Biélorussie

Biélorussie

53° 55′ 00″ N 27° 33′ 00″ E / 53.91666667, 27.55

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Рэспубліка Беларусь[1] (be)
Республика Беларусь[1] (ru)
République de Biélorussie (fr)
Drapeau de la Biélorussie Armoiries de la Biélorussie
(Drapeau de la Biélorussie) (Armoiries de la Biélorussie)
Devise nationale : Aucune
carte
Langue officielle Biélorusse, russe
Capitale Minsk
53°55′N 27°33′E
Plus grande ville Minsk
Forme de l’État République parlementaire
 - Président
 - Premier ministre
Alexandre Loukachenko
Mikhaïl Myasnikovitch
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 83e
207 600 km2
négligeable
Population
 - Totale (2011)
 - Densité
Classé 87e
9 577 552[2] hab.
49 hab./km2
Indépendance
 - Date
de l'URSS
25 août 1991
Gentilé Biélorusse
IDH (2007) en augmentation 0.826 (élevé) (69eUNIQ39222f96f37195d-nowiki-0000000B-QINU3UNIQ39222f96f37195d-nowiki-0000000C-QINU)
Monnaie Rouble biélorusse (BYR)
Fuseau horaire UTC + 2
Hymne national My Bielaroussy (Nous les Biélorusses)
Code ISO 3166-1 BLR, BY
Domaine internet .by
Indicatif
téléphonique
+375


La Biélorussie[4], aussi appelée Bélarus[N 1], en biélorusse Беларусь, en russe Белоруссия ou Беларусь, est un pays d'Europe orientale sans accès à la mer, bordé à l'ouest par la Pologne, au nord par la Lettonie et la Lituanie, à l'est par la Russie et au sud par l'Ukraine.

Plus de 40% des 207 600 km2 qui composent la Biélorussie sont boisés[5]. C'est un pays peuplé par 9 577 552 habitants[2], qui connaît une des densités de population les plus faibles du continent, 49 hab.km2. Les Biélorusses vivent majoritairement en milieu urbain ; les plus grandes villes du pays sont Minsk (la capitale), Gomel, Grodno, Moguilev, Brest, Vitebsk et Bobrouïsk.

Le pays, une vaste plaine au climat continental, est couvert à un tiers par la forêt, celle-ci est à certains endroits inchangée depuis la Préhistoire (forêt primaire) et abrite des espèces animales disparues dans le reste de l'Europe. Les principales ressources du pays, au sous-sol pauvre, sont l'agriculture et l'industrie.

Si l'ancienne Polésie est une région historique autrefois incluse dans de grandes puissances telles le Grand-Duché de Lituanie ou l'Empire russe, la Biélorussie est un État jeune. Les Biélorusses ne prirent réellement conscience de leur spécificité qu'au XIXe siècle et ne furent reconnus par le reste du monde que lorsque leur pays devint une république de l'URSS.

La Biélorussie est indépendante depuis la dissolution de l'URSS, en 1990. Les relations avec la Russie sont cependant très étroites, les pays partageant une langue commune, le russe (le biélorusse est souvent utilisé à l'écrit pour la signalisation routière ou dans les musées, ou dans le langage courant dans les villages). La Biélorussie n'a pas connu la brutale et violente réforme économique d'inspiration libérale qu'a connue son voisin russe dans les années 1990 ; son industrie et son agriculture, à l'époque plutôt développés comparativement au reste de l'URSS, ont été en grande partie préservés (notamment la fabrication de tracteurs, de réfrigérateurs et élevage bovin), et les inégalités n'ont pas explosé comme en Russie. Depuis juillet 2010, la Russie et la Biélorussie (ainsi que le Kazakhstan) ont formé une union douanière, supprimant notamment les contrôles à leurs frontières communes.

Les relations avec le reste de la communauté internationale sont toutefois beaucoup plus mitigées, en raison notamment d'élections loin des principes démocratiques et de l'arrestation systématique de nombreux opposants politiques.

Le président biélorusse Loukachenko ainsi que la majorité de ses proches collaborateurs sont d'ailleurs interdits de visa au sein de l'UE et des États-Unis depuis février 2011[6].

L'autre nom du pays est la « Russie blanche ».

Sommaire

Histoire

Coat of arms of Belarus.svg


Histoire de la Biélorussie

Antiquité
États protoslaves
Moyen Âge
Rus' de Kiev
Principauté de Polotsk
Grand-Duché de Lituanie
Époque moderne
République des Deux Nations
Partitions de la Pologne
Empire russe
Époque contemporaine
Campagne de Russie
Empire russe
République populaire biélorusse
RSS lituano-biélorusse
RSS de Biélorussie
République de Biélorussie
Article détaillé : Histoire de la Biélorussie.
Article connexe : Russie blanche.
Carte des Voïvodies du Grand-Duché de Lituanie.

