les vestiges et le sentier ont été débroussaillés par le Club vosgien et d’autres bénévoles. Le projet a également eu le soutien d’un chantier de jeunes, qui a obtenu le prix Armée-Jeunesse en 2004.
Histoire du Sentier des Bunkers
Après les combats de l’été et de l’automne 1914, le front de Haute Alsace se stabilise sur une ligne Cernay-Dannemarie. Le ban communal de Burnhaupt-le-Bas reste du côté allemand.
En décembre 1914 et janvier 1915, les offensives françaises dans ce secteur se brisent régulièrement sur les lignes allemandes au prix de nombreuses victimes. Les deux villages de Burnhaupt sont sévèrement touchés par les tirs de l’artillerie française et leurs habitants sont évacués en janvier 1915.
Les constructions implantées sur le parcours font partie de la deuxième position de défense allemande, établie dans le but de bloquer une percée éventuelle de l’armée française. Cette position comportait divers postes de combat à tir direct et des emplacements d’artillerie.
Les ouvrages ont été construits dès 1914, mais surtout au cours des années 1916-1917, par des soldats du génie (Pionier Kompanie) d’origine géographique diverse : Wurtemberg, Thuringe, Bavière, Poméranie. Sur le parcours, des panneaux explicatifs indiquent le rôle des ouvrages les mieux conservés.
Personnages célèbres
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Portrait Conrad Alexandre Gérard par Charles Willson Peale.
- Marie France Wetzel, mère de Conrad Alexandre Gérard[13], diplomate français et premier ambassadeur de France auprès des États-Unis au XVIIIe siècle.
- Balthazar Schneck de Masevaux (1598 - 1604), Curé de Burnhaupt-le-Bas en 1592[5]
- Le Doyen Abraham Meng, Curé de Burnhaupt-le-Bas en 1753[5].
- A. Wetzel, curé en 1820[14].
- M. Bitsch, Maire en 1854[15].
- M. Borschnek, curé en 1854[15].
- Ve Hug, aubergiste en 1854[15].
- J. Senter, épicier en 1854[15].
- Jos. Sother, meunier, couvent du mont des olivier en 1854[15].
- M. Kuenemann, perception de Burnhaupt-le-Bas[15].
Voir aussi
Notes et références
- Masevaux Office du tourisme de
- Archives départemental du Haut Rhin (68)
- Baquol et Ristelhuber - Armorial de Haute Alsace - Elsässiches Samstagblatt 1857
- L'Alsace ancienne et moderne, ou Dictionnaire topographique, historique et statistique du Haut et du Bas-Rhin - Jacques Baquol - 1865 - p.81
- Notice historique et topographique sur le village de Schweighausen (canton de Cernay) - Abbé Waller - 1870 - p.46
- Recueil officiel des actes du Directoire du Consistoire général de la Confession d'Augsbourg en France - Tome 7ème année - Église évangélique luthérienne de France - 1850
- Burnhaupt-le-Bas sur le site de l'Insee
- Population municipale 2008 sur le site de l'Insee.
- Petite géographie historique et politique des départements du Haut Rhin et du Bas Rhin (ancienne Province d'Alsace) - F. Voulot - 1866
- Burnhaupt-le-Bas Chiffres clés - Site Officiel de
- Sources les deux Burnhaupt, éditions COPRUR, Paul STINZI
- Bases Architecture et Patrimoine
- Charles Sauter et Paul Bedel, Conrad-Alexandre Gérard, éd. Alsatia.
- Almanach du clergé de France - Monseigneur Chatillon - 1820 - Page 587
- Almanach alsacien: répertoire commercial, industriel, administratif et statisitique du Haut-Rhin et Bas-Rhin - 1854
Liens externes
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