Origines et formation

Le sud de la Biélorussie est pendant l'Antiquité le berceau des Protoslaves. D'après les fouilles archéologiques, ceux-ci se concentraient entre la Vistule, le haut-Dniestr et le haut-Dniepr. Les peuples slaves se dispersent lors des Grandes invasions et s'installent dans toute la moitié orientale de l'Europe, où ils constituent ensuite une multitude d'États, plus tard évangélisés.

L'ancêtre de la Biélorussie, la principauté de Polotsk, est mentionnée pour la première fois au Xe siècle. C'est alors un État peuplé par des Slaves de l'Est, orthodoxes. En 1067, Minsk apparaît dans les chroniques. La principauté est incluse en 1129 à la Rus' de Kiev.

Époque moderne

La Biélorussie actuelle dans le Grand-Duché.

Les invasions des Mongols et de la Horde d'Or au XIIe siècle provoquent la chute de la Rus' de Kiev et sa dislocation en une multitude de petits fiefs. La principauté de Polotsk, sur le déclin, intègre le Grand-Duché de Lituanie, capable de la protéger d'autres invasions. Le Grand-Duché préfigure les nations actuelles, car il est majoritairement constitué de la Lituanie et de la Biélorussie ; ses seuls autres territoires sont le Nord de l'Ukraine et la région de Smolensk.

En 1386, le Grand-Duché de Lituanie s'unit au Royaume de Pologne et, en 1569, les deux États forment la République des Deux Nations. Minsk, Brest, Polatsk, Vitebsk, Navahrudak et Mstsislaw sont chef-lieu de voïévodies. Le découpage administratif de l'époque préfigure celui des voblasts de la Biélorussie d'aujourd'hui.

En 1517, l'humaniste Francysk Skaryna publie la première bible en biélorusse, elle est le premier témoignage imprimé de la langue.

Au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, la Biélorussie actuelle est envahie par les Suédois, suivis des Russes. Le pays décline. La Russie, la Prusse et l'Autriche profitent de la fragilité politique qui paralyse toute la République des Deux Nations pour procéder aux partages de la Pologne de 1772, 1793 et 1795.

La Biélorussie est alors progressivement annexée par l'Empire russe. Vitebsk, Polotsk et Gomel sont rattachées en 1772, Minsk en 1793 et Brest en 1795. Le dernier territoire, Grodno, fut incorporé en 1808.

Empire russe

Le pays est envahi par les troupes de Napoléon Ier en 1812. Quelques mois plus tard, les Français, défaits à Moscou, doivent retraverser la Biélorussie et connaissent là un des épisodes les plus éprouvants de la campagne de Russie, le passage de la Bérézina.

Tout au long du XIXe siècle, la Biélorussie se modernise et subit fortement l'influence de la culture russe. L'importance de Minsk devient incontestable et la ville est le foyer de la résistance culturelle biélorusse. Comme les autres régions industrielles de l'Empire, le pays connaît les premiers mouvements ouvriers et Minsk est le lieu en 1898 du premier congrès du Parti ouvrier social-démocrate de Russie.

Pendant la Première Guerre mondiale, la Biélorussie est le théâtre de combats entre les Allemands et les Russes et le front se stabilise sur une ligne allant de Pinsk à Braslaw.

Première indépendance et Seconde Guerre mondiale

Après la fin des combats entre les deux camps, la Biélorussie s'autoproclame indépendante le 25 mars 1918 et devient la République populaire biélorusse, Minsk est choisie comme capitale. Mais la Russie soviétique n'accepte pas cette décision, envahit le pays et crée la République socialiste soviétique de Biélorussie.

Le traité de Riga, signé le 18 mars 1921 après la guerre russo-polonaise de 1920, octroie la partie occidentale de la Biélorussie à la Pologne.

En 1922, la Biélorussie adhère à l'Union des républiques socialistes soviétiques aussitôt qu'elle est créée.

Le 22 juin 1941, la Biélorussie est envahie par les nazis. La Seconde Guerre mondiale est pour le pays un désastre ; la forte minorité juive, est anéantie durant la Seconde Guerre mondiale : près de 800 000 juifs disparaîssent, soit 90 % de la population juive du pays[7], les grandes villes sont presque entièrement détruites et au total la population est décimée à hauteur de 25 %. Minsk est reprise le 3 juillet 1944 et l'Ouest de la Biélorussie peu de temps après. 98 % du patrimoine et des monuments historiques du pays sont détruits par la tactique militaire de la « terre brûlée » pratiquée à la fois par les Allemands et les Soviétiques [réf. nécessaire].

De 1945 à 1990

Le 24 octobre 1945, la Biélorussie devient membre de l’Organisation des Nations unies, ainsi que l'Ukraine. L'Union soviétique dispose ainsi, artificiellement, de trois voix à l'Assemblée générale des Nations unies. C'est une récompense concédée par les Alliés pour son effort de guerre exceptionnel. À la proposition de Joseph Staline de doter chaque république socialiste soviétique d'un siège à l'ONU, Franklin D. Roosevelt proposa d'en faire autant pour chacun des quarante-huit États des États-Unis. On en resta finalement sur ce compromis pour les seules Biélorussie et Ukraine.

Le pays, meurtri par la guerre, se relève vite grâce à l'industrialisation massive orchestrée par le régime stalinien et les villes sont reconstruites avant le début des années 1960.

Le 26 avril 1986, la Biélorussie est touchée par la catastrophe de Tchernobyl. Le pays (qui ne possède aucune centrale nucléaire) reçoit environ 70 % des retombées radioactives de la centrale ukrainienne voisine, avec une contamination « en tache de léopard ». Deux millions de Biélorusses dont 500 000 enfants vivent dans les zones contaminées. Les populations ne sont pas évacuées et généralement très peu informées.

Signe du changement, le pape Jean-Paul II nomme en 1989 le premier évêque catholique biélorusse depuis la guerre. Peu de temps après, le 27 juillet 1990, la Biélorussie proclame sa « souveraineté ». Le 25 août 1991 c'est alors l'indépendance qui est déclarée cependant que Stanislaw Chouchkievitch est élu chef de l’État en septembre.

Le 8 décembre 1991 sont signés les accords de Minsk qui créent la Communauté des États indépendants regroupant la Russie et l'Ukraine, puis douze des autres anciennes républiques soviétiques. Minsk est choisie pour accueillir le siège de l'organisation et la Biélorussie rejoint la CEI le 21 décembre.

République de Biélorussie

La Biélorussie présente le 12 mars 1993 sa candidature au Conseil de l'Europe, mais le pays n'en est toujours pas membre et est le seul État européen à ne pas en faire partie. Le pays n'est pas accepté en raison surtout de son régime peu démocratique et, dans cette voie, Alexandre Loukachenko forme un rapport qui mène à la destitution de Stanislaw Chouchkievitch pour corruption.

Loukachenko est élu le 10 juillet 1994 président de la République avec 80 % des voix, il dote la Biélorussie d'une constitution. Il appuie sa politique sur la nostalgie du communisme et sur un régime fort. En 1995 et suite au référendum organisé par Alexandre Loukachenko le drapeau de la Biélorussie reprend à nouveau les couleurs de celui de la République socialiste soviétique de Biélorussie. La Biélorussie est également la seule ancienne république soviétique à maintenir le KGB dans ses fonctions. En 1996, il signe un accord de partenariat avec la Russie et visite la France pour la première fois. Il fait amender la constitution après un référendum, renforçant le pouvoir présidentiel et allongeant la durée du mandat de deux ans.

En 1997, le traité d’union russo-biélorusse est signé à Moscou. Ce traité permet à Alexandre Loukachenko et Boris Eltsine d'envisager une union politique et monétaire entre la Russie et la Biélorussie. Le traité instaure aussi des tarifs préférentiels entre les deux pays pour le commerce, ce qui évite à la Biélorussie la pénurie.

En 1998, la « crise des résidences » secoue les relations diplomatiques entre les pays occidentaux et la Biélorussie : les ambassadeurs occidentaux sont rappelés suite à des pressions subies en vue de les expulser de la zone résidentielle de Drozdy jouxtant la résidence du président. Il faut attendre 1999 pour qu'un compromis soit trouvé et que les ambassadeurs européens et des États-Unis retournent à Minsk.

Le 16 mai 1999, l’opposition organise une élection présidentielle non officielle à la date correspondant à la fin du mandat du président Alexandre Loukachenko selon les termes précédant la modification de la constitution.

L'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000 freine le processus de rapprochement entre Russie et Biélorussie, à cause de mauvaises relations avec Loukachenko, notamment sur la question des prix du gaz. Celle-ci continue néanmoins d'être un très proche allié de la Russie, surtout avec l'arrivée au pouvoir en Russie de Dmitri Medvedev.

Alexandre Loukachenko est réélu haut la main en 2001, en 2006 puis en 2010 malgré une opposition inspirée par la révolution orange ukrainienne.

Toponymie

Drapeau et armoiries de la Biélorussie au poste frontière de Terespol (Brest).

En français, le nom du pays a connu plusieurs variantes : appelé Russie blanche ou Ruthénie blanche dans les Atlas du début du XXe siècle, puis Biélorussie pendant toute la période soviétique, le pays indépendant depuis 1991 est souvent nommé Bélarus dans les documents officiels. La dénomination officielle de l'ONU en français est République de Bélarus (proposée par le gouvernement biélorusse lui-même), adaptation française de la transcription approximative de Беларусь. En revanche, la Commission nationale de toponymie (française), les ministres français des Affaires étrangères et de l'Éducation nationale, l'Académie française, l'Institut géographique national (IGN) et la Commission de toponymie du Québec recommandent l'usage du terme Biélorussie[8]. L'ambassadeur de Biélorussie en France a néanmoins redemandé à la Commission de toponymie de revoir sa position (séance du 11 décembre 2007), mais un revirement semble peu probable, essentiellement parce que l'exigence de l'ambassadeur contrevient aux règles orthographiques françaises et contextuellement car la transcription « Belarus » est l'orthographe allemande adoptée par l'État nationaliste mis en place pendant la Seconde Guerre mondiale avec le soutien des nazis.

La forme Bélarus est cependant exigée dans tous les textes officiels par les autorités biélorusses elles-mêmes depuis le 19 septembre 1991[9], quelle que soit la langue, sans tenir compte des particularités grammaticales et orthographiques de chacune d'entre elles, et des autorités compétentes pour la normalisation de chaque langue. Le russe étant une des langues officielles de la Biélorussie, on y trouve le terme Беларусь (bièlarous) dans les documents imprimés en russe en Biélorussie. Le terme Белоруссия (bièloroussiïa) est en revanche utilisé dans la plupart des documents en russe imprimés en Russie et ailleurs. Cependant, l'usage populaire en Russie est de désigner oralement la Biélorussie à l'aide du vocable biélorusse traditionnel (Беларусь), le vocable russe (Белоруссия, créé à l'époque soviétique) étant souvent jugé artificiel et administratif.

L'ajout de бела- (à prononcer bièla) à la Русь (Rous', Ruthénie) vient, selon certaines sources[10], de ce qu'il s'agissait de désigner par un nom approprié la partie de la Ruthénie insubordonnée aux Tatars. Il faut donc bien comprendre l'adjectif белая (bièlaïa) comme « franche » et non en tant que « blanche », traduction littérale mais donc inexacte. D'autres auteurs ont proposé d'autres étymologies.

Politique

Article détaillé : Politique de la Biélorussie.

Laïcité

La constitution de 1994 fait de la Biélorussie un État laïque. Les religions principales sont le christianisme orthodoxe et le catholicisme (notamment chez la minorité polonaise).

Le gouvernement d'Alexandre Loukachenko

Le président Alexandre Loukachenko a été élu en 1994 et réélu en 2001, 2006 et 2010. Il s'appuie sur une majorité présidentielle formée notamment par le Parti communiste de Biélorussie dirigé par Tatyana Golubeva.

Le siège du gouvernement biélorusse à Minsk.

Le 19 mars 2006 Loukachenko est réélu président de la République. Le déroulement de ces élections est contesté par le Conseil de l'Europe[11] et par l'OSCE[12] alors que toute la Communauté des États indépendants qualifie le scrutin de transparent et d'ouvert[13]. La République de Bélarus est parfois désignée comme la « dernière dictature d'Europe »[14]. Le 30 mars 2006, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord décide de réévaluer son partenariat avec le Bélarus[15]. Le 16 mai de la même année, les États-Unis interdisent à Loukachenko et un certain nombre d'officiels biélorusses de se rendre sur leur territoire[16].

Dans le classement de la liberté de la presse 2010 de l'association Reporters sans frontières, la Biélorussie est classée 154e sur 178 pays[17].

L'opposition politique

Le but des opposants biélorusses est de faire barrage au gouvernement d'Alexandre Loukachenko, qu'ils qualifient d'autoritaire, et d'établir une "démocratie". Au nom de la "démocratie" ou de la "transition démocratique", à Vilnus en Lituanie, des camps de formation informatique ont été fondés pour les opposants de ces gouvernements qui « ne sont pas appréciés des USA ». Ces « tech camps » forment à l'organisation de l'action politique via internet et les réseaux sociaux. Ces camps sont financés par le gouvernement américain[18].

Des nationalistes conservateurs du Front populaire biélorusse au Parti des communistes de Biélorussie, une coalition s'est mise en place, associée à des ONG opposées au régime Loukachenko.

En octobre 2005, le Congrès des forces démocratiques de Biélorussie a désigné Aliaksandr Milinkievitch comme candidat à l'élection présidentielle. Le Congrès de forces démocratiques de Biélorussie représente la très grande majorité des partis d'opposition. Les principaux partis qui le composent sont :

Dirigé par Vintsouk Viatchorka. Il est parfois considéré comme le parti de l'intelligentsia. Il se situe à droite de l'échiquier politique. Ses membres, conservateurs, défendent l'idée d'une renaissance nationale de la Biélorussie (La langue biélorusse n'est parlée couramment que par une minorité de la population, la langue du quotidien dans les villes importantes est le russe). Ce parti est pro-occidental, pro-polonais et anti-russe, reprochant d'ailleurs vivement à Loukachenko sa politique de rapprochement avec la Russie ;
  • Parti civique uni de Biélorussie
Dirigé par Anatol Liabiedzka, d'orientation libérale ;
Le Parti communiste s'est scindé sur la question de l'attitude à avoir face au régime en place. Le Parti des Communistes de Biélorussie, qui a gardé une influence certaine, appelle au rétablissement de la constitution démocratique qui a été vidée de sa substance par Loukachenko en 1997 à son profit. Le Parti des Communistes de Biélorussie est bien intégré dans l'opposition malgré les différences idéologiques évidentes qui le sépare des autres partis. C'est lui qui est chargé de la campagne électorale de Milinkievitch. Le régime tente de bâillonner son journal "Tavarych". Ce parti a un mouvement de jeunesse assez actif ;
Proche des nationalistes, ce mouvement politique regroupe des jeunes anti-Loukachenko. Il a beaucoup d'activité sur la scène politique. Conservateur, il milite en faveur de la renaissance nationale biélorusse. Il est également vu comme pro-occidental et anti-russe.

Le Mouvement associatif pro-démocratique

Bien que leurs liens soient assez évidents avec les partis d'opposition, les associations n'inscrivent pas leur action dans un cadre purement politique.

  • Zubr (« Le Bison »)
    Reprenant le nom de l'animal emblématique de Biélorussie, Zubr est une organisation de jeunesse. Elle revendique environ 2 000 membres. Le but de cette organisation est l'établissement de la démocratie en Biélorussie, l'intégration à l'Union européenne et à l'OTAN. Créée en 2001, cette organisation revendique une certaine filiation avec les Serbes de Otpor (étudiants serbes très actifs dans la lutte contre le régime de Slobodan Milošević) et des Ukrainiens de Pora (actifs dans la révolution orange). Au départ, cette association était surtout estudiantine, beaucoup de ses membres ont par ailleurs été chassés de l'université, depuis elle s'est élargie à l'ensemble de la jeunesse.

Mouvement depuis auto-dissous pour se fondre au sein du mouvement d'opposition unitaire.

  • Les Journées de la solidarité
    Cela n'est pas à proprement parler une association. À l'initiative d'Iryna Krassouskaïa, veuve d'Anatol Krassouski, un homme d'affaires proche de l'opposition disparu en 1999 et très probablement assassiné, d'Iryna Khalip, journaliste très connue pour son combat contre le régime, et de Mikita Sassim, activiste de Zubr.

Depuis octobre 2005, tous les 16 du mois, les Journées de la solidarité appellent à des manifestations silencieuses aux chandelles pour commémorer l'enlèvement de Viktar Hantchar et d'Anatol Krassouski. Plus largement, cette action a comme but d'appeler à la solidarité envers tous ceux qui luttent pour la démocratie en Biélorussie.

Depuis 2006, les Jeunes Européens fédéralistes (JEF-Europe), appellent à la mobilisation contre la "dictature de Loukachenko", mobilisation suivie dans plus de 120 villes à travers le monde, chaque année le 18 mars[19].

Politique extérieure

Relations avec la Russie

Avec la Russie, la Biélorussie s'est engagée en avril 1997 dans un processus d'union de type confédéral qui dépasserait les objectifs d'une simple union douanière et monétaire. La dépendance de Minsk en énergie et en termes de débouchés permet à Moscou de préserver son influence dans cette république slave. Fin 2006, la Biélorussie a ardemment négocié le prix de son gaz, qu'elle payait jusqu'à cette date 47 $ pour 1 000 m3 (contre plus de 250 $ alors sur le marché européen). Menaçant de couper les robinets à moins d'obtenir le prix demandé, la Russie a obtenu un accord final in extremis le 31 décembre 2006 à un prix de 100 $ pour 1 000 m3. De plus, elle a obtenu une compensation en 50 % de titres dans la société gazière biélorusse Beltransgaz (dont le montant de 5 milliards de dollars est estimé surévalué par les experts russes). Outrée par cette augmentation, la Biélorussie a appliqué une taxe sur le transit du pétrole russe vers les pays plus à l'Ouest (45 $/tonne) qu'elle a dû enlever quelques jours après sous la pression de la Russie. Cette confrontation des deux alliés traditionnels survient malgré le soutien que la Russie apporte traditionnellement au président Loukachenko, toujours au pouvoir suite à l'élection présidentielle controversée du 19 mars 2006, qui lui a valu les critiques des pays européens.

Le projet d'union politique et monétaire entre la Russie et la Biélorussie n'a cependant pas beaucoup avancé. Cela pourrait être lié aux conflits récurrents entre la Russie et la Biélorussie, sur la question gazière mais aussi sur le nom du futur dirigeant de l'Union[20]. À ces problèmes d'organisation interne s'ajoutent également les problèmes géopolitiques aux frontières ouest et sud-ouest de la Russie, liées aux relations conflictuelles avec les anciens pays membres du pacte de Varsovie devenus membres de l'Union européenne, mais aussi avec les guerres du Caucase[21].

Élection présidentielle de 2010

Après seize années à la tête de la « République  », Alexandre Loukachenko brigue sans surprise un quatrième mandat consécutif. Le scrutin de décembre 2010 le crédite de 79,67 % des voix. L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) évoque bien sûr un dépouillement « imparfait » et une élection « loin des principes démocratiques »[22], [23], [24], [25], [26].

Le dimanche 19 décembre 2010, jour de la proclamation des résultats du scrutin, de nombreuses manifestations protestant contre la falsification des résultats sont émaillées dans la violence par la police[27]. Des portes et fenêtres du siège gouvernemental sont cassées[28] et des centaines de manifestants d'opposition arrêtés[29]. Sept des neuf candidats de l'opposition sont arrêtés le même jour. L'Union européenne et les États-Unis condamnent la vague de répression[30].

Le 22 décembre, alors que la Russie entend « ne pas commenter cette élection qui est un évènement interne à la Biélorussie et externe à la Fédération russe », le président de la République ukrainienne, Viktor Ianoukovytch reconnaît la victoire de Loukachenko et « félicite le vainqueur, M. Loukachenko, pour sa victoire dans cette élection », tandis que le président de la République du Kazakhstan, Noursoultan Nazarbayev, « salue la victoire de Loukachenko et le reconnaît vainqueur de l'élection présidentielle ».

Sanctions internationales de 2011

Malgré plusieurs années d'ouverture diplomatique et en signe de protestation contre les arrestations d'opposants au régime, la communauté internationale décide début 2011 une série de sanctions, qui outre le gel d'importants avoirs financiers et économiques, prévoient l'interdiction de visa européen et nord-américain pour M. Loukachenko et plusieurs dizaines de ses plus proches collaborateurs[6].

Par ailleurs, l'Union européenne a interrompu son dialogue avec la Biélorussie et l'OSCE a quitté le pays le 31 mars 2011[31], en signe de protestation et sanction.

Découpage administratif

Les voblasts et les raions de Biélorussie.

Les principales divisions administratives biélorusses sont les voblasts (Вобласць en biélorusse). Ces voblasts, au nombre de six, sont nommés d'après leur chef-lieu. Minsk, en temps que capitale et plus grande ville du pays, possède un statut particulier qui fait d'elle un chef-lieu de voblast et une municipalité autonome de ce voblast.

Les voblasts sont eux-mêmes divisés en d'autres unités, qui varient selon l'environnement. Les principales unités sont les raions et les villes.

Villes

Article détaillé : Villes de Biélorussie.

Géographie

Article détaillé : Géographie de la Biélorussie.
Carte de Biélorussie.
Un paysage naturel biélorusse.

La Biélorussie est située au centre de l'Europe, bordée à l'ouest par la Pologne (605 km de frontières), au sud par l'Ukraine (891 km), au nord-ouest par la Lituanie (502 km) et la Lettonie (102 km) et à l'est par la Russie (959 km) — soit 3 098 km de frontières terrestres en tout.

La Biélorussie a une superficie de 207 600 km2.

Le territoire biélorusse est un territoire ouvert (sans limites naturelles précises) et dépourvu d'accès à la mer. Il s'agit d'une grande plaine de faible altitude (159 mètres d'altitude en moyenne) dont le point culminant est le mont chauve, appelé par les Soviétiques mont de Dzerjinski (345 mètres).

Ce pays plat possède une des plus vastes régions marécageuses d'Europe (le marais du Pripet) et est couvert de vaste forêts. Il est aussi sillonné par de grands fleuves (la Dvina et le Niémen, qui drainent les cours d'eau du nord et de l'ouest du pays vers la mer Baltique, et le Dniepr ceux de l'est et du sud vers la mer Noire), et de nombreuses rivières. Le territoire est ponctué de plus de dix mille lacs (le plus grand, le lac Naroch, a une superficie de 79,6 km2 qui lui valent le surnom de « pays aux yeux bleus ». Les terres marécageuses ou humides occupent ainsi presque un tiers du territoire, et les forêts un autre tiers.

La Biélorussie connaît un climat continental et humide. La moyenne annuelle des précipitations varie entre 550 et 700 mm. Les températures oscillent entre -4 ⁰C et -8 ⁰C d'ouest en est en janvier, et 17 ⁰C et 19 ⁰C en juillet.

Trois grandes régions naturelles sont généralement distinguées:

  • le Nord : le climat est rigoureux, les terres pauvres, la densité de la population particulièrement faible ;
  • le centre du pays, plus dense et avec des terres plus riches ;
  • le Sud (Polésie et région de Gomel) : marécages et forêts dominent, la densité de la population est faible.

Outre la capitale Minsk (1 800 000 hab.), les principales villes sont Gomel (500 000 hab.), Moguilev (370 000 hab.), Vitebsk (350 000 hab.), Grodno (310 000 hab.), Brest (300 000 hab.) et Bobrouïsk (227 000 hab.). Quatorze villes comptent plus de cent mille habitants.

Économie

Article détaillé : Économie de la Biélorussie.

Monnaie : rouble biélorusse (BYR), taux de change (flottant) : environ 12 000 roubles biélorusses (BYR) pour 1 € (début novembre 2011)

PIB : 22 900 millions de dollars (2004)

PIB par habitant (en parité de pouvoir d'achat) : 7 561 dollars (2004)

Salaire moyen : 800 000 roubles biélorusses (2011)

Taux de croissance : 9 % (2005)

Part du secteur privé dans le PIB (%) : 25 (2005)

Taux de chômage officiel (en % des actifs) : 1,9 (décembre 2004), 1,5 (2011)

Salaire moyen mensuel (en dollars) : 261 (décembre 2005)

Taux d'inflation : 18,1 % (2004)

Exportations (en millions de dollars) : 15 977 (2005)

Importations (en millions de dollars) : 16 699 (2005)

Investissements étrangers (en millions de dollars) : 210 (1989–2004)

Dette extérieure (en millions de dollars) : 745 (décembre 2005)

Rang mondial selon l'indicateur de développement humain (IDH) : 67e (2005)

Rang mondial selon l'Indice de perception de la corruption : 107e (2005)

Démographie

Article détaillé : Démographie de la Biélorussie.
Évolution de la démographie entre 1992 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

En 2005, la Biélorussie comptait 10 350 194 habitants dont 78 % de Biélorusses, 13 % de Russes, 5 % de Polonais et 2,3 % d'Ukrainiens. Les 0–14 ans représentent 16 % de la population, les 15–64 ans 68,21 %, les plus de 65 ans 14,6 %. L'espérance de vie est de 63 ans pour les hommes et 75 ans pour les femmes. Le taux de croissance de la population est de 0,4 %. La natalité est de 10,83 % pour 1,4 enfants par femme, la mortalité de 14,15 %. La mortalité infantile est de 13,37 %. Le taux de migration est de 2,42 %.

Le pays a connu cinq crises démographiques majeures au cours de son histoire :

Sports

Alexander Hleb sous les couleurs d'Arsenal.
  • En football, l'équipe nationale biélorusse ne s'est jamais qualifiée pour la phase finale d'une grande compétition internationale (Coupe du Monde, Euro) depuis son indépendance en 1990. Néanmoins, la Biélorussie compte quelques bons joueurs tels que Vitali Kutuzov (notamment passé de grands clubs italiens comme le Milan AC, l'UC Sampdoria ou Parme AC) mais surtout, avec Alexander Hleb, un joueur de classe mondiale, qui a réalisé de grandes performances dans tous les clubs où il est passé (VfB Stuttgart, Arsenal FC) et qui est désormais à Birmingham City, prêté par le FC Barcelone qu'il avait rejoint en 2008 pour 15 millions d'euros. Le football biélorusse a fait récemment parler de lui avec la qualification du club phare biélorusse, le BATE Borisov pour les phases de poules de la Ligue des Champions, ce qui constitue un exploit historique pour la Biélorussie. Lors des tours préliminaires, le BATE Borisov avait éliminé les Belges d'Anderlecht puis les Bulgares du Levski Sofia qui étaient des adversaires supérieurs sur le papier.
Vadim Devyatovskiy.
  • En athlétisme, la Biélorussie est omniprésente dans les épreuves de lancer, en particulier, le lancer du marteau et du poids. Cependant, les lanceurs biélorusses sont souvent soupçonnés dans des affaires de dopages comme Ivan Tsikhan et Vadim Devyatovskiy qui furent respectivement médaille d'argent et de bronze du lancer du marteau lors des Jeux olympiques d'été de 2008 et qui quelques jours après la fin des JO furent contrôlés positifs. Aksana Miankova, chez les femmes, fut championne olympique du lancer de marteau lors des JO de Pékin.

Alexander Medved, Catherine Karsten-Khodotovic Julia Nesterenko - "White lightning"

Aliaksandr Kuchynski.
Victoria Azarenka.
Max Mirnyi.
  • En tennis, la Biélorussie avait deux bons joueurs au début des années 2000 avec Max Mirnyi (ex no 18 mondial et surtout excellent joueur de double) et Vladimir Voltchkov (ex no 25 mondial et qui est connu pour avoir atteint les demi-finales de Wimbledon en 2000 alors qu'il n'était que 237e mondial). Mais ces deux derniers sont en fin de carrière, la relève pourrait venir d'Vladimir Ignatic qui fait partie des meilleurs jeunes joueurs de la génération née en 1990. La joueuse Victoria Azarenka représente également un grand espoir pour le tennis du pays. Déjà titrée à plusieurs reprises, elle compte un sacre à Miami remporté face à Serena Williams 6/3-6/1 le 4 avril 2009. Elle fait son entrée dans le top 10 mondial le 6 avril 2009.
  • En biathlon, le Bélarus est représenté par Daria Domratchawa qui dans la saison 2009/2010 a eu 6 place du classement général, tandis qu`aujourd'hui elle partie la onzième place avec Magdalena Neuner en Coupe du monde de biathlon.
  • En championnat de combat libre UFC, Andrei Arlovski plusieurs fois champion du monde "Heavyweight".

Culture

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Nouvel an Novy Hod
7 janvier Noël orthodoxe
14 janvier Nouvel an orthodoxe
8 mars Journée internationale des droits de la femme
15 mars Jour de la Constitution Adoptée en 1994
variable Pâques catholique
variable Pâques orthodoxe
9 jours après Pâques orthodoxe Jour du Souvenir Radunitsa
1er mai Fête du Travail
9 mai Jour de la Victoire Victoire sur l'Allemagne durant la Grande Guerre patriotique
3 juillet Jour de l'Indépendance
25 décembre Noël catholique

Chiffres

  • Lignes de téléphone : 3,37 millions (en 2006)[32]
  • Téléphones portables : 5,96 millions (en 2006)[32]
  • Postes de radio : 3 millions (en 1997)
  • Postes de télévision : 2,52 millions (en 1997)
  • Utilisateurs d'Internet : 5,48 millions (en 2006) [32]
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 4 (en 2000)
  • Routes : 63 355 km (dont 60 567 km goudronnés) (en 1998)
  • Voies ferrées : 5 512 km (en 2005)
  • Voies navigables : n.c.
  • Nombre d'aéroports : 101 (dont 44 avec des pistes goudronnées) (en 2005)

Codes

La Biélorussie a pour code :

Notes et références

Notes

  1. Terme traduit du biélorusse proposé à l'ONU mais non recommandé par la toponymie française ; voir Site de l'ambassade française en Biélorussie

Références

  1. a et b prononcé à peu près Respoublika Bièlarouss, avec un l labialisé et un s palatalisé
  2. a et b (en) Belarus, dans le CIA World Factbook, 2011.
  3. Palmarès - Indicateur de développement humain (IDH)
  4. Terme recommandé par la Commission générale de terminologie et de néologie, et publié au Journal officiel de la République française le 24 septembre 2008. http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019509867&dateTexte=
  5. (en) Belarus: Window of Opportunity (see Table 15, page 66), United Nations
  6. a et b Europe et Etats-Unis annoncent des sanctions contre la Biélorussie, www.lemonde.fr
  7. (en) « Belarus marks ghetto's destruction 65 years on », Associated Press, 21 octobre 2008.
  8. Site de l'ambassade française en Biélorussie
  9. Voir l'annonce sur le site de l'ONU
  10. Virginie Symaniec Parlons biélorussien, livre sur la langue et la culture biélorusse (qu'elle appelle « biélorussienne »). Éd. L'Harmattan, 1997. Dans son ouvrage l'auteure fait le point sur la variété des dénominations et leur origine car une grande confusion règne sur les termes employés.
  11. « Dans un pays où la liberté d’expression et d’association fait l’objet d’une répression si absolue et si agressive, le vote n’est pas un exercice démocratique mais une farce ». Déclaration prononcée le 20 mars 2006 par le Secrétaire général au Conseil de l'Europe, Terry Davis.
  12. Voir (en) le communiqué de presse de l'OSCE daté du 20 mars 2006.
  13. Voir (en) l'article sur Xinhua
  14. Le Nouvel Observateur, 21 avril 2005.
  15. NATO to Review Partnership Pact With Belarus, MosNews, 30 mars 2006.
  16. (en) U.S. Issues Travel Ban On Belarusian Officials, RFE/RL, 16 mai 2006.
  17. Reporters sans frontières.
  18. (en) Michèle Brand, Colored Révolutions and "Regime Change": Washington Attemps to destabilize Belarus, Centre de recherche sur la Mondialisation, 25 juillet 2011; La Biélorussie assiégé en (fr) également in Bulletin d'Information et de liaison du comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe, n°75, septembre 2011
  19. http://www.jeunes-europeens.org/spip.php?article1726
  20. Russie / Biélorussie, De longues fiançailles, RFI, 14 décembre 2007 19h58.
  21. Russie-Biélorussie: la création de l'Union entravée par des problèmes internes et externes (député), Ria Novosti, 1er juillet 2008.
  22. Présidentielle sans suspense au Bélarus, nouvelobs.com.
  23. « Théâtre d'ombres électoral en Biélorussie », lefigaro.fr.
  24. Biélorussie/scrutin : Loukachenko rejette les critiques de l'OSCE.
  25. 'Hundreds of protesters arrested' in Belarus, BBC News (2010-12-20). Consulté le 2010-12-20.
  26. (en) Belarus still has considerable way to go in meeting OSCE commitments, despite certain improvements, election observers say, OSCE, 20 décembre 2010.
  27. Biélorussie, candidat d'opposition blessé, lefigaro.fr
  28. Biélorussie : siège du gouvernement assiégé, lefigaro.fr
  29. Biélorussie : des opposants arrêtés, lefigaro.fr
  30. Tollé après la répression en Biélorussie, Europe 1, 20/12/2010
  31. Julien Arnoult, « Biélorussie : l'isolement coûte que coûte », Carto n°6, juillet-août 2011. Consulté le 16 octobre 2011
  32. a, b et c CIA : https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/bo.html

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Arkadiusz Tieplakoff, « La Biélorussie, une nation qui se cherche », Étvdes, juillet-août 2006 (ISSN 0014-1941)
  • Alena Lapatniova, Biélorussie. Les mises en scène du pouvoir, Éditions L'Harmattan, avril 2001 (ISBN 2747504174)
  • Jean-Charles Lallemand et Virginie Symaniec, Biélorussie, mécanique d'une dictature, Éditions Les petits matins, mars 2007 (ISBN 978-2-915-87925-4)

Articles connexes

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Biélorussie de Wikipédia en français (auteurs)

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